Hénok et Élie ne sont pas montés au ciel et voici pourquoi !

Ce texte aborde la croyance selon laquelle Hénok et Élie seraient montés au ciel, contredisant cette idée avec des références bibliques. Il affirme qu’Hénok n’a pas été transporté au ciel mais ailleurs, et qu’Élie est monté dans un ciel visible. Tous deux, tout comme les autres, attendent la résurrection finale.

La croyance populaire veut nous laisser croire qu’Hénok et Élie, parce qu’ils ont été enlevés, seraient montés au ciel. De plus, on veut nous laisser croire que ce sont eux les deux témoins de l’Apocalypse qui apparaitront à la fin des temps. Plus encore, ce choix est validé par le fait qu’ils ne sont pas morts et qu’ils doivent connaître la mort eux aussi. Mais nous devons nous poser la question à savoir ce que disent véritablement les Écritures sur le sujet.

D’autres vont avancer que les deux témoins ce serait Moïse et Élie, pourtant la Bible mentionne que Moïse est réellement mort comme nous dit ce passage de Deutéronome 34.5-6 :

Alors, si on ce fit à la première logique, ce ne peut pas être Moïse. 


Que s’est-il passé avec Hénok ?


C’est vrai qu’il existe un certain mystère entourant les circonstances de la disparition d’Hénok et d’Élie. Cependant, une chose est certaine, c’est que ce n’est pas eux les deux témoins de l’Apocalypse. Mais ça, c’est un autre sujet.

Maintenant, regardons que dit la Bible au sujet d’Hénok et d’Élie entourant leur enlèvement. C’est sûr que les récits d’Hénok et d’Élie sont fascinants, et les descriptions bibliques de la fin de leur temps ici sont particulièrement mystérieuses. Regardons un premier passage.


L’auteur de l’épitre aux Hébreux nous dit bien qu’Hénok « a été enlevé auprès de Dieu pour échapper à la mort ». Maintenant, certains vont supposer, à partir de la lecture de ce passage, qu’Hénok n’est jamais mort et qu’il fut emmené au ciel. Cependant, cela n’est pas écrit. C’est seulement une supposition sans fondement solide ou simplement une déduction, sans plus, qui est faite. Par ailleurs, ce passage est contredit par Jésus lui-même lorsqu’il dit :

Si Jésus affirme que personne n’est monté au ciel, ce doit certainement être vrai et Hénok ne peut certainement pas être au ciel. Parce que dans le cas contraire, Jésus aurait menti et cela est inconcevable dans une telle conception des choses. Alors sur la Parole de Jésus, Hénok n’est pas monté au ciel. Toutefois, la question demeure, où est allé Hénok ?

Le mot « enlevé » vient du mot grec « metatithemi » et il signifie transférer, changer, être transporté, être enlevé. Nous pouvons voir un exemple similaire dans la Bible qui s’est produit avec l’évangéliste Philippe après sa mission auprès de l’eunuque éthiopien. Il est écrit à ce sujet :

Nous voyons clairement ce qui s’est passé pour Philippe. Il fut enlevé et transporté dans un autre endroit. Philippe comme tous les autres est aussi mort dans l’attente de la résurrection des morts lorsque Jésus reviendra au dernier jour. Lui aussi marchait avec Dieu. Cela ressemble beaucoup à la situation d’Hénok qui lui, aussi fut enlevée, et que plus personne ne l’a vu tout comme l’eunuque éthiopien avec Philippe. Toutefois, cela ne signifie pas nécessairement qu’il fut enlever au ciel avec Dieu. Ce n’est qu’une supposition. C’est aussi la même chose pour l’Éthiopien, il aurait pu croire que Philippe avaient été enlever au ciel avec Dieu. Cependant, les Écritures nous démontre bien où Philippe est allé.

Puis, le verset continue en mentionnant qu’on « ne le trouva plus ». Ce qui apparaît c’est qu’Hénok aurait été transféré à un autre endroit puisqu’il n’est pas monté au ciel. C’est logique de penser ainsi surtout avec le téémoignage de Philippe que nous avons aujourd’hui.

D’ailleurs, prenons le temps de considérer ce que l’auteur de l’épitre aux Hébreux nous révèle en parlant d’Hénok :

L’auteur de l’épitre aux Hébreux précise clairement que « tous ces gens sont morts ». Si vous portez attention, Hénok fait partie de cette liste. Il s’agit de tous ceux mentionnés dans les versets précédents. Cette affirmation est également confirmée par les Écritures, qui déclarent dans le même livre qu’il « est réservé aux êtres humains de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9.27).

Ainsi, il est clair que le récit d’Hénok doit être compris dans le contexte biblique global, sans supposer qu’il est au ciel ou qu’il sera l’un des témoins de la fin des temps. Les mystères entourant son départ ne doivent pas nous détourner de la vérité révélée par les Écritures concernant la destinée finale de tous les êtres humains. Comme tous les autres, Hénok est, aujourd’hui, dans le séjour des morts attendant le retour du Seigneur Jésus et la résurrection des morts au dernier jour.


Que s’est-il passé avec Élie ?

C’est un autre passage qui nous montre qu’une personne fut enlevée. Maintenant, ce qui était bon pour Hénok est aussi bon pour Élie. Ce qui veut dire qu’Élie n’est pas monté au ciel dans la présence de Dieu comme je viens juste de l’expliquer.

Pour bien comprendre, regardons le mot ciel dans la phrase. Celui-ci est la traduction du mot hébreu « shamayim ». Il signifie les cieux visibles. C’est-à-dire le ciel que nous voyons de nos yeux. Le ciel qui est la résidence de Dieu c’est aussi le même mot, mais comme personne n’a monté au ciel nous ne pouvons pas le considérer comme une option recevable comme le fait qu’il ait monté au ciel là où Dieu habite. Ainsi, la Bible mentionne qu’Élie est monté au ciel, qui est visible à nos yeux. Cette option est beaucoup plus plausible et acceptable

Maintenant, où est-il allé ? La Bible ne le dit pas explicitement. Mon opinion personnelle, Élie est aussi allé dans le séjour des morts. Regardez ce que la Bible dit :

Pour Élie, c’est apparemment la façon dont sa vie s’est terminée pour lui qui est différent de la plupart des êtres humains. Toutefois, il ne faut pas tirer de conclusions hazardeuses parce que comme nous dit la Parole de Dieu :

Toute autre hypothèse ne tient qu’à des suppositions sans aucun fondement biblique. 

En résumé, après avoir examiné les récits bibliques et les déclarations de Jésus, il devient évident que ni Hénok ni Élie ne sont montés au ciel comme le prétend la croyance populaire. Hénok, bien qu’enlevé, n’a pas été transporté au ciel, mais plutôt, selon toute vraisemblance, transféré ailleurs, comme le suggère le terme grec « metatithemi ». 

De même, Élie, bien que monté dans un tourbillon de vent, est allé dans le ciel visible, et non dans la résidence divine invisible. Ces événements, bien que mystérieux, ne changent pas la vérité révélée par les Écritures : tous les hommes, y compris Hénok et Élie, attendent dans le séjour des morts la résurrection finale lors du retour de Jésus au dernier jour. 

Les conjectures au sujet de leur rôle en tant que témoins de la fin des temps doivent être basées sur les révélations claires des Écritures et non sur des suppositions. Les mystères entourant ces personnages doivent nous mener à une compréhension plus profonde de la destinée humaine selon la Parole de Dieu.

L’ouverture du quatrième sceau : la Mort (Apocalypse 6.7-8)

Le quatrième sceau révèle la mort personnifiée comme un cavalier blême, annonçant des jugements divins sur l’humanité. Cette vision symbolise la fragilité de la vie et appelle au retour vers Dieu. Malgré l’angoisse, elle offre l’espoir d’une vie éternelle en Christ, incitant chacun à se préparer spirituellement à l’inévitable.

Introduction – Quand la mort entre en scène

Après la séduction du cavalier blanc, les ravages de la guerre incarnée par le cheval rouge, puis la famine noire qui affame les nations, voici venir le quatrième sceau. Ce sceau ouvre la voie à une réalité que l’homme tente souvent de fuir : la mort.

Ce n’est plus une conquête idéologique, ni un conflit militaire, ni même une crise alimentaire. C’est l’ultime conséquence. Un cavalier livide entre en scène, et avec lui, le cortège du deuil, de la maladie, des fléaux et du jugement.

Mais cette révélation, bien qu’austère, ne vise pas à nous effrayer. Elle vise à nous réveiller. Elle nous rappelle que derrière l’agitation du monde, Dieu parle. Et il appelle l’humanité à revenir à lui. Car là où la mort semble triompher, la Parole de Dieu nous révèle l’espérance d’une vie éternelle en Christ.


1. L’Agneau ouvre le quatrième sceau

Apocalypse 6.7 — « Quand l’Agneau ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant dire : Viens ! »

C’est encore Jésus, l’Agneau immolé et glorifié, qui brise le sceau. Il demeure au centre de toute l’histoire, y compris des jugements. Rien ne s’accomplit sans qu’il le permette. Il règne, même quand les fondations de la terre tremblent.

Le quatrième être vivant, comme les précédents, donne l’ordre : « Viens ! » Ce mot est une convocation. Il fait entrer en scène l’un des jugements les plus terribles jamais révélés. Ce n’est pas une catastrophe aléatoire, mais une phase du plan divin. Un avertissement que le ciel adresse à une terre qui oublie trop souvent l’éternité.


2. L’apparition du cavalier pâle

Apocalypse 6.8 — « Et je vis venir un cheval blême. Son cavalier s’appelle « La Mort » et il était suivi du séjour des morts. Il leur fut donné le pouvoir sur le quart de la terre de faire périr les hommes par l’épée, la famine, les épidémies et les bêtes féroces. »

Le cheval est pâle, livide. Le mot grec utilisé ici, chloros, évoque la teinte verdâtre d’un cadavre. Ce n’est pas seulement la couleur de la maladie : c’est celle de l’agonie, de la désintégration. Ce cheval ne court pas, il rôde. Et son cavalier porte un nom glaçant : la Mort.

Contrairement aux autres cavaliers, celui-ci est identifié nommément. Il n’est pas une force anonyme. Il est personnifié. Et derrière lui, marche le séjour des morts, ce lieu invisible où descendent les âmes sans espérance.

Ce verset n’évoque pas simplement une hécatombe physique. Il parle aussi d’une perdition spirituelle. De ceux qui meurent sans être prêts. De ceux que la mort emporte loin de la présence de Dieu.

Le cavalier ne s’élance pas librement. Il reçoit une autorité limitée. Le pouvoir lui est donné, non arraché. Il agit sur une portion définie : le quart de la terre. Cette limitation n’est pas un hasard. Elle révèle la patience de Dieu. Il juge, oui, mais avec mesure. Il laisse un espace pour la repentance.

Les instruments de la mort sont énumérés : l’épée, la famine, les pestes, les bêtes sauvages. Ce sont les mêmes fléaux mentionnés dans Ézéchiel 14.21 : « mes quatre châtiments sévères ». Ces moyens sont variés, mais leur source est une : le péché de l’humanité et la justice divine qui en découle.

L’épée parle de guerre et de violence. La famine, de pauvreté et d’injustice économique. Les pestes, de maladies qui ravagent sans discrimination. Les bêtes sauvages peuvent être prises littéralement, ou symboliser des forces déchaînées — comme le terrorisme, l’oppression politique ou la cruauté humaine.


Interprétation du cavalier pâle : de quoi s’agit-il vraiment ?

Certains voient dans ce cavalier les épidémies et catastrophes sanitaires qui ont marqué l’histoire : peste noire, grippe espagnole, COVID-19, et celles à venir. D’autres pensent qu’il s’agit d’un jugement futur, une grande tribulation qui précédera le retour de Christ. D’autres encore le comprennent comme une accumulation de tous les jugements successifs : une humanité qui s’éloigne de Dieu et qui récolte, peu à peu, les conséquences de son propre éloignement.

La réalité est que ce cavalier symbolise la fragilité de l’existence humaine. Il nous rappelle que nous ne sommes pas éternels. Et surtout, il nous presse de prendre position : vivrons-nous avec Christ ou mourrons-nous sans Lui ?


Conclusion – Préparons-nous à l’inévitable

Ce quatrième sceau n’est pas là pour nous effrayer. Il est là pour nous réveiller. Il est une sonnette d’alarme spirituelle. Un appel divin. La mort est inévitable. Mais la seconde mort — celle de l’âme — peut être évitée.

Apocalypse 6.7–8 nous enseigne que les jugements de Dieu sont réels, progressifs, mais aussi miséricordieux. Car même dans la souffrance, Dieu donne encore du temps. Il appelle. Il patiente. Il veut que tous arrivent à la repentance.

« Je suis la résurrection et la vie », dit Jésus. « Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt. » (Jean 11.25)

Alors aujourd’hui, alors qu’un monde vacille et que les cavaliers s’élancent, demandons-nous : suis-je prêt ? Si la mort frappait, mon cœur serait-il en paix avec Dieu ? Ai-je trouvé refuge en Jésus, l’Agneau qui a brisé les sceaux, mais aussi vaincu la mort ?

D’où origine la croyance de l’enfer (partie 4)

La destinée finale des méchants sera-t-elle comme on nous l’a toujours enseigné ?

Introduction

Nous continuons notre enseignement. Nous sommes maintenant rendus à la partie quatre. Nous avons vu jusqu’à maintenant plusieurs choses que je ne peux me permettre d’énumérer parce que ce serait trop long. Si vous arrivez sur ce vidéo ou cet article, pour la première fois, je vous encourage à aller regarder à partir de la première partie.

Les types de morts que nous subissons

Selon la Parole de Dieu, il y a trois types de mort que nous subissons. D’abord, il y a la mort du corps, ensuite, il y a la séparation d’avec Dieu et finalement la mort de l’âme.

…sauf du fruit de l’arbre de la détermination du bien et du mal. De celui-là, n’en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.

Genèse 2.17

Dieu va dire à Adam que le jour où il allait manger de ce fruit, il allait mourir. Pour la plupart des êtres humains, le mot « mourir » ne comporte qu’une seule facette, soit la mort du corps. Pour les croyants, il comporte pour eux généralement deux facettes, soit la mort du corps et la mort de l’âme. Malheureusement, avec la doctrine de l’enfer, cela vient compliquer les choses. Parce que comme nous l’avons vu, l’enfer n’est pas réellement la mort. Car la mort signifie l’absence de vie et que prétendument en enfer les âmes sont vivantes parce qu’elles ont conscience des souffrances qu’elles doivent endurer. Si c’était réellement la mort, comme Dieu le mentionne, cela signifierait pour l’âme comme pour le corps la destruction totale de la personne.

Mais en réalité, comme je viens de dire, la mort d’Adam comprenait trois aspects.

  1. La séparation d’avec Dieu
  2. Mort du corps
  3. Mort de l’âme

1.    La séparation d’avec Dieu

D’abord, il y a la séparation d’avec Dieu. C’est-à-dire qu’à cause du péché nous nous retrouvons séparés de Dieu. C’est ce qui s’est produit avec Adam lorsqu’il mangea du fruit défendu. Ce fut la première mort qu’il expérimenta. Regardons ce que la Bible dit :

Ce sont vos fautes qui vous séparent de votre Dieu. C’est à cause de vos péchés qu’il s’est détourné loin de vous pour ne plus vous entendre.

Ésaïe 59.2

Ici, ce passage d’Ésaïe nous parle littéralement d’une séparation d’avec Dieu à cause de nos péchés. Regardons un autre passage :

Autrefois, vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés.

Éphésiens 2.1

Encore une fois, ici, l’auteur parle non pas d’une mort physique ou de l’âme, mais plutôt de la séparation d’avec Dieu. C’est toujours le cas, ce sont nos péchés qui mettent une séparation entre Dieu et nous. Regardons un autre passage maintenant qui corrobore ce fait de séparation d’avec Dieu.

Or vous, autrefois, vous étiez exclus de la présence de Dieu, vous étiez ses ennemis à cause de vos pensées qui vous amenaient à faire des œuvres mauvaises. 

Colossiens 1.21

Trois passages qui nous démontrent bien ce qu’est la séparation d’avec Dieu à cause de nos fautes. C’est ce qu’Adam a vécu. Il a péché en mangeant du fruit défendu et cela fut pour lui, la première mort, soit la séparation d’avec Dieu.

Jésus a aussi vécu ce type de séparation, non pas parce qu’il avait péché, mais parce qu’il a été fait péché pour nous.

Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.

2 Corinthiens 5.21 LSG

Dieu fit devenir Jésus péché pour nous. Non pas que Jésus ait péché, mais parce qu’il est devenu péché. C’est pour cela qu’il s’écria, lorsqu’il était sur la croix, alors qu’il était en train d’agoniser :

Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabachthani ? ce qui veut dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

Matthieu 27.46

À cause du péché qui lui fut imputé, Jésus a vécu une séparation d’avec Dieu. Mais Dieu ne l’avait pas abandonné. Parce que nous voyons cela, plus loin le jour où il fut ressuscité.

1.    La mort du corps

Ensuite, c’est la mort du corps qui est la destruction de celui-ci comme nous le voyons dans ce passage :

Tu en tireras ton pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu retournes à la terre, puisque tu as été tiré de celle-ci. Car toi, tu es poussière et tu retourneras à la poussière.

Genèse 3.19

Ce qui veut dire que lorsque nous mourrons, notre corps retourne à la poussière. C’est-à-dire qu’il va complètement se décomposer. Il va entièrement disparaître avec le temps. Certes, ça va prendre un certain temps, un temps indéfini, selon les conditions, peut-être, mais il va complètement se décomposer. Adam et Ève et plusieurs autres ont entièrement disparu de la surface de la Terre. Leur corps s’est complètement décomposé et est retourné à la poussière comme Dieu l’avait mentionné à Adam.

Maintenant, regardons d’autres passages qui corroborent ceci. D’abord, Job, qui est possiblement le plus ancien livre des Écritures déjà à cette époque, disait ceci :

…toutes les créatures expireraient ensemble ; l’homme retournerait aussi à la poussière.

Job 34.15

Il y a aussi le psalmiste qui nous apprend que nous retournerons à la poussière, que notre corps disparaîtra complètement.

il sait de quelle pâte nous sommes façonnés, il tient compte du fait que nous sommes poussière.

Psaumes 103.14

De même l’Écclésiaste, avec sa grande sagesse nous apprend que nous nous dirigeons tous dans la même direction. Regardons ce qu’il nous apprend :

Tout va vers une même destination : tout a été tiré de la poussière et tout retourne à l’état de poussière.

Écclésiaste 3.20

L’Ancien Testament confirme avec ce second passage de l’Écclésiaste qu’effectivement, que lorsque notre corps s’éteint, il retourne à la poussière et cela, je l’espère n’est pas un secret pour personne.

Oui, tiens compte de Lui avant que se rompe le fil d’argent, que se brise la coupe d’or, que la jarre à la fontaine se casse, que la poulie se brise et tombe dans le puits, 7 que la poussière retourne à la terre comme elle était auparavant, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

Écclésiaste 12.6-7

Nous voyons bien ici que notre corps après la mort retourne à la poussière. Il se décompose complètement. Il est entièrement détruit. C’est ce que nous appelons la mort du corps. Vous remarquerez que la mort par définition signifie l’absence de vie et la destruction.

1.    La mort de l’âme

Finalement, c’est la mort de l’âme qui va se produire. Au-delà de la mort physique, il y a une seconde mort, qui est bien pire, nous dit Jean dans le livre de l’Apocalypse. Cette mort est la mort de l’âme, c’est-à-dire la destruction de notre âme. Une âme qui va cesser d’exister. Pas une âme qui demeurera vivante pour l’éternité et qui va passer celle-ci dans les tortures de l’enfer. Regardons ce que ce passage d’Apocalypse nous enseigne :

Ensuite je vis un grand trône blanc et celui qui y était assis. Le ciel et la terre s’enfuirent loin de sa présence. Ils disparurent sans laisser de trace. 12 Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. 13 La mer avait rendu ses naufragés, la mort et le royaume des morts avaient rendu ceux qu’ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes. 14 Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu. Cet étang de feu, c’est la seconde mort. 15 On y jeta aussi tous ceux dont le nom n’était pas inscrit dans le livre de vie.

Apocalypse 20.11-15

Dans ce passage, comme vous avez pu le constater, le mot mort apparait 8 fois.

Maintenant, lisons-le à nouveau, mais avec les morts grecs entre parenthèses pour nous aider à comprendre de quoi il en ressort:

Ensuite je vis un grand trône blanc et celui qui y était assis. Le ciel et la terre s’enfuirent loin de sa présence. Ils disparurent sans laisser de trace. 12 Je vis les morts (nekros), les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts (nekros) furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. 13 La mer avait rendu ses naufragés (nekros), la mort (thanatos) et le royaume des morts (hades) avaient rendu ceux qu’ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes. 14 Puis la mort (thanatos) et le séjour des morts (hades) furent précipités dans l’étang de feu. Cet étang de feu, c’est la seconde mort (thanatos). 15 On y jeta aussi tous ceux dont le nom n’était pas inscrit dans le livre de vie.

Apocalypse 20.11-15

Regardons maintenant la significations de ces mots, pour nous aider à mieux comprendre ce que Jean est en train de nous dire dans ce passage.

Significations des mots grecs

Nekros

  • Un corps mort :
  • Celui qui a rendu son dernier souffle, sans vie
  • Sans vie, qui a perdu la vie, inanimée.
    • Ce qui a donné en français le mot nécrologie et ses déclinaisons

Thanatos

  • La séparation de l’âme du corps
  • La séparation de l’âme d’avec Dieu.
  • Ce qui a donné en français le mot thanatologie et ses déclinaisons

C’est exactement ce qu’il s’est produit avec Adam et Ève lorsqu’ils ont péché. Ils ont vécu d’abord la séparation d’avec Dieu. Puis, leur corps est mort et est retourné à la poussière. Ensuite,  il viendra, pour l’ensemble de l’humanité, qui n’a pas de relation avec Jésus, la mort de l’âme lorsqu’elle sera jetée dans le lac de feu.

Selon le dictionnaire Vine’s, qui est une référence sure en ce qui a trait à la définition des mots grecs et hébreux, nous mentionne que le mot « thanatos » a deux significations.

La première signification est la séparation de l’âme du corps. C’est-à-dire l’âme qui est la partie spirituelle de l’homme et le corps qui est la partie matérielle de l’homme. Celle-ci se voit dissocier à la mort. L’âme allant dans le séjour des morts et le corps retournant à la poussière.

En fait, Jésus voulait dire que Lazare était mort (thanatos), Mais, les disciples avaient compris qu’il parlait du sommeil ordinaire.

Jean 11.13

Ce qui signifie que son âme s’était séparée de son corps et que son âme était maintenant dans le séjour des morts.

Ici, thanatos est utilisé dans le sens que le corps de Lazare était mort. Il avait cessé de vivre. Son âme s’est séparée d’avec son corps.

…et pour délivrer tous ceux qui étaient réduits à l’esclavage leur vie durant par la peur de la mort (thanatos).

Hébreux 2.15

Encore une fois dans ce passage, c’était la peur de cesser de vivre, mais ils avaient aussi peur de la mort éternelle de leur âme. Ce qui les rendait esclaves comme nous dit l’auteur.

Encore, une fois, la mort étant la séparation de l’âme du corps et de plus, le corps retournant à la poussière. Ce que je peux comprendre à ce moment-ci c’est que lorsque nous allons ressusciter, l’âme va prendre place dans un corps glorieux.

La deuxième signification du mot « thanatos », toujours selon le dictionnaire Vine’s, est la séparation de l’homme d’avec Dieu.

Autrement dit, lorsqu’Adam a péché, il est mort (thanatos). C’est-à-dire qu’il y a eu séparation d’avec Dieu. Et plus que cela, toute l’humanité est née dans la même condition spirituelle que lui. C’est-à-dire séparé de Dieu et condamné à mourir physiquement.

C’est pourquoi, de même que par un seul homme, le péché est entré dans le monde et par le péché, la mort, et ainsi la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché…

Romains 5.12

C’est ce que nous voyons ici, le péché à entraîner la mort du corps, mais aussi la mort de l’âme qui est la seconde mort ou la mort spirituelle. La mort spirituelle signifie la destruction de l’âme. La disparition à tout jamais de ce que la personne est.

Ce passage de Romains 5.12 que « tous ont péché » et sont donc séparé de Dieu. Lorsque la doctrine de la souffrance éternelle en enfer dit que la pire chose est la séparation d’avec Dieu, cela ne concerne pas les non croyants. Parce que ceux-ci sont nés séparés de Dieu. Ils ont vécu toute leur vie séparée de Dieu. Cela ne fera pas une grande différence pour eux. Ils n’ont aucune relation avec Dieu de toute façon. Qu’est-ce qui peut être le pire pour eux ? C’est de cesser d’exister, de disparaître complètement. De se voir entièrement détruit lorsqu’ils seront jetés dans le lac de feu.

Le passage suivant nous parle de Jésus. Un Jésus vivant dans un corps humain et étant soumis aux mêmes vulnérabilités que nous.

Ainsi, au cours de sa vie sur terre, Jésus, avec de grands cris et des larmes, a présenté des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort (thanatos) et il a été exaucé, à cause de sa soumission à Dieu.

Hébreux 5.7

Il n’a pas prié pour être sauvé de la mort physique parce que c’était le plan de Dieu qu’ils meurent pour les péchés, mais il a prié pour être sauvé de la mort spirituelle. Privé de la séparation d’avec Dieu. Ça, il ne le voulait pas.

La mort spirituelle n’empêche pas le corps de vivre. Mais garde l’âme dans la mort. Ainsi, la mort physique entraînera l’âme spirituellement morte dans le séjour des morts et ensuite en jugement devant Dieu. Ce qui veut dire que les morts lorsqu’ils seront ressuscités passeront en jugement devant Dieu à ce moment, ils seront alors conscients de leur séparation d’avec Dieu. Aujourd’hui, la majorité ne le voit pas et n’en a aucune conscience.

Trois types de personnes prennent conscience de leur mort spirituelle

  1. Adam lorsqu’il pécha expérimenta la mort spirituelle, soit la séparation d’avec Dieu. Lui qui avait depuis sa création expérimenté une communion parfaite avec son créateur.
  2. Jésus, lorsqu’il mourut sur la croix, expérimenta la mort spirituelle, soit la séparation d’avec Dieu. À ce moment, il s’écria « pourquoi m’as-tu abandonné ». Pour la première fois de son existence, il vivait la séparation spirituelle d’avec son Père.
  3. Puis, le chrétien, né de nouveau, qui lorsqu’il pèche prend conscience de sa séparation d’avec Dieu. Il a véritablement l’impression que l’Esprit de Dieu s’est retiré de lui et que ses prières ne s’élèvent plus jusqu’au ciel. Au plus profond de lui-même, c’est le désespoir.

Conclusion

En fin de compte, pour être tourmenté éternellement, il faut qu’une âme vive éternellement. Mais Ésaïe dit plutôt que personne ne peut demeurer dans les brasiers éternels. Parce que le feu détruit. Toutes les images de feu sont synonymes de la destruction. Regardez un feu de forêt, tout est brûlé, tout est détruit. Un bâtiment qui passe au feu est aussi détruit. Les bûches que nous mettons dans notre poêle à bois sont complètement détruites, en cendres. Cela va à l’encontre de l’opinion selon laquelle l’enfer est la demeure éternelle des pécheurs et qu’ils vont brûler éternellement sans se consumer. Honnêtement, ça ne fait pas de sens.

La suite avec la partie 5

D’où origine la croyance de l’enfer ? (partie 1)

La destinée finale des méchants sera-t-elle comme on nous l’a toujours enseigné ?

Introduction

Si l’on demandait aux gens où ils vont après leur mort, les réponses possibles seraient très certainement dans le néant, je me réincarnerais, en enfer, dans l’au-delà, dans le purgatoire, auprès de Dieu et je ne sais pas.

Maintenant si l’on posait la même question aux croyants à propos des non-croyants, ils diraient sans hésiter que ceux-ci iront en enfer.

Et si l’on demandait à des chrétiens où vont les croyants après leur mort les réponses seraient bien différentes à coup sûr. Nous pourrions entendre: je vais aller au ciel, j’entre dans la présence de Jésus, j’irai au paradis ou bien en enfer pour ceux qui n’obéissaient pas à Jésus.»

Comme vous voyez, l’enfer est l’endroit où nous croyons que les morts non croyants vont aller. Si l’on demandait maintenant, est-ce que les gens vont en enfer immédiatement après leur mort ? La réponse serait bien évidemment oui. Parce que la croyance de l’enfer est très bien installée dans les mœurs chrétiennes depuis des décennies.

J’ai d’ailleurs été surpris de l’ampleur de cette doctrine. Parce qu’elle est très répandue et enseignée allègrement dans toutes les églises par une majorité d’enseignants, de pasteurs et d’évangélistes. D’ailleurs, à peu près plus personne ne remet en question ce concept. Peu de personnes se demandent si c’est fondamentalement biblique ce concept de torture éternelle dans un lieu appelé l’enfer. Un lieu qui serait un endroit de tourment éternel pour les âmes perdues.

Pour tout dire, la doctrine de la torture, sans fin en enfer, est généralement acceptée par de nombreux chrétiens. Pour plusieurs, c’est un principe acquis pour lequel on ne se pose plus de questions ou encore que l’on n’ose plus remettre en question.

Maintenant, ce qui est aberrant c’est que de nombreux enseignants bibliques insistent sur le fait que nous croyons en un Dieu qui acceptera de tourmenter les âmes éternellement en enfer. Est-ce que ce Dieu d’amour, mais aussi juste, pourra fermer la porte de l’abîme, derrière lui, et retourner à ses occupations sans ne plus jamais penser à ces myriades d’âmes ? Des âmes souffrant cruellement dans ce lieu de tourment éternel. Personnellement, j’ai de la difficulté avec ce concept. C’est pour cela que j’ai voulu avoir des réponses à mes questions.

Des âmes que Dieu a créées et qu’il aime au point d’offrir son fils unique en sacrifice pour leur délivrance. Il va maintenant permettre que ces âmes souffrent à tout jamais. C’est contraire à sa nature même décrite dans la Bible.

Nous voyons dans la Bible que ce Dieu miséricordieux nous dit qu’il aime les méchants et qu’il ne souhaite pas leur mort. Comme c’est mentionné en :

Pensez-vous que je prenne le moindre plaisir à voir mourir le méchant ? demande le Seigneur, l’Éternel. Mon désir n’est-il pas plutôt qu’il abandonne sa mauvaise conduite et qu’il vive ?

Ézéchiel 18.23

Je me demande s’il est possible que Dieu prenne plaisir à voir souffrir les âmes qu’il a créées à son image. Bien sûr que la réponse est non. Tellement de passage dans la Parole de Dieu nous démontre le contraire. Honnêtement, c’est de mal connaître l’Éternel que de penser une chose pareille. Un Dieu qui envoya son fils, son unique, mourir sur la croix pour que nous soyons pardonnés afin que nous évitions de passer en jugement. Les Écritures nous enseignent ceci sur Dieu :

Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle.

Jean 3.16

Pour ma part, je n’arrive absolument pas à concevoir une telle cruauté venant de la part de mon Dieu. Simplement, parce que le concept de l’enfer que nous connaissons ne cadre pas avec le Dieu d’amour que Jésus nous a présenté.

Des questionnements personnels

Ce principe de torture sans fin en enfer m’a toujours laissé avec des questions sans réponse. Je me suis toujours demandé s’il était possible qu’après un moment, Dieu revienne sur sa décision et permette à ces âmes de sortir de l’enfer ? Après tout, c’est aussi une possibilité. Je me demandais également, comment est-ce que Dieu pourrait laisser des âmes être torturées éternellement sans que ça le préoccupe un seul instant ? Comme Père, je me demandais, est-ce qu’un père aimant agirait de cette façon avec ses enfants sans en être troublé ? Chaque fois que je pensais à l’enfer, ces questions me revenaient à l’esprit. Bien entendu, je n’avais pas de réponse.

Un jour, lors du décès de mon beau-père, ma belle-sœur m’a demandé, alors que nous étions à son chevet, sais-tu où il est allé ? Cette fois-là, je n’ai pas su quoi y répondre. Je lui ai simplement dit que je ne savais pas et c’était vrai à l’époque. Parce que, bien que je sois chrétien depuis plusieurs années, je n’avais aucune idée d’où, il pouvait bien être allé ? Encore une fois, des questions surgissaient de mon esprit. Est-il allé dans le séjour des morts ? Ou encore serait-il allé directement en enfer ? Encore là, c’était nébuleux pour moi. Cependant, une chose que je savais, c’est qu’il n’avait jamais professé publiquement son appartenance au fils de Dieu. Maintenant, où qu’il fût allé, cela demeurait toujours, à ce moment, un mystère pour moi.

Mais, pourquoi est-ce que je ne savais pas ? Parce que des enseignements et des propos contradictoires de toutes sortes étaient véhiculés. Encore aujourd’hui, trop de propos paradoxaux sont véhiculés de nos jours concernant l’enfer et il devient difficile de savoir ce qu’est la vérité. Toutefois, au fond de mon cœur, je sais, sans l’ombre d’un doute, que la vérité provient de la Parole de Dieu.

Les années ont passé et le Seigneur m’a conduit à comprendre où les personnes décédées allaient après la mort physique du corps. C’est-à-dire lorsque le cœur d’une personne cesse de battre. Et comme mon beau-père disait toujours : « tout le monde meurt du cœur parce que le cœur de tout le monde arrête de battre un jour ». Là-dessus, il avait bien raison.

Aujourd’hui, je ne me pose plus la question et je sais où il est allé. Je le sais parce que les Écritures nous le démontrent clairement. Maintenant, je ne sais pas sa destination finale, parce que ce n’est pas moi qui vais le juger. Mais pour le moment, il est allé dans le séjour des morts avec tous ceux qui sont décédés avant lui. C’est d’ailleurs ce que le patriarche Jacob nous confirme dans ce passage :

Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler ; mais il refusa toute consolation et dit : Non ! c’est dans le deuil que je rejoindrai mon fils au séjour des morts ! Et il continua à pleurer Joseph.

Genèse 37.35

Jacob nous confirme que les âmes vont au séjour des morts. Je sais qu’un jour, mon beau-père, va ressusciter et ce sera pour passer en jugement comme nous dit ce passage d’Apocalypse :

Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. La mer avait rendu ses naufragés, la mort et le royaume des morts avaient rendu ceux qu’ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes.

Apocalypse 20.12-13

Au cours de sa vie, cet homme, il n’a pas su accepter de donner sa vie terrestre à Jésus pour avoir part à la première résurrection et entrer dans la vie éternelle. Ainsi, lors du jugement peut-être sera-t-il sauvé? Mais, cela c’est Dieu qui va le juger.

Cependant, une chose que j’ai apprise c’est que les morts ne vont pas au ciel dans la présence de Jésus comme cela est aussi véhiculé abondamment. Pas plus qu’ils ne vont en enfer comme certains le supposent et comme nous l’entendons régulièrement. Ce que la Bible dit c’est qu’ils vont dans le séjour des morts. Nous allons en discuter plus amplement au cours de cette série d’enseignement.

J’ai un enseignement qui traite de ce sujet-là. Cet enseignement s’intitule, Le récit de l’homme riche et du pauvre Lazare. Il est en cinq courtes parties et il explique très bien là où vont les gens lorsqu’ils décèdent.

Certes, le désir de Dieu est de voir le méchant abandonner sa mauvaise voie. Parce que Dieu sait ce qu’il va lui arriver au méchant. C’est pour cela qu’il lui annonce, sans relâche, de revenir de sa mauvaise voie et de changer. Il dit même dans Ézéchiel :

Si le méchant se détourne de toutes les fautes qu’il a commises, s’il obéit à tous mes commandements et agit avec droiture et selon la justice, il ne mourra pas, il vivra.

Ézéchiel 18.21

Maintenant, à quoi Dieu, ici, fait-il référence lorsqu’il dit : « il ne mourra pas, il vivra » ? Si le méchant se détourne des fautes qu’il a commises, il va vivre, il ne mourra pas. De quel mort et de quelle vie Dieu parle-t-il ici ? Il ne parle pas de la vie et de la mort du corps c’est certain. Il parle de la vie et de la mort de l’âme. Donc, s’il ne revient pas de ses mauvaises voies, il va donc mourir. Ce sera la mort de son âme.

À présent, considérons le fait d’être en enfer avec une conscience de ce qui se passe, cela ne veut-il pas dire que l’âme est vivante ? Et si l’âme est vivante, pourquoi Dieu dit-il que le méchant va mourir ? Encore, si l’âme vit et souffre éternellement en enfer, selon cette logique, cela pourrait-il signifier que cette âme a la vie éternelle ? Une vie éternelle dans les tourments sans fin ? Le méchant, va-t-il seulement mourir de la chair un moment et ressusciter pour passer l’éternité sous la torture en enfer ? Et comment expliquer le passage d’Apocalypse 2.11; 20.6, 14; 21.18 qui nous parle de la seconde mort ? Est-ce que le corps va mourir deux fois ? Si c’est le cas, alors ceci vient contredire ce que l’auteur de l’épitre aux Hébreux affirme en Hébreux 9.27 lorsqu’il dit :

Et comme le sort de tout homme est de mourir une seule fois – après quoi vient son jugement par Dieu.

Hébreux 9.27

Selon la Parole, le corps meurt et retourne à la poussière. C’est ce que ce passage de genèse nous enseigne :

Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, sauf du fruit de l’arbre, de la détermination du bien et du mal. De celui-là, n’en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.

Genèse 2.16-17

Maintenant, qu’est-ce que Dieu entend par la seconde mort ? La mort, pour le méchant, serait-elle de vivre éternellement dans des souffrances éternelles ? Si c’est cela la mort, alors ce n’est pas la mort, mais plutôt la vie. Parce que la définition de la mort que la Bible donne n’a aucun rapport avec la vie. La définition que la Bible donne, comme nous allons le voir dans cet enseignement c’est la destruction. Dans un premier temps du corps et dans un second temps de l’âme. Vous savez, comme moi, qu’un corps mort ce n’est pas vivant et ça paraît.

Comme vous pouvez le voir, la fausse doctrine de l’enfer amène plus de questions que de réponse et je vais tenter de répondre à ces questions dans cet enseignement. Vous allez voir, que les choses décrites dans la Parole de Dieu, ne sont peut-être pas exactement comme on a bien voulu nous le faire croire. Et cela depuis de nombreuses décennies.

La cohérence de la doctrine du tourment éternel avec les Écritures

L’apôtre Jean nous parle de Dieu comme étant un Dieu d’amour. Il nous dit :

Qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.

1 Jean 4.8

C’est vrai que Dieu est un Dieu d’amour, mais il est aussi un Dieu juste et il ne laissera pas le méchant impuni. Mais ce Dieu d’amour que la Bible décrit gardera-t-il la plupart des humains vivant éternellement pour les voir brûler et souffrir à tout jamais en enfer? Est-ce cela l’essence même de l’amour de Dieu ? Si c’est le cas, c’est donc qu’ils seront gardés en vie. Alors, pourquoi la bible parle-t-elle d’une seconde mort si tous les êtres humains doivent vivre, mais dans des endroits différents ? Un groupe dans la présence de Dieu et un autre groupe dans les flammes de l’enfer étant torturé ad vitam aeternam.

Avant d’aller plus loin, j’aimerais mentionner que toutes les fausses doctrines ont des incohérences avec la Parole de Dieu et que c’est là le signe distinctif. Ici, il nous est facile de voir qu’il y a ici une incohérence frappante. Alors que la Bible parle de mort soit de destruction, le concept de l’enfer parle de vie et de souffrances éternelles.

C’est souvent le cas avec les fausses doctrines. Elles sont incohérentes avec la Parole de Dieu. Si vous voulez savoir si un concept est une fausse doctrine, il vous suffit de chercher les incohérences avec la Parole de Dieu. La doctrine peut être bien présentée. Elle peut être attirante et fascinante. Cependant, s’il y a incohérence avec la Parole de Dieu alors c’est une fausse doctrine.

Je crois que nous pouvons nous permettre de nous poser la question, à savoir si le concept de l’enfer est cohérent avec les écritures. Surtout en ce qui a trait à toutes ces doctrines qui sont véhiculées actuellement. L’apôtre Paul nous mentionne de valider le fondement et ne pas se laisser tromper par qui que ce soit.

…au contraire, examinez toutes choses, retenez ce qui est bon, et gardez-vous de ce qui est mauvais, sous quelque forme que ce soit. 1

Thessaloniciens 5.21-22

Les fausses doctrines sont très répandues dans l’Église en ces jours de la fin et celle-ci en est une de plus. Pourquoi une fausse doctrine est-elle quelque chose de mauvais pour les croyants ? Parce que celle-ci induit les gens en erreur et dans bien des cas leur donne de faux espoirs. Puis, elle les éloigne de la vérité fondamentale de la Parole de Dieu. Par exemple, comme nous allons le voir, dans cette série d’étude, la géhenne dont Jésus parle n’a rien à voir avec le concept de l’enfer qui nous est proposé hors des Écritures. Ce sont deux concepts complètement différents. Le premier, la géhenne, est un concept de destruction et le second, l’enfer, un concept de torture éternelle. C’est pour cela que le mot « enfer » utilisé est une très mauvaise traduction du mot « géhenne » que Jésus utilisa. Cependant, il faut aussi du discernement, parce que les fausses doctrines sont présentées avec tellement de subtilité qu’il nous est facile de nous y laisser prendre.

Des textes des écritures qui suggèrent un châtiment éternel

À ce moment-ci, nous pouvons considérer que certains textes des écritures suggèrent un châtiment éternel pour les méchants. Notez que ceux-ci sont en très petit nombre et qu’ils s’expliquent assez bien comme vous allez le découvrir dans cet enseignement. En revanche, la plupart des Écritures suggèrent quelque chose de très différent par rapport à l’enfer que l’on nous enseigne. Ce que nous pouvons voir, dans les Écritures, c’est que les méchants finiront par mourir, périr, être retranché ou encore être détruit. Par contre, nous ne les voyons jamais être tourmentés et souffrir dans un endroit appelé l’enfer pour l’éternité. Il n’y a aucun passage des Écritures qui corrobore cela.

Vous allez peut-être me dire, oui, mais le passage Apocalypse 20.10 c’est bien de cela qu’il parle n’est-ce pas. Je vais terminer cette série d’enseignement avec ce passage et vous allez voir que les choses ne sont pas comme on nous les a présentés. Le problème avec Apocalypse 20.10 vient de la traduction. Le pasteur Richard T. Ritenbaugh mentionne sans son commentaire sur ce passage d’Apocalypse 20.10 qu’« Il y a des règles grammaticales grecques qui ont été omises par les traducteurs ».[1]

Ceux-ci, comme Ritenbaugh le mentionne, les traducteurs ont ignoré les règles grammaticales pour faire concorder le texte avec leur vision de l’enfer. Cela a laissé une impression que le lac de feu était un endroit de tourments éternels. Pourtant, comme nous allons le voir, ce n’est pas du tout le cas.


Conclusion

En conclusion, la croyance en l’enfer comme un lieu de tourment éternel soulève des questions fondamentales sur la nature de Dieu et de sa justice. Alors que cette doctrine est profondément enracinée dans la tradition religieuse. Il est essentiel d’examiner attentivement les enseignements à la lumière des principes bibliques. De rechercher une compréhension plus profonde et plus compatissante de la volonté divine.

Vous savez, accepter de remettre en question les dogmes établis et explorer les Écritures avec un esprit critique, dans le sens ouvert, peut nous aider à découvrir une vérité plus juste et plus compatissante sur la destinée des méchants après la mort.

[1] https://www.bibletools.org/index.cfm/fuseaction/bible.show/sVerseID/31049/eVerseID/31049