Nous vivons dans une génération qui calcule, qui prévoit, qui annonce des dates, mais qui cependant oublie l’essentiel. Les hommes s’accrochent à des calendriers, mais Jésus n’a jamais demandé de calculer, de prévoir, de tenter de deviner, d’extrapoler. Non ! Il a ordonné de veiller.
Depuis deux mille ans, il répète les mêmes paroles : « Vous ne savez ni le jour ni l’heure. » Mais au lieu de trembler à ce commandement, beaucoup le traitent comme un détail ou l’ignore et continuent à dormir spirituellement.
Un retour que personne ne pourra prévoir
Jésus l’a dit clairement :
« Quant au jour et à l’heure, personne ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, ni même le Fils, mais le Père seul » (Matthieu 24.36 ; Marc 13.32).
Ce n’est pas un oubli divin. C’est un décret céleste. Le Père a choisi de garder ce secret pour que son peuple ne vive pas dans l’orgueil de la prévision, mais dans l’humilité de la dépendance.
Chaque tentative humaine de fixer une date est une rébellion silencieuse contre ce que Christ a dit. C’est une insulte à son autorité et pourtant, chaque jour, des hommes et des femmes tentent de prévoir et cela sans succès.
L’appel brûlant à la vigilance
Parce que le moment est inconnu, Jésus frappe nos cœurs avec des images qui ne s’effacent pas.
Il parle du voleur dans la nuit (Matthieu 24.43 ; Luc 12.39-40). Tu ne reçois pas de lettre d’avertissement d’un voleur. Il vient sans avertir et il prend.
Il parle de l’époux à minuit (Matthieu 25.1-13). Au moment où tous dorment, une voix crie : « Voici l’époux ! » — et il est trop tard pour aller chercher de l’huile.
Le danger n’est pas de se tromper sur la date. Le danger est plutôt d’avoir un cœur endormi quand il franchira le seuil.
L’heure inconnue n’est pas un permis pour la paresse
Certains disent : « Puisqu’on ne sait pas quand, je verrai plus tard. »
Mais Jésus dit : « Restez donc vigilants » (Matthieu 24.42), « Tenez-vous prêts » (Luc 12.40), « Restez éveillés et priez » (Luc 21.36).
Chaque jour que tu vis sans veille et sans prière est un jour où tu mises ton éternité sur l’espoir qu’il ne viendra pas aujourd’hui. C’est un pari risqué. C’est un pari mortel.
La vraie préparation n’a rien à voir avec un calendrier
Attendre Jésus, ce n’est pas suivre les nouvelles, les guerres ou les tremblements de terre pour deviner la date. Ce n’est pas non plus regarder ce qui se passe en Israël et lui attribuer le concept de baromètre indicateur du retour prochain de Jésus.
C’est veiller dans la prière. C’est rester fidèle dans le service, C’est marcher dans la sainteté et l’obéissance. C’est garder ton cœur pur. C’est garder ton huile prête. Qui plus est, c’est garder ta flamme vivante.
Veiller, c’est vivre comme si aujourd’hui était ton dernier jour, ton dernier souffle.
Appel final
Le jour de son retour sera une surprise pour tous. Toutefois, il ne sera pas une tragédie pour ceux qui veillent.
La vraie question que nous devons nos poser n’est pas : « Quand reviendra-t-il ? » mais préférablement : « Suis-je prêt à le rencontrer maintenant ? »
Quand la voix criera dans la nuit, il sera trop tard pour chercher de l’huile. Trop tard pour réparer les compromis. Trop tard pour se réveiller. Il sera tout simplement trop tard.
Aujourd’hui est le jour pour raviver la flamme, pour briser avec le péché, pour dire : « Seigneur, que si tu viens ce soir, tu me trouveras à genoux. »
« Restez donc vigilants, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. » (Matthieu 24.42)
