L’annonce de trois malheurs : un avertissement solennel avant le pire (Apocalypse 8.13)

Après les quatre premières trompettes, un aigle prévient les hommes des jugements divins imminents, annonçant trois malheurs sans précédent. Ce message vise spécifiquement ceux qui rejettent l’Évangile. Même face à la colère divine, Dieu appelle à la repentance, offrant une dernière chance avant les catastrophes à venir.

Introduction : le calme avant la tempête

Après les quatre premières trompettes, qui ont successivement frappé la terre, la mer, les eaux douces et les astres, un tournant dramatique survient. Ce n’est plus seulement la nature qui est ébranlée. Ce sont maintenant les hommes eux-mêmes qui deviennent la cible des jugements divins. Mais avant que ne s’abattent ces catastrophes sans précédent, un messager céleste élève la voix pour avertir. Ce passage n’est pas simplement une transition entre deux séries de fléaux. Il est un cri d’alarme, un dernier signal avant l’irréversible. Il nous rappelle que Dieu avertit toujours avant de frapper plus durement. Il appelle encore les cœurs endurcis à la repentance.


Un messager céleste traverse le ciel

Apocalypse 8.13 « Alors je vis un aigle qui planait au zénith et je l’entendis crier d’une voix forte : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, quand retentiront les trois trompettes que les trois derniers anges vont faire sonner ! »

Jean lève les yeux, et ce qu’il voit et entend est saisissant. Un aigle — ou un ange, selon certains manuscrits — traverse le ciel en plein vol. Sa mission est claire : avertir l’humanité que les jugements à venir dépasseront tout ce qui a été vu jusqu’ici. L’image de l’aigle évoque le jugement rapide et précis. Dans l’Ancien Testament, il symbolise souvent une nation ennemie qui fond comme un rapace sur sa proie. Ce messager céleste n’apporte ni paix ni consolation. Il proclame un avertissement urgent et solennel. Dieu, une fois encore, choisit de prévenir avant d’agir, de crier avant de frapper, de secouer avant de condamner.


Trois malheurs, une intensité sans précédent

Ce que cet aigle proclame n’est pas une simple annonce. C’est un cri, une alerte retentissante. Trois fois, il répète le mot « malheur ». Dans la Bible, une répétition triple indique une solennité absolue. De la même manière que les anges crient « Saint, saint, saint » pour souligner la perfection divine, ici le « malheur » résonne pour marquer la gravité et la certitude des jugements à venir.

Ces trois malheurs correspondent aux trois dernières trompettes. Le premier verra une invasion démoniaque tourmenter les hommes. Le deuxième fera surgir une armée destructrice d’une violence inouïe. Le troisième marquera la fin : l’intervention finale de Dieu dans l’histoire humaine. Ce ne sont plus des jugements naturels, mais des frappes directes contre les hommes, contre leur péché, leur idolâtrie, leur rébellion obstinée.


Un avertissement adressé aux habitants de la terre

Ce message n’est pas général. Il s’adresse à une catégorie précise : « les habitants de la terre ». Cette expression, dans l’Apocalypse, ne désigne pas simplement tous les hommes, mais ceux qui ont choisi de s’attacher aux valeurs du monde plutôt qu’à celles du Royaume. Ce sont ceux qui ont rejeté l’Évangile, méprisé la grâce, préféré les ténèbres à la lumière. Ce sont eux qui, malgré les jugements précédents, n’ont pas changé de voie. Ce sont eux qui vont maintenant affronter une intensification de la colère divine. Mais même ici, Dieu ne frappe pas à l’aveugle. Il avertit encore. Il annonce les prochaines trompettes avant qu’elles ne retentissent. Car son but, jusqu’au dernier instant, demeure la repentance. Il veut que l’homme se détourne de sa voie, même au seuil du précipice.


Conclusion : un dernier cri avant la nuit

Ce passage, bien qu’il soit court, contient une charge prophétique d’une rare intensité. Il nous enseigne que Dieu avertit toujours avant de frapper comme nous l’avons vu précédemment. Il nous montre que les jugements à venir seront d’une violence sans précédent. Mais il nous rappelle surtout que nous avons encore le choix. Tant que la trompette n’a pas sonné, tant que le malheur n’est pas tombé, il y a un espoir. Il y a une invitation à revenir à celui qui sauve, qui pardonne, qui restaure.

Sommes-nous prêts à écouter les avertissements du ciel ? Ou faisons-nous partie de ceux qui ferment les yeux et les oreilles, croyant que le pire n’arrivera pas ?

Que ce message soit pour nous un appel pressant : tenons-nous dans la foi, gardons nos cœurs dans la lumière, car ce qui vient dépassera tout ce que le monde a connu. Mais ceux qui sont en Christ, eux, n’ont rien à craindre. Ils n’attendent pas le malheur… mais le retour glorieux de leur Roi.

Réfuter la fausse doctrine de l’hypergrâce partie 2

Le rejet de l’Ancien Testament 

Nous avons vu dans un article précédant que la doctrine de l’hypergrâce minimisait la repentance parce que, selon eux, tous les péchés, passés, présents et futurs étaient déjà pardonnés et ainsi il n’était donc plus nécessaire de se repentir. 

Dans cet article nous allons voir que la fausse doctrine de l’hypergrâce utilise souvent des passages bibliques tirés des écrits de l’apôtre Paul pour prétendre que l’Ancien Testament et certaines paroles de Jésus avant sa résurrection seraient obsolètes. Nous allons regarder quelques passages et la façon dont ils sont interprétés par les tenants de la fausse doctrine de l’hypergrâce.

Cette fausse doctrine avec ces faux enseignements conduit les croyants, qui y adhèrent, directement dans la mort éternelle. Également, elle les prive des bénédictions de Dieu sur cette terre par la perversité des mauvaises interprétations des passages. Les faussetés véhiculées corrompent les croyants qui au départ étaient bien intentionnés. Malheureusement, ils se sont laissés séduire, tout comme les Galatiens, pour se détourner de la vérité des Écritures. (Ga 5.7-8)

Il est impératif de revenir à la vérité pure des Écritures sans les interprétations erronées de cette fausse doctrine. Celle-ci venant directement du monde des ténèbres accomplit son œuvre à merveille séduisant les croyants les plus faibles et leur tendant un piège qu’ils vont regretter amèrement au jour du jugement.

Le faux mélangé avec le vrai fait en sorte que les croyants ne connaissant que peu les Écritures vont tomber dans le panneau et croire cette fausse doctrine. Les lignes qui suivent apportent un éclairage sur la perversité de cette doctrine de démons tordant les sens des écritures à l’excès et faisant croire que l’Ancien Testament n’est plus utile alors que Jésus nous dit le contraire comme nous allons le voir.

D’abord, regardons le passage d’Hébreux 8.13 qui nous dit: « En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare la première ancienne ; or, ce qui est ancien et vieilli est près de disparaître. » 

Ce verset est souvent interprété par les adeptes de l’hypergrâce pour dire que la première alliance, c’est-à-dire l’Ancien Testament dans son ensemble, est devenue caduque et n’a plus aucune valeur pour les croyants. Bien entendu, nous savons que ce n’est pas ce que ce passage nous enseigne. 

À vrai dire, l’auteur de l’épitre aux Hébreux parle ici de l’ancienne alliance mosaïque comme étant remplacée par la nouvelle alliance en Christ, mais cela ne rend pas l’Ancien Testament inutile. Il demeure essentiel pour comprendre le plan de Dieu, la prophétie, et le fondement de la foi chrétienne. D’ailleurs Jésus l’a utilisé avec les disciples d’Emmaüs pour leur expliquer tout ce qui le concernait. (Lc 24.27) 

Jésus nous dit une chose qui n’est pas négligeable et qui contredit l’affirmation de la doctrine de l’hypergrâce : « Ne vous imaginez pas que je sois venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. Oui, vraiment, je vous l’assure : tant que le ciel et la terre resteront en place, ni la plus petite lettre de la Loi, ni même un point sur un i n’en sera supprimé jusqu’à ce que tout se réalise. » (Matthieu 5.17-18) 

Alors, si rien ne doit être supprimé de la Loi, pourquoi est-il enseigné que l’Ancien Testament est maintenant devenu vétuste ? C’est bien sûr, encore une fois, un passage qui ne dit pas ce qu’ils prétendent qu’il enseigne.

Regardons maintenant, le passage de Romains 6.14 : « Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes plus sous le régime de la Loi, mais sous celui de la grâce. » 

Les enseignants de la fausse doctrine citent ce passage pour affirmer que la Loi (notamment celle de l’Ancien Testament) est abolie complètement et que la grâce suffit à remplacer toute exigence morale ou spirituelle. 

En réalité, le contexte de Romains 6.14 est profondément enraciné dans l’enseignement de l’apôtre Paul sur la victoire sur le péché par la grâce de Dieu. Ce que l’apôtre mentionne c’est que le péché n’aura plus de pouvoir sur nous parce que nous sommes maintenant sous le régime de la grâce. Il enseigne, ici, dans ce passage, que la Loi mosaïque ne peut pas justifier ni sanctifier. Cependant, cela ne signifie pas que la Loi morale de Dieu soit annulée. Jésus a bien dit qu’il n’était pas venu pour abolir la Loi, mais pour l’accomplir comme nous retrouvons ses paroles en Matthieu 5.17-18 : «Ne vous imaginez pas que je sois venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. Oui, vraiment, je vous l’assure : tant que le ciel et la terre resteront en place, ni la plus petite lettre de la Loi, ni même un point sur un i n’en sera supprimé jusqu’à ce que tout se réalise. 


Un troisième passage qui est utilisé par les enseignants de la fausse doctrine de l’hypergrâce est Galates 3.24-25 qui dit : « Ainsi, la Loi a été notre guide jusqu’à ce que Christ vienne, pour que nous soyons déclarés justes devant Dieu par la foi. Maintenant que cette foi est venue, nous ne dépendons plus de ce guide. » 

L’Hypergrâce utilise ce passage pour affirmer que la Loi n’a plus aucun rôle dans la vie du chrétien, car la foi en Christ a remplacé toute forme de régulation ou de commandement divin. Encore une fois, nous voyons bien comment cette interprétation est erronée. 

Dans le contexte du passage, Paul explique que la Loi était un pédagogue pour conduire les gens à Christ en révélant leur besoin de grâce. « Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue. » (Galates 3.24-25 LSG) Ne plus être sous ce pédagogue ne signifie pas que la loi est caduque comme nous l’avons vu précédemment. Ce que ça signifie c’est qu’il n’est plus nécessaire de sacrifier d’animaux pour expier notre péché. « Christ s’est offert une seule fois en sacrifice pour porter les péchés de beaucoup d’hommes. » (Hébreux 9.28)

Toutefois, cela ne signifie pas que les enseignements de l’Ancien Testament ou les paroles de Jésus soient obsolètes. La Loi continue de servir à éclairer la volonté de Dieu et à révéler ce qui est juste. Comme il est écrit en Romains 3.31 : « Annulons-nous donc la Loi par le moyen de la foi ? Certainement pas ! Au contraire, nous confirmons la Loi. »


2 Corinthiens 3.6 est un quatrième passage utilisé pour rejeter l’Ancien Testament. Ce verset nous dit: « Il nous a rendus capables d’être les ministres d’une alliance nouvelle ; non pas de la lettre, mais de l’Esprit, car la lettre tue, mais l’Esprit fait vivre. »

L’utilisation de ce passage par les théoriciens de la doctrine de l’hypergrâce est interprétée pour prétendre que les commandements de l’Ancien Testament, considérés comme « la lettre », n’ont plus d’importance, car seule la vie dans l’Esprit compte. C’est bien entendu une très mauvaise interprétation de ce passage. 

Le contexte de 2 Corinthiens 3.6 met en contraste l’ancienne alliance de la loi, qui expose le péché et conduit à la mort, avec la nouvelle alliance en Christ, qui donne la vie par l’Esprit, soulignant que Paul et ses collaborateurs sont qualifiés par Dieu pour ce ministère vivifiant. Ça n’a rien à voir avec le rejet de l’Ancien Testament.

Par ailleurs, Paul sans ses épitres ne rejette pas les Écritures, mais il critique une lecture légaliste et dépourvue de foi. L’Esprit donne la capacité de vivre selon la volonté de Dieu, en harmonie avec ses commandements. Toute tentative humaine pour tenter de vivre la loi est vouée à l’échec. 


Un dernier passage «Car la Loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. » (Jean 1.17)

Ce verset est souvent utilisé pour soutenir une opposition entre la Loi de Moïse et la grâce apportée par Jésus, comme si la grâce rendait obsolètes les enseignements de l’Ancien Testament. Ce qui n’est absolument pas étayé par les écritures d’aucune manière.

Le contexte de Jean 1.17 met en contraste la loi donnée par Moïse, qui révèle la justice de Dieu, mais qui ne sauve pas, avec la grâce et la vérité qui sont pleinement réalisées en Jésus-Christ, inaugurant une relation nouvelle et vivifiante entre Dieu et l’humanité. Il n’y a donc aucune opposition entre la Loi et la grâce comme nous l’avons démontré jusqu’à maintenant. En définitive, la Loi reste un reflet du caractère saint de Dieu. « Les décrets de l’Éternel sont justes et ils font la joie du cœur ; les commandements de l’Éternel sont limpides et ils donnent du discernement. » (Psaume 19.8) Il est faux de déclarer que la loi est maintenant caduque. 

En conclusion, l’hypergrâce utilise ces passages pour prétendre que l’Ancien Testament et les paroles de Jésus avant sa résurrection n’ont plus d’importance. Cependant, une lecture correcte et équilibrée des Écritures montre que la grâce en Christ accomplit et clarifie la Loi, mais ne l’annule pas. Jésus lui-même a affirmé la continuité et la validité des Écritures dans leur totalité comme il est écrit ici dans ce passage de Matthieu 5.18 « Oui, vraiment, je vous l’assure : tant que le ciel et la terre resteront en place, ni la plus petite lettre de la Loi, ni même un point sur un i n’en sera supprimé jusqu’à ce que tout se réalise. »

Lettre à l’Église de Laodicée (Apocalypse 3.14-22)

La lettre à l’Église de Laodicée, bien que sévère et sans éloge, offre un message d’espoir. Christ y diagnostique une tiédeur spirituelle et invite à la repentance, promettant richesse et clarté. Il frappe à la porte, attendant que ceux qui entendent ouvrent et expérimentent une communion intime avec lui.

Introduction : Une lettre sans éloge, mais pleine d’espoir

Laodicée est la septième et dernière Église à recevoir une lettre du Christ dans l’Apocalypse. Contrairement à Smyrne ou Philadelphie, elle ne reçoit aucun éloge. Ce qui domine ici, c’est le diagnostic sévère d’un état spirituel dégradé : tiède, aveugle, et autosatisfait. Pourtant, cette lettre contient aussi l’une des plus belles invitations de tout le Nouveau Testament : Christ frappe à la porte.

C’est un message d’avertissement, mais aussi d’espoir pour ceux qui veulent entendre et revenir à une foi sincère.

1. L’identité de Christ : L’Amen, le Fidèle, le Commencement (v. 14)

« A l’ange de l’Eglise qui est à Laodicée, écris : « Voici ce que dit celui qui s’appelle Amen, le témoin digne de foi et véridique, celui qui est au commencement de la création de Dieu. »

Jésus se présente comme l’« Amen », celui en qui toutes les promesses de Dieu s’accomplissent. Il est le témoin parfait, fiable et vrai, celui qui dit la vérité sans fléchir. À Laodicée, qui se leurrait sur son état, il rappelle que lui seul peut parler avec précision de ce qui est vrai.

Il est aussi le commencement de la création, non pas comme être créé, mais comme source et fondement de toute chose.

2. Le diagnostic : Ni froid ni bouillant (v. 15-17)

« Je connais ta conduite et je sais que tu n’es ni froid, ni bouillant. Ah ! si seulement tu étais froid ou bouillant ! 16 Mais puisque tu es tiède, puisque tu n’es ni froid, ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche. 17 Tu dis : Je suis riche ! J’ai amassé des trésors ! Je n’ai besoin de rien ! Et tu ne te rends pas compte que tu es misérable et pitoyable, que tu es pauvre, aveugle et nu ! »

La tièdeur de Laodicée est une indifférence spirituelle. L’Église n’est ni hostile à Dieu, ni passionnée pour lui. Elle est neutre, stable en apparence, mais inutile en réalité.

Ce n’est pas tant une chute brutale qu’une lente perte d’élan, un glissement vers la suffisance. Elle se croit riche, mais elle est pauvre ; elle pense voir, mais elle est aveugle ; elle s’imagine vîtue, mais elle est nue.

Le Seigneur ne tolère pas l’illusion spirituelle. Il rejette une foi qui se satisfait d’elle-même.

3. L’appel à la repentance : Acheter ce qui a vraiment de la valeur (v. 18-19)

« C’est pourquoi je te donne un conseil : achète chez moi de l’or purifié au feu pour devenir réellement riche, des vêtements blancs pour te couvrir afin qu’on ne voie pas ta honteuse nudité, et un collyre pour soigner tes yeux afin que tu puisses voir clair. 19 Moi, ceux que j’aime, je les reprends et je les corrige. Fais donc preuve de zèle, et change ! »

Christ n’abandonne pas Laodicée. Il la conseille et lui propose d’acquérir auprès de lui ce qu’elle ne possède pas :

  • De l’or éprouvé, symbole d’une foi vraie, solide, purifiée par l’épreuve.
  • Des vêtements blancs, signes de pureté et de justice.
  • Un collyre pour voir, c’est-à-dire la lucidité spirituelle.

Il la reprend et la discipline, non pour la rejeter, mais parce qu’il l’aime. Sa correction est un appel à raviver un zèle perdu.

4. L’invitation personnelle : Le Christ à la porte (v. 20)

« Voici : je me tiens devant la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi. »

Cette image est d’une tendresse bouleversante : Christ, à l’extérieur de sa propre Église, frappe doucement. Il ne force pas, mais il appelle. C’est un appel individuel : « si quelqu’un entend… »

Celui qui ouvre connaîtra une communion intime : le repas partagé évoque la joie, la paix, l’unité retrouvée.

5. La promesse au vainqueur : S’asseoir avec Christ (v. 21-22)

« Le vainqueur, je le ferai siéger avec moi sur mon trône, comme moi-même, je suis allé siéger avec mon Père sur son trône après avoir remporté la victoire. 22 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises. » 

Le triomphe promis est immense : partager le règne du Christ. Ce n’est pas une métaphore vague, mais une réalité spirituelle profonde. À ceux qui se relèvent de la tiédeur, il promet une place près de lui.

Comme lui a vaincu, nous sommes appelés à surmonter l’apathie, à raviver l’amour, à retrouver l’intimité.

Conclusion : Une porte ouverte, un choix personnel

La lettre à Laodicée est exigeante, mais elle est pleine d’espoir. Elle nous rappelle que la tièdeur n’est pas une fatalité. Christ se tient à la porte. Il parle encore. Il attend une réponse.

La repentance, la vérité, la communion et la victoire sont offertes à quiconque ouvre la porte. Et si c’était aujourd’hui ?

À l’Église qui est à Éphèse (Apocalypse 2.1-7)

La lettre adressée à l’Église d’Éphèse met en lumière l’importance primordiale de l’amour pour Christ, au-delà des bonnes œuvres et de la connaissance. Bien que l’Église ait fait preuve de solidité doctrinale et de persévérance, elle a abandonné son premier amour. Jésus appelle à la repentance et à raviver cette passion essentielle.

Introduction : Pourquoi cette lettre est-elle importante ?

L’Église d’Éphèse est la première des sept Églises à recevoir une lettre de la part du Seigneur Jésus dans Apocalypse 2 et 3. Il s’agissait d’une Église influente, fondée par l’apôtre Paul (voir Actes 19), dirigée un temps par Timothée (1 Timothée 1.3), et probablement aussi par l’apôtre Jean lui-même. Cette lettre nous enseigne une vérité fondamentale : l’amour pour Christ est plus important que les œuvres et la connaissance doctrinale. Jésus souligne à la fois les forces et les faiblesses de cette Église, et il l’appelle à la repentance et à retrouver son premier amour.

Ce message de Christ à l’Église d’Éphèse est un appel vibrant au réveil. Il ne s’adresse pas seulement à une communauté du passé, mais à toute Église — et à tout croyant — dont le feu intérieur s’est refroidi. Il nous rappelle que le réveil spirituel ne commence pas par de nouvelles œuvres… mais par un retour à l’amour.

L’identité de Christ (Apocalypse 2.1)

« À l’ange de l’Église qui est à Éphèse, écris : “Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite et qui marche au milieu des sept chandeliers d’or.” »

Jésus se présente comme celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite – une image de sa souveraineté sur les messagers ou responsables spirituels des Églises – et celui qui marche au milieu des sept chandeliers, c’est-à-dire au milieu des Églises elles-mêmes (cf. Apocalypse 1.20). Il est présent, actif, impliqué, et pleinement conscient de l’état spirituel de son peuple. Il n’est pas un Dieu lointain ou indifférent : il marche au milieu de son Église.

Cela nous rappelle que Christ connaît parfaitement son Église, ses œuvres, ses combats et ses intentions profondes.

Les éloges de Christ (Apocalypse 2.2-3)

« Je connais ta conduite, la peine que tu prends et ta persévérance. Je sais que tu ne peux pas supporter les méchants : tu as mis à l’épreuve ceux qui se prétendent apôtres et qui ne le sont pas, et tu as décelé qu’ils mentaient. Tu as de la persévérance, tu as souffert à cause de moi et tu ne t’es pas lassé. »

Jésus adresse plusieurs éloges à cette Église :

  • Son travail : un service fidèle, persévérant et actif.
  • Sa persévérance : elle a tenu bon face aux épreuves.
  • Son discernement doctrinal : elle a su identifier les faux apôtres et les rejeter.
  • Son intolérance face au mal : elle refuse les compromis avec le péché.
  • Sa résistance dans la souffrance : elle est restée fidèle malgré les persécutions.

Il s’agit d’une Église solide, bien fondée, engagée, orthodoxe. Mais cette apparence d’efficacité cache un problème plus profond que Jésus va révéler.

Une Église active n’est pas toujours une Église vivante. Le réveil ne se mesure pas d’abord à l’intensité des activités, mais à la profondeur de la passion pour Jésus. Travailler pour Dieu sans brûler d’amour pour Lui peut rapidement devenir un piège de l’activisme religieux.

Le reproche de Christ : l’amour perdu (Apocalypse 2.4)

« J’ai cependant un reproche à te faire : tu as abandonné l’amour que tu avais au début. »

Malgré sa fidélité doctrinale et son zèle dans l’œuvre, l’Église d’Éphèse a perdu son premier amour. L’amour fervent et passionné pour Jésus qui caractérisait ses débuts s’est affaibli. Elle a conservé la vérité, mais perdu la flamme. Elle est devenue correcte… mais froide.

Elle n’a pas abandonné la foi, ni la doctrine, mais la relation : le cœur n’est plus aussi vibrant. L’amour de Christ n’est plus la motivation première. C’est là une réalité dangereuse : une Église peut avoir une bonne théologie, mais perdre sa puissance spirituelle si elle perd l’amour.

Le véritable réveil commence ici : reconnaître que notre cœur s’est refroidi, que l’amour s’est étiolé dans les habitudes, et que le feu du début s’est éteint. Jésus ne reproche pas à Éphèse son orthodoxie, mais son cœur absent. Le réveil consiste à raviver ce cœur.

L’appel à la repentance (Apocalypse 2.5-6)

« Rappelle-toi d’où tu es tombé ! Change et reviens à ta conduite première ! Sinon, je viendrai à toi, et je déplacerai ton chandelier si tu ne changes pas. Voici pourtant une chose que tu as en ta faveur : tu détestes les œuvres des Nicolaïtes, tout comme moi. »

Jésus donne à l’Église trois étapes de restauration :

  1. Se souvenir : revenir à la conscience de ce qu’elle a perdu.
  2. Se repentir : changer de cœur et d’attitude.
  3. Revenir aux premières œuvres : retrouver la joie de servir Dieu par amour, et non par devoir.

Mais l’avertissement est sérieux : si l’Église ne se repent pas, elle perdra son chandelier, c’est-à-dire sa lumière et son impact spirituel dans le monde. Une Église sans amour pour Christ peut continuer à exister… mais sans puissance, sans témoignage, sans vie.

Toutefois, Jésus reconnaît encore un point positif : elle rejette les œuvres des Nicolaïtes, un groupe hérétique qui semble avoir promu le compromis moral et doctrinal. Cela montre que malgré la perte d’amour, cette Église conserve une vigilance théologique – ce qui est précieux, mais insuffisant.

Le déplacement du chandelier est l’une des images les plus solennelles du Nouveau Testament. Elle nous rappelle que sans amour, il n’y a plus de lumière, plus de puissance, plus de témoignage vivant. Le réveil spirituel n’est pas une option, mais une question de survie pour l’Église. Jésus ne cherche pas une Église brillante, mais une Église brûlante.

La promesse de Christ : l’arbre de vie (Apocalypse 2.7)

« Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. Au vainqueur, je donnerai à manger du fruit de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu. »

Jésus termine cette lettre par une promesse pour les vainqueurs. Ceux qui entendent l’appel, qui se repentent, qui ravivent leur amour pour Christ, auront accès à l’arbre de vie, ce symbole de la vie éternelle et de la pleine communion avec Dieu.

Cet arbre, présent dans le jardin d’Éden (Genèse 2.9), réapparaît à la fin de l’Apocalypse (22.2), montrant que le but du salut est la restauration de la relation entre Dieu et l’homme.

Ce message est adressé à toutes les Églises : « Que celui qui a des oreilles écoute… ». Ce n’est pas une option, mais un appel universel à entendre et obéir à la voix de l’Esprit.

Cette promesse nous montre que le retour à l’amour n’est pas une perte, mais un chemin vers la vie. Le réveil ne prive pas, il restaure. Il ramène les croyants à la source de la vraie joie, à l’intimité avec Dieu, à la fraîcheur de la vie éternelle vécue dès maintenant.

Conclusion : Que devons-nous retenir ?

L’Église d’Éphèse avait de grandes qualités : elle travaillait, elle persévérait, elle discernait… mais elle avait perdu ce qui comptait le plus : l’amour. Et sans l’amour, tout devient vide, mécanique, stérile. Ce message nous concerne aujourd’hui plus que jamais.

Voici ce que nous devons retenir :

  • Travaillons pour Dieu, oui, mais ne perdons jamais la relation avec Lui.
  • Gardons la doctrine, mais avec un cœur brûlant d’amour.
  • Repentons-nous rapidement si notre amour faiblit.
  • Recherchons la présence de Jésus, non pas uniquement son approbation.

Question pour la réflexion :
Notre relation avec Dieu est-elle encore marquée par un amour sincère, ou est-elle devenue une simple routine religieuse ?

Le message à Éphèse est un message de réveil pour notre génération. Il ne nous suffit pas d’être fidèles aux bonnes doctrines ou aux bonnes œuvres si le feu de notre amour pour Jésus ne brûle plus. Le plus grand danger pour une Église n’est pas l’erreur… mais la tiédeur. Christ veut ranimer notre flamme.

Christ nous appelle aujourd’hui à retrouver notre premier amour !

De l’endoctrinement à la vérité : avoir l’honnêteté et le courage spirituel pour s’en extirper

Introduction

Dans notre marche avec Christ, l’honnêteté et l’humilité sont des vertus essentielles pour demeurer dans la vérité. Cependant, il arrive que certains croyants, sans s’en rendre compte, soient influencés par des fausses doctrines. Ces erreurs doctrinales, souvent présentées sous des apparences attrayantes, peuvent saper les fondations de la foi véritable et conduire à un éloignement progressif de la vérité biblique. Admettre avoir été endoctriné et reconnaître ses erreurs demande non seulement de l’honnêteté, mais aussi du courage. Ce processus de reconnaissance et de repentance est crucial pour retrouver une relation authentique avec Dieu et éviter les conséquences spirituelles fatales d’une persistance dans l’erreur.

L’honnêteté d’admettre l’endoctrinement

Admettre que l’on a été endoctriné par de fausses doctrines est un acte d’honnêteté spirituelle. Cela implique de reconnaître que l’on a accepté des enseignements qui, bien que présentés comme bibliques, contredisent en réalité la Parole de Dieu. Les fausses doctrines exploitent souvent des aspirations légitimes — la prospérité, le succès, la sécurité — pour attirer les croyants dans un piège subtil.

Cette reconnaissance exige une confrontation avec soi-même. Elle nous pousse à examiner, à la lumière des Écritures, les enseignements que nous avons adoptés. Comme le Psalmiste le dit : « Éprouve-moi, ô Dieu, et connais mon coeur ! Examine-moi, et connais mes pensées ! » (Psaume 139.23, LSG). L’honnêteté spirituelle consiste à permettre à Dieu de révéler ce qui dans notre foi ou nos croyances est en contradiction avec sa vérité.

Réaliser la gravité de l’endoctrinement

Prendre conscience de la gravité de l’endoctrinement est une étape essentielle pour s’en libérer. L’endoctrinement ne se limite pas à une simple erreur doctrinale; il s’agit d’un conditionnement mental qui peut emprisonner l’esprit dans des mensonges et empêcher la personne de recevoir la vérité. Comme le souligne Bernard Werber : « Une personne intelligente changera d’avis si de nouvelles informations contredisent ses convictions, malheureusement, une personne endoctrinée n’a pas cette capacité, elle est conditionnée à rejeter les faits. » Cette citation met en lumière le danger de l’endoctrinement : il rend difficile, voire impossible, d’accepter des vérités qui contredisent ce que l’on a été conditionné à croire. Cela, je le vois beaucoup avec la fausse doctrine de l’enlèvement prétribulationnel. Certainement que c’est la même chose avec toutes les fausses doctrines. Pour un chrétien, cela signifie qu’un esprit endoctriné est fermé à la correction que l’Esprit de Dieu peut apporter, ce qui constitue un obstacle majeur à la croissance spirituelle.

Le courage de reconnaître et de se repentir

Reconnaître que l’on s’est trompé exige une grande dose de courage. C’est un acte d’humilité devant Dieu, mais aussi, devant d’autres croyants. Ce courage est d’autant plus important que l’orgueil humain peut chercher à justifier ou à minimiser l’erreur. Pourtant, la Bible est claire : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère pas, mais celui qui les avoue et les abandonne obtient miséricorde » (Proverbes 28.13, BDS).

Le processus de repentance est une invitation à revenir à la vérité. Il ne s’agit pas simplement d’admettre une erreur, mais de prendre un engagement sincère de s’éloigner des doctrines trompeuses. La repentance implique de remplacer les mensonges par la vérité de la Parole de Dieu, comme Paul l’encourage : « Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10.5, LSG).

Les dangers de persister dans l’erreur

Refuser de se repentir après avoir reconnu une erreur doctrinale expose le croyant à des conséquences graves. Les fausses doctrines, même attrayantes, finissent par éloigner de la vérité biblique et de Dieu lui-même. Elles conduisent à une foi déformée et peuvent même avoir des conséquences éternelles si elles ne sont pas corrigées.

Jésus avertit que les faux prophètes et les enseignements trompeurs seront présents jusqu’à la fin des temps : « Plusieurs faux prophètes s’élèveront et ils tromperont beaucoup de gens » (Matthieu 24.11, BDS). Le croyant qui persiste dans l’erreur court le risque de s’endurcir et de devenir insensible à la voix de l’Esprit, ce qui sera fatal spirituellement.

Conclusion

Pour un croyant, admettre avoir été endoctriné par de fausses doctrines et avoir fait une erreur demande une honnêteté et un courage qui honorent Dieu. Cependant, cette reconnaissance n’est qu’une étape. La repentance est essentielle pour se détourner des erreurs et retrouver la vérité de l’Évangile. En revenant à la saine doctrine, le croyant se place sous la grâce transformatrice de Dieu, qui restaure et fortifie ceux qui se tournent vers lui avec un coeur sincère. Que chacun de nous ait la sagesse d’examiner sa foi, l’humilité d’admettre ses erreurs et le courage de se repentir, afin de marcher dans la lumière de la vérité qui conduit à la vie éternelle.

Résumé des points de la fausse doctrine de l’hypergrâce

La doctrine de l’hypergrâce, bien qu’attirante par son insistance sur l’amour et le pardon de Dieu, déforme profondément le message biblique. En exagérant certains aspects de la grâce, elle minimise des vérités essentielles comme la repentance, la sanctification et la justice divine. Ce texte examine les principales erreurs de cette fausse doctrine en les confrontant aux Écritures, afin d’aider les croyants à discerner la vérité et à vivre une vie qui honore Dieu.

1. La minimisation du péché

  • Ce qu’ils enseignent : Une fois sauvé, le chrétien n’a plus besoin de confesser ses péchés ou de demander pardon, car tous ses péchés passés, présents et futurs sont déjà pardonnés.
  • Conséquence : Cela conduit à une attitude de négligence envers la sainteté et une tolérance du péché.
  • Réfutation biblique : La Parole de Dieu enseigne que nous devons confesser nos péchés pour recevoir le pardon et la purification.

1 Jean 1.9 Si nous reconnaissons nos péchés, Dieu est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis. 

2. Rejet de la repentance continue

  • Ce qu’ils enseignent : La repentance n’est nécessaire qu’au moment de la conversion et non tout au long de la vie chrétienne.
  • Conséquence : Cela encourage une vie spirituelle stagnante et une absence de sanctification.
  • Réfutation biblique : Jésus lui-même appelle les croyants à se repentir constamment 

Apocalypse 3.19  Moi, ceux que j’aime, je les reprends et je les corrige. Fais donc preuve de zèle, et change ! (Repens-toi)

3. Rejet de la loi et des commandements

  • Ce qu’ils enseignent : La grâce rend la loi (y compris les enseignements moraux) obsolète.
  • Conséquence : Cela conduit à l’antinomisme, une idéologie où il n’y a plus de règles morales à suivre.
  • Réfutation biblique : Jésus dit qu’il n’est pas venu abolir la loi, mais l’accomplir

Matthieu 5.17 Ne vous imaginez pas que je sois venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. 

4. Une vision déformée de l’amour de Dieu

  • Ce qu’ils enseignent : L’amour de Dieu est inconditionnel au point qu’il n’existe ni jugement ni correction pour le croyant.
  • Conséquence : Cela nie la justice et la sainteté de Dieu, en réduisant l’Évangile à un message centré sur l’homme plutôt que sur Dieu.
  • Réfutation biblique : Les Écritures nous apprennent que Dieu discipline ceux qu’il aime.

Hébreux 12.6 Car le Seigneur corrige celui qu’il aime : il châtie tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. 

5. La sécurité éternelle mal interprétée

  • Ce qu’ils enseignent : Une fois sauvé, on ne peut jamais perdre son salut, peu importe la manière dont on vit.
  • Conséquence : Cela produit une fausse assurance et une vie sans fruits spirituels.
  • Réfutation biblique : La Bible avertit que persister volontairement dans le péché après avoir reçu la connaissance de la vérité entraîne un jugement.

Hébreux 10.26-27 En effet, si, après avoir reçu la connaissance de la vérité, nous vivons délibérément dans le péché, il ne reste plus pour nous de sacrifice pour les péchés. La seule perspective est alors l’attente terrifiante du jugement et du feu ardent qui embrasera ceux qui se révoltent contre Dieu. 

6. Une compréhension partielle de la grâce

  • Ce qu’ils enseignent : La grâce est simplement un pardon des péchés et non une puissance transformatrice qui nous permet de vivre dans la sainteté.
  • Conséquence : Cela empêche les croyants de grandir dans la maturité spirituelle.
  • Réfutation biblique : Le Nouveau Testament enseigne que la grâce nous instruit à renoncer à l’impiété et à vivre dans la justice.

Tite 2.11-12 En effet, la grâce de Dieu s’est révélée comme une source de salut pour tous les hommes. Elle nous éduque et nous amène à nous détourner de tout mépris de Dieu et à rejeter les passions des gens de ce monde. Ainsi nous pourrons mener, dans le temps présent, une vie équilibrée, juste et empreinte de piété, en attendant que se réalise notre bienheureuse espérance : la révélation de la gloire de Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur. 

7. Rejet de la crainte de Dieu

  • Ce qu’ils enseignent : La crainte de Dieu est une notion dépassée, incompatible avec l’amour parfait de Dieu.
  • Conséquence : Cela mène à une perte de respect et d’adoration véritable envers Dieu.
  • Réfutation biblique : L’Ancien Testament nous apprend que la crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse 

Proverbes 9.10 La sagesse commence par la crainte de l’Éternel, 

L’hypergrâce n’est pas une grâce authentique telle que décrite dans la Bible. Elle réduit la grâce de Dieu à un permis de pécher et elle empêche les croyants de grandir dans la sanctification et l’obéissance. 

Jude 4 BFC En effet, certains hommes malfaisants se sont introduits discrètement parmi vous ; ils déforment le sens de la grâce de notre Dieu pour justifier leur vie immorale, et ils rejettent ainsi Jésus-Christ, notre seul Maître et Seigneur. Il y a longtemps que les Écritures ont annoncé la condamnation qui pèse sur eux.

Une compréhension équilibrée de la grâce reconnaît qu’elle est imméritée, mais qu’elle nous appelle également à vivre une vie transformée par la puissance de Dieu.

Romains 6.1-2 Que faut-il en conclure ? Devons-nous continuer à vivre dans le péché pour que la grâce de Dieu soit plus abondante ? Certainement pas ! Nous sommes morts au péché : comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?

En résumé, les points de l’hypergrâce sont :

1. La minimisation du péché
2. Rejet de la repentance continu
3. Rejet de la loi et des commandements
4. Une vision déformée de l’amour de Dieu
5. La sécurité éternelle mal interprétée
6. Une compréhension partielle de la grâce
7. Rejet de la crainte de Dieu

Conclusion

L’hypergrâce est une déviation dangereuse qui transforme le don précieux de Dieu en une excuse pour négliger la sainteté et l’obéissance. Elle éclipse l’équilibre biblique entre la grâce imméritée et l’appel à une vie transformée par la puissance de Dieu. En revenant à la Parole de Dieu, nous comprenons que la véritable grâce ne justifie pas le péché, mais nous libère pour vivre dans la justice et la crainte de l’Éternel. Restons vigilants, enracinés dans les Écritures, et persévérons dans une foi authentique qui glorifie Christ.

Réfuter la fausse doctrine de l’hypergrâce partie 1

Minimiser l’importance de se repentir et de confesser ses fautes.

La fausse doctrine de l’hypergrâce est un faux enseignement qui piège les croyants. Parce que celle-ci est incroyablement pernicieuse comme vous allez le constater dans ces prochains articles. Elle détourne véritablement les croyants d’une des bases du christianisme et celle-ci est la confession de nos péchés et la repentance qui s’en suit. En d’autres mots, cette doctrine enseigne en premier lieu qu’il n’est plus nécessaire de se repentir ou de confesser ses péchés. Elle s’appuie sur des versets de la Bible, mais généralement ceux-ci sont mal interprétés. 

Par exemple, cette doctrine affirme que la grâce de Dieu aurait déjà pardonné tous les péchés – passés, présents et futurs – ce qui rendrait inutile de demander pardon ou de changer de comportement. Est-ce que cela est fondamentalement biblique ? C’est ce que nous allons voir dans cet article aujourd’hui. 

Avant de commencer, j’aimerais mentionner que pour toutes les fausses doctrines, c’est le même modus opérandi. Chaque fois, un verset est utilisé hors de son contexte pour lui faire dire une chose qu’il ne dit pas. C’est en quelque sorte (du vrai) mélangé avec (du faux). On prend un passage de la Bible (du vrai) et on lui donne une autre signification (du faux). Ainsi, cela laisse l’apparence de vrai, mais en réalité ce n’est que du faux. 

Sans une connaissance des Écritures, il est très difficile de démêler le vrai du faux. La preuve c’est que les fausses doctrines prolifèrent aujourd’hui dans le corps de Christ et ceci en grande partie par des prédicateurs qui reprennent les enseignements sans s’apercevoir que c’est du faux. Ils croient que c’est (du vrai) parce que c’est un verset de la Bible. Je vais vous démontrer avec cette série d’articles sur la fausse doctrine de l’hypergrâce ce que je viens de vous mentionner. 

D’abord, le premier verset que je veux regarder avec vous est ce passage qui dit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ. » (Romains 8.1 )

Ce verset est interprété pour dire que, puisque les croyants ne sont plus sous la condamnation, ils n’ont plus besoin de se repentir ou de confesser leurs péchés. C’est absolument faux d’affirmer une chose pareille parce que ce passage parle plutôt de la justification par la foi en Christ et en aucun temps, il ne supprime l’appel à la repentance. 

D’ailleurs, le psalmiste reconnaissait ses péchés lorsqu’il écrivit ceci : « Oui, je reconnais mes transgressions, ma faute est constamment devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux. C’est pourquoi tu es juste dans tes paroles, sans reproche dans ton jugement. » (Psaume 51.3-4) 

Le Psaumes 25.18, nous voyons le psalmiste dire: « Vois ma misère et ma souffrance, pardonne-moi tous mes péchés ! » Et la réponse de Dieu à une demande de pardon est : « Venez et discutons ensemble, dit l’Éternel. Même si vos péchés sont rouges comme de l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ; même s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. » (Ésaïe 1.18) Nous constatons dans ce passage que le Seigneur confirme qu’il pardonnera les péchés, en sous-entendu, ceux qui seront confessés. Un autre passage nous dit aussi : « Si mon peuple, celui qui porte mon nom, s’humilie, prie, et me recherche, et s’il renonce à ses mauvaises voies, je l’écouterai du haut du ciel, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. » (2 Chroniques 7.14) 

Nous voyons bien que Dieu pardonne les péchés qui sont confessés. Si nous prétendons que nos péchés présents et futurs sont déjà pardonnés, nous nous berçons d’illusions parce que ce n’est pas ce que la Bible dit. C’est en quelque sorte induire les gens en erreur. Ce qui les privera de la vie éternelle. Ce n’est pas une petite affaire.

Un second passage qu’ils utilisent dans cette ligne de pensée est celui d’Hébreux 10.10-14 qui se lit comme suit : « Et c’est en raison de cette volonté de Dieu que nous sommes purifiés du péché, grâce au sacrifice de son propre corps que Jésus-Christ a offert une fois pour toutes. Tout prêtre se présente chaque jour pour accomplir son service et offrir souvent les mêmes sacrifices qui, cependant, ne peuvent jamais ôter les péchés. Christ, lui, a offert un sacrifice unique pour les péchés, valable pour toujours, et il s’est assis à la droite de Dieu où il attend désormais que ses ennemis soient mis à terre sous ses pieds. Par une offrande unique, en effet, il a rendu parfaits pour toujours ceux qu’il purifie du péché. » 

Les adeptes de la doctrine citent ces versets pour affirmer que, puisque Christ a offert un sacrifice parfait et définitif, les croyants n’ont plus besoin de repentance ou de confession. Il est bon de mentionner que ce passage souligne plutôt que le sacrifice de Christ est suffisant pour le salut. Cependant, cela ne dispense pas les croyants de maintenir une relation avec Dieu en reconnaissant leurs péchés. 

Le passage de 1 Jean 1.9 est tout de même assez révélateur pour réfuter cette mauvaise interprétation. Il mentionne  que « Si nous reconnaissons nos péchés, Dieu est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis. » Ceci m’amène à me poser la question suivante, comment se fait-il qu’ils puissent affirmer que nos péchés passés, présents et futurs sont pardonnés et qu’il n’est plus nécessaire de demander pardon. On voit bien ici que la Bible dit exactement le contraire.

En réalité, ce qui est important de savoir, c’est que la sanctification est un processus continu qui nécessite repentance et transformation tout au long de notre vie. C’est se bercer d’illusion que de prétendre que nous sommes déjà pardonnés pour nos péchés futurs et que nous n’avons donc maintenant plus rien à faire parce que la grâce fait tout.

Un autre passage utilisé pour appuyer leurs points est le Psaume 103.12 qui dit : « Autant l’Orient est loin de l’Occident, autant il éloigne de nous nos mauvaises actions. » Ce verset est utilisé par les enseignants de la fausse doctrine de l’hypergrâce pour enseigner que Dieu a déjà oublié tous les péchés des croyants et qu’ils n’ont plus besoin de les confesser. En réalité, ce passage met en évidence la miséricorde de Dieu, mais cela n’annule pas la nécessité de la repentance. L’Ancien Testament lui-même souligne que la grâce de Dieu est offerte à ceux qui reviennent à Lui dans l’humilité et la confession comme nous le rapporte le Psaume 32.5 : « Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes torts, j’ai dit : « Je reconnaîtrai devant l’Eternel les péchés que j’ai commis. » Alors tu m’as déchargé du poids de ma faute. » Encore une fois, la Bible déclare le contraire de leur affirmation. Comme vous pouvez le constater, jusqu’à maintenant, chaque verset qu’ils utilisent est une mauvaise interprétation et ceux-ci sont réfuter par les Écritures sans ambuigité.

Regardons un passage utilisé à outrance par les enseignants de l’Hyper-Grâce. C’est celui de 1 Jean 3.9  alors que l’apôtre écrit : « Celui qui est né de Dieu ne pèche pas, car la vie qui vient de Dieu a été implantée en lui et demeure en lui. Il ne peut pas pécher, puisqu’il est né de Dieu. » À première vue, on pourrait s’y méprendre et il serait facile de croire que nous n’avons plus besoin de confesser nos péchés tout comme la fausse doctrine de l’hypergrâce interprète ce verset pour dire qu’un croyant né de nouveau ne peut plus pécher, rendant la repentance et la confession inutiles.

Nous avons vu jusqu’à maintenant que la Parole de Dieu disait le contraire de leur affirmation. Dans ce passage, Jean parle ici de la nature nouvelle en Christ qui rejette le péché comme mode de vie. Ça ne signifie pas que les croyants ne pèchent plus jamais, mais qu’ils ne vivent plus dans un état de péché habituel. Le même auteur appelle les croyants à confesser leurs péchés comme nous avons vu précédemment dans 1 Jean 1.9.

Maintenant, un avant-dernier passage utilisé faussement : « Et vous, qui étiez morts à cause de vos fautes et parce que vous étiez incirconcis, Dieu vous a donné la vie avec Christ. Il nous a pardonné toutes nos fautes. Car il a annulé l’acte qui établissait nos manquements à l’égard des commandements. Oui, il l’a effacé, le clouant sur la croix. » (Colossiens 2.13-14)

Encore une fois, ces versets sont utilisés pour affirmer que tous les péchés, y compris futurs, sont déjà pardonnés, rendant la repentance superflue. Lorsque nous lisons, ce passage nous nous apercevons bien, à première vue, que ce n’est pas ce qu’il affirme. En vérité ce passage enseigne que le pardon de Dieu est une œuvre accomplie en Christ, mais cela ne dispense pas les croyants de se repentir lorsqu’ils pèchent. 

D’ailleurs, Paul exhorte à une vie sainte en réponse à cette grâce en Colossiens 3.5-10 lorsqu’il dit : « Faites donc mourir tout ce qui, dans votre vie, appartient à la terre, c’est-à-dire : l’inconduite, l’impureté, les passions incontrôlées, les désirs mauvais et la soif de posséder – qui est une idolâtrie. Ce sont de tels comportements qui attirent la colère de Dieu sur ceux qui refusent de lui obéir. Et vous-mêmes aussi, vous commettiez ces péchés autrefois lorsqu’ils faisaient votre vie. Mais à présent, débarrassez-vous de tout cela : colère, irritation, méchanceté, insultes ou propos grossiers qui sortiraient de votre bouche ! Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dépouillés de l’homme que vous étiez autrefois avec tous ses agissements, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau. Celui-ci se renouvelle pour être l’image de son Créateur afin de parvenir à la pleine connaissance. 

Jusqu’à maintenant, on s’aperçois que la doctrine de l’Hyper-grâce incite les gens à minimiser la repentance. Qu’elle les encourage à vivre dans la désobéissance et le péché constamment en évitant le processus de repentance. Puis qu’elle mentionne qu’il n’est plus nécessaire de demander pardon pour nos péchés. C’est en quelque sorte vu comme un licence pour vivre dans la débauche.

En terminant, regardons un dernier passage utilisé de la même façon. Un verset auquel on lui fait dire une chose qu’il ne dit pas. « Car c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter. (Éphésiens 2.8-9)

Les enseignants de la doctrine de l’hypergrâce utilise ces versets pour enseigner que, puisque le salut est entièrement une œuvre de grâce, la repentance ou la confession ne sont pas nécessaires. On vois bien que c’est une falsification de la Parole de Dieu. Si le salut est en effet un don gratuit, comme nous dit la Bible, la foi vivante produit des œuvres, y compris la repentance sincère. 

En conclusion de ce point, comme nous venons de le voir, les passages utilisés par la doctrine de l’hyper-Grâce, jusqu’à maintenant, sont tous sortis de leur contexte et mal interprétés pour leur faire dire une chose qu’ils ne disent pas. Comme nous avons pu le constater la Bible enseigne clairement que la grâce de Dieu ne supprime pas la nécessité de la repentance et de la confession des péchés. Au contraire, elle les rend possibles et efficaces. Des passages comme 1 Jean 1.9 et Jacques 4.8-10 nous apprennent que le pardon de Dieu est conditionné par une reconnaissance sincère du péché et que si nous ne confessons pas nos péchés, nous ne seront pas pardonné.

De dire que nos péchés futures sont pardonnée est une très mauvaise interprétation des Écritures. Pourtant, plusieurs prédicateurs enseigne cela à leur congrégation. La grâce de Dieu ne doit jamais être utilisée comme une excuse pour négliger notre responsabilité spirituelle. Bien que nos péché passé furent pardonné c’est parce que nous les avons confessés. Ce sera la même chose pour nos péchés présent et futur. Ils seront pardonné si nous les admettons et que nous implorons le pardon de Dieu. 

Prenons le temps de méditer ce passage qui à lui seul démoli toute cette fausse doctrine de l’Hyper-grâce : « Qui cache ses fautes ne prospérera pas, qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. » (Proverbes 28.13)

Sommes-nous suffisamment enracinés dans la Parole de Dieu pour discerner le vrai du faux dans les enseignements actuels ?

Pour distinguer le vrai du faux, il nous faut impérativement une connaissance du vrai. C’est ce qu’affirment les experts en contrefaçon. C’est la même chose aujourd’hui avec la Bible. Pour discerner les fausses doctrines, il nous faut connaître la Parole de Dieu. C’est là que plusieurs croyants se laissent prendre. À cause de leur manque de connaissance, ceux qui enseignent les fausses doctrines trouvent un terrain fertile à la propagation de celles-ci.

L’apôtre Paul va dire à Timothée, son collaborateur dans le service, ceci : « Car le temps viendra où les hommes ne voudront plus rien savoir de l’enseignement sain. Au gré de leurs propres désirs, ils se choisiront une foule de maîtres à qui ils ne demanderont que de leur caresser agréablement les oreilles. » (2 Ti 4.3)

Nous sommes maintenant rendus là. Aujourd’hui, bien des soi-disant chrétiens ne veulent plus rien savoir de l’enseignement sain. C’est-à-dire, de l’enseignement véritable de la Parole de Dieu. Cette Parole de Dieu vivante et efficace. (Hé 4.12) Cette Parole « plus tranchante que toute épée à double tranchant ». (Hé 4.12) Ces Écrits qui pénètrent au plus profond de l’âme. Cet enseignement sain qui « juge les dispositions et les pensées du cœur ». (Hé 4.12), Mais, cela, les croyants n’en veulent plus. 

Ils préfèrent se choisir, non pas seulement quelques un, mais une foule de maîtres. Des gens à qui ils vont leur demander de leur dire ce qu’ils veulent entendre. Des gens qui vont leur enseigner des demi-vérités. Des personnes qui vont seulement leur dire des choses agréables en évitant les vérités de la Parole de Dieu qui pourrait les heurter dans leur faible conscience.

Nombre de prédicateurs, aujourd’hui, parfois populaires et d’autres moins, évitent les sujets comme le péché et la repentance, l’enfer, le jugement et la colère de Dieu, la discipline dans l’Église, l’enseignement sur l’argent, le mariage et la sexualité, la soumission et l’autorité, la sainteté également le renoncement et la souffrance. Par contre aujourd’hui, les croyants vont préférer entendre parler de choses qui leur font plaisir.

L’un des sujets populaires est la prospérité matérielle qui est l’idée que de suivre Christ garantit richesse, succès et bonheur matériel. Des promesses exagérées de bénédictions financières pour les donateurs et des messages centrés sur « comment devenir riche grâce à Dieu ? » 

Un autre sujet de prédilection est l’amour de Dieu sans la sainteté se veut un enseignement qui met exclusivement l’accent sur l’amour inconditionnel de Dieu sans parler de la nécessité de la repentance ou de la sanctification. Une vision de Dieu comme un Père indulgent qui accepte tout, sans aucune exigence de transformation personnelle.

L’auto-estime de soi et le développement personnel très abordé par plusieurs prédicateurs qui s’apparente plus à des motivateurs. Ces messages sont centrés sur l’idée que « tu es extraordinaire » ou « crois en toi-même ». Des messages motivants sur la réussite, la confiance en soi et l’accomplissement de ses rêves, parfois sans lien réel avec les Écritures. 

Nous retrouvons également un évangile de confort . Ce sont des messages promettant une vie facile et sans souffrances pour ceux qui suivent Christ. L’idée que Dieu résoudra immédiatement tous les problèmes sans nécessité de persévérance ou de foi dans l’épreuve.

L’un des sujets, qui, selon moi, est parmi les plus populaires et solidement ancrés dans la chrétienté est la tolérance à tout prix. C’est d’abord, l’évitement des sujets difficiles comme le péché ou les comportements contraires à la Bible pour ne pas offenser. Puis, une ouverture excessive aux idées culturelles modernes, même si elles contredisent les Écritures. C’est un peu « tout le monde il est fin, tout le monde il est beau. »

Ne manquons pas de considérer également le bonheur ici et maintenant. Ces enseignements sont principalement axés sur le fait que Dieu veut uniquement votre bonheur ici sur terre. Celui-ci minimise l’aspect éternel de la foi chrétienne tels le ciel, les récompenses célestes, etc. 

Un autre enseignement qui caresse les oreilles est celui de l’unité et de l’harmonie sociale. Ici, dans ce domaine, on met l’accent sur des principes pour améliorer les relations humaines sans inclure la dimension spirituelle ou le besoin de réconciliation avec Dieu. Le discours est axé principalement sur l’unité des croyants et des églises sans tenir compte des différences doctrinales.

Que dire encore concernant la grâce bon marché qui prêche une grâce qui ne demande aucun engagement, aucune obéissance ou changement de vie. Cela laisse entendre que tout péché est automatiquement excusé sans réelle repentance. Que Dieu va pardonner inévitablement tout comportement coupable simplement parce qu’il est amour.

Nous retrouvons aussi comme enseignements un Dieu générique. Cela signifie de prêcher un Dieu vague. Un Dieu qui accepte toutes les religions ou philosophies, et qui ne demande pas d’allégeance exclusive à Jésus-Christ. C’est aussi d’éviter de proclamer Jésus comme le seul chemin, la vérité et la vie pour paraître inclusif.

Un autre message qui réconforte est le bien-être émotionnel. Celui-ci propose des messages qui se concentrent sur la guérison émotionnelle ou mentale sans aborder les fondements spirituels de ces luttes. C’est en quelque sorte de réduire le rôle de Dieu à celui d’un thérapeute ou d’un motivateur. 

Les deux dernières font l’unanimité de nos jours dans le monde des chrétiens. Le premier concerne les promesses de réussite. Ils associent la foi à la réalisation de tous ses objectifs personnels et professionnels. Celui-ci lie la bénédiction de Dieu à des résultats visibles de succès dans la vie. Dans le cas contraire, si tu peines à avancer et qu’il n’y a pas de résultats, c’est certainement parce que tu n’as pas la foi.

Finalement, une foi déconnectée du sacrifice. Ces marchands de bonheur prêchent uniquement sur les bénédictions sans jamais mentionner les défis, les persécutions ou les renoncements qu’implique la foi chrétienne. Ils réduisent la croix de Christ à un symbole de gain personnel, sans l’appel à mourir à soi-même.

En conclusion, ces sujets séduisants, bien qu’ils puissent attirer des foules et apporter du réconfort temporaire, affaiblissent la compréhension de l’Évangile. Ils négligent des vérités essentielles, comme le péché, la repentance, la croix, et la sainteté, qui sont indispensables pour une foi authentique et une relation véritable avec Dieu.

Il est donc primordial de revenir au fondement même de la Parole de Dieu. Je sais que cela sera très difficile parce que l’endoctrinement est solidement ancré dans les mœurs chrétiennes maintenant. Qui plus est, cela fait de nombreuses années que c’est prêcher allègrement dans l’Église du Seigneur Jésus. Ainsi, les croyants, sans aucun discernement, ne sont plus en mesure de voir le faux du vrai. 

Si comme moi, vous avez l’impression que quelque chose ne va pas, laissez-moi vous dire que ce n’est pas simplement une impression. C’est un signal que le Saint-Esprit vous envoie pour vous permettre de voir toute la fraude spirituelle qui est maintenant présente dans nos églises. 

Retournez au fondement de la Parole de Dieu, c’est demander au Saint-Esprit de vous donner le discernement pour faire la différence entre le faux et le vrai. Aujourd’hui, beaucoup de faux apparaissent comme du vrai, mais en réalité tout ce faux ne fait que détourner les croyants de la foi véritable basée sur la Parole de Dieu. Ce faux leur donne l’impression qu’ils ont tout le pouvoir nécessaire pour eux-mêmes. 

Tragiquement, ces fausses doctrines sont accompagnées de culpabilité associant inévitablement un manque de foi si le croyant ne réussit pas. Le foxcus est mit sur la personne et jamais sur l’oeuvre de Christ. C’est le culte du moi qui prédomine dans ces enseignements.

En fin de compte, ces fausses doctrines détruisent. C’est là leurs buts et ça fonctionne parfaitement bien.

Le retour de Jésus : l’un des sujets les plus fréquemment abordés dans la Bible 

La Bible parle beaucoup du prochain retour du Seigneur Jésus. Il y a, dans toutes les Écritures, environ 1800 versets mentionnant ou faisant allusion au retour du Seigneur Jésus. Dans le Nouveau Testament, seulement, ce thème représente 19 % de celui-ci. Ainsi, le retour de Jésus est l’un des sujets les plus fréquemment abordés dans la Parole de Dieu, particulièrement dans le Nouveau Testament.

C’est un message très important pour aujourd’hui alors que nous vivons véritablement les événements de la fin. Il est impératif de parler de cet événement qui impactera la vie de tous les habitants de la terre lorsqu’il se produira. 

Malheureusement, ce thème est obscurci par les différentes opinions chrétiennes sur le sujet. C’est normal puisque c’est le rôle du tentateur de semer le trouble parmi les croyants. Les nombreuses fausses croyances viennent détruire ce que la Bible dit véritablement du sujet. Les multiples conceptions et idéologies personnelles détruisent l’impact de ce grand événement qui se produira au dernier jour (Jn 6.39), comme la Bible le mentionne (1 Th 4.15), lorsque Jésus apparaîtra dans le ciel avec ses saints anges (1 Th 3.13).

Prenons le temps d’étudier le sujet à la lumière des écritures et avec l’aide du Saint-Esprit. Mettons de côté tout ce que nous avons entendu jusqu’à maintenant et laissons le Seigneur lui-même nous enseigner véritablement sur le sujet. Vous allez voir que la vérité ne se retrouve pas dans aucune de ces fausses doctrines qui sont enseignées en ce moment dans la chrétienté.

Il faut demander le discernement du Saint-Esprit afin de pouvoir différencier le vrai du faux. Un spécialiste en billets de banque, à l’époque, disait qu’il est important de bien connaître les particularités d’un vrai billet si l’on veut reconnaître le faux. C’est la même chose aujourd’hui avec le sujet du retour de Jésus. Pour reconnaître les fausses doctrines, il nous faut véritablement connaître particulièrement la Parole de Dieu.

Ce que je crains, c’est que les croyants vont continuer de se tirailler sur ce sujet pour démontrer orgueilleusement qui a raison et qui a tort et passer à côté de ce qui est le plus important. Jésus a bien dit que « Si une famille est divisée, cette famille ne peut pas subsister. » (Mc 3.25) C’est le cas, si la famille chrétienne est divisée, comme elle l’est aujourd’hui sur ce sujet, comment pourra-t-elle subsister lors des jours d’épreuves qui vont venir. (Ap 13.10)

Le jour viendra ou la famille de Dieu se retrouvera unie dans la même cause lorsque celle-ci sera soumise à la persécution sous le règne de l’antichrist. Horsmis, le fait que plusieurs abandonneront la foi (Mt 24.10) dans ce moment de dure épreuve, un reste, préparé pour ce moment, témoignera avec puissance du Seigneur Jésus invitant les gens à se repentir et à reconnaître le Jésus comme leur Seigneur et sauveur.

Le moment de son retour sera un moment de grande libération et de joie pour les fidèles serviteurs qui auront persévéré jusqu’au bout. Serons-nous de ceux qui persévéreront ? C’est aujourd’hui que ça se décide.

Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu

Aujourd’hui, les gens vivent leur vie sans se préoccuper qu’un jour ils devront faire face à Dieu. Ils ignorent le Seigneur pensant peut-être qu’ils seront capables de se justifier eux-mêmes devant le créateur lorsque celui-ci leur demandera des comptes. Malgré cela, il y a aussi plusieurs croyants qui agissent de même. Ils croient que parce qu’ils portent l’étiquette de chrétien, ils auront tous les passe-droits pour entrer dans la vie éternelle. Malheureusement, c’est une tragédie que de vivre sa vie de croyant sans se préoccuper d’obéir aux commandements du Seigneur Jésus.

Le prophète Amos a donné un avertissement aux israélites en leur disant: « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. » (Amos 4.12) C’est un avertissement important pour tous les croyants vivant dans les dernières heures. Alors que nous sommes à l’aube de la période des tribulations. Et que les gens du monde seront sévèrement repris par Dieu, nous les croyants devrons aussi passer par la fournaise de l’épreuve entre les mains de l’antichrist. L’avertissement d’Amos est très important. Il ne faut pas le négliger.

Le prophète Amos a oeuvré au 8e siècle avant Jésus-Christ. C’est-à-dire aux alentours de 760 et 750 av. J.-C, soit sur une période de 10 ans. Il exerça son ministère principalement dans le royaume du nord, soit Israël. Comme quoi, Dieu se sert d’homme et de femme pour le servir dans les pires conditions. Il ne les retire pas, mais il les protège.

Amos a prophétisé pendant une période de prospérité économique, mais aussi dans un temps de décadence morale et spirituelle sous les règnes de Jéroboam II (en Israël) et d’Ozias (en Juda). Ce qui ressemble beaucoup à l’époque dont nous vivons maintenant.

Amos, chapitre 4, se concentre sur les péchés du peuple et sur les divers moyens par lesquels Dieu a tenté de ramener son peuple à lui, mais en vain. Encore aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une situation similaire. Les croyants, au sens large, vivent leur vie comme ils l’entendent. Ils font tout ce qu’ils veulent sans se préoccuper de ce que Jésus leur demande. 

Selon les sondages, les gens au Canada affirment être croyants dans une proportion de 68%. Malheureusement, ils ne cherchent pas Dieu et font ce qui leur plait. Ils ne se soucient pas de savoir ce que le Seigneur attend d’eux. De même, une majorité de croyants, dans l’église, agissent ainsi. Ils sont croyants, mais de nom seulement. Comme l’apôtre Paul dit: « Certes, ils resteront attachés aux pratiques extérieures de la piété, mais, en réalité, ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait la force. » (2 Timothée 3.5) Qu’est-ce qui fait la force de notre foi ? N’est-ce pas le Seigneur Jésus ? Nous retrouvons aussi de l’idolâtrie et de l’hypocrisie religieuse au sein du corps de Christ. Les gens prétendent aimer Christ, mais ne lui obéissent pas. Ils prétendent être chrétiens, mais ils renient celui qui en fait la force. 

Dans les versets 6-11 du chapitre 4, Amos énumère une série de calamités que Dieu a envoyées sur Israël pour les corriger et les amener à se repentir. 

  • La famine (v. 6)
  • La sécheresse (v. 7-8)
  • Les récoltes ravagées par les sauterelles (v. 9)
  • Les pestes et les maladies (v. 10)
  • La destruction similaire à celle de Sodome et Gomorrhe (v. 11)

Malgré toutes ces tentatives de correction, le refrain répété est : « Malgré cela, vous ne revenez pas à moi, l’Éternel le déclare.  » (Amos 4.6, 8, 9, 10, 11)

Combien de choses nous sont-elles arrivées pour nous ramener à Dieu, après que nous nous soyons éloignés de lui pour une raison ou une autre ? Combien d’avertissements Dieu nous a-t-il donnés, que nous avons ignorés ? Combien de fois nous a-t-il appelés à revenir à lui, et nous avons fait la sourde oreille ?

Il y a des temps difficiles qui approchent auquel devront faire face les croyants de toute la terre. Cependant, le message populiste nous dit de ne pas craindre de souffrir parce que nous chrétien, membre de l’Église de Christ allons être enlevé avant la période des tribulations. C’était le même message qui était véhiculé par les prophéties au temps de Jérémie. Ceux-ci disaient de ne pas craindre le roi de Babylone, qu’ils ne seraient pas faits prisonniers et que Dieu allait les délivrer. Comment allons-nous pouvoir nous en sortir si aujourd’hui, nous refusons d’obéir au Seigneur Jésus? Tandis que Jérémie leur disait de se rendre s’ils voulaient avoir la vie saufs. Je crains que ce soit la même chose qui va se passer si le peuple de Dieu continue de ne pas obéir. Maintenant, s’ils sont incapables de lui obéir aujourd’hui, demain, je crains fort que ce soit pareil.

Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu.  C’est un appel que Dieu nous lance maintenant. Un jour, nous devrons faire face à Dieu. Un jour nous nous tiendrons tous debout devant lui. Même ceux qui ne croient pas en Dieu aujourd’hui. Ce jour va venir et il est inévitable. Personne ne pourra s’y soustraire. Chacun de nous devra répondre pour nous même. Qu’est-ce que vous croyez que vous allez répondre à ce moment ? Comment allez-vous justifier le fait que vous avez refusé d’obéir au Seigneur Jésus ? La bible dit : « En effet, c’est en fonction de tes propres paroles que tu seras déclaré juste, ou que tu seras condamné. » (Matthieu 12.37) 

L’appel de Dieu est sérieux en ces jours que nous vivons maintenant. Nous devons considérer cet appel avec circonspection. Le temps vient ou bientôt nous serons confrontés devant Dieu. Nous serons seuls devant lui pour répondre de nous même.

Aujourd’hui, dans de nombreuses églises, on prêche ce que les gens veulent entendre. La vérité est bien souvent complètement absente. Même Jésus est trop souvent absent des messages. Les gens changent d’église pour aller là où on va leur dire ce qu’ils veulent entendre. Ils ne se soucient même pas de savoir si c’est ce que le Seigneur demande d’eux. Chacun agit en fonction de ses sentiments et de ses désirs. Toutefois, comme au temps d’Élie, seul un petit groupe de fidèles se soucient de faire ce que le Seigneur Jésus leur demande. 

Le passage d’Amos 4.12 dit : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël;  et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, O Israël ! » (Amos 4.12) Regardons trois choses dans ce passage.


1. « C’est pourquoi » 

Ce terme montre que ce verset est une conclusion basée sur les avertissements et les jugements précédemment énumérés et que Dieu ne laissera pas impuni le péché de désobéissance. Le refus d’obéir à Dieu, c’est ce qui occasionna la perte de plusieurs personnages bibliques. En contrepartie, ceux qui marchaient dans l’obéissance vécurent une vie complètement différente.

2. « Je te traiterai ainsi »

Dieu indique qu’il va continuer à agir de manière encore plus décisive envers Israël en raison de leur manque de repentance. Le manque de repentance est un mal très répandu dans l’Église aujourd’hui. Plusieurs marchent dans la désobéissance, pour toutes sortes de raison. Jamais ils ne se repentent. Ils sont là bien en vue, faisant de belles prières en public. Professant le nom de Christ avec conviction et éloquence. Cependant, leur vie est entachée par la désobéissance. Ils refusent de faire ce que le Seigneur leur demande. Mais le jugement que Dieu va exercer sur eux sera terrible. 

Israël est dans la Bible un modèle de désobéissance. Les conséquences de leur désobéissance leur ont couté très cher. Plusieurs sont morts dans la désobéissance. Quelle fin tragique pour un croyant !

3. « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu »

Ceci est un avertissement solennel. Dieu annonce une rencontre imminente où il jugera Israël pour ses péchés. Ce n’est pas une rencontre de salut, mais de jugement si le peuple persiste dans son obstination. De la même manière, Dieu annonce une rencontre imminente ou il jugera les croyants pour leur désobéissance. L’apôtre Jean écrit : « Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. » (Apocalypse 20.12) Ce passage est particulièrement intéressant. Plusieurs croyants pensent que nous ne passerons pas en jugement. Maintenant, regarder dans ce passage quel livre fut ouvert. C’est le livre de vie. Celui-ci apparaît 7 fois dans le Nouveau Testament (1 fois en Philippiens et 6 fois dans le livre de l’Apocalypse). 

Paul nous dit que le nom de croyants est inscrit dans le livre de vie. (Philippiens 4.3) Jésus nous dit que les vainqueurs ne verront pas leur nom effacé du livre de vie. (Apocalypse 3.5) Tous ceux dont leur nom n’est pas inscrit dans le livre de vie vont adorer la bête. (Apocalypse 13.8)  De plus, les gens dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie s’émerveilleront en voyant la bête. (Apocalypse 17.8) Ce livre sera ouvert lors du grand jugement. (Apocalypse 20.12) Tous ceux dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie vont périr. (Apocalypse 20.15) Finalement, seuls ceux dont le nom est écrit dans le livre de vie pourront entrer dans la nouvelle Jérusalem. (Apocalypse 21.27)

Ce ne sera pas un temps de tout repos. C’est maintenant que nous devons prendre en considération les paroles de notre Dieu. Certains croient qu’ils seront épargnés de ce moment parce qu’ils sont chrétiens. C’est une très mauvaise interprétation de la Parole de Dieu. 

L’apôtre Jean dans sa première épitre parle ainsi: « Et voici pourquoi l’amour se manifeste pleinement parmi nous : c’est pour que nous ayons une entière assurance au jour du jugement, d’autant plus que notre situation dans ce monde est celle que Christ a connue lui-même. » (1 Jean 4.17) Jean s’adresse à des croyants. Nous devons donc nous attendre à passer en jugement devant Dieu. De même l’auteur de l’épitre aux Hébreux mentionne qu’après le mort vient le jugement de Dieu. (Hébreux 9.27) L’apôtre Paul disait dans sa lettre à son collaborateur Timothée: « Telle une couronne, la justice que Dieu accorde est déjà préparée pour moi. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra au jour du jugement, et pas seulement à moi, mais à tous ceux qui, avec amour, attendent sa venue.» (2 Timothée 4.8) Ainsi, Paul confirme qu’il y aura un jour de jugement pour les croyants. Nous ne devons pas ignorer ce fait et prendre conscience de son importance afin de mettre notre vie en règle avec le Seigneur Jésus. 

Ce qui est terrifiant c’est que les croyants savent cela et qu’ils continuent d’agir tout aussi mal. Ils continuent de marcher dans la désobéissance sans se soucier des conséquences de leurs actes. Comme nous sommes habitués à toujours entendre de belles paroles, nous ne faisons plus de cas des avertissements de notre Dieu. Le Saint-Esprit dit expressément maintenant: « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. »Parce que bientôt, il reviendra. Ce jour sera un jour terrible pour les désobéissants. Toutefois, ce sera un jour de joie pour ceux qui lui obéissent. Fréquenter une église c’est bien, mais l’obéissance à la Parole de notre Dieu c’est primordial. Jean, l’apôtre que Jésus aimait, nous dit « C’est là que les membres du peuple saint, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et vivent selon la foi en Jésus, doivent faire preuve d’endurance. » (Apocalypse 14.12) Jean mentionne les membres du peuple saint. N’est-ce pas l’Église du Seigneur Jésus, pourquoi est-elle encore sur la terre à ce moment de la période des tribulations ? Il nous dit que les membres du peuple saint, les croyants, les chrétiens, ce sont ceux qui obéissent aux commandements de Dieu. Ils font ce que Dieu leur demande. Non pas sans crainte, mais avec courage surmontant leurs appréhensions.

Jésus est notre exemple d’obéissance par excellence. Toute sa vie, il n’a fait que ce que Dieu lui demandait de faire. Sa vie était dictée par son obéissance à son Père. Aujourd’hui le Seigneur nous demande :

  • de bénir et nous ne le faisons pas; 
  • de donner et nous ne donnons pas ou moins que ce qu’il nous demande;
  • d’aimer et nous ne le faisons pas, ou seulement ceux qui nous aime;
  • de prier et nous ne le faisons pas; 
  • de proclamer sa Parole et nous ne le faisons pas; 
  • de prophétiser et nous ne le faisons pas;
  • de le mettre en premier dans notre vie et nous ne le faisons pas; 
  • de témoigner et nous ne le faisons pas. 

Le temps n’est plus à la rigolade. Son retour est pour bientôt et nous nous devons de nous préparer à la rencontre de notre Dieu.

Amos 4.12 est un appel à la repentance et un avertissement solennel du jugement de Dieu. Malgré les nombreux avertissements et les calamités envoyées pour corriger Israël, celui-ci a persisté dans son péché. Par conséquent, Dieu annonce une rencontre inévitable avec lui. Un temps où il jugera leurs actions. Ce passage nous rappelle l’importance de répondre aux avertissements divins et de revenir à Dieu avec un cœur repentant.

Comment puis-je me préparer à la rencontre de Dieu si je suis croyant ? La réponse est bien simple. Obéis, obéis au Seigneur Jésus comme lui fut obéissant en toutes choses. Paul nous dit, en parlant de Jésus, qu’il « s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix. » (Philippiens 2.8) Même si c’était un chemin de souffrance, Jésus a choisi d’obéir.

C’est une obéissance sacrificielle que le Seigneur nous demande. Obéir jusque dans la mort. Obéir même lorsque cela ne fait pas notre affaire ou encore lorsque nous ne voulons pas ou que nous avons peur.