Hénok et Élie ne sont pas montés au ciel et voici pourquoi !

Ce texte aborde la croyance selon laquelle Hénok et Élie seraient montés au ciel, contredisant cette idée avec des références bibliques. Il affirme qu’Hénok n’a pas été transporté au ciel mais ailleurs, et qu’Élie est monté dans un ciel visible. Tous deux, tout comme les autres, attendent la résurrection finale.

La croyance populaire veut nous laisser croire qu’Hénok et Élie, parce qu’ils ont été enlevés, seraient montés au ciel. De plus, on veut nous laisser croire que ce sont eux les deux témoins de l’Apocalypse qui apparaitront à la fin des temps. Plus encore, ce choix est validé par le fait qu’ils ne sont pas morts et qu’ils doivent connaître la mort eux aussi. Mais nous devons nous poser la question à savoir ce que disent véritablement les Écritures sur le sujet.

D’autres vont avancer que les deux témoins ce serait Moïse et Élie, pourtant la Bible mentionne que Moïse est réellement mort comme nous dit ce passage de Deutéronome 34.5-6 :

Alors, si on ce fit à la première logique, ce ne peut pas être Moïse. 


Que s’est-il passé avec Hénok ?


C’est vrai qu’il existe un certain mystère entourant les circonstances de la disparition d’Hénok et d’Élie. Cependant, une chose est certaine, c’est que ce n’est pas eux les deux témoins de l’Apocalypse. Mais ça, c’est un autre sujet.

Maintenant, regardons que dit la Bible au sujet d’Hénok et d’Élie entourant leur enlèvement. C’est sûr que les récits d’Hénok et d’Élie sont fascinants, et les descriptions bibliques de la fin de leur temps ici sont particulièrement mystérieuses. Regardons un premier passage.


L’auteur de l’épitre aux Hébreux nous dit bien qu’Hénok « a été enlevé auprès de Dieu pour échapper à la mort ». Maintenant, certains vont supposer, à partir de la lecture de ce passage, qu’Hénok n’est jamais mort et qu’il fut emmené au ciel. Cependant, cela n’est pas écrit. C’est seulement une supposition sans fondement solide ou simplement une déduction, sans plus, qui est faite. Par ailleurs, ce passage est contredit par Jésus lui-même lorsqu’il dit :

Si Jésus affirme que personne n’est monté au ciel, ce doit certainement être vrai et Hénok ne peut certainement pas être au ciel. Parce que dans le cas contraire, Jésus aurait menti et cela est inconcevable dans une telle conception des choses. Alors sur la Parole de Jésus, Hénok n’est pas monté au ciel. Toutefois, la question demeure, où est allé Hénok ?

Le mot « enlevé » vient du mot grec « metatithemi » et il signifie transférer, changer, être transporté, être enlevé. Nous pouvons voir un exemple similaire dans la Bible qui s’est produit avec l’évangéliste Philippe après sa mission auprès de l’eunuque éthiopien. Il est écrit à ce sujet :

Nous voyons clairement ce qui s’est passé pour Philippe. Il fut enlevé et transporté dans un autre endroit. Philippe comme tous les autres est aussi mort dans l’attente de la résurrection des morts lorsque Jésus reviendra au dernier jour. Lui aussi marchait avec Dieu. Cela ressemble beaucoup à la situation d’Hénok qui lui, aussi fut enlevée, et que plus personne ne l’a vu tout comme l’eunuque éthiopien avec Philippe. Toutefois, cela ne signifie pas nécessairement qu’il fut enlever au ciel avec Dieu. Ce n’est qu’une supposition. C’est aussi la même chose pour l’Éthiopien, il aurait pu croire que Philippe avaient été enlever au ciel avec Dieu. Cependant, les Écritures nous démontre bien où Philippe est allé.

Puis, le verset continue en mentionnant qu’on « ne le trouva plus ». Ce qui apparaît c’est qu’Hénok aurait été transféré à un autre endroit puisqu’il n’est pas monté au ciel. C’est logique de penser ainsi surtout avec le téémoignage de Philippe que nous avons aujourd’hui.

D’ailleurs, prenons le temps de considérer ce que l’auteur de l’épitre aux Hébreux nous révèle en parlant d’Hénok :

L’auteur de l’épitre aux Hébreux précise clairement que « tous ces gens sont morts ». Si vous portez attention, Hénok fait partie de cette liste. Il s’agit de tous ceux mentionnés dans les versets précédents. Cette affirmation est également confirmée par les Écritures, qui déclarent dans le même livre qu’il « est réservé aux êtres humains de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9.27).

Ainsi, il est clair que le récit d’Hénok doit être compris dans le contexte biblique global, sans supposer qu’il est au ciel ou qu’il sera l’un des témoins de la fin des temps. Les mystères entourant son départ ne doivent pas nous détourner de la vérité révélée par les Écritures concernant la destinée finale de tous les êtres humains. Comme tous les autres, Hénok est, aujourd’hui, dans le séjour des morts attendant le retour du Seigneur Jésus et la résurrection des morts au dernier jour.


Que s’est-il passé avec Élie ?

C’est un autre passage qui nous montre qu’une personne fut enlevée. Maintenant, ce qui était bon pour Hénok est aussi bon pour Élie. Ce qui veut dire qu’Élie n’est pas monté au ciel dans la présence de Dieu comme je viens juste de l’expliquer.

Pour bien comprendre, regardons le mot ciel dans la phrase. Celui-ci est la traduction du mot hébreu « shamayim ». Il signifie les cieux visibles. C’est-à-dire le ciel que nous voyons de nos yeux. Le ciel qui est la résidence de Dieu c’est aussi le même mot, mais comme personne n’a monté au ciel nous ne pouvons pas le considérer comme une option recevable comme le fait qu’il ait monté au ciel là où Dieu habite. Ainsi, la Bible mentionne qu’Élie est monté au ciel, qui est visible à nos yeux. Cette option est beaucoup plus plausible et acceptable

Maintenant, où est-il allé ? La Bible ne le dit pas explicitement. Mon opinion personnelle, Élie est aussi allé dans le séjour des morts. Regardez ce que la Bible dit :

Pour Élie, c’est apparemment la façon dont sa vie s’est terminée pour lui qui est différent de la plupart des êtres humains. Toutefois, il ne faut pas tirer de conclusions hazardeuses parce que comme nous dit la Parole de Dieu :

Toute autre hypothèse ne tient qu’à des suppositions sans aucun fondement biblique. 

En résumé, après avoir examiné les récits bibliques et les déclarations de Jésus, il devient évident que ni Hénok ni Élie ne sont montés au ciel comme le prétend la croyance populaire. Hénok, bien qu’enlevé, n’a pas été transporté au ciel, mais plutôt, selon toute vraisemblance, transféré ailleurs, comme le suggère le terme grec « metatithemi ». 

De même, Élie, bien que monté dans un tourbillon de vent, est allé dans le ciel visible, et non dans la résidence divine invisible. Ces événements, bien que mystérieux, ne changent pas la vérité révélée par les Écritures : tous les hommes, y compris Hénok et Élie, attendent dans le séjour des morts la résurrection finale lors du retour de Jésus au dernier jour. 

Les conjectures au sujet de leur rôle en tant que témoins de la fin des temps doivent être basées sur les révélations claires des Écritures et non sur des suppositions. Les mystères entourant ces personnages doivent nous mener à une compréhension plus profonde de la destinée humaine selon la Parole de Dieu.

D’où origine la croyance de l’enfer ? (partie 7)

La destinée finale des méchants sera-t-elle comme on nous l’a toujours enseigné ?

Introduction

L’origine et la nature de la croyance en l’enfer ont suscité depuis longtemps un débat intense parmi les théologiens et les croyants. Dans cette exploration, nous nous pencherons sur les enseignements des apôtres du Nouveau Testament concernant le destin des méchants et sur la façon dont ces enseignements diffèrent parfois des croyances traditionnellement répandues. À travers l’analyse des écritures bibliques et des interprétations théologiques, nous tenterons de démystifier cette notion de punition éternelle et de comprendre les implications plus profondes des choix humains sur leur destinée finale.

L’enseignement des apôtres

Dans le Nouveau Testament, nous pouvons voir que les apôtres ont enseigné le même point de vue concernant le séjour des morts que les patriarches de l’Ancien Testament. Prenez le temps de lire attentivement pour voir si vous trouvez une quelle qu’on que allusion à un enseignement sur la torture éternelle dans un lieu appelé l’enfer dans le Nouveau Testament.

D’abord, dans le livre des Actes, Pierre a dit quelque chose d’intéressant en rapportant les propos de Moïse concernant la première venue de Jésus :

Celui qui refusera d’obéir à ce prophète (Jésus) sera exclu de mon peuple par la mort.

Actes 3.23

Le mot « mort » est la traduction du mot grec « exolothreuo » et il signifie détruire entièrement, exterminé. D’ailleurs, le mot mort a la signification de disparaître comme c’est le cas pour le corps humain. Les morts que nous avons connus ne sont qu’un souvenir. Ils n’existent plus. Ils ont complètement disparu. Plus jamais nous ne les reverrons, jusqu’à la résurrection pour les croyants et encore là dans un corps glorieux. (Ph 3.21) Encore-là, ce ne sera pas avec leur corps corruptible, mais avec leur nouveau corps incorruptible que nous les retrouverons.

C’est la même chose avec ceux qui vont périr éternellement, nous ne les reverrons plus jamais. Ils auront été jugés et condamnés à la seconde mort, celle de l’âme lors du jugement final. D’abord, ils sont morts physiquement, comme tous les hommes. Puis, ils vont mourir spirituellement, ce qui est la seconde mort. Leur âme ne sera pas torturée en enfer éternellement, au contraire, leur âme sera détruite dans le feu de la géhenne comme nous avons discuté dans les vidéos précédentes.

Les méchants ne sont pas en enfer actuellement pas plus que les justes ne sont pas au ciel comme on nous le fait croire. Les justes et les méchants sont endormis dans le séjour des morts attendant la résurrection. Ce dont Pierre parle c’est de la destruction, plutôt que la souffrance sans fin. La mort est la fin du jugement de Dieu. Par ailleurs, les épîtres reprennent la même idée. Paul, alors qu’il fait ses adieux aux membres de l’Église d’Éphèse, va dire :

Vous savez aussi que, sans rien vous cacher, je vous ai annoncé et enseigné tout ce qui pouvait vous être utile, soit publiquement, soit dans vos maisons.

Actes 20.20

Ce qui est un fait, c’est que l’apôtre Paul dans ces enseignements n’a jamais mis personne en garde contre les tourments éternels. Bien au contraire, il parle de ceux dont « la fin est la destruction ».

Ils finiront par se perdre. Ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur fierté dans ce qui fait leur honte, leurs pensées sont toutes dirigées vers les choses de ce monde.

Philippiens 3.19

L’expression « se perdre » dans ce passage est la traduction du mot grec « apoleia » qui signifie destruction et non pas tourment. L’apôtre Paul va aussi dire en parlant du retour du Seigneur Jésus :

Ce jour-là, il punira comme ils le méritent ceux qui ne connaissent pas Dieu et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus. 9 Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de sa puissance glorieuse…

2 Thessaloniciens 1.8-9

D’abord, le mot « punir » n’est pas la bonne traduction. Parce que comme j’ai mentionné précédemment, dans une autre vidéo, la mort n’est pas une punition, mais une conséquence. Le mot « punir » est la traduction du mot grec « didomi » et il signifie donner, donner ce qui est dû. La mort, c’est ce que nous recevons lorsque nous ignorons Dieu. Le mot « ruine », quant à lui, est la traduction du mot grec « olethros » et celui-ci signifie, encore une fois, destruction. Donc, ils auront pour châtiment, une destruction éternelle. Paul mentionne qu’ils seront loin de la présence du Seigneur. Effectivement, parce qu’ils n’existeront plus. Comme vous pouvez le voir, Paul ne parle pas de tourments éternels dans un lieu appelé l’enfer. Il parle toujours de destruction.

C’est ce que la Bible nous enseigne. Après la mort physique viendra le jugement de Dieu et ceux dont leurs noms ne seront pas inscrits dans le livre de vie seront détruits à tout jamais. Ce qui veut dire qu’ils cesseront d’exister.

Ensuite, je vis un grand trône blanc et celui qui y était assis. Le ciel et la terre s’enfuirent loin de sa présence. Ils disparurent sans laisser de trace. 12 Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. 13 La mer avait rendu ses naufragés, la mort et le royaume des morts avaient rendu ceux qu’ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes. 14 Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu. Cet étang de feu, c’est la seconde mort. 15 On y jeta aussi tous ceux dont le nom n’était pas inscrit dans le livre de vie.

Apocalypse 20.11-15

Le feu va les détruire pour toujours, pour l’éternité ou encore au siècle des siècles. C’est ce que l’on appelle la seconde mort. Ce sera la fin comme lorsque le corps physique meurt. La personne cesse d’exister dans la chaire. Ce sera la même chose au niveau spirituel. L’âme de cette personne sera détruite et cessera d’exister. C’est ce que l’apôtre Jean appelle la seconde mort.

Quant aux lâches, aux infidèles, aux dépravés, meurtriers et débauchés, aux magiciens, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera l’étang ardent de feu et de soufre, c’est-à-dire la seconde mort.

Apocalypse 21.8

Comme nous avons vu jusqu’à maintenant le feu, ne tourmente pas éternellement, mais détruis l’âme des personnes. Paul va dire :

Car le salaire que verse le péché, c’est la mort, mais le don de la grâce que Dieu accorde, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur.

Romains 6.23

Paul ne dit pas ici à ses lecteurs que « le salaire que verse le péché » c’est de brûler en enfer éternellement sans mourir. Il parle de mourir, ce qui est le symbole à la destruction. Il ne parle pas de la mort du corps physique. Bien au contraire, il parle de la mort éternelle. Il le fait en comparaison de la vie éternelle que recevront les croyants dans leur union avec Jésus Christ. Une fois de plus, nous pouvons entendre l’apôtre Paul, dans le même ordre d’idée, nous dire :

Car, si vous vivez à la manière de l’homme livré à lui-même, vous mourrez, mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps, vous vivrez.

Romains 8.13

La vie et la mort, dont il est question, sont spirituelles. Ce qui veut dire que vous vivrez pour l’éternité ou bien vous serez détruit à tout jamais, vous disparaîtrez complètement. Si le tourment éternel est vrai, pourquoi envelopperait-il la doctrine d’ambiguïté – surtout compte tenu de la gravité de l’affaire ? Ainsi, ce qui attend le pécheur, ce n’est pas une punition, mais une conséquence. Comme j’ai dit, au début de cette série, brûler en enfer éternellement est une punition pour nos mauvaises actions. Cependant, être détruit est la conséquence de nos mauvais choix.

Il y a une autre chose intéressante dans le passage d’Apocalypse 20 que nous rapporte l’apôtre Jean au verset 14. C’est que la mort et le séjour des morts seront précipités dans l’étang de feu. C’est tout de même très significatif. Parce que l’apôtre Paul va dire :

Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort.

1 Corinthiens 15.26

Paul nous dit que le dernier ennemi qui sera anéanti ce sera la mort. Le mot « anéanti » est la traduction du mot grec « katargeo ». Ce mot est généralement traduit dans la Bible, Louis Second par anéantir, détruire, être dégagé, réduire à néant, prendre fin, disparaître. D’ailleurs la version Louis Second traduit ce mot « katargeo » par détruit. Je vous pose la question. Si la mort doit être détruite dans l’étang de feu, pourquoi les gens eux vivraient-ils alors que la mort sera anéantie ?

Avec la mort, il sera jeté dans l’étang de feu aussi le séjour des morts que nous dit l’apôtre Jean. Cela nous démontre que celui-ci ne sera plus nécessaire. Parce que ceux dont leur nom est écrit dans le livre de vie auront la vie éternelle, ce qui veut dire qu’ils ne mourront plus et que les méchants seront anéantis.

Les conséquences de nos choix

Dieu va dire au peuple hébreu :

Je prends aujourd’hui le ciel et la terre à témoins : je vous offre le choix entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisissez donc la vie, afin que vous viviez, vous et vos descendants.

Deutéronome 30.19

Chaque être humain est devant un choix. C’est-à-dire le même choix, dont Adam et Ève avaient. Tout comme eux, nous avons à choisir la vie ou la mort. Adam et Ève ont choisi la mort. Allons-nous faire comme eux ou bien allons-nous choisir la vie ? À chacun de nos choix, il y a des conséquences et non pas des punitions. Nous voyons également l’apôtre Pierre qui enseigne aussi la destruction des méchants le jour du jugement dernier. Il compare leurs sorts à la destruction de Sodome et Gomorrhe par le feu. Il mentionne qu’ils ont été réduits en cendre.

Il a condamné à la destruction les villes de Sodome et de Gomorrhe en les réduisant en cendres, pour donner à ceux qui se révoltent contre lui un exemple de ce qui leur arrivera.

2 Pierre 2.6

Pierre mentionne ici quelque chose d’intéressant en disant que Dieu « a condamné à la destruction », et non pas qu’il les a condamnés à souffrir éternellement dans les flammes. Une autre chose que je remarque lorsque Pierre dit : « pour donner à ceux qui se révoltent contre lui un exemple de ce qui leur arrivera ». Ce qui veut dire que l’exemple de Sodome et Gomorrhe est un exemple de destruction et non pas de tourments éternels. Ils ne sont pas encore en train de souffrir sous le feu qui est descendu du ciel. Ils ont tous été tués ce jour-là lorsque le feu est descendu sur la ville. Ceci nous sert d’exemple pour nous si nous nous révoltons contre Dieu. En réalité, la destruction est une conséquence de notre rébellion. Tandis, que la punition, elle serait de souffrir éternellement en enfer. Une punition aura une fin. Comme lorsque l’on dit à l’enfant pour le punir d’aller dans sa chambre pour y réfléchir. Après un moment, on lui permet de ressortir de sa chambre. En contrepartie, une conséquence est le résultat de notre rébellion.

Cependant, dans le passage de 2 Pierre 2.7, nous voyons qu’un petit groupe de personnes ont échappé à la destruction.

Il a délivré Loth, cet homme juste qui était consterné par la conduite immorale des habitants débauchés de ces villes.

2 Pierre 2.7

Comme nous le voyons depuis la nuit des temps et qui se manifestera encore à la fin c’est qu’un groupe de fidèles échapperont à la destruction et obtiendront la vie éternelle.

Dans le même ordre d’idée, regardons un passage alors que l’apôtre Jacques parle des riches injustes qui seront emmenés au massacre et consumés par leurs richesses.

Et maintenant, écoutez-moi, vous qui êtes riches. Pleurez et lamentez-vous au sujet des malheurs qui vont fondre sur vous ! 2 Votre richesse est pourrie et vos vêtements sont rongés par les mites. 3 Votre or et votre argent sont corrodés et cette corrosion témoignera contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez entassé des richesses dans ces jours de la fin. 4 Vous n’avez pas payé leur juste salaire aux ouvriers qui ont moissonné vos champs. Cette injustice crie contre vous et les clameurs des moissonneurs sont parvenues jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées célestes. 5 Vous avez vécu ici-bas dans les plaisirs et le luxe, vous vous êtes engraissés comme des animaux pour le jour où vous allez être égorgés.

Jacques 5.1-5

La conséquence pour les actions des riches, dont Jacques parle ici, n’est pas pour leur richesse. C’est plutôt pour le fait qu’ils ont été avares en volant leurs ouvriers. Mais, ce n’est pas parce qu’ils étaient riches c’est plutôt que leur richesse ont été acquis en abusant de leurs ouvriers. Jacques mentionne, encore une fois, qu’ils seront détruits. Il ne mentionne pas qu’ils souffriront éternellement dans les flammes de l’enfer.

D’ailleurs, ce concept de l’enfer, pour Jacques, n’apparaissait pas dans les Écritures à son époque. Cette pensée était seulement véhiculée par la tradition des pharisiens. Jésus avait bien averti ses disciples de faire très attention à cela en se gardant du levain des pharisiens.

Jésus leur dit : Faites bien attention : gardez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens !

Matthieu 16.6

Ce qui voulait dire, faites attention à leurs enseignements, ils ne sont pas scripturaires. Encore aujourd’hui, nombre de personnes véhiculent des concepts qui ne sont pas bibliques. Nous nous devons toujours d’être sur nos gardes pour ne pas nous laisser séduire. Comme Jésus prit la peine d’avertir ses disciples de vive voix, ainsi le fait-il, par sa Parole, encore pour nous aujourd’hui qui vivons les événements de la fin.

Là-dessus, Jésus leur dit : Faites attention que personne ne vous induise en erreur.

Marc 13.5

Le mot « erreur » est la traduction du mot grec « plano » et il signifie : égarer, amener à s’égarer. Conduire hors du droit chemin. Conduire hors de la vérité. Mener dans l’erreur et tromper. Jésus nous demande de faire très attention en ces jours de la fin alors que les trompeurs sont nombreux et que les tromperies se multiplient. Je m’aperçois que nous sommes pris dans un nombre incalculable de fausses doctrines. Chaque fois que je regarde un concept, j’y trouve une fausse doctrine. Je remercie le Seigneur de me donner, par son Saint-Esprit, le discernement. Parce que sans lui, je ne verrais rien de tout cela.

Je vais faire une parenthèse, ici qui ne plaira certainement pas à certains, mais je me dois tout de même de signaler ce fait. Une majorité de croyants pentecôtistes, dont je fais moi-même partie, donc, je sais de quoi je parle, sont très superficiels. Je dirais qu’ils sont beaucoup trop axés sur les émotions, les sentiments et les expériences que sur le fondement de la Parole de Dieu. Et cela est un problème majeur. Parce qu’ils ne sont pas en mesure de discerner les fausses doctrines. À cause de cela, ils sont très à risque de se faire séduire et c’est le cas. Beaucoup de fausses doctrines se propagent et ceux-ci ne voient rien. Parce qu’ils réagissent aux émotions et aux sentiments. Ils vont toujours aller là où leurs sentiments sont excités. Les fondements de la Parole de Dieu ne les intéressent à peu près pas. Ils recherchent ce qui les émoustille en premiers lieux, ils recherchent les expériences plutôt que la présence du Seigneur Jésus.

Je me dois de faire cet avertissement parce que des temps de séductions encore plus grands arrivent. Si mes frères et sœurs ne sont pas des gens verser dans les Écritures, comme l’étaient les croyants de Bérée bien, ils vont être la proie de ces séducteurs sans vergogne. Il est fort probable qu’ils vont se laisser prendre.

Ainsi, pour une majorité de pentecôtistes, le fondement des écritures n’a pas beaucoup d’importance. Ce qui compte pour plusieurs ce sont les émotions, les sentiments et bien sûr les expériences. Tant que ceux-ci sont sollicités, il n’y a pas de problème. Je parle en connaissance de cause faisant moi-même partie du mouvement et d’une église Pentecôtiste depuis plus de 40 ans. S’ils ne reviennent pas aux fondements de la Parole de Dieu, je crains qu’ils ne soient encore davantage la proie de ces séducteurs.

Conclusion

En conclusion, l’étude approfondie des enseignements bibliques sur la destinée des méchants révèle une perspective différente de celle communément répandue. Les écritures, telles que rapportées par les apôtres, soulignent la notion de destruction plutôt que de tourments éternels pour ceux qui se détournent de Dieu. La mort, dans ce contexte, est présentée comme une conséquence plutôt qu’une punition, une fin de l’existence plutôt qu’une souffrance perpétuelle. Il est crucial pour les croyants de revenir aux fondements de la Parole de Dieu afin de ne pas être trompés par des doctrines erronées et de faire des choix éclairés basés sur la vérité scripturaire.

Le larron et Jésus sur la croix

Est-ce que les croyants vont au ciel immédiatement après leur mort ? Que dit la Bible sur ce sujet?

Introduction

Une personne m’a posé la question suivante sur mon blogue, pourquoi Jésus a dit au voleur sur la croix qu’aujourd’hui celui-ci serait avec Jésus dans le paradis ?

C’est une excellente question et elle mérite bien une réponse. Voici ce que Jésus disait au malfaiteur crucifié avec lui :

Et Jésus lui répondit : vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis.

Luc 23.43

Il y a plusieurs passages comme celui-ci qui, à première vue, semble contredire les Écritures, mais en réalité lorsque nous creusons un peu, nous nous apercevons bien vite que ce n’est pas le cas. Souvent, c’est dû à un problème de traduction ou encore à une mauvaise traduction par les traducteurs de la Bible, etc. Mais, qu’en est-il de ce passage qui, ma foi, semble énigmatique ?

D’abord, regardons au texte original grec ce qu’il dit.

Και  ειπεν αυτω   αμην    σοι     λεγω   σημερον         μετ    εμου  εση
Et     il dit  à lui  amen   à toi  je dis  aujourd’hui   avec  moi    tu seras

εν        τω        παραδεισω
dans    le        paradis

Ce texte nous dit bien la même chose, mais comment interprété ce passage alors dans son véritable sens sachant que personne n’est monté au ciel comme nous dit l’apôtre Jean :

Car personne n’est monté au ciel, sauf celui qui en est descendu : le Fils de l’homme.

Jean 3.13

Le fondement d’une fausse croyance

Ce passage de Luc 23.43 constitue le fondement de la fausse croyance qu’une majorité de croyants affirment qu’après leur mort, ils iront immédiatement au ciel. Bien entendu, cette croyance contredit tout ce que les Écritures disent concernant la mort et le séjour des morts. Cette croyance prône, par elle-même, l’immortalité de l’âme qui, malheureusement, est également une fausse croyance.

Nous voyons bien que Jésus promet au malfaiteur qu’il sera avec lui le jour même dans le paradis, comme nous dit la version de la Bible du Semeur, que j’utilise quotidiennement. J’ajouterai que cela est aussi le cas dans bien d’autres versions de langues françaises. Ce passage est devenu le point central moderne de l’ancienne croyance voulant que l’âme continue de vivre après la mort du corps et finit par aboutir au ciel pour être avec Dieu.

Comme nous l’avons vu auparavant, personne n’est monté au ciel, nous dit l’apôtre Jean (Jn 3.13). Si personne n’est monté au ciel, affirmer que le malfaiteur serait le jour même avec Jésus dans le ciel vient contredire, dans ce cas-ci, ces paroles même de Jean et par le fait même les Écritures.

Toutefois, nous savons tous que tout l’enseignement de Jésus ne contredisait pas les Écritures. Au contraire, il s’est servi de plusieurs passages de l’Ancien Testament pour appuyer ses dires. Le seul problème c’est que ce passage de Luc 23.43 ne soutient pas le fait que les croyants iront au ciel après leur mort.

Nous constatons une chose, qui en apparence semble contradictoire à cette parole de Jésus, étant que lui-même n’est pas monté au ciel après sa mort. Jésus n’est pas allé au paradis après sa mort. Comment pouvait-il dire au malfaiteur qu’aujourd’hui même il serait avec lui dans le paradis. Regardons ce que Jésus nous apprend concernant l’endroit où il est allé après sa mort.

Quelques spécialistes de la Loi et des pharisiens intervinrent en disant : Maître, nous voudrions te voir faire un signe miraculeux. 39 Il leur répondit : ces gens de notre temps qui sont mauvais et infidèles à Dieu réclament un signe miraculeux ! Un signe… il ne leur en sera pas accordé d’autres que celui du prophète Jonas. 40 En effet, comme Jonas resta trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, ainsi le Fils de l’homme passera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.

Matthieu 12.38-40

Jésus mentionne clairement qu’il passera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre après sa mort. Ce qui ne signifie rien d’autre que dans la tombe. Donc, s’il a passé trois jours et trois nuits dans la tombe, il n’a pas pu être au paradis avec le malfaiteur. Pour pousser un peu plus loin la logique, s’il n’était pas au paradis le jour de sa mort, le criminel n’était pas non plus crucifié à côté de lui.

Les Écritures, par les écrits de l’apôtre Paul, nous confirment que Jésus a effectivement accompli sa prophétie.

Je vous ai transmis, comme un enseignement de première importance, ce que j’avais moi-même reçu : Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures ; 4 il a été mis au tombeau, il est ressuscité le troisième jour, comme l’avaient annoncé les Écritures.

1 Corinthiens 15.3-4

Ce que Paul est en train de nous dire, c’est que Jésus a véritablement connu la mort. Une mort comme ceux qui nous ont précédés ont connu. Il a été mis au tombeau et y est resté trois jours et trois nuits. Puis, il fut ressuscité par le Père, pour être le premier en tout. C’est-à-dire le premier à connaitre la mort et la résurrection puis à revêtir un corps glorieux. L’apôtre Jean nous confirme aussi ce fait que Jésus fut bien placé dans un tombeau.

Non loin de l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin dans lequel se trouvait un tombeau neuf où personne n’avait encore été enseveli. 42 Comme c’était, pour les Juifs, le soir de la préparation du sabbat, ils déposèrent Jésus dans cette tombe parce qu’elle était toute proche.

Jean 19.41-42

L’apôtre Pierre lors de son premier discours après la Pentecôte, véritablement sous l’onction du Saint-Esprit, va également déclarer quelque chose de très pertinent.

Ainsi, il (le roi David) a entrevu par avance la résurrection du Messie, et c’est d’elle qu’il parle en disant que Dieu ne l’abandonnera pas dans le séjour des morts et qu’il ne laissera pas son corps se décomposer.

Actes 2.31

Pendant ces trois jours, comme nous dit la Parole, le corps mort de Jésus fut véritablement dans un tombeau et son âme se retrouva dans le séjour des morts en grec « hades ». Ce passage nous démontre clairement que Jésus n’était pas au paradis comme nous laissent entendre les traducteurs de nos Bibles avec ce passage de Luc 23.43.

Un autre fait révélateur et intéressant est que Jésus lui-même mentionne à Marie, le jour de sa résurrection, qu’il n’a pas été au ciel depuis sa mort sur la croix.

Jésus lui dit : Marie ! Elle se tourna vers lui et s’écria en hébreu : Rabbouni (ce qui veut dire : Maître) ! 17 – Ne me retiens pas, lui dit Jésus, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Va plutôt trouver mes frères et dis-leur de ma part : je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu.

Jean 20.16-17

Jésus dit ici clairement à Marie qu’il n’est pas allé au ciel comme il le semble le dire au criminel sur la croix près de lui. Jésus est monté quelque temps après sa résurrection comme nous le rapportent les Écritures. Toutefois, la question se pose toujours à ce moment-ci, mais qu’est-ce que Jésus a bien voulu dire exactement ? Ne nous arrêtons pas ici et continuons pour tenter de comprendre.

Le paradis

Qu’est-ce que le paradis dont Jésus parle ? Le mot grec est « paradeisos » et il signifie un parc, un jardin, un endroit clôturé comme une réserve. Cela s’apparente au jardin d’Éden. Ce mot apparait 3 fois dans le Nouveau Testament. Une fois ici en Luc 23.43 également en 2 Corinthiens 12.4 et Apocalypse 2.7. Prenons le temps de les lire avant d’aller plus loin.

…a été enlevé au paradis (paradeisos) et qu’il a entendu des paroles qu’on ne peut pas répéter parce qu’il n’est pas permis à un homme de les dire.

2 Corinthiens 12.4

Dans ce passage, l’apôtre Paul raconte une expérience qu’il aurait vraisemblablement eue alors qu’il aurait été enlevé au paradis. Toutefois, il ne sait pas si c’était dans son corps ou dans une vision. À la lumière de ce que Jean nous dit, il est fort probable que l’apôtre fut enlevé au ciel dans une vision.

Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. Au vainqueur, je donnerai à manger du fruit de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu. 

Apocalypse 2.7

Ce passage nous démontre ce qu’est le paradis. C’est l’endroit où l’arbre de vie est planté. Ce même type d’arbre qu’il y avait dans le jardin d’Éden.

L’Éternel Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres portant des fruits d’aspect agréable et délicieux, et il mit l’arbre de la vie au milieu du jardin. Il y plaça aussi l’arbre de la détermination du bien et du mal.

Genèse 2.9

Nous retrouverons également l’arbre de vie dans le paradis.

Heureux ceux qui lavent leurs vêtements. Ils auront le droit de manger du fruit de l’arbre de vie et de franchir les portes de la ville.

Apocalypse 22.14

La ville, dont il est question ici, est la nouvelle Jérusalem, l’épouse de l’Agneau. Au milieu de cette ville, il y aura l’arbre de vie, tout comme dans le jardin d’Éden. Ce qui nous apparait c’est que la nouvelle Jérusalem serait le paradis de Dieu. Cela a du sens, parce que Jésus a dit au criminel qu’il serait avec lui dans le paradis. C’est le même endroit où les disciples de Jésus se retrouveront également pour la vie éternelle.

Utilisation d’un idiome

Qu’est-il donc arrivé au criminel s’il n’a pas été au paradis comme Jésus semble le lui avoir dit ? Le fait d’interpréter que Jésus et le criminel se soit retrouvé au paradis tout de suite après leur mort, contredit en fait de nombreuses écritures. Malheureusement, certaines personnes s’accrochent encore à cette fausse croyance à cause de la construction de la phrase.

Ces gens soutiennent que lorsque Jésus a dit quelque chose d’important, il a toujours commencé par « vraiment, je te l’assure » (Mt 5.26; Jn 13.38) ou encore par « vraiment, je vous l’assure »(Mt 5.18; 10.23, 42; 18.13;23.36; Mc 9.41; Jn 5.24-25; 6.53; 13.21; 16.23) selon la version du Semeur. Cette expression est traduite par « en vérité je te le dis » ou « en vérité je vous le dis » dans d’autres versions de la Bible, comme la version Louis-Second. Cependant, le texte grec dit quelque chose d’un peu différent « Amen à toi je dis ». Bien entendu, la position des mots et les tournures de phrases sont différentes dans le grec comparativement au français comme c’est aussi le cas en anglais. Chaque langue à ses propres particularités, et je peux aisément comprendre que cela pose toujours un défi aux traducteurs.

Les critiques mentionnent que, structurellement, lorsque Jésus fait une déclaration importante, il va toujours commencer par « Vraiment, je vous l’assure » et suivi d’une déclaration importante. En cela, ils ont bien raison. Mais ils affirment que le fait d’utiliser le mot aujourd’hui serait superflu parce que la phrase est déjà au présent et qu’il n’est pas nécessaire de spécifier le temps une seconde fois dans la phrase. Je ne peux être en accord avec ceci parce que ça reviendrait à dire de supprimer le mot « aujourd’hui » du texte grec original et cela nous ne pouvons pas le faire. La Parole de Dieu ne doit en aucun temps être falsifiée de quelques façons que ce soient.

Maintenant, ce que nous devons comprendre, et c’est là l’un des points importants pour la compréhension de ce que Jésus a véritablement dit! C’est que l’utilisation du mot « aujourd’hui » est un idiome. Qu’est-ce qu’un idiome ? Un idiome est une expression, un mot ou une phrase qui ne peut pas être compris en traduisant littéralement ses mots individuels. Comme ce fut le cas pour ceux qui ont compris que Jésus et le malfaiteur étaient montés tout de suite au ciel après leur mort. Sa signification est figurative et culturellement spécifique. Les idiomes sont souvent propres à une langue donnée et peuvent être difficiles à comprendre pour ceux qui ne sont pas familiers avec la langue et la culture. Alors, d’où vient inévitablement la difficulté de traductions ? Les idiomes sont largement utilisés dans la communication quotidienne pour transmettre des idées de manière colorée et expressive. Par exemple en français nous utilisons des idiomes comme « tomber dans les pommes ». Nous savons tous que cela veut dire s’évanouir. Essayez de traduire cela dans mille ou même deux mille ans, ceci s’avérera être tout un défi. D’autres idiomes que nous utilisons en français comme « faire la sourde oreille », « être dans la lune », « donner sa langue au chat » et finalement « avoir le cœur sur la main ». Comment traduire ces idiomes dans une autre langue pour qu’ils soient compris sans aucune explication ? Ce serait tout un défi et certainement que les traducteurs de cette époque arriveraient avec des traductions quelque peu différentes de la signification actuelle.

L’utilisation du mot « aujourd’hui » dans ce passage est un idiome commun utilisé à la fois par Dieu et par les hommes dans les deux Testaments. Cet idiome ajoute énormément d’importance et de gravité à la déclaration qu’il accompagne. Regardons Deutéronome 4.26:

…je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : si vous faites cela, vous ne tarderez pas à disparaître du pays dont vous allez prendre possession après avoir traversé le Jourdain, vous n’y subsisterez pas longtemps, car vous serez entièrement détruits.

Deutéronome 4 .26

Lorsque l’idiome « aujourd’hui » est utilisé de cette manière, il ne vise pas à attirer l’attention sur la période de 24 heures pendant laquelle il a été prononcé, mais plutôt à transmettre l’importance et la solennité de la déclaration. Les versets précédents du chapitre révèlent que Dieu n’attire pas notre attention sur un jour spécifique, mais démontre le sérieux de ce qu’il dit en utilisant l’expression hébraïque « aujourd’hui ».

Cet idiome particulier apparait à mainte reprise dans la Bible. Littéralement des centaines de fois. Il est fréquemment utilisé lorsque Dieu parle des commandements qu’il a donnés et lorsqu’il dit à son peuple ce qu’il attend d’eux.

D’autre fois, « aujourd’hui » n’est pas idiomatique, comme lorsque l’orateur attire l’attention sur un jour spécifique, comme un sabbat ou un autre jour saint. Cependant, pour l’essentiel, ce terme vise à ajouter une emphase, de la solennité et de l’importance.

Une virgule peut faire toute la différence

Les paroles de Jésus prononcés en Luc 23.43 sont dites par la même personne qui a utilisé cet idiome à plusieurs reprises lorsqu’elle s’adressait aux israélites dans l’ancien Israël. Maintenant, quand nous comprenons cela, nous pouvons voir que la virgule est mal placée.

Reprenons ce passage de Luc 23.43 en changeant la virgule de place et vous verrez comment le sens de la phrase peut changer. Nous savons aujourd’hui que les points et virgules existaient dans le grec ancien. Cependant, la ponctuation n’était pas aussi standardisée comme elle l’est aujourd’hui. La virgule était plus utilisée pour marquer une pause dans le texte. Dans le texte grec que nous avons vu précédemment, il n’y a pas de virgules ni de points dans ce verset.

Les traducteurs de la Bible du Semeur, nous présentent la phrase construite de cette manière avec des « : » une « , » et un « . ». Regardons le passage à nouveau.

Et Jésus lui répondit : vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis.

Luc 23.43

J’aimerais adresser quelques remarques concernant la traduction faite par les traducteurs de la Bible du Semeur de ce passage. D’abord, les deux points ne sont pas dans le texte original grec, comme je vous l’ai démontré. Ensuite, le mot « même » n’est pas non plus dans le texte grec original. Il fut ajouté pour une raison que j’ignore. Peut-être que les traducteurs voulaient mettre l’emphase sur le jour même comme étant importants et signifiant que Jésus et le criminel allaient entrer au paradis le jour même après leur mort. Mais, comme nous l’avons vu, ce n’était pas scripturaire. Le sens devrait plus être « Vraiment, je te l’assure aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » Cette formulation serait plus conforme avec le texte grec que nous avons vu.

Jésus ajoute une insistance solennelle à sa déclaration selon laquelle, à un moment donné, le criminel serait avec lui dans son royaume sur terre. En d’autres mots, cela pourrait se traduire ainsi, afin que ce passage soit cohérent avec le reste des Écritures. « Je te le dis aujourd’hui, tu vas être avec moi au paradis » Jésus dit aujourd’hui au malfaiteur ce jour-là qu’il sera avec lui dans le paradis. Jésus dit la même chose à une personne qui nait de nouveau qu’elle sera dans le paradis avec lui. Mais la personne n’entre pas immédiatement dans le paradis et non pas même après sa mort. Parce que la Bible nous enseigne que les morts vont dans le séjour des morts dans l’attente de la résurrection. Tous les morts sans exception sont actuellement dans le séjour des morts. Nous aussi, lorsque nous allons mourir, nous allons nous retrouver dans le séjour des morts. Personne n’a de privilèges spéciaux auprès de Dieu.

Entrer dans le paradis sans Christ est une impossibilité

Si le brigand sur la croix était entré au paradis après sa mort, il serait entré sans Christ. Parce que nous venons de voir que Jésus est allé là où tous les morts vont, c’est-à-dire dans le séjour des morts. Le malfrat aurait été une exception. Parce que la Bible est claire concernant le fait de la résurrection des morts et quand cela se produira. Jean, comme je l’ai mentionné tout au début, affirme que personne n’est monté au ciel. (Jn 3.13) Et si la Bible ne nous dit personne, alors c’est véritablement personne. Ce ne sera pas non plus les croyants enlevés avant la période des tribulations comme le suppose la fausse doctrine de l’enlèvement prétribulationnel, mais cela est un tout autre sujet.

Maintenant, qu’en est-il de tous les saints de l’Ancien Testament ? Qu’en est-il de tous les héros de la foi mentionnée en Hébreux 11 ? La plupart des gens supposent qu’ils sont au ciel en présence de Dieu, mais si nous sommes prêts à croire la simple déclaration de Jésus, nous savons que cela ne peut pas être le cas.

Je vous pose une question, au sujet du roi David, qui n’est tout de même pas négligeable. Où est le roi David actuellement ? Il était pourtant un homme selon le cœur de Dieu. Il doit surement être allé directement au ciel en mourant.  Est-ce que la Bible nous le dit clairement ? Bien entendu, nous voyons cela en Actes 2.34 dans le premier discours de l’apôtre Pierre à la Pentecôte. Je crois que cela était important que le Saint-Esprit fasse mention de cet exemple pour que les gens ne s’imaginent pas des choses.

En effet, David, lui, n’est pas monté au ciel, mais il a dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite…

Actes 2.34

David, ce grand roi. Cet homme qui plaisait à Dieu. Cet homme qui a mené de grands combats pour Dieu. S’il y en a un qui aurait dû aller au ciel après sa mort c’est bien lui. Mais non, Pierre, sous l’inspiration du Saint-Esprit, nous mentionne clairement que David, cet homme de Dieu, n’est pas monté au ciel. Il est comme tous les autres qui sont morts aujourd’hui. Ils sont dans le séjour des morts. Regarder maintenant ce que Pierre a dit quelques versets auparavant.

Mes frères, permettez-moi de vous parler franchement : le patriarche David est bel et bien mort et enterré. Son tombeau existe encore près d’ici aujourd’hui.

Actes 2.29

Son tombeau et ses restes existent encore aujourd’hui à Jérusalem. Une simple recherche sur Google vous donnera toutes les informations sur ce sujet. Chaque jour, des Juifs pieux prient dans ce local et étudient la Bible. Si le roi David n’est pas monté au ciel, lui qui le méritait largement, serait-il logique que le voleur sur la croix aille au ciel, alors qu’Abel, Énoch, Noé, Abraham, Sarah, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse et tous les autres mentionnés dans l’épitre aux Hébreux chapitre 11 n’ont pas reçu cet honneur ? Bien sûr que non, et regardons maintenant ce que dit la fin du chapitre 11 de l’épitre aux Hébreux :

Dieu a approuvé tous ces gens à cause de leur foi, et pourtant, aucun d’eux n’a reçu ce qu’il leur avait promis. 40 C’est que Dieu avait prévu quelque chose de meilleur pour nous : ils ne devaient donc pas parvenir sans nous à la perfection.

Hébreux 11.39-40

Comme nous dit l’auteur de l’épitre aux Hébreux « Dieu a approuvé tous ces gens à cause de leur foi ». Ils ont donc été comme Abraham le fut justifiés à cause de leur foi. Il continue en disant « pourtant, aucun d’eux n’a reçu ce qu’il leur avait promis ». Qu’est-ce qui leur avait été promis ? Bien, la même chose qu’à nous soit la vie éternelle. Donc, jusqu’à maintenant, ils ne sont pas encore entrés dans l’éternité bien que cela leur ait été promis. Il ajoute « que Dieu avait prévu quelque chose de meilleur pour nous ». Quel était ce quelque chose de meilleur qui nous était promis et qu’eux n’ont pas eu ? C’est le Seigneur Jésus. Le salut par la foi en Jésus, ce qu’eux n’avaient pas à leur époque. Il termine en disant qu’ils « ne devaient donc pas parvenir sans nous à la perfection ». Quand allons-nous avoir la perfection ? Ce sera comme l’apôtre Paul le dit le jour de la résurrection lorsque Jésus reviendra pour nous prendre avec lui.

Il en va de même pour la résurrection. Lorsque le corps est porté en terre comme la graine que l’on sème, il est corruptible, et il ressuscite incorruptible ; 43 semé infirme et faible, il ressuscite plein de force et glorieux. 44 Ce que l’on enterre, c’est un corps doué de la seule vie naturelle ; ce qui revit, c’est un corps dans lequel règne l’Esprit de Dieu.

1 Corinthiens 15.42-44

Voici, je vais vous révéler un mystère : nous ne passerons pas tous par la mort, mais nous serons tous transformés, 52 en un instant, en un clin d’œil, au son de la trompette dernière. Car, lorsque cette trompette retentira, les morts ressusciteront pour être désormais incorruptibles, tandis que nous, nous serons changés. 53 En effet, ce corps corruptible doit se revêtir d’incorruptibilité et ce corps mortel doit se revêtir d’immortalité.

1 Corinthiens 15.51-53

En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l’archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis à Christ ressusciteront en premier lieu. 17 Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur.

1 Thessaloniciens 4.16-17

Tous ces héros de la foi n’ont pas reçu les promesses parce que Dieu avait prévu qu’eux et les lecteurs du livre des Hébreux seraient rendus parfaits ensemble en même temps.

Aller au ciel, immédiatement après notre mort, n’a jamais été une promesse de l’Ancien Testament ni une promesse du Nouveau Testament. Ce que Dieu promet, c’est que nous soyons rendus parfaits, et les saints de l’Ancien Testament seront rendus parfaits en même temps que les saints du Nouveau Testament lorsque Jésus reviendra pour nous prendre avec lui. C’est ce que nous voyons dans les Écritures. C’est la promesse qui nous est faite.

L’épitre aux Philippiens chapitre 3 et les versets 10-12 nous explique que cette perfection ne se produit qu’à la résurrection des morts. Pour sa part, Jean 3.13 et Actes 2.34 montrent tous deux que cela ne se produit pas à la mort de chaque individu. Au lieu de cela, nous voyons dans 1 Corinthiens 15.50-53 que Paul mentionne que ce n’est qu’à la dernière trompette que les saints seront ressuscités et rendus parfaits.

Ainsi, le voleur sur la croix ne peut pas être allé au ciel sans nous. Parce que ce n’est pas ce que la Bible dit. Il ne pouvait pas être rendu parfait avec un corps glorieux parce que Christ devait l’être avant lui. Nous avons vu que Christ est allé au séjour des morts avant de ressusciter avec son corps glorieux. Ceci est un exemple pour nous. Le chemin emprunté par Jésus n’était pas différent de celui que nous devrons emprunter. La Bible nous dit qu’il devait être le premier en tout.

Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. 16 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. 17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. 18 Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier.

Colossiens 1.15-18

Conclusion

Une grande partie de la confusion autour de ce verset découle de la position de la virgule. Les traductions modernes tendent à placer une virgule après le mot « vraiment », donnant ainsi l’impression que le reste de la phrase « aujourd’hui même, tu seras avec moi au paradis » signifie que le criminel dont Jésus parle serait avec lui au paradis plus tard dans la journée. Cependant, il est crucial de se rappeler qu’aucun des manuscrits grecs anciens du Nouveau Testament ne contient de ponctuation si ce n’est que pour marquer une pause dans le texte. Celles-ci ont été ajoutées par divers traducteurs des siècles plus tard. Ainsi, sans ponctuation, Luc 23.43 se lit comme suit : « Et Jésus lui répondit vraiment je te l’assure aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Bien entendu qu’en français, il manque de précision. Toutefois, la virgule apporte la précision, mais il ne faut pas qu’elle change le sens en contredisant le reste des Écritures.

Au premier abord, placer une virgule après le mot « vraiment » peut sembler inoffensif. Cependant, si Jésus avait réellement voulu dire que le criminel serait au paradis avec lui le jour même, cela contredirait de nombreux autres passages bibliques ! En effet, Jésus lui-même n’était pas au paradis ce jour-là, car il était mort et enterré, attendant sa résurrection trois jours plus tard. Cependant, ce dilemme apparent peut être facilement résolu en plaçant la virgule après le mot « aujourd’hui ». Correctement ponctué, Luc 23.43 se lit comme suit : « Et Jésus lui dit vraiment, je te l’assure aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis. » Nous voyons que cela a véritablement plus de sens, mais aussi que ça ne contredit aucunement les écritures.

Lorsque nous réalisons que les paroles de Jésus au voleur contiennent un idiome hébreu utilisant « Vraiment, je te l’assure aujourd’hui » pour renforcer et souligner une déclaration – et que dans l’Ancien Testament, Dieu utilisait souvent cette formule lorsqu’il s’adressait à Israël et ainsi déplacer la virgule après le mot « aujourd’hui » prend tout son sens.

Cela suscite cependant la question : pourquoi Jésus insiste-t-il autant ? La réponse réside dans les caractéristiques particulières du livre de Luc. Puisqu’étant le seul évangéliste à rapporter cette rencontre, elle est donc étroitement liée à sa propre perspective.

À travers son évangile, Luc met en avant l’humanité de Christ, contrairement à d’autres auteurs. Par exemple Matthieu qui insiste sur la royauté de Jésus. Marc met l’accent sur la servitude du messie. Tandis que Jean nous fait découvrir la divinité de Christ. L’auteur Luc souligne les modestes débuts de Jésus dans une crèche, entouré de bergers et de gens ordinaires, montrant ainsi qu’il partage les expériences humaines communes. Ainsi, cette approche met en lumière sa nature humaine et son rôle de Sauveur pour toute l’humanité, pas seulement pour Israël.

Étant lui-même un Grec, Luc écrit à un autre Grec nommé Théophile dans ses deux livres contenus dans le Nouveau Testament.

J’ai donc décidé à mon tour de m’informer soigneusement sur tout ce qui est arrivé depuis le commencement, et de te l’exposer par écrit de manière suivie, très honorable Théophile…

Luc 1.3

Cher Théophile, dans mon premier livre, j’ai exposé tout ce que Jésus a commencé de faire et d’enseigner…

Actes 1.1

Ce qui explique pourquoi ses récits évitent souvent des détails spécifiques concernant Israël tout en mettant l’accent sur des éléments universels.

Dans ses écrits, Jésus est présenté comme l’homme universel, une figure, à laquelle chacun peut s’identifier et respecter. Cette perspective aide à comprendre les paroles de Jésus adressées au criminel. Malgré sa situation de délinquant condamné, celui-ci implore la grâce du Messie mourant. Pourtant, Jésus, en tant qu’homme parfait, ne le rejette pas ni ne le réprimande. Il reconnaît plutôt la foi du criminel en lui, dans le Royaume de Dieu à venir et dans la promesse de la résurrection.

Le criminel discerne la véritable nature de Jésus et comprend ce qui adviendra après sa mort. Il sait que lorsque Jésus reviendra dans son Royaume, il se souviendra de lui et agira en sa faveur. Il comprend également que sa propre résurrection doit précéder cette réunion au paradis avec le Seigneur. Jésus lui assure donc qu’ils seront ensemble au paradis.

Luc souligne ainsi la compassion de Christ, même en sa propre agonie, pour réconforter et encourager l’homme mourant à ses côtés, lui assurant une vie après la mort auprès du Fils de Dieu. Cette déclaration, chargée d’un langage solennel et universellement encourageant, résonne également pour nous aujourd’hui : tant que nous restons fidèles, Jésus nous promet également une place qu’il est parti nous préparer.

Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ; si ce n’était pas vrai, je vous l’aurais dit : en effet je vais vous préparer une place. 3 Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis.

Jean 14.2-3

Cette place nous y aurons accès lors du retour de Jésus, notre bien aimé sauveur, en gloire que nous soyons morts ou vivants.

Car voici ce que nous vous déclarons d’après une parole du Seigneur : nous qui serons restés en vie au moment où le Seigneur viendra, nous ne précéderons pas ceux qui sont morts. 16 En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l’archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis à Christ ressusciteront en premier lieu. 17 Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur. 18 Encouragez-vous donc mutuellement par ces paroles.

1 Thessaloniciens 4.15–18.

D’où origine la croyance de l’enfer (partie 4)

La destinée finale des méchants sera-t-elle comme on nous l’a toujours enseigné ?

Introduction

Nous continuons notre enseignement. Nous sommes maintenant rendus à la partie quatre. Nous avons vu jusqu’à maintenant plusieurs choses que je ne peux me permettre d’énumérer parce que ce serait trop long. Si vous arrivez sur ce vidéo ou cet article, pour la première fois, je vous encourage à aller regarder à partir de la première partie.

Les types de morts que nous subissons

Selon la Parole de Dieu, il y a trois types de mort que nous subissons. D’abord, il y a la mort du corps, ensuite, il y a la séparation d’avec Dieu et finalement la mort de l’âme.

…sauf du fruit de l’arbre de la détermination du bien et du mal. De celui-là, n’en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.

Genèse 2.17

Dieu va dire à Adam que le jour où il allait manger de ce fruit, il allait mourir. Pour la plupart des êtres humains, le mot « mourir » ne comporte qu’une seule facette, soit la mort du corps. Pour les croyants, il comporte pour eux généralement deux facettes, soit la mort du corps et la mort de l’âme. Malheureusement, avec la doctrine de l’enfer, cela vient compliquer les choses. Parce que comme nous l’avons vu, l’enfer n’est pas réellement la mort. Car la mort signifie l’absence de vie et que prétendument en enfer les âmes sont vivantes parce qu’elles ont conscience des souffrances qu’elles doivent endurer. Si c’était réellement la mort, comme Dieu le mentionne, cela signifierait pour l’âme comme pour le corps la destruction totale de la personne.

Mais en réalité, comme je viens de dire, la mort d’Adam comprenait trois aspects.

  1. La séparation d’avec Dieu
  2. Mort du corps
  3. Mort de l’âme

1.    La séparation d’avec Dieu

D’abord, il y a la séparation d’avec Dieu. C’est-à-dire qu’à cause du péché nous nous retrouvons séparés de Dieu. C’est ce qui s’est produit avec Adam lorsqu’il mangea du fruit défendu. Ce fut la première mort qu’il expérimenta. Regardons ce que la Bible dit :

Ce sont vos fautes qui vous séparent de votre Dieu. C’est à cause de vos péchés qu’il s’est détourné loin de vous pour ne plus vous entendre.

Ésaïe 59.2

Ici, ce passage d’Ésaïe nous parle littéralement d’une séparation d’avec Dieu à cause de nos péchés. Regardons un autre passage :

Autrefois, vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés.

Éphésiens 2.1

Encore une fois, ici, l’auteur parle non pas d’une mort physique ou de l’âme, mais plutôt de la séparation d’avec Dieu. C’est toujours le cas, ce sont nos péchés qui mettent une séparation entre Dieu et nous. Regardons un autre passage maintenant qui corrobore ce fait de séparation d’avec Dieu.

Or vous, autrefois, vous étiez exclus de la présence de Dieu, vous étiez ses ennemis à cause de vos pensées qui vous amenaient à faire des œuvres mauvaises. 

Colossiens 1.21

Trois passages qui nous démontrent bien ce qu’est la séparation d’avec Dieu à cause de nos fautes. C’est ce qu’Adam a vécu. Il a péché en mangeant du fruit défendu et cela fut pour lui, la première mort, soit la séparation d’avec Dieu.

Jésus a aussi vécu ce type de séparation, non pas parce qu’il avait péché, mais parce qu’il a été fait péché pour nous.

Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.

2 Corinthiens 5.21 LSG

Dieu fit devenir Jésus péché pour nous. Non pas que Jésus ait péché, mais parce qu’il est devenu péché. C’est pour cela qu’il s’écria, lorsqu’il était sur la croix, alors qu’il était en train d’agoniser :

Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabachthani ? ce qui veut dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

Matthieu 27.46

À cause du péché qui lui fut imputé, Jésus a vécu une séparation d’avec Dieu. Mais Dieu ne l’avait pas abandonné. Parce que nous voyons cela, plus loin le jour où il fut ressuscité.

1.    La mort du corps

Ensuite, c’est la mort du corps qui est la destruction de celui-ci comme nous le voyons dans ce passage :

Tu en tireras ton pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu retournes à la terre, puisque tu as été tiré de celle-ci. Car toi, tu es poussière et tu retourneras à la poussière.

Genèse 3.19

Ce qui veut dire que lorsque nous mourrons, notre corps retourne à la poussière. C’est-à-dire qu’il va complètement se décomposer. Il va entièrement disparaître avec le temps. Certes, ça va prendre un certain temps, un temps indéfini, selon les conditions, peut-être, mais il va complètement se décomposer. Adam et Ève et plusieurs autres ont entièrement disparu de la surface de la Terre. Leur corps s’est complètement décomposé et est retourné à la poussière comme Dieu l’avait mentionné à Adam.

Maintenant, regardons d’autres passages qui corroborent ceci. D’abord, Job, qui est possiblement le plus ancien livre des Écritures déjà à cette époque, disait ceci :

…toutes les créatures expireraient ensemble ; l’homme retournerait aussi à la poussière.

Job 34.15

Il y a aussi le psalmiste qui nous apprend que nous retournerons à la poussière, que notre corps disparaîtra complètement.

il sait de quelle pâte nous sommes façonnés, il tient compte du fait que nous sommes poussière.

Psaumes 103.14

De même l’Écclésiaste, avec sa grande sagesse nous apprend que nous nous dirigeons tous dans la même direction. Regardons ce qu’il nous apprend :

Tout va vers une même destination : tout a été tiré de la poussière et tout retourne à l’état de poussière.

Écclésiaste 3.20

L’Ancien Testament confirme avec ce second passage de l’Écclésiaste qu’effectivement, que lorsque notre corps s’éteint, il retourne à la poussière et cela, je l’espère n’est pas un secret pour personne.

Oui, tiens compte de Lui avant que se rompe le fil d’argent, que se brise la coupe d’or, que la jarre à la fontaine se casse, que la poulie se brise et tombe dans le puits, 7 que la poussière retourne à la terre comme elle était auparavant, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

Écclésiaste 12.6-7

Nous voyons bien ici que notre corps après la mort retourne à la poussière. Il se décompose complètement. Il est entièrement détruit. C’est ce que nous appelons la mort du corps. Vous remarquerez que la mort par définition signifie l’absence de vie et la destruction.

1.    La mort de l’âme

Finalement, c’est la mort de l’âme qui va se produire. Au-delà de la mort physique, il y a une seconde mort, qui est bien pire, nous dit Jean dans le livre de l’Apocalypse. Cette mort est la mort de l’âme, c’est-à-dire la destruction de notre âme. Une âme qui va cesser d’exister. Pas une âme qui demeurera vivante pour l’éternité et qui va passer celle-ci dans les tortures de l’enfer. Regardons ce que ce passage d’Apocalypse nous enseigne :

Ensuite je vis un grand trône blanc et celui qui y était assis. Le ciel et la terre s’enfuirent loin de sa présence. Ils disparurent sans laisser de trace. 12 Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. 13 La mer avait rendu ses naufragés, la mort et le royaume des morts avaient rendu ceux qu’ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes. 14 Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu. Cet étang de feu, c’est la seconde mort. 15 On y jeta aussi tous ceux dont le nom n’était pas inscrit dans le livre de vie.

Apocalypse 20.11-15

Dans ce passage, comme vous avez pu le constater, le mot mort apparait 8 fois.

Maintenant, lisons-le à nouveau, mais avec les morts grecs entre parenthèses pour nous aider à comprendre de quoi il en ressort:

Ensuite je vis un grand trône blanc et celui qui y était assis. Le ciel et la terre s’enfuirent loin de sa présence. Ils disparurent sans laisser de trace. 12 Je vis les morts (nekros), les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts (nekros) furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. 13 La mer avait rendu ses naufragés (nekros), la mort (thanatos) et le royaume des morts (hades) avaient rendu ceux qu’ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes. 14 Puis la mort (thanatos) et le séjour des morts (hades) furent précipités dans l’étang de feu. Cet étang de feu, c’est la seconde mort (thanatos). 15 On y jeta aussi tous ceux dont le nom n’était pas inscrit dans le livre de vie.

Apocalypse 20.11-15

Regardons maintenant la significations de ces mots, pour nous aider à mieux comprendre ce que Jean est en train de nous dire dans ce passage.

Significations des mots grecs

Nekros

  • Un corps mort :
  • Celui qui a rendu son dernier souffle, sans vie
  • Sans vie, qui a perdu la vie, inanimée.
    • Ce qui a donné en français le mot nécrologie et ses déclinaisons

Thanatos

  • La séparation de l’âme du corps
  • La séparation de l’âme d’avec Dieu.
  • Ce qui a donné en français le mot thanatologie et ses déclinaisons

C’est exactement ce qu’il s’est produit avec Adam et Ève lorsqu’ils ont péché. Ils ont vécu d’abord la séparation d’avec Dieu. Puis, leur corps est mort et est retourné à la poussière. Ensuite,  il viendra, pour l’ensemble de l’humanité, qui n’a pas de relation avec Jésus, la mort de l’âme lorsqu’elle sera jetée dans le lac de feu.

Selon le dictionnaire Vine’s, qui est une référence sure en ce qui a trait à la définition des mots grecs et hébreux, nous mentionne que le mot « thanatos » a deux significations.

La première signification est la séparation de l’âme du corps. C’est-à-dire l’âme qui est la partie spirituelle de l’homme et le corps qui est la partie matérielle de l’homme. Celle-ci se voit dissocier à la mort. L’âme allant dans le séjour des morts et le corps retournant à la poussière.

En fait, Jésus voulait dire que Lazare était mort (thanatos), Mais, les disciples avaient compris qu’il parlait du sommeil ordinaire.

Jean 11.13

Ce qui signifie que son âme s’était séparée de son corps et que son âme était maintenant dans le séjour des morts.

Ici, thanatos est utilisé dans le sens que le corps de Lazare était mort. Il avait cessé de vivre. Son âme s’est séparée d’avec son corps.

…et pour délivrer tous ceux qui étaient réduits à l’esclavage leur vie durant par la peur de la mort (thanatos).

Hébreux 2.15

Encore une fois dans ce passage, c’était la peur de cesser de vivre, mais ils avaient aussi peur de la mort éternelle de leur âme. Ce qui les rendait esclaves comme nous dit l’auteur.

Encore, une fois, la mort étant la séparation de l’âme du corps et de plus, le corps retournant à la poussière. Ce que je peux comprendre à ce moment-ci c’est que lorsque nous allons ressusciter, l’âme va prendre place dans un corps glorieux.

La deuxième signification du mot « thanatos », toujours selon le dictionnaire Vine’s, est la séparation de l’homme d’avec Dieu.

Autrement dit, lorsqu’Adam a péché, il est mort (thanatos). C’est-à-dire qu’il y a eu séparation d’avec Dieu. Et plus que cela, toute l’humanité est née dans la même condition spirituelle que lui. C’est-à-dire séparé de Dieu et condamné à mourir physiquement.

C’est pourquoi, de même que par un seul homme, le péché est entré dans le monde et par le péché, la mort, et ainsi la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché…

Romains 5.12

C’est ce que nous voyons ici, le péché à entraîner la mort du corps, mais aussi la mort de l’âme qui est la seconde mort ou la mort spirituelle. La mort spirituelle signifie la destruction de l’âme. La disparition à tout jamais de ce que la personne est.

Ce passage de Romains 5.12 que « tous ont péché » et sont donc séparé de Dieu. Lorsque la doctrine de la souffrance éternelle en enfer dit que la pire chose est la séparation d’avec Dieu, cela ne concerne pas les non croyants. Parce que ceux-ci sont nés séparés de Dieu. Ils ont vécu toute leur vie séparée de Dieu. Cela ne fera pas une grande différence pour eux. Ils n’ont aucune relation avec Dieu de toute façon. Qu’est-ce qui peut être le pire pour eux ? C’est de cesser d’exister, de disparaître complètement. De se voir entièrement détruit lorsqu’ils seront jetés dans le lac de feu.

Le passage suivant nous parle de Jésus. Un Jésus vivant dans un corps humain et étant soumis aux mêmes vulnérabilités que nous.

Ainsi, au cours de sa vie sur terre, Jésus, avec de grands cris et des larmes, a présenté des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort (thanatos) et il a été exaucé, à cause de sa soumission à Dieu.

Hébreux 5.7

Il n’a pas prié pour être sauvé de la mort physique parce que c’était le plan de Dieu qu’ils meurent pour les péchés, mais il a prié pour être sauvé de la mort spirituelle. Privé de la séparation d’avec Dieu. Ça, il ne le voulait pas.

La mort spirituelle n’empêche pas le corps de vivre. Mais garde l’âme dans la mort. Ainsi, la mort physique entraînera l’âme spirituellement morte dans le séjour des morts et ensuite en jugement devant Dieu. Ce qui veut dire que les morts lorsqu’ils seront ressuscités passeront en jugement devant Dieu à ce moment, ils seront alors conscients de leur séparation d’avec Dieu. Aujourd’hui, la majorité ne le voit pas et n’en a aucune conscience.

Trois types de personnes prennent conscience de leur mort spirituelle

  1. Adam lorsqu’il pécha expérimenta la mort spirituelle, soit la séparation d’avec Dieu. Lui qui avait depuis sa création expérimenté une communion parfaite avec son créateur.
  2. Jésus, lorsqu’il mourut sur la croix, expérimenta la mort spirituelle, soit la séparation d’avec Dieu. À ce moment, il s’écria « pourquoi m’as-tu abandonné ». Pour la première fois de son existence, il vivait la séparation spirituelle d’avec son Père.
  3. Puis, le chrétien, né de nouveau, qui lorsqu’il pèche prend conscience de sa séparation d’avec Dieu. Il a véritablement l’impression que l’Esprit de Dieu s’est retiré de lui et que ses prières ne s’élèvent plus jusqu’au ciel. Au plus profond de lui-même, c’est le désespoir.

Conclusion

En fin de compte, pour être tourmenté éternellement, il faut qu’une âme vive éternellement. Mais Ésaïe dit plutôt que personne ne peut demeurer dans les brasiers éternels. Parce que le feu détruit. Toutes les images de feu sont synonymes de la destruction. Regardez un feu de forêt, tout est brûlé, tout est détruit. Un bâtiment qui passe au feu est aussi détruit. Les bûches que nous mettons dans notre poêle à bois sont complètement détruites, en cendres. Cela va à l’encontre de l’opinion selon laquelle l’enfer est la demeure éternelle des pécheurs et qu’ils vont brûler éternellement sans se consumer. Honnêtement, ça ne fait pas de sens.

La suite avec la partie 5

Une rude épreuve attend les chrétiens pendant la période des tribulations

Il lui fut même permis de faire la guerre aux membres du peuple saint et de les vaincre. Elle reçut autorité sur tout peuple, toute tribu, toute langue et toute nation.
Apocalypse 13.7

Le chapitre 13 de l’Apocalypse présente deux bêtes, l’une montant de la mer et l’autre de la terre, qui symbolisent respectivement l’Empire romain et un pouvoir religieux associé à celui-ci.

La première bête, décrite comme ayant sept têtes et dix cornes, reçoit le pouvoir et l’autorité de Satan et est adorée par les habitants de la terre. Tandis que la seconde bête fait des miracles pour inciter les habitants de la terre à adorer la première bête.

C’est dans ce contexte que le verset 7 du chapitre 13 de l’Apocalypse fait référence à la puissance de la première bête, qui reçoit le pouvoir « de faire la guerre aux membres du peuple saint et de les vaincre ».

Ce verset évoque une période de persécution et de martyre pour les croyants fidèles à Dieu, qui sont persécutés par la bête et ses partisans pendant la période des tribulations.

Ce passage met également en garde les croyants contre les dangers de se laisser séduire par les systèmes politiques et religieux de ce monde, qui peuvent être marqués par la violence et l’oppression.

Dans cette optique, les croyants sont appelés à rester fermes dans leur foi en Dieu et à ne pas craindre la persécution, car ils peuvent être assurés que Dieu triomphera finalement de toutes les forces du mal.

Ils peuvent aussi avec confiance attendre la venue de leur Sauveur bien aimé qui viendra les délivrer des maux qu’ils endureront. C’est là que nous avons besoin de prier pour que Dieu nous donne la force de passer au travers de toutes les difficultés qui vont se présenter à nous.

Vous pensez peut-être que l’épisode covid fut difficile. Vous n’avez rien vu. Pour la majorité des croyants, leur vie n’était pas menacée et ils ont accepté un vaccin qui pour certains allaient soit les rendre malades ou encore pire les tuer. Alors, imaginez que nous soyons menacés de mort si nous ne prenons pas la marque de la Bête. Combien vont renier Jésus et prendre la marque de la Bête à ce moment-là ?

Ces moments seront les pires moments de notre existence. Comment allons-nous réagir lorsque nous serons menacés d’être exécutés pour ne pas obéir à la Bête ? Allons-nous refuser de prendre la marque de la bête sachant que nous ne pourrons plus ni acheter ni vendre ? Ceci voudrait dire que nous pourrions mourir de faim. Ou encore d’être exécuté pour ne pas obtempérer. Lorsque je regarde comment les chrétiens ont réagi face aux menaces et à la pression du gouvernement pour la vaccination, je me dis que les choses ne seront pas bien différentes surtout s’il y a menace de mort en plus.

Dans la Bible, il y a un récit qui nous démontre comment des gens consacrés à Dieu ont résisté à un ordre d’un roi qui ont été condamnés et qui ont été miraculeusement délivrés de la mort par le Seigneur. Cela devrait nous servir d’exemple pour ceux qui voudront se tenir debout lors de la période des tribulations.

Ce récit se retrouve dans le chapitre 3 du livre de Daniel. Celui-ci raconte l’histoire de la statue d’or du roi Nabuchodonosor et de l’adoration forcée de celle-ci. Le roi Nabuchodonosor, qui régnait sur Babylone, a fait construire une statue d’or de soixante coudées de hauteur et la fit dresser dans la plaine de Doura. Il a ensuite ordonné que tous les responsables de la province se rassemblent pour adorer la statue lorsqu’ils entendraient le son de divers instruments de musique.

Trois Juifs nommés Shadrak, Méshak et Abed-Nego, qui étaient des responsables de la province de Babylone, ont refusé d’adorer la statue, affirmant leur fidélité à leur Dieu, Yahvé. Le roi Nabuchodonosor les a alors menacés de les jeter dans une fournaise ardente s’ils ne se conformaient pas à son décret. Bref, il les a menacés de mort s’il n’adorait pas la statue.

Les trois Juifs ont maintenu leur refus d’adorer la statue, affirmant leur confiance en leur Dieu. Le roi Nabuchodonosor, furieux, a ordonné qu’ils soient jetés dans la fournaise. Mais Dieu a miraculeusement préservé les trois Juifs dans la fournaise, où ils ont été rejoints par un quatrième personnage qui ressemblait à un fils des dieux.

Le roi Nabuchodonosor, ayant vu ce miracle, a reconnu la puissance du Dieu des Juifs et a publié un décret ordonnant que personne ne soit autorisé à dire du mal de leur Dieu. Les trois Juifs ont été promus à des postes de responsabilité dans le gouvernement de Babylone.

En conclusion, ce chapitre enseigne la fidélité des croyants à leur Dieu, même dans des situations difficiles et potentiellement mortelles, et la puissance de Dieu pour protéger et sauver ses serviteurs. Il montre également que même les dirigeants les plus puissants peuvent reconnaître la puissance de Dieu et promouvoir le respect pour la foi des autres.

C’est également une merveilleuse image de croyants qui vont se retrouver dans la fournaise de la période des tribulations et qui ne vont pas se soumettre à la Bête. Cependant, lorsqu’ils seront dans la fournaise de l’épreuve, ils seront rejoints par le Seigneur Jésus lui-même.

Quelle merveilleuse image ! Ne soyez pas effrayé des épreuves qui vont venir. Mettez toutes votre confiance dans le Seigneur Jésus et il saura vous accompagner comme il l’a fait avec tous ses serviteurs consacrés au fil des siècles.

Souvenez-vous que la mort n’est pas la défaite, mais une victoire pour le Seigneur Jésus. Lorsque Jésus est mort sur la croix, cela avait toutes les apparences d’une défaite. Seulement lorsqu’il ressuscita le troisième jour, cela était la marque de la victoire. C’est la même chose pour un disciple du Seigneur Jésus. La mort peut avoir l’apparence d’une défaite, mais le jour où Jésus reviendra et que ce croyant ressuscitera, cela aura toutes les apparences d’une victoire. Comme l’apôtre Paul disait: « Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors se trouvera réalisée cette parole de l’Écriture : la victoire totale sur la mort a été remportée. O mort, qu’est devenue ta victoire ? O mort, où est ton dard ? (1 Co 15.54-55)