Une nouvelle vague de tromperie submerge l’Église : quand la foi est instrumentalisée

Une vague inquiétante traverse l’Église évangélique occidentale, utilisant la foi chrétienne pour un agenda politique pour le compte de l’état géopolitique d’Israël, illustrée par la formation de pasteurs en Israël. Ce phénomène opère sous une pression émotionnelle, déplaçant l’accent de l’Évangile vers un soutien idéologique. Le silence ou l’ignorance des pasteurs face à cette dérive amplifie la confusion et menace la fidélité à l’Évangile.

Une nouvelle vague traverse actuellement l’Église évangélique occidentale. Ce n’est pas une persécution. Ce n’est pas une hérésie ouverte. Ce n’est pas une attaque frontale contre la Bible ou contre Jésus-Christ. C’est quelque chose de plus subtil, plus dangereux et plus efficace. Il s’agit de l’instrumentalisation assumée de la foi chrétienne au service d’un agenda politique, présentée comme une obligation spirituelle.

L’initiative largement médiatisée des « 1000 pasteurs formés en Israël » en est l’exemple le plus clair. Il ne s’agit ni d’une rumeur ni d’une interprétation exagérée. Les faits sont publics : des pasteurs ont été invités, encadrés et orientés pour devenir des relais d’influence dans leurs Églises et dans l’espace chrétien occidental pour le compte de l’État d’Israël.

Il faut le dire sans détour, ce n’était pas une formation biblique. Ce n’était pas non plus une étude théologique. Ce n’était pas encore moins un enseignement centré sur l’Évangile. C’était une opération d’influence idéologique, utilisant le langage chrétien, l’émotion spirituelle et l’autorité pastorale pour imposer un récit précis, présenté comme moralement et bibliquement incontournable.

Le cœur du problème doit être nommé clairement

Le cœur du problème n’est pas l’amour du peuple juif. Ce n’est pas non pokus la dénonciation de l’antisémitisme ou la compassion envers des victimes. Le cœur du problème est la confusion volontaire entre l’Évangile de Jésus-Christ et le soutien politique à un État moderne d’Israël.

Dans cette logique, soutenir l’État d’Israël devient implicitement un acte de fidélité biblique. Questionner cette équation devient suspect. Nuancer devient dangereux. Examiner bibliquement devient presque immoral. C’est exactement ainsi que fonctionne toute propagande efficace.

La Bible ne donne pourtant aucune mission politique à l’Église. Elle dit au contraire : « Nous faisons donc fonction d’ambassadeurs au nom de Christ » (2 Corinthiens 5.20). L’Église est ambassadrice de Christ, pas d’une nation. Elle annonce un Royaume, pas une stratégie géopolitique. Elle proclame un salut, pas un alignement idéologique. Quand des pasteurs sont transformés en ambassadeurs d’un État, même sous un langage spirituel pour influencer les croyants, le mandat biblique est ainsi détourné de sa réel mission.

Une vague portée par l’émotion et la pression morale

Cette nouvelle vague s’appuie massivement sur l’émotion : récits sélectionnés, images fortes, culpabilité historique, peur d’être du « mauvais côté ». Le message est clair, même s’il n’est pas toujours formulé explicitement : si tu es un vrai chrétien, tu dois adhérer sans poser de questions. Or la foi biblique ne fonctionne jamais par intimidation morale.

Jésus lui-même a refusé de contraindre les consciences. Il a laissé partir des foules entières plutôt que d’adapter son message (Jean 6.66). La vérité n’a jamais eu besoin de pression émotionnelle pour s’imposer.

Le silence volontaire et l’ignorance des pasteurs

C’est ici que la situation devient particulièrement grave. Le silence de nombreux pasteurs face à cette vague est alarmant. Beaucoup savent. Beaucoup discernent. Beaucoup comprennent que quelque chose ne va pas, mais beaucoup se taisent. Certains par peur d’être exclus et d’autres par crainte d’être critiqués ou étiquetés.

D’autres encore ignore la situation par le manque de connaissance de la vérité des Écritures. Endoctriné par le dispensationalisme ils sont incapable de voir la vague que de profile à l’horizon. Ils seront bien peu efficace pour protéger leur troupeau.

Or la Bible ne reconnaît aucun droit au silence pour les sentinelles. Dieu dit au prophète Ézéchiel : « Supposez que j’envoie la guerre contre un pays et que les gens de l’endroit prennent l’un des leurs pour le poster comme sentinelle. Lorsque cet homme voit l’armée ennemie s’avancer dans le pays, il sonne du cor pour donner l’alarme à la population. Si alors quelqu’un entend la sonnerie du cor mais ne tient pas compte de l’avertissement, il sera seul responsable de sa mort si l’ennemi survient et le tue : il a entendu la sonnerie du cor et il ne s’est pas laissé avertir ; il est donc seul responsable de sa mort. S’il tient compte de l’avertissement, il aura la vie sauve. (Ézéchiel 33.2-5)

Le silence pastoral n’est jamais neutre. Il favorise toujours la confusion du peuple. Lorsque les responsables refusent de nommer les dérives, les brebis sont laissées sans protection. Et lorsque l’ignorance est choisie délibérément pour préserver une position, une réputation ou une tranquillité institutionnelle, elle devient une faute spirituelle.

Un Évangile déplacé

Ce que révèle cette vague, c’est un déplacement progressif de l’Évangile. La croix n’est plus centrale. La repentance disparaît. Le salut en Jésus-Christ devient secondaire. À la place, l’Église est appelée à défendre un récit, à relayer un discours géopolitique, à taire certaines vérités bibliques dérangeantes. C’est le fonctionnement classique de toute idéologie : elle tolère la foi tant que la foi sert son message. Jésus a averti de prendre garde que personne ne nous égare » (Matthieu 24.4). La menace est omniprésente et le temps est venu de revenir auz Écritures pour proclamer la vérité et dénoncer le mensonge.

Un précédent dangereux

Ce qui se passe avec les « 1000 pasteurs formés en Israël pour le compte du mouvement sioniste » n’est pas un incident isolé. C’est un précédent. Si l’Église accepte aujourd’hui d’être utilisée pour servir un agenda politique sous couvert de spiritualité, elle sera utilisée demain pour d’autres causes, d’autres idéologies, d’autres urgences présentées comme bibliquement incontournables.

Le tsunami ne fait que commencer. La question n’est pas : Sommes-nous bien intentionnés ? La question est plutôt : Sommes-nous encore fidèles à l’Évangile ? Jésus l’a dit clairement : « Faites bien attention que personne ne vous induise en erreur. Car plusieurs viendront […] et ils tromperont beaucoup de gens. »

Que cette parole redevienne notre boussole, avant que d’autres vagues ne submergent ce qui reste du discernement biblique dans l’Église. Parce qu’au final, plusieurs perdront la foi avec ces idéologies non bibliques.

Le jour du Seigneur arrive à grands pas

Introduction

En voyant une affiche de croisière aux baleines sur le fleuve Saint-Laurent, j’ai remarqué une chose frappante : sur la photo, les touristes, tournés vers l’objectif pour immortaliser leur sortie, manquent la scène spectaculaire d’une baleine émergeant derrière eux. Ironiquement, alors qu’ils sont là pour voir les baleines, ils en ratent l’instant le plus précieux.

Cette image m’a rappelé le piège de la doctrine de l’enlèvement prétribulationnel. Les croyants qui adhèrent à cette fausse doctrine ont le dos tourné aux événements qui sont en train de se produire juste derrière eux. Ils ne voient pas les choses qui se déroulent parce que leur regard est fixé sur une doctrine fallacieuse.

Ils attendent un enlèvement de l’Église qui pourrait se produire, soi-disant avant la période des tribulations, alors que la Bible ne valide absolument pas ce fait et parce que Jésus a dit qu’il reviendrait au dernier jour. Que l’enlèvement avant la période des tribulations ne peut pas être le dernier jour! Puisqu’elle se déroulerait avant la fin qui est le dernier jour. Un jour dont nous ne connaissons pas le moment.

De plus, ils attendent, comme les juifs de l’époque de Jésus, un roi qui les libérera de toutes dominations de ce monde. Ils attendent un royaume sur cette terre avec son trône à Jérusalem et avec le Seigneur Jésus siégeant comme roi. Encore là, c’est de regarder dans la mauvaise direction. Parce que le règne de Jésus est éternel et que son trône est dans les cieux et pas sur cette terre. Puis, parce que le jour où Jésus va revenir, ce sera pour la résurrection, la séparation de l’ivraie et du bon blé ainsi que le jugement des nations. C’est ce que la Bible dit.

Une autre chose, cette doctrine enseigne que les croyants vont être enlevés au ciel avec Jésus avant la soi-disant période de 7 années de tribulations. Ensuite, qu’ils vont revenir avec Jésus régner pendant le règne de mille ans. Encore une fois, il m’apparait qu’ils n’ont pas compris l’image du millenium ou encore refusent de la voir. 

Leur regard est fixé sur les choses de cette terre. Il est fixé dans la mauvaise direction comme ces excursionnistes. Lorsque le retour de Jésus va réellement se produire au dernier jour, ils auront le dos tourné à l’événement de leur vie. Malheureusement, cela ne se passera pas comme ils peuvent l’imaginer. 

Le monde est en train de se positionner pour établir une domination mondiale. Comment vont-ils surmonter le moment où ceux-ci commenceront à faire la guerre aux membres du peuple saint ? Alors qu’il est dit que la bête allait les vaincre. Quel sera leur sauf-conduit à ce moment ? Ils ne pourront plus se cacher derrière un enlèvement prétribulationnel pour être épargné des douleurs, parce qu’ils seront totalement plongés dans cette fournaise de la colère de Dieu. Comment pensent-ils s’en sortir ?

Cependant, je suis inquiet pour eux. Lorsque les événements vont se dérouler comme selon la Bible, vont-ils le voir ? J’ai peur que plusieurs d’entre eux se perdent parce qu’on va leur avoir donné de faux espoirs et menti concernant le déroulement des événements de la fin. Seront-ils en mesure de résister dans ces jours de grandes détresses ? J’en doute fort parce que cette fausse doctrine détruit en ce moment leur seule chance d’échapper au désespoir que sera la période des tribulations.

N’étant pas préparé à vivre la plus grande affliction que le monde n’ait jamais connue simplement, parce qu’ils s’attendent que Jésus viendra les chercher avant que cela ne commence. Alors, que la Bible mentionne clairement que tous les croyants seront présents pendant la période de la grande tribulation. Ils croient un mensonge qui va les faire se perdre. J’en ai bien peur.

Il est encore temps de revenir, de retourner à la Parole de Dieu et de cesser d’écouter ces prophètes de malheur qui prêchent une dérive doctrinale. Prenons notre Bible à nouveau et regardons chacun des versets en lisant le contexte et en nous demandant si véritablement ces passages parlent d’un enlèvement avant la période des tribulations. L’exercice est simple et les conclusions seront évidentes pour celui qui voudra s’y investir avec diligence et honnêteté.

Demandez l’aide du Saint-Esprit pour que vous puissiez discerner la tromperie spirituelle et que vous puissiez voir la vérité. Il est encore temps, mais sachez que le jour du Seigneur arrive à grands pas et que ce sera, pour les uns, un jour grand et terrible et pour les autres un jour grand et glorieux.

Conclusion

Le piège de la doctrine de l’enlèvement prétribulationnel est qu’elle détourne les croyants de la réalité des événements prophétiques tels que décrits dans la Bible. En restant fixés sur une espérance erronée, beaucoup risquent de ne pas être préparés à affronter les tribulations à venir. Il est crucial de retourner à la Parole de Dieu, de lire les Écritures dans leur contexte, et de rechercher la vérité sous la direction du Saint-Esprit. Le temps presse, et il est encore possible de corriger notre vision avant que le jour du Seigneur n’arrive, apportant avec lui les vérités que beaucoup auront malheureusement ignorées.