Le genre littéraire du livre de l’Apocalypse (Introduction)

L’Apocalypse est un livre biblique fascinant et mystérieux, utilisant un langage symbolique pour délivrer des révélations divines sur la fin des temps. Il appelle les croyants à la fidélité et au réveil spirituel, soulignant la souveraineté de Dieu, l’importance de vivre dans la vérité et l’espérance d’une nouvelle Jérusalem éternelle.

Introduction

Selon moi, le livre de l’Apocalypse est l’un des livres les plus mystérieux et en même temps des plus fascinants de toute la Bible. Celui-ci suscite à la fois émerveillement et crainte en raison de ses visions impressionnantes et de ses prophéties sur la fin des temps. Mais plus encore, il provoque une profonde introspection. Car le but de ce livre n’est pas de nourrir notre curiosité, mais de réveiller notre cœur. L’Apocalypse est une trompette spirituelle que Dieu fait sonner pour secouer les consciences, réveiller l’Église, et appeler les croyants à la fidélité dans des temps troublés., pour bien comprendre ce livre, il est primordial d’examiner son genre littéraire.

Le livre de l’Apocalypse appartient au genre apocalyptique. C’est un style qui utilise des symboles, des visions et des images pour révéler des vérités spirituelles cachées et profondes. Nous retrouvons également ce type d’écrits dans d’autres écrits bibliques comme dans le livre de Daniel et certaines sections des livres d’Ésaïe, d’Ézéchiel et de Zacharie.

Un livre de révélation de Dieu 

Le terme « apocalypse » signifie « révélation » ou « dévoilement ». Contrairement à une simple prédiction de l’avenir, l’Apocalypse de Jean, est une révélation divine qui utilise un langage symbolique pour transmettre un message aux croyants.

J’aimerais mentionner que le mot Apocalypse n’a rien à voir avec l’utilisation que le monde en fait actuellement. À vraie dire, le mot révélation est une meilleure traduction pour ce livre parce que c’est ce que c’est plus précisément, une révélation de Dieu pour les temps de la fin. Son but est d’encourager et de fortifier les croyants.

Ce livre ne se limite pas à annoncer des événements futurs, mais il enseigne plutôt aux chrétiens comment vivre fidèlement, au milieu des tribulations, en attendant le retour du Seigneur Jésus. Mentionnons que ce livre s’adresse principalement aux croyants.

Cette révélation divine vise un objectif précis : faire sortir l’Église de sa tiédeur et l’amener à vivre dans la lumière de la vérité. Comme les lettres aux sept Églises le montrent au début du livre, le Seigneur veut réveiller ce qui est prêt de mourir, corriger ce qui est déformé, et raffermir ce qui est encore vivant. L’Apocalypse est une lettre de réveil envoyée du ciel.

Un langage hautement symbolique 

Le genre apocalyptique se caractérise par un usage abondant de symboles. Par exemple, les nombres ont une signification spirituelle plutôt que littérale:

  • Le chiffre 7 représente la plénitude et la perfection de Dieu.
  • Le chiffre 12 évoque le peuple de Dieu représenté par les 12 tribus d’Israël ambassadeurs de l’ancienne alliance et les 12 apôtres ceux-ci représentant la nouvelle alliance.
  • Le chiffre 666 est associé à l’Antichrist et à l’opposition à Dieu. Si le chiffre sept est le chiffre de Dieu, le chiffre 6 est celui des hommes.

Les animaux, les couleurs et les objets ont également des significations symboliques. Nous pouvons constater que le dragon représente Satan, la bête, pour sa part, incarne les puissances du mal, et la mer évoque souvent le chaos et l’instabilité des nations.

Une structure révélatrice et visionnaire 

L’Apocalypse est construite autour d’une série de visions successives, qui sont souvent introduites par des expressions telles que « je vis » ou « je regardai » selon les versions. Ces visions décrivent des scènes célestes, des jugements de Dieu et la victoire de Christ sur les forces du mal.

Cette structure vise à encourager les croyants persécutés, à travers les siècles et en ces moments de la fin, en leur montrant que Dieu contrôle l’histoire et que la victoire finale appartient à Christ.

Ces visions ne sont pas là pour impressionner, mais pour réveiller. Chaque image, chaque jugement, chaque scène céleste appelle à une décision : se conformer au monde ou marcher fidèlement avec Christ. L’Apocalypse révèle les coulisses du combat spirituel dans lequel l’Église est engagée — et c’est en ce sens un puissant appel au réveil.

Un message d’espérance et de victoire pour les croyants

Bien que le langage de l’Apocalypse puisse sembler terrifiant, ce qu’il nous faut savoir c’est que, son but principal est d’encourager les croyants à persévérer dans la foi pendant la période des tribulations. Le texte nous rappelle que malgré les tribulations et les persécutions, Dieu règne et son Royaume s’établira définitivement lors du retour du Seigneur Jésus.

Finalement, le livre se termine sur une note glorieuse avec la vision de la nouvelle Jérusalem, où Dieu habitera avec son peuple pour l’éternité sous de nouveaux cieux et sur une nouvelle terre.

Conclusion 

L’Apocalypse est un livre profondément symbolique qui utilise un langage de type apocalyptique pour révéler la souveraineté de Dieu et l’issue finale de l’histoire de l’humanité. Comprendre son genre littéraire permet d’éviter les interprétations erronées et de saisir le message d’espérance et d’encouragement qu’il adresse aux chrétiens.

Ce livre n’est pas un simple étalage d’événements catastrophiques, c’est un appel vibrant au réveil. Il nous dit : “Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises” (Apocalypse 2.7). Il ébranle, il éclaire, il purifie. Il appelle les croyants à sortir de la tiédeur spirituelle et à vivre dans l’attente active du retour glorieux du Christ.

L’Apocalypse est le livre du réveil final de l’Église.

L’Apocalypse : un cycle de révélation spirituelle plutôt qu’un récit chronologique (Introduction)

Le livre de l’Apocalypse présente une structure complexe et non chronologique, utilisant des visions cycliques qui se superposent pour transmettre des messages spirituels profonds. Il invite à un réveil personnel et collectif, soulignant l’importance de l’adoration et de la préparation plutôt que la connaissance précise des événements futurs.

Introduction

Le livre de l’Apocalypse est un livre fascinant. Seulement, il est facile de s’y perdre dans tous ces images et symboles. L’une des erreurs courantes est de considérer le livre de l’Apocalypse comme une présentation chronologique des différents événements qui sont présentés. Pourtant, une lecture attentive du texte révèle une structure bien plus complexe, où les visions semblent se répéter, se superposer et se répondre, plutôt que de suivre un ordre chronologique. Ce qui me fait dire que pour bien comprendre le livre de l’Apocalypse celui-ci ne peut pas être pris dans un sens chronologique. Parce que cette approche non linéaire repose sur plusieurs éléments :

  • Le texte avance par cycles → L’Apocalypse raconte les événements en revenant plusieurs fois sur les mêmes thèmes, mais sous des angles différents, plutôt qu’en suivant une chronologie linéaire stricte.
  • Un style prophétique → Le langage utilisé est symbolique et rempli d’images puissantes pour transmettre des messages spirituels profonds.
  • Des visions qui se répètent sous différentes formes → Certains passages décrivent des événements similaires mais avec des détails différents, comme si on voyait la même scène sous plusieurs perspectives.
  • Des scènes qui dépassent le temps → Certaines visions montrent des réalités célestes qui ne sont pas limitées à une époque précise, elles concernent toute l’histoire humaine ou l’éternité.
  • Peu de précisions sur le temps exact → L’Apocalypse ne donne pas toujours des repères clairs sur le moment exact où les événements se produisent, ce qui rend son interprétation temporelle plus complexe.

Ces caractéristiques invitent à considérer l’Apocalypse non comme une suite d’événements à venir dans un cadre temporel défini, …mais comme une révélation destinée à réveiller l’Église. Chaque cycle, chaque image, chaque appel est un coup de trompette céleste pour secouer les consciences assoupies, rallumer la passion pour Christ, et recentrer le peuple de Dieu sur l’essentiel.

L’Apocalypse ne cherche pas à satisfaire la curiosité chronologique, mais à provoquer un sursaut spirituel. Elle parle au cœur de l’Église en lui disant : « Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera. » (Éphésiens 5.14)


1. La structure cyclique du texte

L’Apocalypse est construite en plusieurs séries de visions, souvent groupées en septs (7 sceaux, 7 trompettes, 7 coupes). Ces séries ne s’enchaînent pas forcément de manière linéaire mais semblent plutôt raconter plusieurs fois les mêmes événements sous des angles différents.

Exemple concret :

  • Les sept sceaux (Apocalypse 6-8) annoncent des fléaux (guerres, famines, catastrophes, etc.).
  • Les sept trompettes (Apocalypse 8-11) annoncent également des catastrophes, similaires à celles des sceaux.
  • Les sept coupes (Apocalypse 16) décrivent des plaies ressemblant à celles des trompettes et des sceaux.

Ainsi, ces trois séries de jugements ne se suivent pas chronologiquement mais semblent plutôt décrire un même ensemble d’événements sous différentes perspectives.


2. L’usage du style prophétique

Les prophéties bibliques sont souvent symboliques et non linéaires. Comme dans les livres de Daniel et Ézéchiel, les visions représentent des vérités spirituelles plus que des chronologies rigides.

Exemple concret :

  • Daniel 7 et Apocalypse 13 : Daniel voit quatre bêtes représentant des empires, et Jean décrit une Bête dans Apocalypse 13 qui combine les caractéristiques de celles de Daniel.

En réalité, la prophétie ne fonctionne pas comme une ligne du temps ; elle présente des images répétées avec des significations spirituelles profondes.

Ces visions, bien plus que des récits parallèles, sont comme des secousses spirituelles envoyées par Dieu pour réveiller l’Église à la gravité du combat spirituel. Comme dans les grands réveils de l’histoire, où Dieu a utilisé des prédications puissantes pour secouer des cœurs endormis, l’Apocalypse répète, intensifie, et amplifie le message pour qu’il soit entendu au plus profond des âmes.


3. Les visions parallèles et superposées

Certaines parties de l’Apocalypse décrivent ce qui semble être le même événement mais sous des symboles différents, indiquant une narration par recoupements.

Exemple concret :

  • Apocalypse 16.14-16 (Harmaguédon) nous présente les rois du monde se rassemblant pour la guerre.
  • Apocalypse 19.19-21 fait le récit de la Bête et ses armées qui sont détruites par Christ.
  • Apocalypse 20.7-10 Satan rassemble les nations pour une bataille finale, mais est vaincu.

Ces descriptions semblent être différentes manières de raconter le même événement ou des moments distincts mais symboliquement liés.

Ces scènes, où la louange éclate dans le ciel, rappellent que le réveil commence toujours par l’adoration. Dans les grands réveils du passé – comme à Azusa Street ou lors du Réveil du pays de Galles – les croyants étaient saisis par la présence de Dieu et se prosternaient dans une adoration intense. L’Apocalypse nous donne cette image d’un ciel en feu de louange pour nous inviter à nous joindre dès maintenant à cette liturgie éternelle, en esprit et en vérité.


4. L’intemporalité des scènes célestes

Plusieurs passages se déroulent dans un contexte céleste hors du temps terrestre.

Exemple concret :

  • Apocalypse 4-5 nous laisse voir Dieu sur son trône. Ce n’est pas un moment précis, mais une révélation intemporelle.
  • Apocalypse 12 nous présente la vision de la femme et du dragon qui est un mélange des événements passés (la naissance du Messie) et futurs (l’attaque de Satan contre l’Église).

Le véritable enjeu de ce livre n’est pas de connaître l’heure, mais d’être prêt. L’Apocalypse est un cri divin : Prépare-toi ! Réveille-toi ! Adore le seul vrai Roi ! Elle est un appel vibrant au réveil personnel et collectif. Elle nous arrache à notre sommeil spirituel, brise notre confort religieux et nous propulse dans une vie de consécration.

À vrai dire, l’Apocalypse ne suit pas un déroulement chronologique, mais une logique symbolique et théologique.


5. Le principe de récursivité (récapitulation)

Certains exégètes (G. K. Beale, William Hendriksen, Richard Bauckham, etc.) pensent que l’Apocalypse répète des visions en intensifiant leur signification.

Exemple concret :

  • 4e trompette nous décrit le soleil, la lune et les étoiles qui sont frappés (Ap 8.12).
  • 5e coupe nous laisse voir le royaume de la Bête étant plongé dans les ténèbres (Ap 16.10).

Apparamment, ces visions semblent être différentes versions d’un même jugement divin.


6. L’absence de marqueurs temporels clairs

Contrairement aux prophéties de Daniel, l’Apocalypse ne donne pas de dates précises.

Exemple concret :

  • Apocalypse 13.5 mentionne que la Bête a autorité pour « 42 mois ».
  • Apocalypse 12.6 dit que la femme est protégée pendant « 1 260 jours ».

Bien que ces durées sont équivalentes (3,5 ans) leur relation temporelle reste incertaine.


Conclusion

Loin d’être un simple calendrier eschatologique, l’Apocalypse se présente comme une révélation symbolique où les thèmes se superposent et se répètent. Il ne peut donc pas être interprété chronologiquement. Cette structure cyclique nous invite à lire l’Apocalypse non comme une suite d’événements à venir dans un cadre temporel strict, mais comme une révélation spirituelle du combat entre le bien et le mal, dans une dynamique du « déjà et pas encore » propre à la pensée biblique.

Trois sources de faux enseignements 1. Le monde séculier et athée, qui rejette l’existence de Dieu.

Il existe trois sources de faux enseignements

  1. Le monde séculier et athée, qui rejette l’existence de Dieu.
  2. Les « loups » infiltrés dans l’Église avec l’intention délibérée de tromper.
  3. Des pasteurs, évangélistes et enseignants chrétiens sincères, mais égarés par leur négligence.

Aujourd’hui, j’aimerais vous partager quelques lignes sur l’une de ces sources de faux enseignements : Le monde séculier et athée, qui rejette l’existence de Dieu.

D’abord, plusieurs faux enseignements proviennent de ce premier groupe. Ce sont des gens qui nient l’existence de Dieu ou encore qui ont choisi délibérément de ne pas croire en Dieu.

L’insensé pense : « Il n’y a pas de Dieu ! » Ils sont corrompus, ils commettent des actions abominables ; il n’y en a aucun qui fasse le bien. – Psaumes 53.2

Du haut du ciel, Dieu manifeste sa colère contre les hommes qui lui désobéissent et qui, par leurs mauvaises actions, tiennent la vérité captive. Car ce qu’on peut connaître de Dieu est clair pour eux : Dieu lui-même le leur a fait connaître. En effet, depuis la création du monde, ses perfections invisibles – sa puissance éternelle et sa nature divine – se voient fort bien quand on considère ses œuvres. Ils n’ont donc aucune excuse. Ils ont connu Dieu, mais ils ne lui ont pas rendu gloire et ne lui ont pas témoigné leur reconnaissance. Au contraire, ils se sont fourvoyés dans leurs raisonnements et leur cœur inintelligent a été plongé dans les ténèbres. – Romains 1.18-21

Ces gens n’ont aucune affection pour Dieu et sa volonté. Ils sont ennemis des croyants cherchant intentionnellement à discréditer Dieu et à détruire son œuvre. Jésus a dit à propos de ces gens religieux dans leur athéisme :

Votre père, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Dès le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s’est jamais tenu dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. – Jean 8.44

Pour le croyant, né de nouveau, les faux enseignements de ce groupe sont tout de même évidents et faciles à discerner. Toutefois, si nous prenons l’exemple de la théorie de l’évolution qui a touché beaucoup d’individus depuis leur enfance par les enseignements reçus par la télé, les livres, à l’école et encore aujourd’hui largement diffusé dans les reportages scientifiques des grandes chaînes de télévision. 

On pourrait dire qu’un grand nombre de personnes ont subi un lavage de cerveau pour accepter et croire cette théorie et bien d’autres sans s’en rendre compte. Ce qui fait qu’aujourd’hui un nombre de croyants significatifs croît en la théorie de l’évolution rejetant  par le fait même l’enseignement créationniste de la Bible.

Face à cette réalité, la Bible nous appelle à l’examen et au discernement. Nous ne devons pas accepter passivement ce que le monde nous présente comme vérité.

L’enjeu est de taille : c’est une question de fidélité à Dieu et à sa Parole. Si nous voulons rester fermes dans la foi et résister aux séductions du monde, nous devons être enracinés dans la vérité biblique, méditer régulièrement les Écritures et demander au Saint-Esprit de nous éclairer.

La question demeure donc pour chacun d’entre nous : acceptons-nous encore des idées du monde qui contredisent la Parole de Dieu ? Avons-nous laissé certaines philosophies influencer notre vision des choses sans les confronter aux Écritures ?

La réponse à ces questions détermine non seulement notre solidité spirituelle, mais aussi notre capacité à discerner et à combattre efficacement les faux enseignements dans un monde qui cherche sans cesse à effacer la vérité de Dieu.

Les soixante-dix septaines (semaines) de Daniel 9.24-27 : les caractéristiques d’une erreur monumentale 

La première partie de l’analyse de Daniel 9.24-27 met en évidence l’importance de cette prophétie pour le peuple de Dieu, soulignant son lien avec l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. Elle rejette les interprétations dispensationalistes, affirmant que la prophétie se concentre sur la réconciliation de l’humanité avec Dieu, la fin des sacrifices et l’établissement d’une justice éternelle.

Première partie

Introduction

Les prophéties bibliques ont toujours fasciné les croyants et les érudits. Elles suscitent à la fois émerveillement et débats. Parmi celles-ci, Daniel 9.24-27 tient une place particulière. Parce qu’elle trace une chronologie prophétique riche en sens pour le peuple de Dieu. Cependant, cette prophétie a souvent été interprétée à travers des prismes doctrinaux erronés.

Le dispensationalisme divise artificiellement l’histoire rédemptrice de Dieu en périodes distinctes qui sont des périodes incohérentes avec le témoignage global des Écritures. Il est crucial de revenir à une lecture contextualisée et bibliquement fondée de cette prophétie. En rejetant les concepts d’une « parenthèse prophétique » ou d’une « période de tribulation de sept ans ». Ainsi, nous retrouvons la cohérence et la puissance de ce passage, qui pointent directement vers Jésus-Christ. Celui qui est l’accomplissement ultime du plan rédempteur de Dieu. 

Attardons-nous, pour le moment, à l’analyse de Daniel 9.24-27, verset par verset. Faisons-le en nous éloignant des interprétations fondées sur les fausses doctrines dispensationalistes et concentrons-nous sur une lecture contextualisée, historique et conforme à l’ensemble de la Bible. 

Mentionnons que les doctrines dispensationalistes ne sont pas conformes à la Bible. Les tenants de cette fausse doctrine prennent une septaine (semaine) et la reportent deux mille six cents ans plus tard, qui disons-le, n’est pas cohérent avec cette prophétie de Daniel 9.24-27 comme nous allons le voir. 

Cette approche que j’apporte aujourd’hui est conforme aux Écritures. D’abord, elle met en lumière l’accomplissement prophétique dans l’histoire d’Israël et dans la personne de Jésus-Christ. Puis, elle évite des séparations artificielles entre Israël et l’Église. Finalement, elle rejette la théorie sans fondement de la période de tribulations de sept ans avant le retour de Jésus.

Daniel 9.24 : Une prophétie de rédemption

Lisons maintenant le texte de Daniel 9.24 « Une période de soixante-dix septaines a été fixée pour ton peuple et pour ta ville sainte, pour mettre un terme à la révolte contre Dieu, pour en finir avec les péchés, et pour expier, les fautes ainsi que pour instaurer une justice éternelle, pour accomplir vision et prophétie, et pour conférer l’onction à un sanctuaire très saint. »

Ce passage nous parle d’un temps fixé de soixante-dix septaines ou semaines. Une septaine est un groupe de sept. Alors, ici on parle d’un groupe de sept ans. La version Louis Second et d’autres appelle ce groupe de sept semaines en raison du groupe de sept comme les jours de la semaine.

Si nous faisons le calcul, il s’agit d’une période de 7 fois 70 ans, ce qui fait 490 ans. La prophétie de Daniel s’étend sur une période de quatre cent quatre-vingt-dix ans continus sans interruption ni rapport à une date ultérieure. Le contexte de cette prophétie est en rapport avec la venue du Seigneur Jésus. Elle nous parle de la fin de l’ancienne alliance et de l’instauration de la nouvelle. C’est une étape très importante tant pour le peuple juif que pour les nations. 

Maintenant, considérons que ces périodes doivent être comprises symboliquement et littéralement, dans un cadre prophétique. Parce qu’elles englobent l’histoire d’Israël et son rôle dans le plan rédempteur de Dieu, culminant dans le ministère du Messie et non pas au-delà. Certains ont inventé un récit fantastique en attribuant le terme oint à la personne de l’antichrist. Puis, ils ont pris la dernière semaine en disant que cette semaine n’est pas encore accomplie et qu’elle le sera avec la venue de l’antichrist. Ce qui est totalement faux. C’est une erreur monumentale que nous devons dénoncer. Ça n’a pas de sens d’insulter l’intelligence des croyants de la sorte.

Dans le passage, de Daniel 9.24, que nous venons de lire, nous retrouvons six thèmes principaux. Vous allez vous apercevoir que Jèésus est totalement présent dans ce premier verset de la prophétie.

La première chose que nous découvrons est « mettre un terme à la révolte contre Dieu » et cela se réfère à la réconciliation de l’humanité avec Dieu par l’œuvre du Messie. Le prophète Ésaïe nous dit: « Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants, pareils à des brebis, chacun de nous allait par son propre chemin : l’Éternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous. » (Ésaïe 53.5-6)

L’apôtre Paul dans le même ordre d’idée dira : « Tout cela est l’œuvre de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. En effet, Dieu était en Christ, réconciliant les hommes avec lui-même, sans tenir compte de leurs fautes, et il a fait de nous les dépositaires du message de la réconciliation. » (2 Corinthiens 5.18-19)

À la lumière des Écritures, celui qui a mis fin à la révolte contre Dieu c’est le Seigneur Jésus. Il nous a réconcilié avec Dieu comme nous le mentionne Paul « Mieux encore : nous plaçons désormais notre fierté en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a obtenu la réconciliation. » (Romains 5.11)

Le second point est « en finir avec les péchés ».  C’est parce que Christ a porté nos péchés sur la croix pour que nous soyons pardonnés. La loi ne pouvait pas purifier complètement du péché. Le sacrifice de Christ, oui. L’apôtre Pierre écrit:  « Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix, afin qu’étant morts pour le péché, nous menions une vie juste. Oui, c’est par ses blessures que vous avez été guéris. » (1 Pierre 2.24)

L’auteur de l’épitre aux Hébreux ajoute en ce sens « Autrement, il aurait dû souffrir la mort à plusieurs reprises depuis le commencement du monde. Non, il est apparu une seule fois, à la fin des temps, pour ôter les péchés par son sacrifice. » (Hébreux 9.26)

On voit bien jusqu’à maintenant que ce passage de Daniel nous parle véritablement du messie qui devait venir pour mettre un terme définitif aux sacrifices d’animaux.

La mention suivante est « expier les fautes ». L’expiation a été pleinement accomplie par le sang du Christ versé à la croix rendant obsolète le système sacrificiel de l’Ancien Testament. Le sang de Jésus fut versé une seule fois rendant ce sacrifice parfait contrairement aux sacrifices des animaux qu’il fallait toujours répétés sans cesse. Hébreux 9.11-14 nous dit: « Or, Christ est venu en tant que grand-prêtre pour nous procurer les biens qu’il nous a désormais acquis. Il a traversé un tabernacle plus grand et plus parfait que le sanctuaire terrestre, un tabernacle qui n’a pas été fabriqué par des mains humaines, c’est-à-dire qui n’appartient pas à ce monde créé. Il a pénétré une fois pour toutes dans le sanctuaire ; il y a offert, non le sang de boucs ou de veaux, mais son propre sang. Il nous a ainsi acquis un salut éternel. En effet, le sang des boucs et des taureaux et les cendres d’une vache que l’on répand sur des personnes rituellement impures leur rendent la pureté extérieure. Mais Christ s’est offert lui-même à Dieu, sous la conduite de l’Esprit éternel, comme une victime sans défaut. À combien plus forte raison, par conséquent, son sang purifiera-t-il notre conscience des œuvres qui mènent à la mort afin que nous servions le Dieu vivant. » 

L’apôtre Jean mentionne dans le même ordre d’idée : « Car il a expié nos péchés, et pas seulement les nôtres, mais ceux de gens du monde entier. » (1 Jean 2.2) Le sacrifice de Christ est universel et s’étend à tout le genre humain, quel que soit son sexe, son statut social ou encore sa nationalité.  

Ensuite, la prophétie mentionne « instaurer une justice éternelle ». Jésus est venu instaurer une justice éternelle. Cela parle de la justice parfaite et éternelle apportée par Christ à travers son œuvre rédemptrice. Une justice, non plus temporaire, mais maintenant ayant une portée éternelle. Justice a été faite, et cela pour l’éternité à travers le ministère de rédemption de Jésus. Le prophète Jérémie écrivait : « Voici venir le temps, l’Éternel le déclare, où je vais donner à David un germe juste. Il régnera avec sagesse et il exercera le droit et la justice dans le pays. À cette époque-là, Juda sera sauvé, et Israël vivra dans la sécurité. Voici quel est le nom dont on l’appellera : L’Éternel est notre justice ». (Jérémie 23.5-6)

L’apôtre Paul confirme aussi ce fait concernant l’instauration d’une justice éternelle par Christ mentionnant : « Mais maintenant, Dieu a manifesté, sans faire intervenir la Loi, la justice qu’il nous accorde et à laquelle les livres de la Loi et des prophètes rendent témoignage. Dieu déclare les hommes justes par leur foi en Jésus-Christ, et cela s’applique à tous ceux qui croient, car il n’y a pas de différence entre les hommes. » (Romains 3.21-22)  

Il dira aussi dans sa deuxième épitre aux Corinthiens le chapitre 5 et le verset 21 : « Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec Christ, nous recevions la justice que Dieu accorde. » 

Jusqu’à maintenant, il n’y a pas de doute que cette prophétie parle évidemment du fils de Dieu. C’est le contexte que nous découvrons jusqu’à maintenant. 

Ce n’est pas tout, continuons alors qu’il est dit: « accomplir vision et prophétie ». Toutes les prophéties trouvent leur accomplissement en Christ. Jean 19.30 nous dit : « Quand il eut goûté le vinaigre, Jésus dit : tout est accompli. Il pencha la tête et rendit l’esprit. » Il a accompli à ce moment vision et prophétie.  « Puis il leur dit : voici ce que je vous ai dit quand j’étais encore avec vous : il faut que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes. » (Luc 24.44)

De même, l’évangéliste Matthieu écrit: « Ne vous imaginez pas que je suis venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. » ( Matthieu 5.17)

L’œuvre de Christ était d’accomplir la loi qui était en quelque sorte une vision des choses à venir qui avait été prophétisé dans tout l’Ancien Testament. 

Jésus a accompli la loi sacrificielle. Il n’était donc plus nécessaire que les sacrifices d’animaux se perpétuent après la mort de Christ. C’est pour cela qu’il a accompli vision et prophétie.

Regardons maintenant un dernier point qui est celui de « conférer l’onction à un sanctuaire très saint » 

Les croyants comme temple spirituel. Paul nous dit dans son épitre aux Éphésiens chapitre 2 et les versets 21 et 22 la chose suivante : « En lui toute la construction s’élève, bien coordonnée, afin d’être un temple saint dans le Seigneur, et, unis à Christ, vous avez été intégrés ensemble à cette construction pour former une demeure où Dieu habite par l’Esprit. » C’est seulement par l’intermédiaire de Christ que cela est devenu possible. Il dit encore : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit son temple, Dieu le détruira. Car son temple est saint, et vous êtes ce temple. » (1 Corinthiens 3.16-17)

Finalement, l’apôtre Pierre écrit : « Et vous aussi, comme des pierres vivantes, vous qui formez un temple spirituel, édifiez-vous pour constituer une sainte communauté de prêtres, chargés de lui offrir des sacrifices spirituels qu’il pourra accepter favorablement par Jésus-Christ. » (1 Pierre 2.5) 

Christ par sa mort à conférer l’onction à un temple très saint. Ce sanctuaire est le peuple de Dieu qui est maintenant composé de personnes ayant cru en Jésus et ayant mis leur foi en lui. Qu’ils soient de n’importe quelle nationalité incluant les juifs. D’ailleurs, c’est ce que Paul enseigne en Romains et Galates. 

Contrairement à ce que l’on nous a toujours dit, il n’y a pas trois groupes sur la terre. Il y en a deux seulement. Chaque individu appartient à l’un ou l’autre de ces groupes. Ces groupes sont les nations et le peuple de Dieu. Le bon blé et l’ivraie. Les boucs et les brebis. La Bible ne nous parle toujours que de deux groupes. Ce que le dispensationaliste nous apporte est encore une fois complètement faux. Lorsque la Bible dans le Nouveau Testament parle du peuple de Dieu et principalement dans le livre de l’Apocalypse, bien ce sont tous les croyants qui ont mis leur foi en Jésus. 

Conclusion

En conclusion de cette première partie, nous avons exploré en profondeur Daniel 9.24 et mis en lumière la richesse et la précision de cette prophétie concernant l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. Chaque aspect — mettre fin à la révolte, expier les péchés, instaurer une justice éternelle, accomplir vision et prophétie, et conférer l’onction à un sanctuaire très saint — pointe indéniablement vers le Messie et son rôle central dans le plan de rédemption divin.

Nous constatons que cette prophétie ne soutient aucunement les interprétations erronées qui cherchent à y insérer des doctrines non bibliques, telles que l’implication de l’antichrist dans une hypothétique dernière semaine. Ces distorsions dénaturent la véritable portée de ce texte prophétique, qui célèbre l’œuvre parfaite et accomplie de Christ.

Dans la suite de notre réflexion, nous approfondirons d’autres aspects essentiels de cette prophétie pour mieux comprendre comment elle s’accomplit pleinement dans le plan divin, en formant le peuple de Dieu, composé de toutes les personnes ayant mis leur foi en Jésus-Christ, quelle que soit leur nationalité. Les nations, quant à elles, représentent ceux qui ne croient pas en Jésus. Restons fermement enracinés dans les Écritures pour mieux glorifier celui qui a tout accompli pour notre salut.

7 raisons pour lesquelles Noël n’est pas une fausse doctrine 

Introduction

Dans un monde où les traditions et les célébrations sont parfois remises en question, il est essentiel pour les croyants de s’assurer que leurs pratiques reposent sur des fondements solides et bibliques. Noël, célébration universelle de la naissance de Jésus-Christ, est parfois critiqué comme étant une invention humaine ou même une fausse doctrine. Cependant, en examinant ses origines et son contenu à la lumière des Écritures, nous découvrons qu’elle repose sur des vérités essentielles de la foi chrétienne. Prenons un moment pour réfléchir à sept raisons qui confirment que Noël n’est pas une fausse doctrine, mais bien une occasion de célébrer l’amour de Dieu et le miracle de l’incarnation.

1. L’événement central est biblique

La naissance de Jésus-Christ est un fait historique et prophétique annoncé dans l’Ancien Testament (Ésaïe 7.14, Michée 5.2) et accompli dans le Nouveau Testament (Matthieu 1.18-25 ; Luc 2.1-20). De plus, cet événement marque l’incarnation de Dieu en Jésus, une vérité fondamentale de la foi chrétienne.

2. L’incarnation est une doctrine essentielle

Noël célèbre la venue de Jésus sur terre, ce qui rappelle Jean 1.14 : « La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. » L’incarnation est au cœur du plan de salut, car Jésus devait naître pour vivre, mourir et ressusciter pour notre rédemption » (Philippiens 2.6-8).

3. Dieu a envoyé son Fils par amour

Noël souligne l’amour de Dieu pour l’humanité, comme exprimé dans Jean 3.16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. »

4. Une occasion de célébrer et d’annoncer l’Évangile

Les anges ont célébré la naissance de Jésus en proclamant la bonne nouvelle de paix et de joie pour tous les hommes (Luc 2.10-14). Noël peut être un temps pour proclamer la mission salvatrice de Jésus (Luc 19.10).

5. Les récits bibliques invitent à la commémoration

Les bergers sont allés adorer Jésus après avoir entendu l’annonce de sa naissance (Luc 2.15-20). Les mages sont venus honorer Jésus comme Roi (Matthieu 2.1-12). Ces actions soulignent que la naissance de Christ mérite d’être reconnue et célébrée.

6. Une opportunité d’adoration et de gratitude

Noël peut être utilisé pour louer Dieu et rendre grâce pour le don de son Fils, conformément à Hébreux 12.28 : « Rendons grâce à Dieu en lui offrant un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte. »

7. Pas d’opposition biblique à la célébration

Nulle part dans la Bible, il n’est interdit de commémorer la naissance de Jésus. La Bible met plutôt l’accent sur l’adoration sincère et le souvenir des œuvres de Dieu (Psaume 77.12).

Conclusion

La célébration de Noël ne se limite pas à des traditions ou à des festivités culturelles. Elle nous invite à méditer sur la profondeur de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ et sur l’importance de l’incarnation dans le plan de rédemption. En célébrant Noël, nous ne glorifions pas une date ou une coutume, mais nous proclamons la vérité centrale de l’Évangile : Dieu s’est fait chair pour sauver l’humanité. Que cette réflexion nous pousse à vivre chaque jour dans l’adoration, la gratitude et l’annonce de cette merveilleuse nouvelle. Noël est bien plus qu’une fête, c’est une occasion de renouveler notre engagement envers Celui qui est venu nous apporter la vie éternelle.

Les fausses doctrines : Un cancer spirituel dans le corps de Christ

Le corps de Christ est aujourd’hui atteint d’un mal qui se développe et l’affaiblit considérablement. Ce mal, tel un cancer, ce sont les fausses doctrines. Elles se répandent à un rythme effréné et ne semblent pas vouloir s’arrêter. 

Bien entendu, nous vivons actuellement les événements de la fin de ce siècle et Jésus avait prédit que cela se produirait. D’ailleurs, la première recommandation qu’il donna ses disciples fit celle-ci : « Faites attention, ne vous laissez pas induire en erreur. Car plusieurs viendront sous mon nom […] ne les suivez pas ! » (Lc 21.8-9) Ce passage est repris par trois des quatre auteurs des évangiles signifiant que cette recommandation est très importante et que nous ne devrions pas la négliger. 

Dès les premiers jours de la révélation de l’Église, les fausses doctrines ont commencé à se répandre. Nous voyons l’apôtre Paul mettre en garde son collaborateur Timothée contre ce mal qui se répandait dans les églises au premier siècle en lui disant : « je t’ai encouragé à rester à Éphèse pour ordonner à certaines personnes de cesser d’enseigner des doctrines fausses ». (1 Tm 1.3) Il y avait ainsi des personnes qui enseignaient de fausses doctrines. Ce n’est pas nouveau que les fausses doctrines soient enseignées dans l’Église. Paul va aussi dire à Timothée pourquoi il faut faire cesser l’enseignement de ces fausses doctrines parce qu’elles « ne font qu’alimenter des discussions au lieu d’avancer dans l’œuvre de Dieu qui s’accomplit dans la foi ». (1 Tm 1.4)

Pierre également dans sa lettre va écrire ceci : « il y a eu de faux prophètes parmi le peuple ; de même, il y aura parmi vous de faux enseignants ». (2 Pi 2.1) L’apôtre annonçait d’avance qu’il y aurait de faux enseignants qui allaient se présenter au peuple tout comme l’on fait les faux prophètes dans le peuple d’Israël. L’apôtre Pierre mentionnait à ses lecteurs la façon dont ces faux enseignants allaient s’y prendre en disant : « ils introduiront sournoisement des doctrines pernicieuses, et, tout en reniant le Maître qui les a rachetés, ils attireront sur eux une ruine soudaine. » (2 Pi 2.1)

C’est un fait parce que c’est encore la même chose de nos jours. Des gens introduisent sournoisement de fausses doctrines. Il y a au bas mot pas moins de 50 fausses doctrines qui ont été introduites sournoisement dans le corps de Christ. Si nous comptons toutes les variantes qui sont enseignées, le nombre se multiplie au point qu’il devient difficile de faire la différence entre la vérité de la Parole de Dieu et le mensonge d’une fausse doctrine tellement elles sont séduisantes. 

Le problème majeur avec les fausses doctrines est que « beaucoup les suivront dans leur immoralité » (2 Pi 2.2). Bien que plusieurs se détournent des Écritures, Pierre qualifie les fausses doctrines d’immorales. À raison parce qu’adhérer à une fausse doctrine c’est comme commettre un adultère. Je vous explique. Dans un couple, il arrive qu’une personne entretienne une relation extraconjugale avec une autre personne. C’est une infidélité qui est commise envers l’autre personne dans le couple. 

Nous savons que nous vivons une relation avec Jésus qui est la Parole de Dieu. Si nous adhérons à une fausse doctrine, nous sommes en  train d’être infidèles à la vérité de la parole de Dieu. Nous commentons donc une infidélité dans notre relation avec Jésus. Adhérer à une fausse doctrine, ce n’est pas bien tout comme une relation extraconjugale ne l’est pas non plus. C’est du presque bien comme le disait Charles Spurgeon. En acceptant une fausse doctrine nous pouvons dire que nous commettons un adultère spirituel dans notre relation avec la Parole de Dieu qui est Jésus. 

Cependant le problème c’est que les croyants ne sont pas en mesure de faire la différence entre une concubine (fausse doctrine) et un partenaire de vie (la Parole de Dieu, Jésus). C’est cela qui cause tant d’infidélité de la part des croyants face à la Parole de Dieu en acceptant d’abord de flirter avec les fausses doctrines et ensuite de les accepter dans une relation d’intimité.

D’ailleurs, Jésus va faire un reproche à l’église de Pergame concernant le fait que celle-ci laissait des gens enseigner de fausses doctrines en disant : « Mais j’ai pourtant un reproche à te faire : tu as chez toi des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak comment faire trébucher les israélites, en les incitant à manger des viandes sacrifiées aux idoles et à se livrer à l’immoralité. De même, tu as, toi aussi, des gens attachés de la même manière à la doctrine des nicolaïtes. » (Ap 2.14-15)

Si ce mal se répand dans l’Église comme un cancer dans le corps c’est parce que des dirigeants d’église laissent des gens enseigner de fausses doctrines. De plus, les croyants ne lisant pratiquement pas leur Bible deviennent un terrain fertile pour la prolifération de ces fausses doctrines et ainsi se répand ce cancer dans le corps de Christ.

Il nous faut mettre un terme à tout cela en dénonçant les fausses doctrines proliférant actuellement dans nos Églises. Mais attention, cela engendrera une crise dans l’Église parce que les tenants de ces fausses doctrines sont en réalité de faux prophètes comme nous le dit Jésus : « Méfiez-vous des faux prophètes : ils viennent à vous déguiser en brebis, mais au-dedans ce sont des loups féroces. » (Mt 7.15) Pourquoi Jésus les appelle-t-il de faux prophètes ? Parce que ces gens en prônant une fausse doctrine prétendent parler au nom de Dieu en disant que leur faux enseignement c’est la Parole de Dieu. En réalité, c’est une falsification des paroles même de Dieu. Une fausse doctrine n’a rien de biblique si ce n’est l’apparence.

Maintenant, lorsque vous dénoncerez ces fausses doctrines, vous allez faire face à la férocité de ces loups. Ils vont vous démontrer leur vrai visage simplement parce que vous vous attaquez à leur château fort. 

Ce texte n’est pas menaçant pour les tenants d’une fausse doctrine parce qu’il est plutôt général. En d’autres mots, ils ne les dérangent pas du tout. Cependant, lorsque vous commencerez à identifier et dénoncer une fausse doctrine en particulier, vous allez assurément les rencontrer sur votre chemin. Ils vont tenter de vous empêcher de continuer de dénoncer. Ils vont tout mettre en œuvre pour vous faire taire parce que vous voulez le bien du corps de Christ alors qu’eux, tout ce qu’ils veulent, c’est de détruire l’œuvre de Christ. 

Ainsi donc, en ces temps de la fin, la prolifération des fausses doctrines constitue un véritable fléau pour l’Église de Jésus-Christ. Ces enseignements trompeurs, souvent séduisants par leur apparence et leur subtilité, éloignent les croyants de la vérité biblique et affaiblissent leur relation avec le Seigneur.

Il est impératif pour chaque chrétien né de nouveau de rester vigilant, de plonger dans l’étude approfondie de la Parole de Dieu et de dénoncer avec courage les doctrines erronées. Cette tâche ne sera pas sans opposition, car les faux prophètes réagiront avec force pour préserver leur influence. Cependant, nous devons nous souvenir que nous servons celui qui est la vérité, et qu’il nous a appelés à veiller sur son Église.

Revenir aux enseignements fondamentaux de la Bible, affermir notre foi en Christ, et rejeter toute falsification de la Parole de Dieu, voilà notre responsabilité en tant que disciples de Jésus. Ne laissons pas le mal s’installer dans le corps de Christ, mais combattons-le avec les armes spirituelles que Dieu nous donne. La fidélité à la vérité de l’évangile est essentielle pour préserver notre destinée éternelle et celle de nos frères et sœurs en Christ.

Comment les fausses doctrines, notamment celle de l’enlèvement prétribulationnel, affaiblissent-elles la foi des croyants et les détournent-elles des vérités bibliques dans ces derniers jours?

Il y a beaucoup de fausses doctrines dans l’Église en ces jours de la fin. Par ailleurs, il ne faut pas beaucoup de discernement pour s’apercevoir que celles-ci tarissent et affaiblissent la foi des croyants. Chacune d’elles, ancrée dans le mensonge, détourne les chrétiens de la parole de Dieu. Elles diluent les vérités bibliques pour les adapter à notre monde actuel. 

Quelqu’un a dit un jour qu’il : « est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés. » C’est exactement ce que nous vivons aujourd’hui dans l’Église. Les croyants ont été trompés par de multiples fausses doctrines. De faux enseignements qui se sont introduits subtilement. Le constat est qu’il est très difficile de convaincre les chrétiens séduits du contraire. Ils ont les évidences sous les yeux et ils refusent de voir la vérité préférant croire leur mensonge plutôt que de s’en détourner. Malheureusement, cela détruit la foi saine et induit les croyants dans l’erreur. C’est ce phénomène qui se produit avec la fausse doctrine de l’enlèvement prétribulationnel c’est-à-dire avant la période des tribulations. 

Cette fausse doctrine trouve son origine au début du XIXe siècle, principalement à travers les enseignements de John Nelson Darby (1800-1882). C’était un théologien britannique et l’un des principaux leaders du mouvement des Frères de Plymouth. Aujourd’hui, les défendeurs de cette fausse doctrine vont jusqu’à affirmer, par des affirmations mensongères et sans aucun fondement, que cette doctrine était déjà promue par les pères de l’Église chrétienne. Disons-le franchement, il n’y a aucune trace de la doctrine de l’enlèvement prétribulationnel chez les Pères de l’Église des premiers siècles du christianisme. Cette idée n’apparaît que bien plus tard, comme mentionné précédemment, au XIXe siècle avec John Nelson Darby et la théologie dispensationaliste. Il ne faut pas prendre les croyants pour des ignares en pensant leur faire croire n’importe quoi. Plusieurs ont un esprit de discernement et s’aperçoivent du mensonge qui est véhiculé par ces faux enseignants des temps modernes. Hélas, d’autres refusent obstinément de voir la vérité et cela même avec les preuves du contraire. Cependant, ignorer la vérité ne rend personne non coupable.

Darby a commencé à formuler la doctrine de l’enlèvement prétribulationnel dans les années 1830. Il a intégré cette idée dans sa théologie dispensationaliste. Celle-ci divisant l’histoire biblique en différentes époques ou dispensations avec des plans spécifiques de Dieu pour Israël, l’Église et les nations. Il a enseigné que l’Église serait enlevée avant les tribulations laissant Israël et le reste du monde subir les jugements divins. Un concept qui ne trouve aucun appui dans les Écritures d’aucune façon. Sauf si l’on change le sens des Écritures pour leur faire dire ce qu’elles ne mentionnent pas. 

Puis,la doctrine s’est répandue rapidement grâce aux écrits et aux conférences de Darby, particulièrement en Angleterre et aux États-Unis. Elle a été intégrée dans la Scofield Reference Bible (1909), une Bible annotée par C.I. Scofield, qui a popularisé la théologie dispensationaliste et l’enlèvement prétribulationnel parmi les chrétiens évangéliques.

Au XXe siècle, des prédicateurs évangéliques influents, comme Hal Lindsey (avec son livre The Late Great Planet Earth, 1970) et des films comme A Thief in the Night (1972), ont renforcé cette croyance chez les Anglo-saxons. Chemin faisant, elle fut importée dans la francophonie par des évangélistes qui étaient particulièrement fascinés par cette doctrine. 

De plus, la série de livres et de films Left Behind (laissé derrière), publiée dans les années 1990 par Tim LaHaye et Jerry B. Jenkins, a également contribué à la diffusion de cette idée dans la sphère chrétienne. 

Cette doctrine a depuis été critiquée par de nombreux théologiens pour son manque de fondement biblique solide, sa distorsion de l’enseignement biblique sur la tribulation, et son impact sur la perception de l’Église face à la souffrance et au jugement. 

Nous vivons vraisemblablement les jours de la fin. Les leaders mondiaux s’orientent vers un gouvernement mondial qui contrôlera chaque individu sur cette planète. Ceci apportera son lot de souffrance aux disciples du Seigneur Jésus. Ceux-ci seront persécutés pour leur refus de se conformer aux exigences de ce gouvernement antichristique. Il nous est dit que la bête fera la guerre aux croyants et qu’elle les vaincra. (Dn 7.21, 8.24; Ap 11.7, 13.7) Il ne faut jamais ignorer ce que la Parole de Dieu nous dit et faire comme si ce n’était pas écrit tout comme c’est le cas avec cette doctrine de l’enlèvement prétribulationnel.

Il y a des temps de grandes souffrances qui arrivent pour les véritables croyants et personne ne va y échapper. Cependant, ce que la Bible nous enseigne, c’est que plusieurs abandonneront la foi (Mt 24.10-12) lorsque ces moments vont commencer à arriver. Pour en ajouter une couche à la souffrance des croyants, qui semblent-ils que ceux, qui auront abandonné la foi, vont se retourner contre les croyants pour les haïr et les trahir. (Mt 24.10-12)

C’est là que les membres du peuple saint, les véritables disciples de Jésus doivent faire preuve d’endurance et de foi. (Ap 13.10) Comme, nous dit si bien le Seigneur Jésus, mais que plusieurs refusent de considérer : « celui qui tiendra bon jusqu’au bout sera sauvé. » (Mt 24.13) À quel bout Jésus fait-il allusion ici ? C’est le moment de son retour qui se fera le dernier jour soit après la période des tribulations. Il n’y a aucune autre résurrection des morts de mentionnée dans la Bible que celle qui se produira au retour du Seigneur Jésus. Aucune autre. C’est un mensonge de prétendre qu’il y en aura un enlèvement avant la période des tribulations et une résurrection uniquement des saints laissant les autres dans le séjour des morts jusqu’au second retour de Jésus qui encore une fois est une pure invention tirée de l’imaginaire.

Revenons à la vérité de la Parole de Dieu. Réagissons contre ces fausses doctrines parce qu’elles détruisent la foi et affaiblissent le corps de Christ. Il y a un proverbe africain qui dit : « Le mensonge donne des fleurs, mais pas de fruits. » Tirez-en les conclusions que vous voulez, mais n’oubliez jamais que nous devrons un jour tous rendre compte devant Dieu de ce que nous avons dit et fait de même que ce que nous n’avons pas dit ni fait.

La porte ouverte d’Apocalypse 4.1 n’est pas le moment de l’enlèvement de l’Église et voici pourquoi !

Introduction

L’interprétation des Écritures concernant les événements prophétiques a toujours suscité des débats passionnés au sein du christianisme. L’un des enseignements controversés concerne l’enlèvement prétribulationnel, qui affirme que l’Église sera enlevée au ciel avant le début de la période des tribulations. Certains soutiennent que le passage d’Apocalypse 4.1 marque ce moment précis. Cependant, une analyse approfondie de ce texte révèle une tout autre réalité. Dans cette étude, nous examinerons le contexte de ce passage pour déterminer s’il valide réellement l’hypothèse d’un enlèvement de l’Église avant les tribulations, ou s’il s’agit d’une interprétation erronée, déconnectée du message global des Écritures.

Dans la doctrine de l’enlèvement prétribulationnel ou avant la période des tribulations, il est enseigné que le passage d’Apocalypse 4.1 est le moment où l’Église est enlevée au ciel. Cet enseignement affirme qu’à cause de cela, l’Église n’est plus présente dans le reste du livre de l’Apocalypse. Ce qui est effectivement complètement faux parce j’ai démontré ce fait dans un précédent article L’Église sera présente pendant la période des tribulations et voici pourquoi ! Je confirme que l’Église y est présente et que plusieurs versets corroborent ce fait. Malheureusement, cette affirmation de l’enlèvement au début de la période des tribulations par le chapitre 4.1 de l’Apocalypse ne peut être démontrée bibliquement. 

Nous allons prendre le temps de regarder le contexte immédiat de ce passage pour voir si celui-ci ou l’ensemble de son contexte valide une telle hypothèse ou encore le fait de déclarer cela comme étant une vérité. Lisons d’abord ce passage : « Après cela, je vis une porte ouverte dans le ciel. Et la voix que j’avais entendue me parler au début et qui résonnait comme une trompette me dit : monte ici, et je te montrerai ce qui doit arriver après cela. » (Apocalypse 4.1)  

Comme je dis toujours, le contexte d’un passage est extrêmement important pour éviter de prendre un verset et de le sortir de son contexte pour lui faire dire autre chose que ce qu’il dit. C’est la base même de l’herméneutique. 

Alors, Apocalypse 4.1 dans son contexte se situe au début d’une nouvelle section du livre de l’Apocalypse, qui est un livre prophétique écrit par l’apôtre Jean alors qu’il se trouvait en exil sur l’île de Patmos. 

Nous pouvons considérer que les trois premiers chapitres de l’Apocalypse contiennent des lettres adressées aux sept Églises d’Asie Mineure. Jésus-Christ, à travers Jean, adresse des messages spécifiques à chacune de ces Églises, les encourageant ou les corrigeant selon leur situation spirituelle.

Par la suite, Apocalypse 4.1 marque une transition importante dans le livre. Après avoir délivré les messages aux Églises, Jean est appelé à voir ce qui se passe dans le ciel. Cette nouvelle vision va révéler des aspects profonds du plan divin pour l’avenir. 

Ainsi, le chapitre 4, dans son ensemble, décrit la salle du trône de Dieu dans le ciel. Jean voit un trône avec Dieu assis dessus, entouré de vingt-quatre autres trônes et de vingt-quatre anciens. Cette vision sert à souligner la souveraineté et la gloire de Dieu.

En résumé, la porte ouverte dans le ciel symbolise l’accès de Jean à une révélation divine, qui va maintenant se concentrer sur les événements futurs, souvent interprétés comme la période des tribulations, le jugement final, et l’établissement du règne éternel de Dieu.

En somme, Apocalypse 4.1 est le début d’une grande révélation où Jean est invité à contempler et rapporter les événements célestes et futurs. Cette vision céleste introduit le trône de Dieu et prépare le lecteur à recevoir des prophéties concernant la fin des temps.

Comme vous pouvez le voir, Apocalypse 4.1 dans son contexte ne parle pas d’enlèvement de l’Église parce que Jean est invité à monté. Il n’y a aucune mention de l’Église, de l’enlèvement de quelques manières que ce soit. Ce n’est même pas sous-entendu. 

Alors, comment peut-on affirmer que ce verset est une preuve irréfutable de l’enlèvement de l’Éflise avant que ne commence la période des tribulations ? Je trouve cela invraisemblable sachant qu’il n’y a aucun appui biblique solide pour cette affirmation, disons-le, gratuite.

Maintenant, l’argument qui est amené comme quoi l’Église n’est plus présente dans le livre de l’Apocalypse est complètement faux. L’Église y est présente. Je vous encourage, au risque de me répéter, à lire, si ce n’est pas déjà fait, cet article L’Église sera présente pendant la période des tribulations et voici pourquoi ! Vous découvrirez que l’Église assistera à tous les événements, mais elle sera protégée parce que Jésus en a fait la promesse de nous garder pendant cette période et non pas de nous enlever. 

Il n’y a aucun fondement biblique pour appuyer cette théorie émanant d’Apocalypse 4.1 dans toutes les écritures. Vous pouvez chercher tant que vous voulez. Ce sont seulement des affirmations gratuites.

Le but de tout cela est encore une fois pour tromper les croyants en leur laissant le faux espoir leur disant qu’ils ne seront pas présents pendant la période des tribulations. Qu’ils peuvent continuer de vivre leur vie de compromis sans s’inquiéter que Jésus excuserait toute désobéissance et tout péché et qu’ils les prendraient avec lui pour leur épargner les souffrances ! C’est tout le contraire parce que ce sera au milieu des souffrances que les véritables chrétiens seront révélés. Nous faisons face ici à un enseignement qui endort les croyants plutôt que de les amener à se garder purs et obéissants au Seigneur Jésus. 

J’ai entendu un enseignement d’un prédicateur un jour qui parlait de l’enlèvement prétribulationnel. C’était beau ce qu’il disait et cela laissait une impression qu’il n’y avait aucun problème. Les gens aimaient ce qu’ils entendaient. Il était même applaudi pour ses propos. Seulement, il y avait un grave problème. Il n’a jamais donné aucune référence biblique pendant tout son exposé. Il flattait les oreilles des gens et ceux-ci aimaient cela. Nous en sommes rendus là. Comme disait l’apôtre Paul à son collaborateur Timothée : « Car le temps viendra où les hommes ne voudront plus rien savoir de l’enseignement sain. Au gré de leurs propres désirs, ils se choisiront une foule de maîtres à qui ils ne demanderont que de leur caresser agréablement les oreilles. » (2 Timothée 4.3)  On ne parle pas seulement des non croyants, on parle aussi des croyants. Ouvrez les yeux et portez attention à ce qui se passe et vous verrez bien.

Conclusion

En conclusion, l’idée que l’Église est enlevée au ciel dès Apocalypse 4.1 ne trouve aucun fondement solide dans les Écritures. Une lecture attentive et contextuelle montre que ce passage ne fait aucune mention de l’enlèvement de l’Église, mais introduit plutôt une vision céleste qui prépare le lecteur à la révélation des événements futurs. L’affirmation selon laquelle l’Église n’est plus présente dans le reste de l’Apocalypse est donc erronée. Ce genre d’enseignement peut donner aux croyants une fausse assurance et les détourner de la vigilance spirituelle à laquelle les appelle l’Évangile. Il est essentiel de demeurer fidèles à la vérité biblique et de rejeter les doctrines qui, bien que séduisantes, ne reposent pas sur une interprétation rigoureuse des Écritures.

Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu

Aujourd’hui, les gens vivent leur vie sans se préoccuper qu’un jour ils devront faire face à Dieu. Ils ignorent le Seigneur pensant peut-être qu’ils seront capables de se justifier eux-mêmes devant le créateur lorsque celui-ci leur demandera des comptes. Malgré cela, il y a aussi plusieurs croyants qui agissent de même. Ils croient que parce qu’ils portent l’étiquette de chrétien, ils auront tous les passe-droits pour entrer dans la vie éternelle. Malheureusement, c’est une tragédie que de vivre sa vie de croyant sans se préoccuper d’obéir aux commandements du Seigneur Jésus.

Le prophète Amos a donné un avertissement aux israélites en leur disant: « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. » (Amos 4.12) C’est un avertissement important pour tous les croyants vivant dans les dernières heures. Alors que nous sommes à l’aube de la période des tribulations. Et que les gens du monde seront sévèrement repris par Dieu, nous les croyants devrons aussi passer par la fournaise de l’épreuve entre les mains de l’antichrist. L’avertissement d’Amos est très important. Il ne faut pas le négliger.

Le prophète Amos a oeuvré au 8e siècle avant Jésus-Christ. C’est-à-dire aux alentours de 760 et 750 av. J.-C, soit sur une période de 10 ans. Il exerça son ministère principalement dans le royaume du nord, soit Israël. Comme quoi, Dieu se sert d’homme et de femme pour le servir dans les pires conditions. Il ne les retire pas, mais il les protège.

Amos a prophétisé pendant une période de prospérité économique, mais aussi dans un temps de décadence morale et spirituelle sous les règnes de Jéroboam II (en Israël) et d’Ozias (en Juda). Ce qui ressemble beaucoup à l’époque dont nous vivons maintenant.

Amos, chapitre 4, se concentre sur les péchés du peuple et sur les divers moyens par lesquels Dieu a tenté de ramener son peuple à lui, mais en vain. Encore aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une situation similaire. Les croyants, au sens large, vivent leur vie comme ils l’entendent. Ils font tout ce qu’ils veulent sans se préoccuper de ce que Jésus leur demande. 

Selon les sondages, les gens au Canada affirment être croyants dans une proportion de 68%. Malheureusement, ils ne cherchent pas Dieu et font ce qui leur plait. Ils ne se soucient pas de savoir ce que le Seigneur attend d’eux. De même, une majorité de croyants, dans l’église, agissent ainsi. Ils sont croyants, mais de nom seulement. Comme l’apôtre Paul dit: « Certes, ils resteront attachés aux pratiques extérieures de la piété, mais, en réalité, ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait la force. » (2 Timothée 3.5) Qu’est-ce qui fait la force de notre foi ? N’est-ce pas le Seigneur Jésus ? Nous retrouvons aussi de l’idolâtrie et de l’hypocrisie religieuse au sein du corps de Christ. Les gens prétendent aimer Christ, mais ne lui obéissent pas. Ils prétendent être chrétiens, mais ils renient celui qui en fait la force. 

Dans les versets 6-11 du chapitre 4, Amos énumère une série de calamités que Dieu a envoyées sur Israël pour les corriger et les amener à se repentir. 

  • La famine (v. 6)
  • La sécheresse (v. 7-8)
  • Les récoltes ravagées par les sauterelles (v. 9)
  • Les pestes et les maladies (v. 10)
  • La destruction similaire à celle de Sodome et Gomorrhe (v. 11)

Malgré toutes ces tentatives de correction, le refrain répété est : « Malgré cela, vous ne revenez pas à moi, l’Éternel le déclare.  » (Amos 4.6, 8, 9, 10, 11)

Combien de choses nous sont-elles arrivées pour nous ramener à Dieu, après que nous nous soyons éloignés de lui pour une raison ou une autre ? Combien d’avertissements Dieu nous a-t-il donnés, que nous avons ignorés ? Combien de fois nous a-t-il appelés à revenir à lui, et nous avons fait la sourde oreille ?

Il y a des temps difficiles qui approchent auquel devront faire face les croyants de toute la terre. Cependant, le message populiste nous dit de ne pas craindre de souffrir parce que nous chrétien, membre de l’Église de Christ allons être enlevé avant la période des tribulations. C’était le même message qui était véhiculé par les prophéties au temps de Jérémie. Ceux-ci disaient de ne pas craindre le roi de Babylone, qu’ils ne seraient pas faits prisonniers et que Dieu allait les délivrer. Comment allons-nous pouvoir nous en sortir si aujourd’hui, nous refusons d’obéir au Seigneur Jésus? Tandis que Jérémie leur disait de se rendre s’ils voulaient avoir la vie saufs. Je crains que ce soit la même chose qui va se passer si le peuple de Dieu continue de ne pas obéir. Maintenant, s’ils sont incapables de lui obéir aujourd’hui, demain, je crains fort que ce soit pareil.

Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu.  C’est un appel que Dieu nous lance maintenant. Un jour, nous devrons faire face à Dieu. Un jour nous nous tiendrons tous debout devant lui. Même ceux qui ne croient pas en Dieu aujourd’hui. Ce jour va venir et il est inévitable. Personne ne pourra s’y soustraire. Chacun de nous devra répondre pour nous même. Qu’est-ce que vous croyez que vous allez répondre à ce moment ? Comment allez-vous justifier le fait que vous avez refusé d’obéir au Seigneur Jésus ? La bible dit : « En effet, c’est en fonction de tes propres paroles que tu seras déclaré juste, ou que tu seras condamné. » (Matthieu 12.37) 

L’appel de Dieu est sérieux en ces jours que nous vivons maintenant. Nous devons considérer cet appel avec circonspection. Le temps vient ou bientôt nous serons confrontés devant Dieu. Nous serons seuls devant lui pour répondre de nous même.

Aujourd’hui, dans de nombreuses églises, on prêche ce que les gens veulent entendre. La vérité est bien souvent complètement absente. Même Jésus est trop souvent absent des messages. Les gens changent d’église pour aller là où on va leur dire ce qu’ils veulent entendre. Ils ne se soucient même pas de savoir si c’est ce que le Seigneur demande d’eux. Chacun agit en fonction de ses sentiments et de ses désirs. Toutefois, comme au temps d’Élie, seul un petit groupe de fidèles se soucient de faire ce que le Seigneur Jésus leur demande. 

Le passage d’Amos 4.12 dit : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël;  et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, O Israël ! » (Amos 4.12) Regardons trois choses dans ce passage.


1. « C’est pourquoi » 

Ce terme montre que ce verset est une conclusion basée sur les avertissements et les jugements précédemment énumérés et que Dieu ne laissera pas impuni le péché de désobéissance. Le refus d’obéir à Dieu, c’est ce qui occasionna la perte de plusieurs personnages bibliques. En contrepartie, ceux qui marchaient dans l’obéissance vécurent une vie complètement différente.

2. « Je te traiterai ainsi »

Dieu indique qu’il va continuer à agir de manière encore plus décisive envers Israël en raison de leur manque de repentance. Le manque de repentance est un mal très répandu dans l’Église aujourd’hui. Plusieurs marchent dans la désobéissance, pour toutes sortes de raison. Jamais ils ne se repentent. Ils sont là bien en vue, faisant de belles prières en public. Professant le nom de Christ avec conviction et éloquence. Cependant, leur vie est entachée par la désobéissance. Ils refusent de faire ce que le Seigneur leur demande. Mais le jugement que Dieu va exercer sur eux sera terrible. 

Israël est dans la Bible un modèle de désobéissance. Les conséquences de leur désobéissance leur ont couté très cher. Plusieurs sont morts dans la désobéissance. Quelle fin tragique pour un croyant !

3. « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu »

Ceci est un avertissement solennel. Dieu annonce une rencontre imminente où il jugera Israël pour ses péchés. Ce n’est pas une rencontre de salut, mais de jugement si le peuple persiste dans son obstination. De la même manière, Dieu annonce une rencontre imminente ou il jugera les croyants pour leur désobéissance. L’apôtre Jean écrit : « Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. » (Apocalypse 20.12) Ce passage est particulièrement intéressant. Plusieurs croyants pensent que nous ne passerons pas en jugement. Maintenant, regarder dans ce passage quel livre fut ouvert. C’est le livre de vie. Celui-ci apparaît 7 fois dans le Nouveau Testament (1 fois en Philippiens et 6 fois dans le livre de l’Apocalypse). 

Paul nous dit que le nom de croyants est inscrit dans le livre de vie. (Philippiens 4.3) Jésus nous dit que les vainqueurs ne verront pas leur nom effacé du livre de vie. (Apocalypse 3.5) Tous ceux dont leur nom n’est pas inscrit dans le livre de vie vont adorer la bête. (Apocalypse 13.8)  De plus, les gens dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie s’émerveilleront en voyant la bête. (Apocalypse 17.8) Ce livre sera ouvert lors du grand jugement. (Apocalypse 20.12) Tous ceux dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie vont périr. (Apocalypse 20.15) Finalement, seuls ceux dont le nom est écrit dans le livre de vie pourront entrer dans la nouvelle Jérusalem. (Apocalypse 21.27)

Ce ne sera pas un temps de tout repos. C’est maintenant que nous devons prendre en considération les paroles de notre Dieu. Certains croient qu’ils seront épargnés de ce moment parce qu’ils sont chrétiens. C’est une très mauvaise interprétation de la Parole de Dieu. 

L’apôtre Jean dans sa première épitre parle ainsi: « Et voici pourquoi l’amour se manifeste pleinement parmi nous : c’est pour que nous ayons une entière assurance au jour du jugement, d’autant plus que notre situation dans ce monde est celle que Christ a connue lui-même. » (1 Jean 4.17) Jean s’adresse à des croyants. Nous devons donc nous attendre à passer en jugement devant Dieu. De même l’auteur de l’épitre aux Hébreux mentionne qu’après le mort vient le jugement de Dieu. (Hébreux 9.27) L’apôtre Paul disait dans sa lettre à son collaborateur Timothée: « Telle une couronne, la justice que Dieu accorde est déjà préparée pour moi. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra au jour du jugement, et pas seulement à moi, mais à tous ceux qui, avec amour, attendent sa venue.» (2 Timothée 4.8) Ainsi, Paul confirme qu’il y aura un jour de jugement pour les croyants. Nous ne devons pas ignorer ce fait et prendre conscience de son importance afin de mettre notre vie en règle avec le Seigneur Jésus. 

Ce qui est terrifiant c’est que les croyants savent cela et qu’ils continuent d’agir tout aussi mal. Ils continuent de marcher dans la désobéissance sans se soucier des conséquences de leurs actes. Comme nous sommes habitués à toujours entendre de belles paroles, nous ne faisons plus de cas des avertissements de notre Dieu. Le Saint-Esprit dit expressément maintenant: « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. »Parce que bientôt, il reviendra. Ce jour sera un jour terrible pour les désobéissants. Toutefois, ce sera un jour de joie pour ceux qui lui obéissent. Fréquenter une église c’est bien, mais l’obéissance à la Parole de notre Dieu c’est primordial. Jean, l’apôtre que Jésus aimait, nous dit « C’est là que les membres du peuple saint, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et vivent selon la foi en Jésus, doivent faire preuve d’endurance. » (Apocalypse 14.12) Jean mentionne les membres du peuple saint. N’est-ce pas l’Église du Seigneur Jésus, pourquoi est-elle encore sur la terre à ce moment de la période des tribulations ? Il nous dit que les membres du peuple saint, les croyants, les chrétiens, ce sont ceux qui obéissent aux commandements de Dieu. Ils font ce que Dieu leur demande. Non pas sans crainte, mais avec courage surmontant leurs appréhensions.

Jésus est notre exemple d’obéissance par excellence. Toute sa vie, il n’a fait que ce que Dieu lui demandait de faire. Sa vie était dictée par son obéissance à son Père. Aujourd’hui le Seigneur nous demande :

  • de bénir et nous ne le faisons pas; 
  • de donner et nous ne donnons pas ou moins que ce qu’il nous demande;
  • d’aimer et nous ne le faisons pas, ou seulement ceux qui nous aime;
  • de prier et nous ne le faisons pas; 
  • de proclamer sa Parole et nous ne le faisons pas; 
  • de prophétiser et nous ne le faisons pas;
  • de le mettre en premier dans notre vie et nous ne le faisons pas; 
  • de témoigner et nous ne le faisons pas. 

Le temps n’est plus à la rigolade. Son retour est pour bientôt et nous nous devons de nous préparer à la rencontre de notre Dieu.

Amos 4.12 est un appel à la repentance et un avertissement solennel du jugement de Dieu. Malgré les nombreux avertissements et les calamités envoyées pour corriger Israël, celui-ci a persisté dans son péché. Par conséquent, Dieu annonce une rencontre inévitable avec lui. Un temps où il jugera leurs actions. Ce passage nous rappelle l’importance de répondre aux avertissements divins et de revenir à Dieu avec un cœur repentant.

Comment puis-je me préparer à la rencontre de Dieu si je suis croyant ? La réponse est bien simple. Obéis, obéis au Seigneur Jésus comme lui fut obéissant en toutes choses. Paul nous dit, en parlant de Jésus, qu’il « s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix. » (Philippiens 2.8) Même si c’était un chemin de souffrance, Jésus a choisi d’obéir.

C’est une obéissance sacrificielle que le Seigneur nous demande. Obéir jusque dans la mort. Obéir même lorsque cela ne fait pas notre affaire ou encore lorsque nous ne voulons pas ou que nous avons peur.