La première trompette : la grêle mêlée de feu (Apocalypse 8.7)

Le texte décrit le moment où Dieu intervient sur terre, symbolisé par la première trompette, entraînant des jugements tels que la grêle, le feu et le sang. Ces événements sont un appel à la repentance, un avertissement divin tempéré par la miséricorde. Ils rappellent la fragilité de la vie et la nécessité de se tourner vers Dieu.


Introduction : Quand Dieu parle à la terre en feu

Le silence du ciel vient de s’éteindre, remplacé par un son perçant : celui d’une trompette céleste. Ce n’est plus le temps de l’attente, c’est le début des interventions visibles de Dieu sur la terre. Le premier ange lève sa trompette, et aussitôt un événement bouleversant frappe le monde : de la grêle, du feu et du sang sont projetés sur le sol.

Ce passage n’est pas une simple scène de jugement. C’est un signal du ciel. Un appel brûlant à la repentance. Un avertissement sévère, mais encore tempéré par la miséricorde divine.

Ce que nous découvrons ici c’est que Dieu utilise la création pour parler et juger. Que la grêle et le feu sont des images fortes de sa colère et de sa purification et que ce jugement est une réponse aux prières des saints et un appel à revenir à lui le Dieu créateur de toutes choses.


1. Le son de la première trompette : le signal du ciel

Apocalypse 8.7 « Le premier ange sonna de la trompette : aussitôt de la grêle mêlée de feu et de sang s’abattit sur la terre. Le tiers de la terre fut brûlé, le tiers des arbres fut brûlé et toute plante verte fut brûlée. »

Un son fend le silence. C’est le premier des sept jugements proclamés par trompette. Dans toute la Bible, la trompette est un instrument prophétique : elle appelle au réveil, elle annonce la guerre, elle proclame l’intervention divine.

Ici, elle ouvre une série de jugements partiels mais significatifs. Rien n’est laissé au hasard. Le ciel agit selon un ordre précis. Ce son n’est pas une alerte humaine : c’est Dieu qui parle. Ce que nous entendons n’est pas une cacophonie religieuse — c’est une voix sainte qui cherche encore des cœurs disposés.


2. Grêle, feu et sang : Un jugement mêlé de symboles

Ce n’est pas un orage ordinaire. Ce qui tombe du ciel est un mélange saisissant : la glace de la grêle, la chaleur destructrice du feu, et le sang — symbole du jugement, de la vie perdue, du prix du péché.

C’est un écho puissant à Exode 9, quand Dieu jugeait l’Égypte. C’est aussi un écho à Joël 2.30 : « Du sang, du feu, et des colonnes de fumée ». Chaque élément parle : la grêle glace l’orgueil humain, le feu consume les œuvres des hommes, le sang crie pour la justice.

Et tout cela est jeté — non pas tombé — mais lancé sur la terre. C’est délibéré. C’est une réponse. Une décision céleste.

Dieu ne frappe pas au hasard. Il avertit, puis il agit. Quand Il juge, c’est pour corriger, pour réveiller, pour sanctifier. Sommes-nous conscients de cette réalité spirituelle ? Ou continuons-nous à vivre comme si rien ne venait ?


3. Un tiers brûlé : Un avertissement, pas encore la fin

Ce n’est pas la fin du monde. Mais c’est un choc mondial. Un tiers de la végétation détruite. Un tiers des arbres, symboles de force, de stabilité, consumés. Toute herbe verte, image de la vie quotidienne, de la prospérité, disparaît.

Le “tiers” est un chiffre symbolique dans l’Apocalypse. Il indique que Dieu retient encore sa main. Il avertit. Il prévient. Il ne détruit pas tout, mais il retire une partie pour que le monde comprenne. Ce n’est pas un chaos incontrôlé — c’est un jugement contrôlé. Un appel miséricordieux.

Ta prospérité peut disparaître en un instant. Ta sécurité terrestre peut brûler. Ce que tu considérais comme acquis peut être retiré. Mais ce n’est pas la fin. C’est une opportunité. Une dernière chance peut-être, de tourner ton cœur vers le ciel.

Conclusion : Quand le feu tombe, que reste-t-il dans ton cœur ?

La première trompette a retenti. Le silence du ciel s’est brisé pour laisser place à un avertissement brûlant. Ce n’est ni un hasard, ni une simple tragédie naturelle, mais un acte divin chargé de sens.

La grêle, le feu, le sang — tout parle. Tout interpelle. Dieu n’est pas indifférent au péché. Il ne reste pas silencieux face à l’iniquité. Mais avant d’agir, il appelle. Avant de juger, il prévient. Avant de frapper, il envoie ses messagers.

Le tiers de la terre brûlée n’est pas la fin, mais un signal. Une voix céleste qui murmure : Revenez à moi. C’est la main du Père qui corrige avec douleur pour restaurer avec amour.

Dans un monde qui se croit invincible, Dieu rappelle la fragilité de toute chose. Les arbres tombent. L’herbe se fane. Mais celui qui s’abandonne à l’Éternel trouve un abri, même au milieu du feu.

Réveille-toi ! Jésus revient quand tu ne t’y attends pas

Ce texte souligne l’importance de la vigilance spirituelle face au retour inattendu de Jésus. Bien que les gens cherchent à prédire ce moment, l’appel est à vivre dans l’humilité et la dépendance envers Dieu. La préparation implique la prière, la fidélité et la sainteté, plutôt que des spéculations calendaires.

Nous vivons dans une génération qui calcule, qui prévoit, qui annonce des dates, mais qui cependant oublie l’essentiel. Les hommes s’accrochent à des calendriers, mais Jésus n’a jamais demandé de calculer, de prévoir, de tenter de deviner, d’extrapoler. Non ! Il a ordonné de veiller.

Depuis deux mille ans, il répète les mêmes paroles : « Vous ne savez ni le jour ni l’heure. » Mais au lieu de trembler à ce commandement, beaucoup le traitent comme un détail ou l’ignore et continuent à dormir spirituellement.

Un retour que personne ne pourra prévoir

Jésus l’a dit clairement :

Ce n’est pas un oubli divin. C’est un décret céleste. Le Père a choisi de garder ce secret pour que son peuple ne vive pas dans l’orgueil de la prévision, mais dans l’humilité de la dépendance.

Chaque tentative humaine de fixer une date est une rébellion silencieuse contre ce que Christ a dit. C’est une insulte à son autorité et pourtant, chaque jour, des hommes et des femmes tentent de prévoir et cela sans succès.

L’appel brûlant à la vigilance

Parce que le moment est inconnu, Jésus frappe nos cœurs avec des images qui ne s’effacent pas.

Il parle du voleur dans la nuit (Matthieu 24.43 ; Luc 12.39-40). Tu ne reçois pas de lettre d’avertissement d’un voleur. Il vient sans avertir et il prend.

Il parle de l’époux à minuit (Matthieu 25.1-13). Au moment où tous dorment, une voix crie : « Voici l’époux ! » — et il est trop tard pour aller chercher de l’huile.

Le danger n’est pas de se tromper sur la date. Le danger est plutôt d’avoir un cœur endormi quand il franchira le seuil.

L’heure inconnue n’est pas un permis pour la paresse

Certains disent : « Puisqu’on ne sait pas quand, je verrai plus tard. »

Mais Jésus dit : « Restez donc vigilants » (Matthieu 24.42), « Tenez-vous prêts » (Luc 12.40), « Restez éveillés et priez » (Luc 21.36).

Chaque jour que tu vis sans veille et sans prière est un jour où tu mises ton éternité sur l’espoir qu’il ne viendra pas aujourd’hui. C’est un pari risqué. C’est un pari mortel.

La vraie préparation n’a rien à voir avec un calendrier

Attendre Jésus, ce n’est pas suivre les nouvelles, les guerres ou les tremblements de terre pour deviner la date. Ce n’est pas non plus regarder ce qui se passe en Israël et lui attribuer le concept de baromètre indicateur du retour prochain de Jésus.

C’est veiller dans la prière. C’est rester fidèle dans le service, C’est marcher dans la sainteté et l’obéissance. C’est garder ton cœur pur. C’est garder ton huile prête. Qui plus est, c’est garder ta flamme vivante.

Veiller, c’est vivre comme si aujourd’hui était ton dernier jour, ton dernier souffle.

Appel final

Le jour de son retour sera une surprise pour tous. Toutefois, il ne sera pas une tragédie pour ceux qui veillent.

La vraie question que nous devons nos poser n’est pas : « Quand reviendra-t-il ? » mais préférablement : « Suis-je prêt à le rencontrer maintenant ? »

Quand la voix criera dans la nuit, il sera trop tard pour chercher de l’huile. Trop tard pour réparer les compromis. Trop tard pour se réveiller. Il sera tout simplement trop tard.

Aujourd’hui est le jour pour raviver la flamme, pour briser avec le péché, pour dire : « Seigneur, que si tu viens ce soir, tu me trouveras à genoux. »

Le retour imprévisible de Jésus et l’appel à la vigilance

Depuis les débuts de l’Église, des croyants ont essayé de prédire le retour de Jésus, mais sans succès. Sa venue sera imprévisible, comme le rappelle Jésus. L’incertitude incite à la vigilance spirituelle, à une vie de prière et d’obéissance. Seul celui qui reste fidèle sera prêt à l’accueillir.

Depuis les premiers siècles de l’Église, les croyants attendaient avec ferveur le retour de Jésus. Pourtant, au fil du temps, certains ont tenté malencontreusement de prédire le moment exact de cet événement glorieux. Les calculs, les dates fixées et les prophéties humaines se sont multipliés, mais toutes, sans exceptions, ont échoué. Pourtant nombre de croyants tente encore aujourd’hui de prédire, toujours sans succès, le retour du Seigneur Jésus.

Face à cette tentation récurrente, les paroles mêmes de Jésus viennent nous rappeler une vérité essentielle. Son retour sera imprévisible. Ce mystère n’est pas un oubli ou une omission, mais une décision volontaire de Dieu pour que son peuple vive dans une vigilance constante.

Un retour inconnu et imprévisible

Jésus répète à plusieurs reprises que personne ne connaît le jour ni l’heure de son retour, pas même les anges, ni le Fils, mais le Père seul (Matthieu 24.36 ; Marc 13.32).

Ces paroles sont catégoriques. Elles ferment totalement la porte à toute tentative humaine de fixer une date. En réalité, ce secret divin a un but précis c’est de maintenir les croyants dans une attente active et une foi vivante, plutôt que dans une planification charnelle et stérile.

L’imprévisibilité, un appel à la vigilance

Parce que le moment est inconnu, Jésus utilise des images saisissantes pour frapper notre esprit.

Il parle du voleur qui vient la nuit (Matthieu 24.43 ; Luc 12.39-40), il souligne par cette image que son arrivée sera soudaine et sans avertissement.

Il évoque aussi l’époux qui arrive à minuit (Matthieu 25.1-13), c’est un exemple qui démontre que seuls ceux qui veillent et gardent leurs lampes allumées peuvent entrer dans la salle des noces.

Ainsi, ces images nous avertissent. Le véritable danger n’est pas de rater la date, mais de vivre dans l’assoupissement spirituel.

Loin d’une excuse pour l’inaction

Certains pourraient penser : « Puisqu’on ne sait pas quand il revient, pourquoi s’en préoccuper maintenant ? »

Mais Jésus dit exactement l’inverse :

« Restez donc vigilants » (Matthieu 24.42)

« Tenez-vous prêts » (Luc 12.40)

« Restez éveillés et priez » (Luc 21.36)

L’enseignement est clair. L’incertitude du moment n’est pas une raison pour l’indifférence, mais une motivation pour vivre chaque jour comme si c’était aujourd’hui que nous allions le rencontrer. C’est cela se tenir prêt et en éveille. C’est une attente active et loin d’être passive.

Une préparation avant tout spirituelle

Pour Jésus, se préparer à son retour ne consiste pas à observer le calendrier, à prévoir des dates, mais à vivre dans une communion constante avec lui. Cela implique :

  • De veiller dans la prière et la foi (Luc 21.36)
  • D’être fidèle dans le service (Matthieu 24.45-46)
  • De marcher dans la sainteté et l’obéissance (Matthieu 25.1-13 ; 1 Jean 3.2-3)

Cette vigilance n’est pas passive. Elle est dynamique, nourrie par l’amour de Dieu, et centrée sur une vie qui, à tout instant, est prête à accueillir son Seigneur.

Conclusion

Les paroles de Jésus ferment définitivement la porte aux spéculations humaines et ouvrent celle à une attente pure et fervente. Toute tentative de déterminer un moment, une année, un jour, une heure est sans contredit vouer à l’échec. Il est dons, de notre intérêt à se préparer plutôt qu’à spéculer.

Celui qui sera prêt au retour du Seigneur n’est pas celui qui connaît la date, mais celui qui marche chaque jour dans la lumière, qui garde sa lampe allumée et dont le cœur reste tourné vers le ciel.

Ainsi, l’imprévisibilité de ce jour devient un puissant appel à vivre dans la fidélité, l’obéissance et la vigilance et cela jusqu’à ce que nous le voyions face à face.

L’ouverture du quatrième sceau : la Mort (Apocalypse 6.7-8)

Le quatrième sceau révèle la mort personnifiée comme un cavalier blême, annonçant des jugements divins sur l’humanité. Cette vision symbolise la fragilité de la vie et appelle au retour vers Dieu. Malgré l’angoisse, elle offre l’espoir d’une vie éternelle en Christ, incitant chacun à se préparer spirituellement à l’inévitable.

Introduction – Quand la mort entre en scène

Après la séduction du cavalier blanc, les ravages de la guerre incarnée par le cheval rouge, puis la famine noire qui affame les nations, voici venir le quatrième sceau. Ce sceau ouvre la voie à une réalité que l’homme tente souvent de fuir : la mort.

Ce n’est plus une conquête idéologique, ni un conflit militaire, ni même une crise alimentaire. C’est l’ultime conséquence. Un cavalier livide entre en scène, et avec lui, le cortège du deuil, de la maladie, des fléaux et du jugement.

Mais cette révélation, bien qu’austère, ne vise pas à nous effrayer. Elle vise à nous réveiller. Elle nous rappelle que derrière l’agitation du monde, Dieu parle. Et il appelle l’humanité à revenir à lui. Car là où la mort semble triompher, la Parole de Dieu nous révèle l’espérance d’une vie éternelle en Christ.


1. L’Agneau ouvre le quatrième sceau

Apocalypse 6.7 — « Quand l’Agneau ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant dire : Viens ! »

C’est encore Jésus, l’Agneau immolé et glorifié, qui brise le sceau. Il demeure au centre de toute l’histoire, y compris des jugements. Rien ne s’accomplit sans qu’il le permette. Il règne, même quand les fondations de la terre tremblent.

Le quatrième être vivant, comme les précédents, donne l’ordre : « Viens ! » Ce mot est une convocation. Il fait entrer en scène l’un des jugements les plus terribles jamais révélés. Ce n’est pas une catastrophe aléatoire, mais une phase du plan divin. Un avertissement que le ciel adresse à une terre qui oublie trop souvent l’éternité.


2. L’apparition du cavalier pâle

Apocalypse 6.8 — « Et je vis venir un cheval blême. Son cavalier s’appelle « La Mort » et il était suivi du séjour des morts. Il leur fut donné le pouvoir sur le quart de la terre de faire périr les hommes par l’épée, la famine, les épidémies et les bêtes féroces. »

Le cheval est pâle, livide. Le mot grec utilisé ici, chloros, évoque la teinte verdâtre d’un cadavre. Ce n’est pas seulement la couleur de la maladie : c’est celle de l’agonie, de la désintégration. Ce cheval ne court pas, il rôde. Et son cavalier porte un nom glaçant : la Mort.

Contrairement aux autres cavaliers, celui-ci est identifié nommément. Il n’est pas une force anonyme. Il est personnifié. Et derrière lui, marche le séjour des morts, ce lieu invisible où descendent les âmes sans espérance.

Ce verset n’évoque pas simplement une hécatombe physique. Il parle aussi d’une perdition spirituelle. De ceux qui meurent sans être prêts. De ceux que la mort emporte loin de la présence de Dieu.

Le cavalier ne s’élance pas librement. Il reçoit une autorité limitée. Le pouvoir lui est donné, non arraché. Il agit sur une portion définie : le quart de la terre. Cette limitation n’est pas un hasard. Elle révèle la patience de Dieu. Il juge, oui, mais avec mesure. Il laisse un espace pour la repentance.

Les instruments de la mort sont énumérés : l’épée, la famine, les pestes, les bêtes sauvages. Ce sont les mêmes fléaux mentionnés dans Ézéchiel 14.21 : « mes quatre châtiments sévères ». Ces moyens sont variés, mais leur source est une : le péché de l’humanité et la justice divine qui en découle.

L’épée parle de guerre et de violence. La famine, de pauvreté et d’injustice économique. Les pestes, de maladies qui ravagent sans discrimination. Les bêtes sauvages peuvent être prises littéralement, ou symboliser des forces déchaînées — comme le terrorisme, l’oppression politique ou la cruauté humaine.


Interprétation du cavalier pâle : de quoi s’agit-il vraiment ?

Certains voient dans ce cavalier les épidémies et catastrophes sanitaires qui ont marqué l’histoire : peste noire, grippe espagnole, COVID-19, et celles à venir. D’autres pensent qu’il s’agit d’un jugement futur, une grande tribulation qui précédera le retour de Christ. D’autres encore le comprennent comme une accumulation de tous les jugements successifs : une humanité qui s’éloigne de Dieu et qui récolte, peu à peu, les conséquences de son propre éloignement.

La réalité est que ce cavalier symbolise la fragilité de l’existence humaine. Il nous rappelle que nous ne sommes pas éternels. Et surtout, il nous presse de prendre position : vivrons-nous avec Christ ou mourrons-nous sans Lui ?


Conclusion – Préparons-nous à l’inévitable

Ce quatrième sceau n’est pas là pour nous effrayer. Il est là pour nous réveiller. Il est une sonnette d’alarme spirituelle. Un appel divin. La mort est inévitable. Mais la seconde mort — celle de l’âme — peut être évitée.

Apocalypse 6.7–8 nous enseigne que les jugements de Dieu sont réels, progressifs, mais aussi miséricordieux. Car même dans la souffrance, Dieu donne encore du temps. Il appelle. Il patiente. Il veut que tous arrivent à la repentance.

« Je suis la résurrection et la vie », dit Jésus. « Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt. » (Jean 11.25)

Alors aujourd’hui, alors qu’un monde vacille et que les cavaliers s’élancent, demandons-nous : suis-je prêt ? Si la mort frappait, mon cœur serait-il en paix avec Dieu ? Ai-je trouvé refuge en Jésus, l’Agneau qui a brisé les sceaux, mais aussi vaincu la mort ?

Il y a une tempête qui arrive

Pendant la saison hivernale, au Québec, il est normal d’entendre dire qu’une tempête approche.  À juste titre, nous ne pouvons pas nous tromper parce que l’hiver, les tempêtes de neige sont fréquentes. Si je vous prédisais que cet hiver, nous allons avoir des tempêtes de neige, personne ne remettrait en question mes affirmations. Pourquoi ? Parce que nous savons par expérience que la saison froide apporte toujours son lot de mauvais temps et cela depuis que le monde est monde. 

Il y a un passage dans la Bible qui nous dit ceci : « 23 Voici que la tempête de l’Éternel se lève, sa fureur se déchaîne, l’orage tourbillonne, il se déverse sur la tête  de ceux qui font le mal. 24 La colère de l’Éternel ne se calmera pas avant qu’il ait agi et qu’il ait accompli les desseins de son cœur. Dans les jours à venir, vous vous en rendrez compte. » (Jérémie 30.23-24) Ce passage est particulièrement révélateur pour la saison dans laquelle nous vivons maintenant. Cependant, pour bien comprendre ce passage et pouvoir faire un lien avec ce qui se déroule sous nos yeux, il est important de connaître le contexte dans lequel ces versets sont écrits.

L’environnement de ces passages s’inscrit dans un contexte prophétique où Dieu annonce le jugement sur les nations et la restauration d’Israël. Ces deux versets, à la fin du chapitre trente, décrivent la colère de Dieu qui s’abattra sur les méchants sous la forme d’une « tempête » ou d’un « tourbillon. » Ce langage symbolique exprime la puissance et l’inévitabilité du jugement divin. Cette tempête représente une intervention divine qui détruira les ennemis de Dieu et de son peuple. Jérémie souligne que ce jugement ne sera ni interrompu ni détourné avant que la volonté de Dieu ne soit pleinement réalisée.

La phrase « dans les jours à venir », d’autres versions ont « dans la suite des temps ». Indique que la pleine compréhension de ces événements se fera ultérieurement. Elle renvoie à un accomplissement prophétique qui pourrait aller au-delà du retour de l’exil babylonien pour inclure un jugement final sur les nations hostiles et la rédemption finale d’Israël.

Ces versets reflètent donc à la fois la justice de Dieu envers les méchants et sa fidélité envers son peuple. C’est un thème récurrent dans les prophéties de Jérémie. Ces passages invitent les croyants à se confier dans le plan divin, même s’il semble parfois mystérieux ou difficile à comprendre immédiatement.

Il y a une tempête spirituelle qui arrive. Celle-ci s’appelle la période des tribulations. C’est le moment où Dieu manifestera sa colère envers ceux qui font le mal. (Colossiens 3.5-6) Plusieurs croyants pensent qu’ils auront été enlevés lorsque ce jugement s’abattra comme un filet sur tout les habitants de la terre. (Luc 21.35) Cette idéologie est une très mauvaise interprétation des Écritures. D’ailleurs, celles-ci amènent les croyants dans une fausse espérance et leur cache la vérité de la Parole de Dieu.

Certes, la colère à venir n’est pas pour les croyants, mais plutôt pour ceux qui font le mal. Cependant, le fait que nous ne sommes pas destinés à cette colère (1 Thessaloniciens 5.9) ne signifie pas que, nous, les croyants ne seront pas sur la terre lorsque cette tempête spirituelle s’abattra. 

Encore une fois, ce passage de 1 Thessaloniciens 5.9 n’a aucun rapport avec un enlèvement qui surviendrait avant la période des tribulations. C’est encore une fois, un passage qui est sorti de son contexte et qui induit les gens en erreur leur laissant présager qu’ils seront exempts de cette tempête spirituelle qui arrive.

Ainsi, il nous faut nous préparer. Les jours à venir seront mauvais. Par exemple, à l’annonce d’une tornade, les gens barricadent les fenêtres de leur maison pour éviter qu’il n’y ait des dommages à leur résidence. En quelque sorte, il se prépare à affronter cette tempête. C’est la même chose avec les croyants. Si on leur dit de ne pas s’inquiéter, qu’ils seront enlevés avant que la tempête arrive, ils ne prendront pas soin de se préparer spirituellement pour ces jours mauvais.

Malheureusement, nombre de prédicateurs enseignent cette fausse doctrine et mentionnent aux gens qu’il n’est pas nécessaire de se préparer parce qu’ils seront enlevés auparavant. C’est une falsification de la parole de Dieu. C’est un mensonge qui est enseigné parce que la Bible ne parle aucunement d’enlèvement auparavant, mais plutôt de protection pendant cette période d’épreuves qui va venir sur le monde entier. (Apocalypse 3.10)

Alors, frères et sœurs, ne croyez plus ceux qui vous prêchent une évasion, mais plutôt plongez vos regards dans la Parole de Dieu et demander au Saint-Esprit de vous éclairer. Il l’a fait pour moi et pour plusieurs autres. Il le fera aussi pour vous assurément.

Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu

Aujourd’hui, les gens vivent leur vie sans se préoccuper qu’un jour ils devront faire face à Dieu. Ils ignorent le Seigneur pensant peut-être qu’ils seront capables de se justifier eux-mêmes devant le créateur lorsque celui-ci leur demandera des comptes. Malgré cela, il y a aussi plusieurs croyants qui agissent de même. Ils croient que parce qu’ils portent l’étiquette de chrétien, ils auront tous les passe-droits pour entrer dans la vie éternelle. Malheureusement, c’est une tragédie que de vivre sa vie de croyant sans se préoccuper d’obéir aux commandements du Seigneur Jésus.

Le prophète Amos a donné un avertissement aux israélites en leur disant: « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. » (Amos 4.12) C’est un avertissement important pour tous les croyants vivant dans les dernières heures. Alors que nous sommes à l’aube de la période des tribulations. Et que les gens du monde seront sévèrement repris par Dieu, nous les croyants devrons aussi passer par la fournaise de l’épreuve entre les mains de l’antichrist. L’avertissement d’Amos est très important. Il ne faut pas le négliger.

Le prophète Amos a oeuvré au 8e siècle avant Jésus-Christ. C’est-à-dire aux alentours de 760 et 750 av. J.-C, soit sur une période de 10 ans. Il exerça son ministère principalement dans le royaume du nord, soit Israël. Comme quoi, Dieu se sert d’homme et de femme pour le servir dans les pires conditions. Il ne les retire pas, mais il les protège.

Amos a prophétisé pendant une période de prospérité économique, mais aussi dans un temps de décadence morale et spirituelle sous les règnes de Jéroboam II (en Israël) et d’Ozias (en Juda). Ce qui ressemble beaucoup à l’époque dont nous vivons maintenant.

Amos, chapitre 4, se concentre sur les péchés du peuple et sur les divers moyens par lesquels Dieu a tenté de ramener son peuple à lui, mais en vain. Encore aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une situation similaire. Les croyants, au sens large, vivent leur vie comme ils l’entendent. Ils font tout ce qu’ils veulent sans se préoccuper de ce que Jésus leur demande. 

Selon les sondages, les gens au Canada affirment être croyants dans une proportion de 68%. Malheureusement, ils ne cherchent pas Dieu et font ce qui leur plait. Ils ne se soucient pas de savoir ce que le Seigneur attend d’eux. De même, une majorité de croyants, dans l’église, agissent ainsi. Ils sont croyants, mais de nom seulement. Comme l’apôtre Paul dit: « Certes, ils resteront attachés aux pratiques extérieures de la piété, mais, en réalité, ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait la force. » (2 Timothée 3.5) Qu’est-ce qui fait la force de notre foi ? N’est-ce pas le Seigneur Jésus ? Nous retrouvons aussi de l’idolâtrie et de l’hypocrisie religieuse au sein du corps de Christ. Les gens prétendent aimer Christ, mais ne lui obéissent pas. Ils prétendent être chrétiens, mais ils renient celui qui en fait la force. 

Dans les versets 6-11 du chapitre 4, Amos énumère une série de calamités que Dieu a envoyées sur Israël pour les corriger et les amener à se repentir. 

  • La famine (v. 6)
  • La sécheresse (v. 7-8)
  • Les récoltes ravagées par les sauterelles (v. 9)
  • Les pestes et les maladies (v. 10)
  • La destruction similaire à celle de Sodome et Gomorrhe (v. 11)

Malgré toutes ces tentatives de correction, le refrain répété est : « Malgré cela, vous ne revenez pas à moi, l’Éternel le déclare.  » (Amos 4.6, 8, 9, 10, 11)

Combien de choses nous sont-elles arrivées pour nous ramener à Dieu, après que nous nous soyons éloignés de lui pour une raison ou une autre ? Combien d’avertissements Dieu nous a-t-il donnés, que nous avons ignorés ? Combien de fois nous a-t-il appelés à revenir à lui, et nous avons fait la sourde oreille ?

Il y a des temps difficiles qui approchent auquel devront faire face les croyants de toute la terre. Cependant, le message populiste nous dit de ne pas craindre de souffrir parce que nous chrétien, membre de l’Église de Christ allons être enlevé avant la période des tribulations. C’était le même message qui était véhiculé par les prophéties au temps de Jérémie. Ceux-ci disaient de ne pas craindre le roi de Babylone, qu’ils ne seraient pas faits prisonniers et que Dieu allait les délivrer. Comment allons-nous pouvoir nous en sortir si aujourd’hui, nous refusons d’obéir au Seigneur Jésus? Tandis que Jérémie leur disait de se rendre s’ils voulaient avoir la vie saufs. Je crains que ce soit la même chose qui va se passer si le peuple de Dieu continue de ne pas obéir. Maintenant, s’ils sont incapables de lui obéir aujourd’hui, demain, je crains fort que ce soit pareil.

Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu.  C’est un appel que Dieu nous lance maintenant. Un jour, nous devrons faire face à Dieu. Un jour nous nous tiendrons tous debout devant lui. Même ceux qui ne croient pas en Dieu aujourd’hui. Ce jour va venir et il est inévitable. Personne ne pourra s’y soustraire. Chacun de nous devra répondre pour nous même. Qu’est-ce que vous croyez que vous allez répondre à ce moment ? Comment allez-vous justifier le fait que vous avez refusé d’obéir au Seigneur Jésus ? La bible dit : « En effet, c’est en fonction de tes propres paroles que tu seras déclaré juste, ou que tu seras condamné. » (Matthieu 12.37) 

L’appel de Dieu est sérieux en ces jours que nous vivons maintenant. Nous devons considérer cet appel avec circonspection. Le temps vient ou bientôt nous serons confrontés devant Dieu. Nous serons seuls devant lui pour répondre de nous même.

Aujourd’hui, dans de nombreuses églises, on prêche ce que les gens veulent entendre. La vérité est bien souvent complètement absente. Même Jésus est trop souvent absent des messages. Les gens changent d’église pour aller là où on va leur dire ce qu’ils veulent entendre. Ils ne se soucient même pas de savoir si c’est ce que le Seigneur demande d’eux. Chacun agit en fonction de ses sentiments et de ses désirs. Toutefois, comme au temps d’Élie, seul un petit groupe de fidèles se soucient de faire ce que le Seigneur Jésus leur demande. 

Le passage d’Amos 4.12 dit : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël;  et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, O Israël ! » (Amos 4.12) Regardons trois choses dans ce passage.


1. « C’est pourquoi » 

Ce terme montre que ce verset est une conclusion basée sur les avertissements et les jugements précédemment énumérés et que Dieu ne laissera pas impuni le péché de désobéissance. Le refus d’obéir à Dieu, c’est ce qui occasionna la perte de plusieurs personnages bibliques. En contrepartie, ceux qui marchaient dans l’obéissance vécurent une vie complètement différente.

2. « Je te traiterai ainsi »

Dieu indique qu’il va continuer à agir de manière encore plus décisive envers Israël en raison de leur manque de repentance. Le manque de repentance est un mal très répandu dans l’Église aujourd’hui. Plusieurs marchent dans la désobéissance, pour toutes sortes de raison. Jamais ils ne se repentent. Ils sont là bien en vue, faisant de belles prières en public. Professant le nom de Christ avec conviction et éloquence. Cependant, leur vie est entachée par la désobéissance. Ils refusent de faire ce que le Seigneur leur demande. Mais le jugement que Dieu va exercer sur eux sera terrible. 

Israël est dans la Bible un modèle de désobéissance. Les conséquences de leur désobéissance leur ont couté très cher. Plusieurs sont morts dans la désobéissance. Quelle fin tragique pour un croyant !

3. « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu »

Ceci est un avertissement solennel. Dieu annonce une rencontre imminente où il jugera Israël pour ses péchés. Ce n’est pas une rencontre de salut, mais de jugement si le peuple persiste dans son obstination. De la même manière, Dieu annonce une rencontre imminente ou il jugera les croyants pour leur désobéissance. L’apôtre Jean écrit : « Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. » (Apocalypse 20.12) Ce passage est particulièrement intéressant. Plusieurs croyants pensent que nous ne passerons pas en jugement. Maintenant, regarder dans ce passage quel livre fut ouvert. C’est le livre de vie. Celui-ci apparaît 7 fois dans le Nouveau Testament (1 fois en Philippiens et 6 fois dans le livre de l’Apocalypse). 

Paul nous dit que le nom de croyants est inscrit dans le livre de vie. (Philippiens 4.3) Jésus nous dit que les vainqueurs ne verront pas leur nom effacé du livre de vie. (Apocalypse 3.5) Tous ceux dont leur nom n’est pas inscrit dans le livre de vie vont adorer la bête. (Apocalypse 13.8)  De plus, les gens dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie s’émerveilleront en voyant la bête. (Apocalypse 17.8) Ce livre sera ouvert lors du grand jugement. (Apocalypse 20.12) Tous ceux dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie vont périr. (Apocalypse 20.15) Finalement, seuls ceux dont le nom est écrit dans le livre de vie pourront entrer dans la nouvelle Jérusalem. (Apocalypse 21.27)

Ce ne sera pas un temps de tout repos. C’est maintenant que nous devons prendre en considération les paroles de notre Dieu. Certains croient qu’ils seront épargnés de ce moment parce qu’ils sont chrétiens. C’est une très mauvaise interprétation de la Parole de Dieu. 

L’apôtre Jean dans sa première épitre parle ainsi: « Et voici pourquoi l’amour se manifeste pleinement parmi nous : c’est pour que nous ayons une entière assurance au jour du jugement, d’autant plus que notre situation dans ce monde est celle que Christ a connue lui-même. » (1 Jean 4.17) Jean s’adresse à des croyants. Nous devons donc nous attendre à passer en jugement devant Dieu. De même l’auteur de l’épitre aux Hébreux mentionne qu’après le mort vient le jugement de Dieu. (Hébreux 9.27) L’apôtre Paul disait dans sa lettre à son collaborateur Timothée: « Telle une couronne, la justice que Dieu accorde est déjà préparée pour moi. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra au jour du jugement, et pas seulement à moi, mais à tous ceux qui, avec amour, attendent sa venue.» (2 Timothée 4.8) Ainsi, Paul confirme qu’il y aura un jour de jugement pour les croyants. Nous ne devons pas ignorer ce fait et prendre conscience de son importance afin de mettre notre vie en règle avec le Seigneur Jésus. 

Ce qui est terrifiant c’est que les croyants savent cela et qu’ils continuent d’agir tout aussi mal. Ils continuent de marcher dans la désobéissance sans se soucier des conséquences de leurs actes. Comme nous sommes habitués à toujours entendre de belles paroles, nous ne faisons plus de cas des avertissements de notre Dieu. Le Saint-Esprit dit expressément maintenant: « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. »Parce que bientôt, il reviendra. Ce jour sera un jour terrible pour les désobéissants. Toutefois, ce sera un jour de joie pour ceux qui lui obéissent. Fréquenter une église c’est bien, mais l’obéissance à la Parole de notre Dieu c’est primordial. Jean, l’apôtre que Jésus aimait, nous dit « C’est là que les membres du peuple saint, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et vivent selon la foi en Jésus, doivent faire preuve d’endurance. » (Apocalypse 14.12) Jean mentionne les membres du peuple saint. N’est-ce pas l’Église du Seigneur Jésus, pourquoi est-elle encore sur la terre à ce moment de la période des tribulations ? Il nous dit que les membres du peuple saint, les croyants, les chrétiens, ce sont ceux qui obéissent aux commandements de Dieu. Ils font ce que Dieu leur demande. Non pas sans crainte, mais avec courage surmontant leurs appréhensions.

Jésus est notre exemple d’obéissance par excellence. Toute sa vie, il n’a fait que ce que Dieu lui demandait de faire. Sa vie était dictée par son obéissance à son Père. Aujourd’hui le Seigneur nous demande :

  • de bénir et nous ne le faisons pas; 
  • de donner et nous ne donnons pas ou moins que ce qu’il nous demande;
  • d’aimer et nous ne le faisons pas, ou seulement ceux qui nous aime;
  • de prier et nous ne le faisons pas; 
  • de proclamer sa Parole et nous ne le faisons pas; 
  • de prophétiser et nous ne le faisons pas;
  • de le mettre en premier dans notre vie et nous ne le faisons pas; 
  • de témoigner et nous ne le faisons pas. 

Le temps n’est plus à la rigolade. Son retour est pour bientôt et nous nous devons de nous préparer à la rencontre de notre Dieu.

Amos 4.12 est un appel à la repentance et un avertissement solennel du jugement de Dieu. Malgré les nombreux avertissements et les calamités envoyées pour corriger Israël, celui-ci a persisté dans son péché. Par conséquent, Dieu annonce une rencontre inévitable avec lui. Un temps où il jugera leurs actions. Ce passage nous rappelle l’importance de répondre aux avertissements divins et de revenir à Dieu avec un cœur repentant.

Comment puis-je me préparer à la rencontre de Dieu si je suis croyant ? La réponse est bien simple. Obéis, obéis au Seigneur Jésus comme lui fut obéissant en toutes choses. Paul nous dit, en parlant de Jésus, qu’il « s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix. » (Philippiens 2.8) Même si c’était un chemin de souffrance, Jésus a choisi d’obéir.

C’est une obéissance sacrificielle que le Seigneur nous demande. Obéir jusque dans la mort. Obéir même lorsque cela ne fait pas notre affaire ou encore lorsque nous ne voulons pas ou que nous avons peur.

Préparez-vous parce que bientôt Jésus reviendra

Voici un message qui nous semble familier. Une phrase que nous avons entendue si souvent. Parfois même, nous en venons à nous demander si effectivement Jésus reviendra. 

Dans la Bible, il n’y a aucune promesse qui ont été faites dans le passé qui n’ont pas été accomplis au moment choisi par Dieu. Chacune d’elles s’est réalisée exactement comme Dieu l’avait prévu. Que ce soit la promesse de sa première venue qui fut prophétisée par plusieurs prophètes de l’Ancien Testament et cela même plusieurs centaines d’années auparavant. 

Ainsi, la promesse du retour de Jésus s’accomplira au temps marqué par Dieu lui-même. Jésus a dit: « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. » (Actes 1.7) Dieu a fixé un temps pour le retour de Jésus, cependant, nous ne pouvons pas connaître ce temps parce que celui-ci est le moment choisi par Dieu lui-même. Il est aussi écrit ces paroles de Jésus dans le livre de Matthieu « Quant au jour et à l’heure où cela se produira, personne ne les connaît, ni les anges du ciel, ni même le Fils ; personne, sauf le Père, et lui seul. » (Matthieu 24.36) Seulement Dieu connaît le moment que Jésus reviendra. Ce n’est pas à nous de connaître ce temps.

Pourtant, depuis des siècles, des gens ont bien tenté de déterminer le moment du retour de Jésus. Ils ont, par toutes sortes de calculs et de déductions, essayé de déterminer une date. Plus encore, ils ont aussi annoncé ce moment avec une certitude déconcertante. Toutes ces spéculations ne tiennent pas de la foi, mais plutôt de la folie. Tenter de déterminer une date alors qu’il est clairement établi, dans la Bible, que nous ne pouvons pas savoir. C’est en quelque sorte un manque de respect flagrant pour Dieu et sa volonté. C’est aussi un manque de sagesse indéniable. Mais, également, un péché contre Dieu soit de ne pas respecter sa Parole et sa volonté. 

Nous vivons encore aujourd’hui la même chose avec les différentes doctrines du retour de Jésus chacune d’elles prédisant un moment pour le retour du Seigneur Jésus. Quelle folie que de penser et d’agir ainsi ! Pour les prétribulationnistes, Jésus reviendra avant la période des tribulations. Une période dont nous ignorons quand celle-ci va commencer. Mais par toutes sortes de manipulation de passages bibliques tirés hors de leur contexte, ceux-ci tentent de prouver que leur moment est le plus juste.

Ensuite, ceux qui prônent un retour de Jésus au milieu de la période des tribulations font également toutes sortes de déductions et avancent un moment basé sur leur propre compréhension des prophéties bibliques. Sans grande sagesse, ils induisent les gens dans l’erreur leur donnant de faux espoirs. Parce que ces deux fausses doctrines ne font que prédire un moment où Jésus reviendra pour tenter de convaincre les gens qu’ils ne souffriront pas dans ce monde.

Encore une fois, ce n’est pas ce que la Bible nous a dit. L’apôtre Paul a clairement mentionné que: « c’est au travers de beaucoup de souffrances qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. » (Actes 14.22) S’il y en a un qui a véritablement souffert pour Christ dans son ministère, c’est bien l’apôtre Paul.

La souffrance fait partie de la vie des croyants. Jésus va dire: « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi ». (Jean 15.20) Ces deux faux enseignements tentent de faire croire aux chrétiens qu’ils n’auront pas à souffrir dans ce monde ce qui est complètement faux. Cependant, les croyants faibles et mal affermis ayant peu de connaissances des écritures s’accrochent à ces mensonges croyant qu’ils sont la vérité de la Parole de Dieu. 

Les moments qui vont précéder le retour de Jésus seront un temps de grandes souffrances pour les croyants. Alors que l’antichrist déferlera toute sa haine sur les chrétiens pour leur faire renier leur Dieu. En contrepartie, les non croyants jouiront d’une vie d’aisance dans ce bas monde. Mais combien sera grande leur détresse le jour où ils devront passer en jugement devant le Seigneur Jésus. 

Plusieurs croyants vont abandonner la foi par crainte de souffrir ou encore de la mort. Ainsi, pour conserver leur vie sur cette terre, ils vont accepter toutes les conditions que l’homme de la révolte va leur imposer. Pourtant Jésus disait tout le contraire dans ce passage : « Car celui qui est préoccupé de sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi, la retrouvera. »  (Matthieu 16.25) Ceux qui seront prêts à mourir pour le Seigneur Jésus auront la vie éternelle.

Certains objectent en disant: « Certainement pas moi, je suis prêt à mourir pour Christ. » Attention à ce que vous dites. Parce que la Bible nous mentionne que ce sera un temps d’épreuves sans précédent lorsqu’elle dit par la bouche même du Seigneur Jésus: « Car à ce moment-là, la détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du monde ; et jamais plus, on ne verra pareille souffrance. » (Matthieu 24.21) 

Maintenant, ceux qui prônent un enlèvement avant ou pendant la période des tribulations ne font que vous mentir en vous regardant droit dans les yeux. Il y en a beaucoup en ce moment dans le monde chrétien. Ils ont déformé la Parole de Dieu pour vous leurrer. Cessez de les écouter et faites vous-même vos recherches. Vous allez découvrir que la vérité ne se trouve pas dans la bouche de ces messagers de fausses nouvelles. De même, la notoriété n’est pas un gage non plus de conformité à la Parole de Dieu.

Le temps est venu de mettre notre vie en règle avec le Seigneur Jésus. Nous ne pouvons plus continuer de vivre une vie de compromis et de laisser aller. Il nous faut nous préparer pendant qu’il est encore temps. Comment pouvons-nous nous préparer ? Nous pouvons nous préparer par l’obéissance à la Parole de Dieu. Commencer par obéir. C’est la meilleure chose qu’un croyant puisse faire. L’obéissance au commandement de Jésus est la priorité absolue pour chaque enfant de Dieu. 

Puis, ensuite, persévérer dans l’obéissance. Faites tout ce que Jésus vous dira. Aller où il vous dit d’aller. Dites ce qu’il vous dit de dire. Faites ce qu’il vous dit de faire. Prenez votre appui dans la Parole de Dieu et non pas dans vos sentiments. La Parole de Dieu est un appui ferme, un rock solide. Chaque fois que Jésus vous donne un commandement, appliquez-le dans votre vie sans hésitation et avec circonspection de tout votre cœur à obéir sans compromis aux commandements de Jésus. Ainsi, vous serez à même de pouvoir tenir ferme dans ce monde qui sera dirigé par l’antichrist. Dans ce monde qui voudra éradiquer de la terre tous les croyants. Ce ne sera pas des temps de réjouissance pour les croyants, mais ceux-ci gouteront la réjouissance au retour de Jésus lorsqu’ils seront unis à lui pour l’éternité. À travers la souffrance, lorsqu’ils verront se déferler la colère de Dieu sur les habitants de la terre, ils sauront que Dieu les protégera sous son aile jusqu’au retour du Seigneur Jésus. Ce sera leur seule espérance et la source inépuisable de foi pour les aider à persévérer.

En conclusion, il est capital de ne pas se laisser emporter par les spéculations et les faux enseignements concernant le retour de Jésus. La Parole de Dieu est claire : seul le Père connaît le moment exact de cet événement glorieux. Nous devons nous concentrer sur l’obéissance à ses commandements, persévérer dans notre foi et préparer nos cœurs pour être prêts lorsque ce jour viendra. N’oublions pas que les souffrances de cette vie ne sont rien en comparaison de la gloire qui nous attend. Soyons fermes, vigilants et confiants en la promesse du Seigneur, sachant que son retour s’accomplira en son temps parfait et cela même si nous devons passer par un temps d’épreuves sans précédent.