La bienheureuse espérance révélée : pourquoi Tite 2.13 ne parle pas de l’enlèvement avant les tribulations

Le passage de Tite 2.13, qui mentionne « la bienheureuse espérance », est souvent interprété comme faisant référence à l’enlèvement de l’Église avant la période des tribulations. Toutefois, une analyse du texte et de son contexte montre que cette interprétation est erronée. En effet, il est crucial de comprendre ce que la Bible dit réellement sur ce sujet pour éviter de tirer des conclusions qui pourraient dénaturer le message biblique. Nous allons examiner de plus près ce passage pour démontrer pourquoi la « bienheureuse espérance » n’est pas l’enlèvement de l’Église avant les tribulations.

Étude du texte de Tite 2.13

L’enseignement qui est amené de nos jours concernant le passage de Tite 2.13 qui nous parle de la « bienheureuse espérance » nous dit : « en attendant que se réalise notre bienheureuse espérance : la révélation de la gloire de Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur. » (Tite 2.13) Effectivement, ce passage mentionne que notre bien heureuse espérance est lorsque sera révélé la gloire de Jésus-Christ qui est son retour. Le problème avec cela c’est que la doctrine de l’enlèvement prétribulationnel collent l’étiquette « enlèvement avant la période des tribulations » à « la révélation de la gloire de Jésus-Christ ». Est-ce que le texte parle d’un enlèvement prétribulationnel ? Est-ce que son contexte en fait seulement une seule allusion ? C’est important de savoir cela parce que dans le cas contraire ce serait de sortir ce verset de son contexte et de lui faire dire une chose qu’il ne dit pas. Regardons maintenant ce que dit le contexte de ce passage.

Le contexte de Tite 2.13 se trouve dans la lettre de l’apôtre Paul à Tite, un jeune collaborateur de l’apôtre Paul et pasteur en Crète. Dans ce passage, Paul exhorte Tite à enseigner la saine doctrine et à encourager les croyants à mener une vie pieuse en attendant le retour de Jésus-Christ.

Ainsi, Paul commence ce chapitre deux en donnant des instructions sur la façon dont les différents groupes au sein de l’Église, les hommes âgés, les femmes âgées, les jeunes femmes, les jeunes hommes et les esclaves, doivent se comporter. Il insiste sur la nécessité de vivre une vie conforme à l’Évangile, ce qui témoigne de la transformation intérieure opérée par la grâce de Dieu.

Le verset 13, pour sa part, est situé dans le contexte de Tite 2.11-14 où Paul parle de la grâce de Dieu qui apporte le salut à tous les hommes. Cette grâce nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, pour vivre dans la sagesse, la justice et la piété dans le présent siècle, tout « en attendant que se réalise notre bienheureuse espérance : la révélation de la gloire de Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur. » (Tite 2.13)

Ce verset met l’accent sur l’attente de la « bienheureuse espérance » qui effectivement est le retour glorieux de Jésus-Christ. Puis, Paul rappelle aux croyants que leur vie doit être marquée par cette attente active, en vivant d’une manière qui honore Dieu, tout en gardant les yeux fixés sur la promesse du retour de Christ.

En somme, Tite 2.13 s’inscrit dans un passage qui encourage les croyants à vivre pieusement dans ce monde motivé par la grâce de Dieu et l’espoir de la seconde venue de Jésus-Christ.

Pouvons-nous y voir une seule allusion à un enlèvement avant la période des tribulations dans ce contexte ? La réponse est non. Le passage parle bien de la venue de Christ, mais pas de l’enlèvement prétribulationnel. C’est un autre exemple de verset qui est tiré hors de son contexte pour lui faire dire une chose qu’il ne dit pas. Il ne parle pas de l’enlèvement prétribulationnel, mais plutôt de la venue de Jésus qui aura lieu au dernier jour et pas avant. Parce que Jésus le répète quatre fois de suite dans Jean 6.39, 40, 44, 54 qu’il va ressuscité les gens au dernier jour. Ce ne peut pas être avant, parce que ce n’est absolument pas cohérent avec les Écritures.

Certains mentionnent que l’enlèvement est une grande et glorieuse espérance. Pour cela, ils ont raison. Toutefois là, où ils font fausse route, c’est lorsqu’ils affirment que les croyants de la période des tribulations rejoindront les croyants qui ont déjà été ressuscités au moment de l’enlèvement avant la dernière période des tribulations de sept ans. Ils donnent comme référence le passage d’Apocalypse 20.4 qui dit : « Ensuite, je vis des trônes. On remit le jugement entre les mains de ceux qui y prirent place. Je vis aussi les âmes de ceux qu’on avait décapités à cause du témoignage rendu par Jésus et à cause de la Parole de Dieu. Je vis encore tous ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image et qui n’avaient pas reçu sa marque sur leur front et leur main. Ils vécurent et régnèrent avec Christ pendant mille ans. » (Apocalypse 20.4)  Je ne sais pas si je ne lis pas bien ou si c’est la version de ma Bible qui lui manque des mots, mais il m’apparait que ce n’est absolument pas mentionné que les croyants de la tribulation rejoindront les croyants qui ont déjà été ressuscités au moment de l’enlèvement, avant la dernière période de tribulation de sept ans. Je regarde le contexte et celui-ci ne le mentionne nullement. Alors, d’ou peut provenir un pareil scénario ?

C’est un enseignement imaginatif parce qu’il mentionne que ces croyants de la tribulation passent directement de la mort à la présence de Christ comme s’il passait par le temps et allait droit à l’apparition glorieuse. La référence qui appuie cette idée est 1 Corinthiens 5.8 qui dit: « C’est pourquoi célébrons la fête de la Pâque, non plus avec le « vieux levain », le levain du mal et de la méchanceté, mais uniquement avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. » Où est le rapport, avec ce passage, qu’après la mort les croyants passent directement de la mort à la présence de Christ.

Luc 23.43 est un autre passage qui semble simple à première vu, mais en fait qui demande quelques explications pour le comprendre avant d’affirmer les croyants de la tribulation au moment où ils meurent vont directement avec Jésus dans l’éternité. Voici ce que Luc 23.43 nous dit : « Et Jésus lui répondit : Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis. » Le problème avec ce passage c’est que Jésus ne peut pas se contredire ou contredire les Écritures. Jésus lui-même va dire : « Car personne n’est monté au ciel, sauf celui qui en est descendu : le Fils de l’homme. » (Jean 3.13) Alors, si personne n’est monté au ciel pourquoi les croyants morts de la tribulation iraient-ils rejoindre les croyants enlevés avant la période des tribulations ? Pourquoi sont-ils au ciel ? Ont-ils des passe-droits que nous n’avons pas ? 

Une autre chose, le passage de Luc 23.43 peut être compris autrement en changeant la virgule de place, pour une certaine version, et en enlevant les deux points et le mot français qui ont été rajoutés au texte grec original de la version du Semeur que j’utilise. La virgule au temps des apôtres dans le texte n’avait pas la même fonction qu’aujourd’hui. Elle servait seulement à marquer une pause dans le texte. Aujourd’hui, les deux points, les virgules sont ajoutés pour rendre le texte plus claire. Mais parfois, il arrive que les traducteurs aillent faire les tournures de phrases en fonctions de leurs croyances. Maintenant, si l’on s’en tient au texte original grec, le mot « même » de l’expression « aujourd’hui même » est absent. 

Le texte aujourd’hui dit : « Et Jésus lui répondit : Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis. » Reprenons la phrase avec les modifications. « Et Jésus lui répondit : vraiment, je te l’assure aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » Ce peut être un peu différent avec les différentes traductions, mais le résultat est le même. Ce que Jésus semble être en train de lui dire, pour ne pas se contredire, c’est : « Je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ». Pas aujourd’hui, mais à la résurrection au dernier jour. Cela a plus de sens et est plus cohérent avec les Écritures. L’homme n’est pas monté au paradis, il est allé comme tous les autres dans le séjour des morts dans l’attente de la résurrection au dernier jour. La promesse de Jésus est qu’ils sera ressuscité au dernier jour lorsque Jésus reviendra pour nous prendre avec lui. C’est ça que la Bible enseigne. Ce passage n’enseigne pas qu’il est monté directement au ciel avec Jésus après sa mort. Ce serait contredire les Écritures.

Comme vous pouvez le constater, la doctrine de l’enlèvement prétribulationnel est comme un sceau plein de trous. Il n’y a rien qui se raccroche aux Écritures. Ce n’est que des suppositions et des présuppositions. C’est rempli d’incohérences et de passage sortis hors de leur contexte pour leur faire dire ce qu’ils veulent. Il ne faut pas de grandes études pour réaliser cela. Il suffit d’un peu de discernement et de questionner le texte et cela nous apparait tout de suite.

La fausse doctrine de l’enlèvement n’est qu’une fausse doctrine parmi tant d’autres auxquels nous sommes, confrontés dans ces temps de la fin. Malheureusement, plusieurs vont se perdre à cause de leur ignorance. C’est cet état de fait qui m’attriste.

Conclusion


En fin de compte, une lecture attentive et contextuelle de Tite 2.13 révèle que ce verset parle de la seconde venue glorieuse de Jésus-Christ, et non d’un enlèvement avant la période des tribulations. Il est essentiel de rester fidèle à l’enseignement des Écritures, sans succomber à des doctrines basées sur des interprétations erronées ou des extrapolations non fondées. La vraie « bienheureuse espérance » des croyants réside dans l’attente du retour glorieux de notre Seigneur, qui viendra au dernier jour pour accomplir pleinement sa promesse de rédemption et de restauration. Que cette espérance nous encourage à vivre dans la piété et la fidélité, en gardant les yeux fixés sur Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur.

L’Église sur la terre n’est pas l’épouse de Christ et voici pourquoi !

Introduction

Depuis longtemps, on enseigne couramment que l’Église, sur la terre, est l’épouse de Christ. Cette idée, profondément ancrée dans la théologie chrétienne, est souvent acceptée sans questionnement. Pourtant, une étude attentive des Écritures révèle que cette interprétation pourrait bien être erronée. Dans les faits, de nombreux prédicateurs, enseignants, et croyants soutiennent cette notion sans pour autant vérifier si elle est véritablement conforme à la parole de Dieu. 

Cet article se propose de réexaminer cette croyance à la lumière des Écritures, en analysant les passages clés souvent cités pour soutenir cette doctrine. L’objectif est de déterminer si, en effet, l’Église est l’épouse de Christ ou si cette idée résulte d’une mauvaise interprétation des textes bibliques. 

Maintenant, ceux qui enseignent la Parole de Dieu utilisent habituellement 4 passages pour appuyer leur théorie comme quoi l’Église serait l’Épouse de Christ. Il s’agit des passages de Matthieu 22.1-4, 25.1-13, 2 Corinthiens 11.2-3 et Éphésiens 5.22-23. Maintenant, prenons chacun des passages et regardons quel est leur contexte. Ceci dans le but d’éviter de sortir l’un de ces passages de son contexte et de l’accoler pour lui faire dire ce que nous voulons. Ensuite, nous pourrons voir si le passage, en question, identifie bien l’épouse de Christ comme étant l’Église. Commençons si vous le voulez bien.


1. Paraboles des noces (Matthieu 22.7-14)


Matthieu 22.7-14 fait partie de la parabole des noces, où Jésus raconte une histoire pour illustrer le royaume des cieux. Voici le passage dans la version de la Bible du Semeur :

« 7 Le roi se mit en colère. Il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers et incendia leur ville. 8 Alors il dit à ses serviteurs : « Le banquet de mariage est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. 9 Allez donc dans les carrefours et invitez aux noces tous ceux que vous trouverez. » 10 Ces serviteurs allèrent sur les routes, ils rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, mauvais et bons, et la salle des noces fut remplie de convives. 11 Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut un homme qui ne portait pas de vêtements de noces. 12 Il lui dit : « Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? » Cet homme resta muet. 13 Alors le roi dit aux serviteurs : « Attachez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » 14 Car beaucoup sont invités, mais peu sont élus. » (Matthieu 22.7-14)

Dans ce passage, nous voyons Jésus raconter cette parabole pour illustrer l’appel de Dieu à entrer dans le royaume des cieux. Et le roi dans la parabole représente Dieu, tandis que le banquet symbolise le royaume des cieux.

Ensuite, il y a les invités originaux. Les premiers invités représentent les Juifs, à qui le message du salut a été initialement offert. Cependant, ils ont refusé l’invitation, ce qui signifie leur rejet de Jésus.

Puis viennent les nouvelles invitations face au rejet des premiers invités. Le roi envoie ses serviteurs inviter tous ceux qu’ils trouvent, symbolisant l’ouverture de l’appel de Dieu à toutes les nations, aux bons et aux mauvais.

Mais dans la salle se trouvait un homme sans vêtement de noces. Cet homme qui se présente sans vêtement de noces symbolise ceux qui acceptent l’invitation de Dieu sans se conformer aux exigences du royaume, qui comprennent une vie transformée par la justice et la sainteté, mais qui ne changent pas de comportement, bien qu’ils fréquentent une église et se croient sauvés, sont en réalité perdus.

Subséquemment vient le jugement final. C’est ce que nous démontre l’exclusion de l’homme sans vêtement de noces. Bien que l’invitation soit large, seuls ceux qui acceptent réellement les conditions de Dieu, par la foi et la repentance, seront acceptés dans le royaume des cieux.

Et Jésus conclut avec une déclaration solennelle : « Beaucoup sont invités, mais peu sont élus », soulignant que l’appel de Dieu est universel, mais que peu répondent de manière adéquate.

Donc, à la lecture du passage et de l’étude de son contexte, pouvons-nous affirmer hors de tout doute que ce passage stipule que l’Église est véritablement l’Épouse de Christ? Absolument pas, excepté, si nous disons que l’Épouse dans la noce est l’Église. Toutefois, soyons honnêtes, ce n’est pas mentionné et aucune allusion n’y est faite même en sous-entendu. Nous ne pouvons donc pas conclure par ce passage que l’Église est l’Épouse de Christ. Cependant, nous pouvons en déduire que les croyants sont les invités de la noce. Regardons maintenant le passage suivant.


2. Paraboles des dix vierges (Matthieu 25.1-13)

Nous allons regarder un autre passage intéressant qui sert à appuyer la théorie selon laquelle l’Église est bien l’épouse de Christ. Ce passage de Matthieu 25.1-13 fait partie de la parabole des dix vierges, qui est une autre parabole racontée par Jésus pour enseigner sur la vigilance et la préparation pour son retour. Voici le passage dans la version de la Bible du Semeur :

« 1 Alors, il en sera du Royaume des cieux comme de dix jeunes filles qui prirent leurs lampes pour aller à la rencontre du marié. 2 Cinq d’entre elles étaient insensées et cinq étaient sages. 3 Les insensées, en prenant leurs lampes, n’avaient pas emporté d’huile avec elles 4 tandis que les sages avaient pris, avec leurs lampes, de l’huile dans des flacons. 5 Comme le marié tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent. 6 Au milieu de la nuit, on cria : ‘Voici le marié ! Allez à sa rencontre !’ 7 Toutes les jeunes filles se réveillèrent alors et se mirent à préparer leurs lampes. 8 Les insensées dirent aux sages : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.’ 9 Mais les sages répondirent : ‘Non, il n’y en aurait jamais assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez les marchands et achetez-en pour vous.’ 10 Pendant qu’elles allaient en acheter, le marié arriva : celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle de noces, et la porte fut fermée. 11Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : ‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !’ 12 Mais il répondit : ‘Vraiment, je vous le dis, je ne vous connais pas.’ 13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.  »(Matthieu 25.1-13)

Le contexte de cette parabole se trouve dans le discours de Jésus sur le mont des Oliviers (Matthieu 24-25), où Jésus parle de la fin des temps et de la nécessité d’être prêt pour son retour.

Dans ce passage les dix vierges représentent ceux qui attendent le retour du Christ, le marié symbolisant Jésus. Les cinq vierges sages, pour leur part, représentent les croyants préparés pour la venue du Christ, tandis que les cinq vierges insensées représentent ceux qui ne sont pas prêts.

Jésus parle aussi de l’huile dans cette parabole qui est souvent interprétée comme symbolisant la foi vivante, le Saint-Esprit, ou les œuvres de justice qui accompagnent la foi véritable. Les vierges sages, ayant emporté de l’huile en réserve, sont celles qui ont cultivé une relation continue et authentique avec Dieu. Tandis que les autres ont été négligentes dans leur relation avec Jésus.

Le retard du marié symbolise l’incertitude quant au moment du retour de Jésus. Les vierges qui s’endorment représentent la réalité que la vie continue et que l’attente peut être longue, mais la préparation spirituelle doit être constante. Les croyants doivent se tenir prêts et être vigilants dans l’attente de son retour.

Le cri à minuit annonce l’arrivée du marié, symbolisant le retour soudain de Christ. Seules celles qui étaient prêtes sont admises à la fête de mariage, symbolisant l’entrée dans le royaume de Dieu. Les autres, qui n’étaient pas prêtes, sont exclues, montrant que la préparation spirituelle doit être faite avant le retour de Christ, car une fois qu’il revient, il sera trop tard.

Ainsi, la parabole se termine par un appel à la vigilance : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. » Jésus met l’accent sur l’importance de vivre dans une attente active et préparée pour son retour, car il viendra à un moment inattendu.

Cette parabole rappelle donc aux croyants l’importance de la préparation spirituelle et de la persévérance dans la foi, en anticipant le retour de Christ.

Maintenant, à la lecture de ce passage, est-il possible de déterminer si les vierges sont l’Épouse de Christ ? Si c’était le cas, pourquoi cinq et non pas une ? Va-t-il en choisir une parmi elles ? 

En vérité, la réalité est bien différente et pour nous aider à comprendre la parabole des dix jeunes filles, il nous faut connaître ce qu’était dans la culture juive du premier siècle la célébration du mariage. C’était un événement communautaire qui durait souvent une semaine. Les vierges, ou les jeunes femmes célibataires de la communauté, jouaient un rôle important dans ces cérémonies. Elles n’étaient pas les fiancées. Ou encore, la fiancée ne se trouvait pas dans ce groupe de vierges.

L’une des coutumes de l’époque était la procession du marié. Le marié venait chercher sa mariée à la maison du père de celle-ci, généralement après la tombée de la nuit, et la ramenait à sa propre maison pour la cérémonie de mariage et la fête qui suivait. 

Les jeunes femmes célibataires, souvent appelées les compagnes de la mariée, portaient des lampes ou des torches allumées et accompagnaient le marié dans cette procession nocturne. Elles étaient là pour égayer le cortège et pour célébrer cette occasion joyeuse. 

Ensuite, les invités étaient amenés dans la maison du marié pour une cérémonie de mariage et à une fête qui pouvait durer plusieurs jours. Les vierges étaient généralement invitées à participer à ces festivités. C’est véritablement intéressant ce que nous découvrons dans la Bible en lien avec la coutume du mariage hébreu du premier siècle. 

Dans la parabole des dix jeunes filles (Matthieu 25.1-13), les vierges attendent l’arrivée du marié pour commencer la procession. Cette parabole est généralement interprétée comme un appel à la préparation spirituelle et à la vigilance, car on ne sait pas quand le « marié », une métaphore pour Jésus, reviendra.

De plus, ce qui est remarquable et en conformité avec les Écritures c’est que le marié venait chercher sa mariée à la maison de son père. C’est ce que nous découvrons comme analogie en Actes 1.8 « Après ces mots, ils le virent (Jésus) s’élever dans les airs et un nuage le cacha à leur vue. » À ce moment, Jésus monta vers la maison du Père de la mariée. Cela nous démontre aussi que la future mariée n’est pas sur la terre. Elle est dans la maison de son Père. 

En outre, ce n’est pas l’Église parce que la mariée est déjà au ciel et Jésus le marié est parti, chez le père de la mariée, pour la prendre avec lui. Et nous voyons que Jésus la ramènera à sa propre maison pour la cérémonie du mariage et la fête qui suivra. Sa propre maison est la nouvelle terre parce que c’est là qu’il régnera pour l’éternité.

Donc, dans ce texte, il n’y a aucune allusion ou mention explicite que l’Église est l’Épouse du Seigneur. C’est encore une fois un texte mal compris auquel on a extrait des passages de leur contexte pour les appliquer à une doctrine boiteuse. Prétendre que les vierges sages sont l’Église en revient à tordre les Écritures pour leur faire dire ce que nous voulons.

Ce n’est pas tout, regardons un autre passage tout aussi intéressant, mais qui peut porter à confusion si nous ne prenons pas garde de regarder le contexte.


3. Fidélité spirituelle à Christ (2 Corinthiens 11.2-3) 

Le passage de 2 Corinthiens 11.2-3 se trouve dans une section de la deuxième épître de Paul aux Corinthiens où il défend son ministère apostolique et exprime son souci pour l’église de Corinthe. Voici le passage dans la version de la Bible du Semeur :

« 2 Car je suis jaloux de vous d’une jalousie qui vient de Dieu. En effet, je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. 3 Mais je crains qu’à l’exemple d’Ève, qui se laissa séduire par la ruse du serpent, vos pensées ne se corrompent et se détournent de votre attachement sincère et pur envers Christ. » (2 Corinthiens 11.2-3)

Dans ce contexte, l’église de Corinthe faisait face à des influences extérieures et à de faux enseignants qui tentaient de détourner les croyants de la vérité de l’Évangile prêché par Paul. Ces faux enseignants, probablement des juifs,  se présentaient comme de vrais apôtres et essayaient de discréditer Paul tout en introduisant des enseignements déviants.

Dans ce passage, Paul utilise ici une métaphore nuptiale pour décrire sa relation avec l’église de Corinthe. Il se voit comme un père spirituel qui a fiancé les Corinthiens à Christ, leur époux spirituel. Son objectif est de les présenter à Christ comme une vierge pure, c’est-à-dire une église fidèle, sans tache ni compromis dans sa dévotion à Jésus.

De plus, la « jalousie » dont parle Paul est une jalousie divine, c’est-à-dire un zèle pour la pureté spirituelle de l’église. Ce n’est pas une jalousie pécheresse, mais un désir intense de protéger l’église de toute influence qui pourrait la corrompre ou la détourner de son engagement envers Christ. Et Paul exprime sa crainte que, tout comme Ève a été séduite par le serpent dans le jardin d’Éden, les croyants de Corinthe soient trompés par les faux enseignants et détournés de la pureté de leur foi en Christ. Paul redoute que leur dévotion sincère à Christ soit compromise par des pensées ou des enseignements erronés.

Alors, dans ce passage, Paul exhorte les Corinthiens à rester fidèles à Christ, à ne pas se laisser entraîner par des enseignements qui pourraient les éloigner de la vérité de l’Évangile. Il souligne l’importance de la pureté spirituelle et de la fidélité dans la relation des croyants avec Jésus.

En résumé, 2 Corinthiens 11.2-3 montre l’inquiétude de Paul face aux influences corruptrices qui menacent la foi des Corinthiens. Il les encourage à rester fermement attachés à Christ, comme une fiancée fidèle à son futur époux, et à résister aux tentatives de séduction spirituelle. 

Maintenant, pouvons-nous affirmer sans l’ombre d’un doute que Paul est en train de dire que l’Église est l’Épouse de Christ ? Apparemment, non ! Parce que Paul utilise une métaphore, une image. Il ne fait pas une déclaration ou une affirmation. Ce n’est donc pas une révélation. Nous pouvons donc conclure que ce passage, dans son contexte, ne mentionne aucunement que l’Église est l’Épouse de Christ.

Examinons maintenant un autre passage. Comme pour les précédents, si nous ne faisons pas attention à le laisser dans son contexte, nous risquons de lui attribuer une signification différente de celle qu’il a réellement. Malheureusement, c’est ce qui s’est produit par le passé, et une majorité de croyants n’ont jamais remis en question la véracité des affirmations faites à partir de ce passage.


4. La relation entre les conjoints (Éphésiens 5.22-23)

Dans ce passage d’Éphésiens 5.22-23 si nous ne faisons pas attention à la façon dont nous le comprenons, nous pouvons très facilement nous y méprendre. C’est ce qui est possiblement arrivé aux théologiens qui ont cru que ce passage affirmait que l’Église était l’Épouse de Christ. Je ne me crois pas meilleure qu’eux, loin de là, mais encore une fois, si nous plaçons ce passage dans son contexte, nous découvrirons qu’il n’affirme aucunement que l’Église est l’Épouse de Christ.

Nous pouvons également constater qu’Éphésiens 5.22-23 fait partie des instructions que l’apôtre Paul donne aux croyants concernant les relations dans le cadre du mariage. Il s’agit de l’une des sections les plus discutées de la lettre aux Éphésiens, car elle aborde les rôles respectifs des époux dans le mariage chrétien. Voici le passage dans la version de la Bible du Semeur :

« 22 Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur ; 23  car le mari est le chef de sa femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. » (Éphésiens 5.22-23)

Dans le contexte global de l’épître, nous voyons que l’apôtre Paul écrit aux Éphésiens pour les encourager à vivre selon les principes chrétiens, tant dans leurs relations personnelles que communautaires. Il met l’accent sur l’importance de l’unité dans le corps du Christ, qui est l’Église, et sur la transformation nécessaire de la vie des croyants, qui doivent refléter l’amour de Dieu dans tous les aspects de leur existence.

Éphésiens 5.22-33 fait partie d’une plus grande section où Paul donne des instructions sur la manière dont les chrétiens doivent vivre dans leurs familles et au sein de la communauté. Cette section commence par un appel général à tous les croyants : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ ». (Éphésiens 5.21) Ce verset met l’accent sur l’humilité et le respect mutuel.

Également, dans ce passage, Paul parle du rôle de la femme et du mari dans le mariage. Il demande aux femmes d’être soumises à leurs maris « comme au Seigneur ». Cette soumission n’est pas une soumission servile ou dégradante, mais une attitude de respect et de soutien, reflétant la manière dont l’Église se soumet à Christ. Paul compare ensuite, le mari à Christ, le chef de l’Église, soulignant que le mari doit diriger sa famille avec amour, protection, et sacrifice, à l’image de Christ qui a donné sa vie pour l’Église.

La soumission des femmes dans ce passage doit être comprise dans le contexte du commandement précédent (verset 21) d’une soumission mutuelle entre tous les croyants. Cela signifie que dans le mariage chrétien, l’épouse est appelée à honorer son mari, tandis que le mari est appelé à aimer sa femme de manière sacrificielle, comme Christ le fit pour son Église, cherchant toujours son bien-être.

D’autre part, Paul poursuit dans les versets suivants (Éphésiens 5.25-33) en expliquant que le mari doit aimer sa femme « comme Christ a aimé l’Église et s’est donné lui-même pour elle ». Ce commandement montre que l’autorité du mari dans le mariage n’est pas autoritaire, mais empreinte de l’amour et du sacrifice pour le bien de sa femme.

En résumé, Éphésiens 5.22-23 s’inscrit dans une section où Paul exhorte les chrétiens à vivre selon des principes de respect, d’amour, et de soumission mutuels dans le mariage. Il compare la relation, entre mari et femme, à celle entre Christ et l’Église, mettant en avant l’importance de l’amour sacrificiel et du respect mutuel.

En conclusion, ce passage ne mentionne aucunement que l’Église est l’Épouse de Christ, mais il nous la présente comme le corps de Christ dont il est la tête comme nous dit l’apôtre Paul dans sa lettre aux Éphésiens : « Il a tout mis sous ses pieds et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » (Éphésiens 1.22-23) Comment l’église, que les Écritures nous la présentent explicitement comme son corps, pourrait-elle être à la fois son Épouse ? Bien entendu, avec des passages, comme celui-ci, pris hors de leur contexte et interprétés de façon très boiteuse. Affirmer avec conviction que l’église est l’Épouse de Christ en revient à sortir ces versets de leur véritable contexte. 

Toutefois, la véritable question se pose toujours, qui est l’Épouse de Christ selon la Bible ? Permettez-moi de vous dire que ce que la Bible dit, au sujet de l’Épouse de Christ, ne peut pas être plus clair que cela. Puis, de refuser d’admettre ce que la Bible déclare explicitement, ce n’est rien d’autre que de la malhonnêteté morale ou de l’ignorance. En plus de dire que l’Église est l’Épouse de Christ en considérant ce que la Bible dit explicitement en revient à vouloir intentionnellement induire les croyants en erreurs. 


La Nouvelle Jérusalem prête comme une mariée (Apocalypse 21.2)

D’abord, Apocalypse 21.2 fait partie d’une vision prophétique où l’apôtre Jean décrit la nouvelle création, incluant un ciel nouveau et une terre nouvelle, après le jugement final. Ce passage est l’un des plus symboliques et encourageants du livre de l’Apocalypse, car il annonce l’établissement éternel du règne de Dieu avec son peuple. Voici le verset dans la version de la Bible du Semeur :

« 2 Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une mariée qui s’est faite belle pour son époux. » (Apocalypse 21.2)

Le contexte de ce chapitre se situe après le jugement du grand trône blanc (Apocalypse 20) où les morts sont jugés selon leurs œuvres et où la mort et le séjour des morts sont jetés dans l’étang de feu. Ensuite, Jean voit une vision du ciel et de la terre renouvelés, symbolisant le commencement de l’éternité pour ceux qui sont en Christ.

Dans Apocalypse 21.2, Jean décrit la descente de la nouvelle Jérusalem, une ville sainte qui vient directement de Dieu. Cette nouvelle Jérusalem, la ville, est décrite comme une « mariée » préparée pour son époux. 

Ce verset se situe dans le cadre de l’accomplissement final des promesses de Dieu. Après les tribulations et les jugements décrits plus tôt dans l’Apocalypse, ce passage offre donc une vision d’espoir et de consolation : l’assurance d’une existence éternelle en présence de Dieu, dans un lieu où il n’y aura plus de souffrance ni de mort (Apocalypse 21.4).

Ainsi, La nouvelle Jérusalem représente un retour à la communion parfaite entre Dieu et l’humanité, rompue par le péché mais restaurée grâce au sacrifice de Christ. C’est l’accomplissement du plan de Dieu pour rétablir son royaume dans toute sa gloire.

En résumé Apocalypse 21.2 décrit la vision glorieuse de la nouvelle Jérusalem, la cité céleste descendue du ciel comme une mariée préparée pour son époux. Ce passage symbolise l’accomplissement final de l’union entre Dieu et son peuple, marquant le début de l’éternité dans une nouvelle création où règnent la paix, la justice et l’amour divin.

Dans ce passage, nous venons de voir que la Nouvelle Jérusalem s’est parée comme une mariée pour son époux. Vous allez me dire, mais c’est comme les autres exemples que ce n’est qu’une métaphore. Vous avez raison, mais maintenant regardons cet autre passage très convaincant.


La Nouvelle Jérusalem l’Épouse de Christ (Apocalypse 21.9-10)

Les écritures nous présentent la Jérusalem actuelle comme une fiancée que Dieu a déjà voulu épouser. Cette métaphore est utilisée pour exprimer la relation d’alliance que Dieu entretient avec son peuple Israël qui est représenté par Jérusalem. Cependant, cette relation est souvent décrite comme tumultueuse en raison de l’infidélité de Jérusalem. 

Le prophète Ésaïe nous dit : « On ne t’appellera plus « Délaissée », on ne nommera plus ta terre « Désolation », mais on t’appellera « Mon plaisir en elle », et ta terre « Épousée ». Car l’Éternel prendra plaisir en toi, et ta terre aura un époux. Comme un jeune homme épouse une vierge, ainsi tes fils t’épouseront ; et comme un époux se réjouit de son épouse, ainsi ton Dieu se réjouira de toi. » (Ésaïe 62.4-5) Dans ce passage, Dieu promet une restauration à Jérusalem après une période d’exil et de jugement. Il utilise l’image du mariage pour décrire cette restauration, soulignant que Jérusalem ne sera plus abandonnée ou dévastée, mais aimée et honorée par Dieu comme une épouse. 

Cependant, Ézéchiel dira : « Alors je passai près de toi ; je te regardai, et voilà que ton âge était celui des amours. J’étendis sur toi le pan de mon manteau et je couvris ta nudité. Je te fis un serment, j’établis une alliance avec toi — déclare le Seigneur, l’Éternel — et tu devins mienne. » (Ézéchiel 16.8) Ézéchiel raconte l’histoire de Jérusalem sous la forme d’une parabole. Dieu parle de Jérusalem comme d’une femme qu’il a vue grandir, qu’il a choisie et épousée. Cependant, la suite du chapitre montre que Jérusalem a été infidèle à Dieu, se livrant à l’idolâtrie et aux pratiques païennes, ce qui a entraîné le jugement de Dieu.

Dans plusieurs passages de l’Ancien Testament, Dieu utilise l’image du mariage pour décrire sa relation avec Jérusalem. Il se présente comme l’époux de Jérusalem, l’ayant choisi et lié à lui par une alliance. Toutefois, cette relation est souvent marquée par la douleur de l’infidélité de Jérusalem, symbolisant l’idolâtrie et la rébellion du peuple d’Israël. Mais même après ces infidélités, Dieu promet la restauration et la réconciliation, utilisant toujours l’image de l’époux pour exprimer son amour et son engagement envers Jérusalem.

L’apôtre Jean va écrire ceci à propos de la nouvelle Jérusalem en citant les paroles d’un ange : « L’un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint me dire : « Viens, je te montrerai la mariée, l’épouse de l’Agneau. » Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. » (Apocalypse 21.9-10) 

Comme vous le voyez, ça ne peut pas être plus clair que ça. La Parole de Dieu affirme formellement que la nouvelle Jérusalem est l’Épouse de Christ. Pourquoi nombre de théologiens n’ont-ils pas vu ce passage pour affirmer que l’Église est l’Épouse de Christ ? Honnêtement, je n’arrive pas à comprendre. Où encore, comment peut-on fermer volontairement les yeux sur un passage aussi explicite et faire comme s’il n’existait pas. Ce doit être la nature humaine, je présume.

La relation de Jésus avec son peuple changera de registre dans la Nouvelle Jérusalem. Aujourd’hui, l’Église, constituée de gens, est son corps dont il en est le chef. Le rôle de Christ avec son Église est comparable à une relation maître et esclave. Cependant, dans l’éternité, Christ aura un rôle d’époux envers son peuple. 

Ce qui constitue la Jérusalem actuelle c’est bien entendu les gens, mais comme nous disent les prophètes, ils ne se sont pas bien conduits et Dieu à rejeté Jérusalem. 

Dans l’Éternité, le portrait sera complètement différent. Les gens qui vont vivre dans la Nouvelle Jérusalem sont ceux qui auront revêtu leur corps glorieux. Ainsi, il n’y aura plus de péché dans la ville comme nous dit ce passage : « Rien d’impur ne pourra y pénétrer. Nul homme qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge n’y entrera. Seuls y auront accès ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. » (Apocalypse 21.27)  Puis, Christ, alors la tête de l’Église aujourd’hui, deviendra dans l’Éternité l’Époux. La relation de Christ avec son peuple changera complètement lorsque nous serons avec lui pour toujours. Ce sera désormais une relation d’Époux à Épouse. Ce sera une relation complètement différente. Cependant, aujourd’hui, ce n’est pas le cas.


Conclusion

En conclusion, l’idée que l’Église sur la terre est l’épouse de Christ repose sur des interprétations qui ont souvent été faites en dehors du contexte biblique. En examinant les passages couramment cités pour soutenir cette idée, il devient évident que ces textes ne désignent pas directement l’Église comme l’épouse de Christ.

Les paraboles de Matthieu 22 et 25, les écrits de Paul dans 2 Corinthiens 11 et Éphésiens 5, lorsqu’ils sont replacés dans leur contexte, ne corroborent pas cette affirmation. 

Au contraire, ils utilisent des métaphores et des illustrations pour enseigner sur des vérités spirituelles, telles que la préparation pour le retour de Christ et la fidélité spirituelle, plutôt que pour établir une doctrine sur l’identité de l’Église en tant qu’épouse.

Ainsi, l’enseignement selon lequel l’Église est l’épouse de Christ, bien que populaire, ne trouve pas de fondement solide dans les Écritures lorsqu’on considère attentivement le contexte de ces passages. Il est primordial de revenir à une interprétation fidèle des Écritures, en évitant de projeter des doctrines préconçues sur les textes bibliques et d’affirmer avec les versets présentés que l’Église est l’épouse de Christ, ici-bas sur la terre, est complètement faux comme je viens de vous le démontrer. Par contre, ceux qui entreront dans la vie éternelle et qui habiteront la nouvelle Jérusalem seront considérés comme l’épouse de Christ. 

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