Le biais d’ancrage – Partie 3

Le texte explore comment la vérité divine est souvent remplacée par des mensonges séduisants, illustré par l’histoire d’Adam et Ève. Il met en lumière la nécessité de discerner les voix alternatives qui semblent plus enrichissantes, tout en soulignant l’importance de rester fidèle à la Parole de Dieu pour éviter de tomber dans des ancrages spirituels erronés.

L’échange fatal : comment la vérité est remplacée par le mensonge

Nous avons vu dans la partie 1 que le biais d’ancrage est cette tendance à rester attaché à une première idée, même lorsqu’elle est fausse, et que ce phénomène n’est pas seulement psychologique. Il possède aussi une profonde dimension spirituelle.

Dans la partie 2, nous avons compris que pour déraciner ces faux ancrages, il faut identifier le mensonge, le remplacer par la vérité de la Parole et renouveler continuellement son esprit par l’obéissance à Jésus, Lui seul étant capable de libérer pleinement notre pensée.

Aujourd’hui, nous allons examiner comment Adam et Ève illustrent le danger d’échanger la vérité divine contre une version séduisante, et comment ce même glissement subtil continue encore aujourd’hui à remplacer la Parole de Dieu par de faux ancrages spirituels.

Adam et Ève vivaient au cœur de la lumière parfaite de la Parole de Dieu. Une seule voix leur avait été donnée, une seule directive, un seul ancrage : la vérité pure du Créateur, destinée à rester indélogeable. Pourtant, une autre parole est entrée dans le jardin. Une parole qui semblait plus profonde, plus spirituelle, plus libératrice, une parole qui donnait l’impression d’aller plus loin que ce que Dieu avait dit.

Ce récit nous montre précisément comment un biais d’ancrage spirituel se forme : lorsqu’une version séduisante de la vérité prend la place de la vérité elle-même. Et ce mécanisme n’a rien perdu de sa force. Aujourd’hui encore, le corps de Christ lutte avec des idées qui paraissent spirituelles mais qui ne sont pas la Parole de Dieu.

Trois étapes révèlent comment un ancrage vrai peut devenir un ancrage faux : l’ouverture à une parole alternative plus enrichissante, la séduction subtile d’une profondeur qui semble plus élevée, et enfin la chute du discernement lorsque le désir « d’aller plus loin » remplace l’obéissance.

1. La première ouverture : quand une autre parole semble plus enrichissante

Le serpent n’a pas commencé par contredire Dieu. Il a présenté une version plus complète, plus lumineuse, une parole adaptée, presque améliorée : « Dieu a-t-il réellement dit ? » (Genèse 3.1). Il ne demande pas de rejeter Dieu, seulement de reformuler Sa Parole. C’est ainsi qu’un biais d’ancrage commence.

Aujourd’hui encore, des voix proposent des « améliorations » de la vérité : un christianisme sans croix centré sur la prospérité, des promesses de protection absolue qui éliminent toute notion de souffrance, des visions futuristes qui détournent de l’appel présent à la sainteté, ou des enseignements simplifiés pour rester populaires. Ce ne sont pas des rejets directs de Dieu ; ce sont des réécritures séduisantes de Sa Parole.

Roboam illustre ce danger dans 1 Rois 12. Il ne rejette pas les anciens, cependant, il préfère simplement des voix plus jeunes, plus modernes, plus audacieuses. Ce n’était pas une contradiction, seulement une « meilleure version ». Pourtant, cela a divisé le peuple de Dieu. De la même manière, on remplace aujourd’hui la Bible par une version « mise à jour », « plus flexible », mais qui perd son autorité.

Anne Graham Lotz rappelle avec force : « Ce n’est pas la voix la plus brillante qui est la voix de Dieu, mais celle qui reste fidèle à ce qu’Il a déjà dit. »

Jésus, dans le désert, refuse qu’on ajoute la moindre nuance au message du Père. Il répond uniquement : « Il est écrit. » Nous devons faire de même. De nombreuses « vérités améliorées » circulent sur les réseaux sociaux. Elles sont belles, attrayantes, captivantes. Toutefois, elles ne sont pas bibliques. Trop de croyants se laissent séduire par cette douceur empoisonnée.

2. La séduction subtile : quand une voix alternative semble plus profonde

Lorsque le serpent déclare : « Vous serez comme des dieux » (Genèse 3.4-5), il ne propose pas seulement un fruit. Il propose une expérience spirituelle supérieure, une profondeur mystique qui semble noble. Cette séduction ressemble étrangement à plusieurs ancrages qui circulent aujourd’hui dans l’Église : des visions plus importantes que l’Écriture, des révélations modernes présentées comme supérieures aux commandements de Christ, des promesses de salut sans repentance ou de succès sans sanctification. Ce n’est pas totalement faux, mais c’est une vérité embellie, déformée, dangereuse.

Le conflit entre Hananias et Jérémie en Jérémie 28 illustre cela à merveille. Hananias annonçait une délivrance rapide, une victoire sans repentance, une restauration immédiate. C’était un message séduisant, mais vide. Jérémie, pour sa part, proclamait une parole vraie, moins brillante, mais fidèle : soixante-dix ans de jugement, un appel au retour du Seigneur, et une restauration réelle au temps de Dieu.

Jackie Hill Perry résume cette réalité d’un trait puissant : « Le mensonge le plus dangereux est celui qui ressemble à la vérité mais t’invite à aller au-delà de ce que Dieu a établi. »

La profondeur spirituelle ne se mesure ni à la nouveauté, ni aux révélations spectaculaires, ni aux expériences exaltantes. Elle se mesure à la fidélité à la Parole. Jésus lui-même a refusé les royaumes instantanés proposés par Satan. Il est resté ancré dans l’Écriture.

3. La chute du discernement : quand le désir d’« aller plus loin » remplace l’obéissance

Lorsque la femme voit que le fruit est bon, agréable aux yeux et désirable pour ouvrir l’intelligence (Genèse 3.6), le piège est complet. Ce fruit n’est pas présenté comme mauvais, mais comme une opportunité spirituelle. C’est ainsi que les ancrages faux prennent racine.

Aujourd’hui, ce glissement se retrouve dans des enseignements promettant une vie chrétienne sans croix, des expériences valorisantes qui évitent la repentance, des doctrines qui flattent la chair, des visions prophétiques qui remplacent l’Écriture ou des croyances sensationnelles qui semblent plus excitantes que la fidélité quotidienne.

Les Galates sont tombés dans ce piège. Ils n’ont pas abandonné Christ, seulement, ils ont simplement ajouté une nuance séduisante, une exigence supplémentaire, une version « améliorée » du salut. Mais ce nouvel ancrage prenait la place de la vérité que Paul leur avait annoncée.

David Platt dit avec justesse : « Le discernement tombe non par ignorance, mais par désir. Nous préférons ce qui flatte plutôt que ce qui sauve. » Le vrai danger n’est pas seulement d’entendre une voix alternative, mais de désirer qu’elle soit vraie. Lorsque le cœur veut croire le mensonge, ce mensonge devient une forteresse intérieure.

À Gethsémané, Jésus aurait pu choisir une voie plus douce, plus logique, plus acceptable. Mais il refuse tout ce qui contredit le Père, même légèrement. Sa prière « Toutefois, que ta volonté soit faite et non la mienne » montre que la fidélité n’ajoute rien à la vérité : elle s’y soumet entièrement.

Conclusion pratique : Comment éviter de remplacer la vérité par une version séduisante ?

La réponse se trouve dans cinq attitudes spirituelles essentielles :

  1. Rester attaché à ce que Dieu a déjà dit
  2. Refuser toute version embellie de la vérité
  3. Soumettre ses désirs à Dieu
  4. Nourrir son ancrage par la Parole chaque jour
  5. Laisser le Saint-Esprit maintenir notre cœur humble et vigilant.

Les Béréens en sont l’exemple parfait. Ils examinaient chaque jour les Écritures pour vérifier si ce qu’on leur disait était juste (Actes 17.11).

Avertissement final : Garde ton cœur plus que toute autre chose

Proverbes 4.23 nous rappelle : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. »
Un cœur non gardé cherche une vérité plus brillante et se laisse facilement séduire.
Un cœur gardé demeure dans la vérité éternelle et recherche constamment la Parole de Dieu.

Le biais d’ancrage – Partie 2

Le texte aborde la déracinement des faux ancrages spirituels liés au biais d’ancrage. Pour se libérer, il faut reconnaître la source des mensonges, remplacer ces mensonges par la vérité biblique, et renouveler son esprit par la Parole et l’obéissance. Le suivi de la vérité de Dieu conduit à la transformation et à la liberté spirituelle.

Comment déraciner les faux ancrages spirituels

Nous avons vu, dans la partie 1, que le biais d’ancrage est cette tendance à rester attaché à une première idée, même lorsqu’elle est fausse. Mais ce phénomène n’est pas seulement psychologique. Il possède également une dimension profondément spirituelle. Beaucoup de croyants marchent avec des ancrages qui ne viennent pas de Dieu. Ce sont de fausses images du Père, des traditions humaines, des doctrines non fondées sur la Parole. Pourtant, la bonne nouvelle est que Jésus est venu pour renouveler nos pensées. Éphésiens 4.23-24 nous appelle à être « renouvelés quant à notre esprit et notre intelligence » et à nous revêtir « de l’homme nouveau », formé selon la vérité de Dieu.

Dans cette deuxième partie, nous examinerons trois principes bibliques essentiels pour déraciner les faux ancrages spirituels : reconnaître la source du mensonge, remplacer le mensonge par la vérité, et renouveler son esprit par la Parole et l’obéissance.

1. Reconnaître la source du mensonge

La première étape vers la liberté consiste à discerner d’où vient le mensonge qui nous a conduits à construire un ancrage faux. Jésus déclare dans Jean 8.44 que le diable « ne se tient pas dans la vérité » et qu’il est « le père du mensonge ». Tout mensonge spirituel possède donc une origine. Il vient de l’ennemi, qui cherche à altérer notre perception de Dieu. Tant que cette racine n’est pas identifiée, nous demeurons prisonniers de l’illusion.

On le voit clairement lorsque Pierre tente de détourner Jésus de la croix. Le Seigneur discerne immédiatement la source de cette suggestion : « Arrière, Satan ! » (Matthieu 16.23). Pierre croyait parler par amour, mais une fausse conception de la mission du Messie influençait ses pensées. De même aujourd’hui, un croyant peut penser : « Si je souffre, c’est que Dieu m’a abandonné », alors que cette pensée vient du diable et non du Père, qui utilise même la souffrance pour nous rapprocher de Lui.

Christine Caine écrit : « Le diable veut que tu doutes de la bonté de Dieu, car il sait que la foi s’éteint là où la confiance en Dieu disparaît. » Paul ajoute : « …pour ne pas laisser Satan prendre l’avantage sur nous » (2 Corinthiens 2.11). Jésus, quant à lui, a toujours reconnu la voix du Père au milieu des voix trompeuses. L’épreuve du désert en est un parfait exemple.

Question pour le lecteur : y a-t-il dans votre vie une pensée que vous n’avez jamais remise en question, mais qui pourrait être un mensonge spirituel ?

2. Remplacer le mensonge par la vérité

Identifier le mensonge n’est qu’un début. Pour être réellement libéré, il faut le remplacer par la vérité de la Parole. Il ne suffit pas de décider : « Je ne veux plus penser cela. » L’esprit doit être nourri par la vérité divine jusqu’à ce qu’elle devienne notre nouveau repère. Jésus dit : « Ta Parole est la vérité » (Jean 17.17).

Lorsque le diable tente Jésus dans le désert, il manipule les Écritures, présentant des demi-vérités séduisantes. Jésus refuse cette altération subtile et répond chaque fois : « Il est écrit ». Il n’ajoute rien, ne nuance rien, ne reformule rien. Il s’appuie entièrement sur la Parole du Père, et c’est ainsi qu’il remporte la victoire.

De la même manière, une femme ayant longtemps cru qu’elle n’avait aucune valeur a vu son identité transformée en méditant le Psaume 139.14. La vérité a remplacé le mensonge, et sa perception d’elle-même a été renouvelée. Louie Giglio résume bien cette dynamique lorsqu’il dit : « Le diable connaît ton nom, mais il t’appelle par ton péché. Dieu connaît ton péché, mais il t’appelle par ton nom. »

Paul nous exhorte : « Que tout ce qui est vrai… soit l’objet de vos pensées » (Philippiens 4.8). Beaucoup de croyances erronées persistent simplement parce qu’elles ont été ancrées tôt dans notre vie spirituelle. Par exemple, l’idée que Jésus reviendrait deux fois : aucune Écriture ne l’affirme, mais des milliers de croyants l’ont intégré comme une vérité. Lorsqu’on revient à la Parole, ce biais d’ancrage disparaît.

Jésus lui-même est la Vérité incarnée. Là où il demeure, le mensonge ne peut subsister.

3. Renouveler son esprit par la Parole et l’obéissance

Le renouvellement de l’esprit est un processus constant. Le croyant apprend jour après jour à penser comme Christ et à marcher dans l’obéissance. Paul écrit : « Soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence » (Romains 12.2). Josué reçoit un commandement similaire : méditer continuellement la Parole afin de marcher dans la volonté de Dieu (Josué 1.8).

Ce renouvellement est progressif. Un homme ayant grandi dans une fausse doctrine a vu sa vision de Dieu complètement transformée simplement en lisant chaque matin un chapitre des Évangiles, puis en priant pour comprendre. Ce n’est pas la connaissance seule qui l’a changé, mais l’obéissance quotidienne à la vérité.

Craig Groeschel affirme : « Nos vies vont toujours dans la direction de nos pensées les plus fortes. Si nous changeons notre manière de penser, nous changeons notre vie. » Jacques nous rappelle aussi que la Parole doit être mise en pratique, sans quoi nous nous trompons nous-mêmes (Jacques 1.22).

Jésus n’a pas seulement enseigné la Parole : il l’a incarnée. Le suivre, c’est apprendre à vivre dans la vérité, pas seulement à la connaître.

Question pour le lecteur : votre esprit se nourrit-il davantage de la Parole de Dieu ou des paroles des hommes ?

Conclusion

Le Saint-Esprit veut nous conduire dans une rééducation spirituelle profonde. Il veut déraciner les fausses pensées, guérir nos perceptions et rétablir la vérité dans nos cœurs. Au fil des années, nous avons tous été influencés par des éléments qui ne venaient pas de la Parole de Dieu. Ces biais d’ancrage façonnent notre manière de penser, de parler et de nous comporter. Il est donc nécessaire de revenir à la Parole, de rejeter les ancrages falsifiés et de nous laisser transformer.

Dieu dit : « Vos pensées ne sont pas mes pensées » (Ésaïe 55.8-9). La transformation commence lorsque nous osons prier humblement : « Seigneur, renouvelle mon intelligence. Détache mon esprit des anciens ancrages. Que ta vérité soit mon seul fondement. »

Car seule la vérité de Christ nous rend réellement libres : « Si donc c’est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment libres » (Jean 8.36).

Le biais d’ancrage – Partie 1

Ce texte explore l’impact du biais d’ancrage sur notre compréhension de Dieu et de la Bible. Il souligne comment les premières impressions et croyances erronées façonnent nos pensées et comportements spirituels, souvent en contradiction avec la vérité révélée. Il appelle à un examen critique des croyances afin de renouveler notre esprit selon la Parole de Dieu.

Quand la première impression devient une forteresse intérieure

Il est étonnant de constater à quel point la première chose que nous croyons peut façonner tout le reste de notre pensée. Il suffit d’une idée reçue dans notre enfance, d’un enseignement entendu à l’église, dans un livre ou encore d’une expérience marquante pour que se forme en nous un ancrage mental solide. Cet ancrage influence ensuite notre manière de voir Dieu, la Bible et même nous-mêmes, parfois pour toute la vie.

Pourtant, Dieu ne veut pas que notre foi repose sur des impressions initiales ni sur des traditions humaines, mais sur la vérité révélée dans sa Parole. Jésus l’a affirmé : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres » (Jean 8.32). À l’inverse, les ancrages erronés font de nous des esclaves du mensonge. C’est pourquoi nous devons apprendre à reconnaître ces biais : ces fausses certitudes qui nous empêchent d’accueillir la lumière nouvelle que Dieu veut nous révéler.

Dans ce message, nous verrons ce qu’est le biais d’ancrage, comment il agit dans notre cerveau et comment il influence notre vie quotidienne et notre vie spirituelle.

Définition du biais d’ancrage

Le biais d’ancrage est un mécanisme cognitif selon lequel la première information reçue devient une référence intérieure difficile à déplacer. Même si cette information est erronée, elle continue d’influencer notre jugement, nos émotions et nos croyances. Un seul mensonge peut ainsi ancrer une pensée qui détournera toute une génération.

Pensons, par exemple, à une personne à qui l’on a enseigné très tôt que Dieu punit le moindre écart. Même après avoir entendu parler de la grâce, elle restera profondément marquée par cette image. Son cœur associera spontanément Dieu à la peur plutôt qu’à l’amour. John Bevere résume bien cette réalité lorsqu’il écrit : « Ce que nous croyons sur Dieu détermine tout dans notre vie : nos décisions, nos priorités et notre manière d’aimer. »

Pourtant, la Bible nous appelle au renouvellement de notre intelligence : « Ne prenez pas comme modèle le monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence » (Romains 12.2). C’est précisément pour cela que Jésus est venu : pour détruire les fausses images de Dieu que le diable avait ancrées dans nos esprits. En révélant le vrai visage du Père, il a pu déclarer : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14.9).

Dès lors, une question demeure : quelle première image de Dieu influence encore aujourd’hui nos croyances ?

Comment le biais d’ancrage agit dans le cerveau

Lorsque nous recevons une information, notre cerveau cherche immédiatement à lui donner du sens. Il crée un schéma mental stable qui servira par la suite de filtre. Toute information nouvelle qui contredit ce schéma sera spontanément minimisée, écartée, déformée et combattue. C’est ainsi qu’une idée incorrecte, un concept erroné ou une fausse doctrine peut devenir une véritable forteresse intérieure.

Les pharisiens illustrent parfaitement ce mécanisme. Leur conception du Messie était fixe. Ils attendaient un roi puissant, un libérateur politique, un conquérant. Cette conception fausse les a conduits à rejeter Jésus : « Nous n’avons pas d’autre roi que César » (Jean 19.15). Elle les a empêchés de comprendre la croix, puisque pour eux un Messie crucifié était inconcevable. Leur espérance terrestre devint leur piège spirituel.

Jésus est venu humble et doux, mais leur schéma mental était tellement enraciné qu’ils ne pouvaient pas le reconnaître : « Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli » (Jean 1.11).

On observe le même phénomène aujourd’hui. Un enfant élevé dans une église où l’on enseigne que la prospérité matérielle est le signe de la bénédiction divine aura beaucoup de difficulté à accepter que l’apôtre Paul, pourtant fidèle serviteur du Christ, ait vécu dans la pauvreté et la souffrance. Son cerveau cherchera à rejeter cette tension, alors qu’elle est pourtant une vérité biblique fondamentale. Jackie Hill Perry écrit : « Dieu veut renouveler notre esprit, mais nous préférons nos anciennes pensées. »

C’est pour cela que Paul nous appelle à combattre non pas seulement des influences extérieures, mais aussi nos raisonnements intérieurs : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas simplement humaines ; elles tiennent leur puissance de Dieu qui les rend capables de renverser des forteresses. Nous renversons les faux raisonnements et tout ce qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous faisons prisonnière toute pensée pour l’amener à obéir à Christ » (2 Corinthiens 10.4-5).

Ces pensées captives sont nos biais d’ancrage : nos faux concepts, nos demi-vérités, nos interprétations incorrectes de doctrines que l’on croyait pourtant bibliques. Jésus, tout au long de son ministère, a confronté ces raisonnements religieux. Par sa Parole, il brisait des forteresses mentales et ouvrait les cœurs à la vérité.

Sommes-nous prêts à laisser le Saint-Esprit démolir certaines forteresses intérieures afin de nous amener à une compréhension plus juste de sa Parole ?

Des exemples concrets dans la vie quotidienne et spirituelle

Le biais d’ancrage est présent partout. Nous le retrouvons dans la publicité, dans la justice, dans l’opinion publique et même dans la théologie. Dans la vie chrétienne, il devient particulièrement dangereux, car une doctrine apprise trop vite peut orienter une vie spirituelle entière dans une mauvaise direction.

C’est pourquoi nous devons constamment vérifier, comme le recommande la Parole, si ce qu’on nous enseigne correspond réellement à la vérité biblique. Dans mon propre ministère, je constate chaque jour combien de choses présentées dans les vidéos, les conférences ou les prédications ont l’apparence de la vérité, mais pas la substance.

Les disciples eux-mêmes ont été victimes d’un biais d’ancrage. Ils croyaient que le royaume de Dieu se manifesterait immédiatement, de manière visible et glorieuse. C’était l’enseignement traditionnel des rabbins. Ainsi, les disciples d’Emmaüs dirent : « Nous avions espéré qu’il était celui qui devait délivrer Israël » (Luc 24.21). Et juste avant l’ascension, ils demandèrent encore : « Seigneur, est-ce à ce moment-là que tu rendras le royaume à Israël ? » (Actes 1.6).

Chaque fois, Jésus corrigea leur compréhension. Aux disciples d’Emmaüs, il expliqua que le Royaume passait d’abord par la croix et la résurrection. À ses disciples, avant son ascension, il affirma qu’il ne leur appartenait pas de connaître les temps, puis il les ramena vers la mission spirituelle.

Pourtant, ce premier ancrage, l’attente d’un royaume terrestre, a continué d’influencer l’Église pendant des siècles. Encore aujourd’hui, beaucoup de croyants attendent un règne terrestre de Jésus à Jérusalem durant mille ans. C’est l’exemple d’un biais d’ancrage puissant et très répandu.

Il en va de même lorsque l’on enseigne dès le départ qu’un enlèvement secret aura lieu avant la tribulation. Il devient alors presque impossible pour un croyant d’accepter que Jésus ait dit : « Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal » (Jean 17.15). L’ancrage initial déforme la lecture du texte. Francis Chan résume bien ce phénomène : « Le problème n’est pas l’absence d’information, mais la présence de mensonges crus comme des vérités. »

Je l’ai vécu moi-même. On m’avait enseigné que Jésus reviendrait pour régner mille ans à Jérusalem. Lorsque j’ai commencé à étudier d’autres explications, tout en restant dans les Écritures, mon biais d’ancrage s’est immédiatement opposé à ces nouvelles perspectives. Je rejetais ces idées parce qu’elles contredisaient l’enseignement reçu. Toutefois, plus je lisais, plus je découvrais les incohérences bibliques de ce que j’avais toujours cru. J’ai dû admettre que j’avais été trompé. Les explications tirées des Écritures que je découvrais étaient beaucoup plus cohérentes et sans contradiction. Paul Washer dit avec justesse : « Une fausse doctrine est un mensonge confortablement attaché à un cœur résistant. »

La Bible nous invite à faire comme les Béréens, qui « examinaient chaque jour les Écritures pour voir si ce qu’on leur disait était juste » (Actes 17.11). Jésus lui-même ramenait constamment ses auditeurs à l’Écriture. Il n’a jamais bâti sa doctrine sur des traditions humaines. Le récit de l’homme riche et de Lazare, dans lequel Jésus utilise dix éléments contraires à la Bible, illustre bien comment il dénonçait les croyances non scripturaires de son époque. Pourtant, à travers les siècles, beaucoup ont utilisé ce récit comme un enseignement doctrinal, créant des biais d’ancrage encore présents aujourd’hui.

Dès lors, une question essentielle se pose : votre premier ancrage vient-il de la Parole de Dieu ou d’une tradition humaine ? Avant de rejeter une idée contraire à ce que vous avez reçu, prenez toujours le temps d’examiner les Écritures. Ce que vous pensez être biblique l’est-il réellement ? Ce qu’on vous enseigne aujourd’hui, et qui contredit vos croyances, est-ce conforme à l’Écriture ? Celui qui se soumet à cet examen deviendra plus mature et moins facilement entraîné « par tout vent de doctrine » (Éphésiens 4.14).

Conclusion : sortir des ancrages pour revenir à la vérité

Le biais d’ancrage n’est pas seulement un concept psychologique. C’est une réalité spirituelle profondément enracinée dans l’Église. Combien de croyants expriment des « convictions » qui ne reposent pas sur la Parole de Dieu ! Ce ne sont pas des convictions bibliques, mais des ancrages. Ils croient sincèrement posséder la vérité, alors qu’ils répètent simplement ce qu’ils ont entendu.

Malheureusement, leur esprit bloque toute nouvelle idée qui contredit ces ancrages. Ils deviennent captifs d’un concept non biblique tout en pensant être fidèles à l’Écriture. Satan a toujours utilisé la première impression pour semer le doute sur la vérité. Mais Jésus est venu pour libérer notre esprit et renouveler notre intelligence.

Ne restons pas attachés à nos anciens repères, même s’ils nous rassurent. Osons dire au Seigneur : « Seigneur, je veux que ta Parole soit mon seul ancrage. Déracine les mensonges, et plante en moi la vérité qui affermit. »

Ensuite, mettons-nous sérieusement à l’œuvre pour vérifier si ce que nous croyons est réellement biblique. « Conduis-moi dans ta vérité et instruis-moi ; car tu es le Dieu de mon salut, en toi j’espère chaque jour » (Psaume 25.5). Comme les Béréens, examinons les Écritures avec humilité avant de rejeter quoi que ce soit qui contredit nos ancrages.

Avec un cœur docile, un esprit ouvert et un profond respect pour la Parole de Dieu, nous pouvons revenir à la vérité pure de l’Écriture.

Le millénium : comprendre le règne de Christ à la lumière du langage symbolique de l’Apocalypse

Le mot millénium signifie littéralement « mille ans ». Cette expression n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, dans Apocalypse 20, un passage souvent mal compris et source de divisions eschatologiques. Pour certains, ce texte annoncerait un règne terrestre littéral de Christ pendant mille ans après son retour. Mais une telle lecture repose sur une interprétation littérale inappropriée d’un livre qui est, par nature, prophétique et symbolique.

L’Apocalypse : une révélation par symboles

Le livre de l’Apocalypse s’ouvre ainsi :

« Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les événements qui doivent arriver bientôt. Il l’a fait connaître en envoyant son ange à son serviteur Jean » (Apocalypse 1.1).

Le terme grec apokalypsis signifie dévoilement, révélation. Il ne s’agit pas d’un récit historique ou chronologique, mais d’une vision céleste transmise par des images symboliques. Jean utilise un langage figuré, dans la lignée des prophètes de l’Ancien Testament tels qu’Ézéchiel, Daniel ou Zacharie.

Par exemple :

  • L’Agneau aux sept cornes et sept yeux (Apocalypse 5.6) symbolise Jésus, immolé mais victorieux, rempli de l’Esprit (cf. Ésaïe 11.2).
  • Les sept chandeliers représentent les Églises, et les sept étoiles les anges de ces Églises (Apocalypse 1.20).
  • La femme couronnée de douze étoiles (Apocalypse 12.1) renvoie au peuple de Dieu, rappelant les douze tribus d’Israël (Genèse 37.9).
  • La bête à sept têtes et dix cornes (Apocalypse 13.1) évoque un pouvoir politique persécuteur inspiré par Satan (cf. Daniel 7.7).

Toutes ces images doivent être interprétées à la lumière des Écritures, et non littéralement. Le chiffre « mille » ne fait pas exception.

Le chiffre mille : une expression symbolique de plénitude

Dans la Bible, le chiffre mille évoque une quantité complète, un temps fixé par Dieu, et non une durée exacte mesurable.

  • « Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier quand il est passé » (Psaume 90.4).
  • « Pour le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » (2 Pierre 3.8).
  • « Tous les animaux des forêts m’appartiennent, même les bêtes par milliers sur les montagnes » (Psaume 50.10).

Il est donc raisonnable d’interpréter les « mille ans » d’Apocalypse 20 comme une période longue et complète, symbolisant le temps déterminé par Dieu pour l’avancement de son plan, et non comme un millénaire terrestre à venir.

Le règne de Christ : une réalité spirituelle présente

Apocalypse 20.1-6 décrit une période durant laquelle Satan est lié, les croyants règnent avec Christ, et ceux qui ont part à la première résurrection sont appelés heureux et saints. Il ne s’agit pas ici d’un règne terrestre visible après le retour de Christ, mais d’une réalité spirituelle vécue dès maintenant.

En effet, depuis la résurrection de Jésus, l’Évangile progresse dans le monde, malgré l’opposition. Satan est limité dans sa capacité à garder les nations dans les ténèbres, car Jésus a vaincu l’ennemi :

  • « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le dominateur de ce monde va être jeté dehors » (Jean 12.31).
  • « Jésus chassait les démons par l’Esprit de Dieu », signe que le Royaume était déjà venu (Matthieu 12.28-29).

Ce lien de Satan, tel que décrit dans Apocalypse 20, symbolise le fait qu’il ne peut empêcher la propagation du message du salut parmi les nations. Le royaume de Dieu est en marche : « De son temps, des nations entières se tournent vers Dieu » (cf. Actes 26.17-18).

Les croyants n’attendent pas un règne terrestre futur, ils vivent déjà ce règne ici et maintenant, en obéissant à Christ, en marchant par l’Esprit, et en proclamant la vérité :

  • « S’ils reçoivent l’abondance de la grâce et le don de la justice, ils régneront dans la vie par Jésus-Christ seul » (Romains 5.17).
  • « Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui » (2 Timothée 2.12).
  • « Tu as fait d’eux un royaume et des prêtres pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5.10).

Il s’agit donc bien d’un règne spirituel exercé sur la terre, dans l’humilité, le témoignage, la prière, et le combat de la foi. Ce règne n’a rien de politique ou charnel : il est celui du Royaume de Dieu, manifesté par des vies transformées.

Les morts en Christ : dans l’attente de la résurrection

Certains croient que les morts en Christ sont déjà dans le ciel avec Jésus. Mais les Écritures nous enseignent autre chose. Jésus a dit :

« Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme » (Jean 3.13).

Les morts, y compris les justes, sont dans le séjour des morts, dans un lieu de repos, dans l’attente de la résurrection promise :

  • « David n’est pas monté au ciel » (Actes 2.34), bien qu’il fût un homme selon le cœur de Dieu.
  • Job disait : « Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère soit passée ! » (Job 14.13).
  • Le prophète Daniel reçoit cette promesse : « Tu te reposeras, et tu te lèveras pour recevoir ton héritage à la fin des jours » (Daniel 12.13).

La première résurrection ne désigne donc pas une montée immédiate au ciel, mais la promesse de la résurrection corporelle des croyants au retour de Jésus (1 Thessaloniciens 4.16-17 ; 1 Corinthiens 15.52).

L’espérance chrétienne : une nouvelle création, pas un royaume terrestre

L’idée d’un règne terrestre de mille ans après le retour de Jésus détourne l’espérance chrétienne de son objectif biblique : la nouvelle création.

La Bible nous invite à attendre non pas un âge d’or millénaire sur la terre actuelle, mais un ciel nouveau et une terre nouvelle :

« Mais nous attendons, selon sa promesse, un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera » (2 Pierre 3.13).

« Puis je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu […] Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem […] Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n’y aura plus de mort, plus de deuil, ni plainte, ni souffrance » (Apocalypse 21.1-4).

Nulle part les Écritures n’enseignent que Christ revient pour instaurer un royaume politique limité dans le temps. Son retour marquera la résurrection des morts, le jugement, et l’entrée dans l’éternité (Jean 5.28-29 ; Matthieu 25.31-46 ; 1 Corinthiens 15.22-26).

Conclusion : Le millénium, un appel à vivre fidèlement sous le règne de Christ

Le millénium ne décrit pas un futur royaume terrestre, mais une réalité spirituelle présente : Christ règne déjà, et nous régnons avec lui, en tant que peuple racheté, appelés à vivre dans la sainteté, le témoignage et la fidélité. C’est aujourd’hui, dans l’ère de l’Évangile, que le Royaume de Dieu avance et que Satan est limité.

Ne nous laissons pas distraire par des systèmes millénaristes complexes. Gardons nos yeux fixés sur Jésus, le Roi déjà couronné, et sur la gloire à venir — non un âge d’or terrestre, mais une éternité dans la présence de Dieu.

« Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection : la seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux. Ils seront prêtres de Dieu et du Christ et régneront avec lui pendant les mille ans » (Apocalypse 20.6).

Restons fidèles, vivons pleinement notre appel, et attendons avec espérance le jour glorieux où Christ apparaîtra pour établir une création renouvelée, dans laquelle la justice habitera à jamais.

Hénok et Élie ne sont pas montés au ciel et voici pourquoi !

Ce texte aborde la croyance selon laquelle Hénok et Élie seraient montés au ciel, contredisant cette idée avec des références bibliques. Il affirme qu’Hénok n’a pas été transporté au ciel mais ailleurs, et qu’Élie est monté dans un ciel visible. Tous deux, tout comme les autres, attendent la résurrection finale.

La croyance populaire veut nous laisser croire qu’Hénok et Élie, parce qu’ils ont été enlevés, seraient montés au ciel. De plus, on veut nous laisser croire que ce sont eux les deux témoins de l’Apocalypse qui apparaitront à la fin des temps. Plus encore, ce choix est validé par le fait qu’ils ne sont pas morts et qu’ils doivent connaître la mort eux aussi. Mais nous devons nous poser la question à savoir ce que disent véritablement les Écritures sur le sujet.

D’autres vont avancer que les deux témoins ce serait Moïse et Élie, pourtant la Bible mentionne que Moïse est réellement mort comme nous dit ce passage de Deutéronome 34.5-6 :

Alors, si on ce fit à la première logique, ce ne peut pas être Moïse. 


Que s’est-il passé avec Hénok ?


C’est vrai qu’il existe un certain mystère entourant les circonstances de la disparition d’Hénok et d’Élie. Cependant, une chose est certaine, c’est que ce n’est pas eux les deux témoins de l’Apocalypse. Mais ça, c’est un autre sujet.

Maintenant, regardons que dit la Bible au sujet d’Hénok et d’Élie entourant leur enlèvement. C’est sûr que les récits d’Hénok et d’Élie sont fascinants, et les descriptions bibliques de la fin de leur temps ici sont particulièrement mystérieuses. Regardons un premier passage.


L’auteur de l’épitre aux Hébreux nous dit bien qu’Hénok « a été enlevé auprès de Dieu pour échapper à la mort ». Maintenant, certains vont supposer, à partir de la lecture de ce passage, qu’Hénok n’est jamais mort et qu’il fut emmené au ciel. Cependant, cela n’est pas écrit. C’est seulement une supposition sans fondement solide ou simplement une déduction, sans plus, qui est faite. Par ailleurs, ce passage est contredit par Jésus lui-même lorsqu’il dit :

Si Jésus affirme que personne n’est monté au ciel, ce doit certainement être vrai et Hénok ne peut certainement pas être au ciel. Parce que dans le cas contraire, Jésus aurait menti et cela est inconcevable dans une telle conception des choses. Alors sur la Parole de Jésus, Hénok n’est pas monté au ciel. Toutefois, la question demeure, où est allé Hénok ?

Le mot « enlevé » vient du mot grec « metatithemi » et il signifie transférer, changer, être transporté, être enlevé. Nous pouvons voir un exemple similaire dans la Bible qui s’est produit avec l’évangéliste Philippe après sa mission auprès de l’eunuque éthiopien. Il est écrit à ce sujet :

Nous voyons clairement ce qui s’est passé pour Philippe. Il fut enlevé et transporté dans un autre endroit. Philippe comme tous les autres est aussi mort dans l’attente de la résurrection des morts lorsque Jésus reviendra au dernier jour. Lui aussi marchait avec Dieu. Cela ressemble beaucoup à la situation d’Hénok qui lui, aussi fut enlevée, et que plus personne ne l’a vu tout comme l’eunuque éthiopien avec Philippe. Toutefois, cela ne signifie pas nécessairement qu’il fut enlever au ciel avec Dieu. Ce n’est qu’une supposition. C’est aussi la même chose pour l’Éthiopien, il aurait pu croire que Philippe avaient été enlever au ciel avec Dieu. Cependant, les Écritures nous démontre bien où Philippe est allé.

Puis, le verset continue en mentionnant qu’on « ne le trouva plus ». Ce qui apparaît c’est qu’Hénok aurait été transféré à un autre endroit puisqu’il n’est pas monté au ciel. C’est logique de penser ainsi surtout avec le téémoignage de Philippe que nous avons aujourd’hui.

D’ailleurs, prenons le temps de considérer ce que l’auteur de l’épitre aux Hébreux nous révèle en parlant d’Hénok :

L’auteur de l’épitre aux Hébreux précise clairement que « tous ces gens sont morts ». Si vous portez attention, Hénok fait partie de cette liste. Il s’agit de tous ceux mentionnés dans les versets précédents. Cette affirmation est également confirmée par les Écritures, qui déclarent dans le même livre qu’il « est réservé aux êtres humains de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9.27).

Ainsi, il est clair que le récit d’Hénok doit être compris dans le contexte biblique global, sans supposer qu’il est au ciel ou qu’il sera l’un des témoins de la fin des temps. Les mystères entourant son départ ne doivent pas nous détourner de la vérité révélée par les Écritures concernant la destinée finale de tous les êtres humains. Comme tous les autres, Hénok est, aujourd’hui, dans le séjour des morts attendant le retour du Seigneur Jésus et la résurrection des morts au dernier jour.


Que s’est-il passé avec Élie ?

C’est un autre passage qui nous montre qu’une personne fut enlevée. Maintenant, ce qui était bon pour Hénok est aussi bon pour Élie. Ce qui veut dire qu’Élie n’est pas monté au ciel dans la présence de Dieu comme je viens juste de l’expliquer.

Pour bien comprendre, regardons le mot ciel dans la phrase. Celui-ci est la traduction du mot hébreu « shamayim ». Il signifie les cieux visibles. C’est-à-dire le ciel que nous voyons de nos yeux. Le ciel qui est la résidence de Dieu c’est aussi le même mot, mais comme personne n’a monté au ciel nous ne pouvons pas le considérer comme une option recevable comme le fait qu’il ait monté au ciel là où Dieu habite. Ainsi, la Bible mentionne qu’Élie est monté au ciel, qui est visible à nos yeux. Cette option est beaucoup plus plausible et acceptable

Maintenant, où est-il allé ? La Bible ne le dit pas explicitement. Mon opinion personnelle, Élie est aussi allé dans le séjour des morts. Regardez ce que la Bible dit :

Pour Élie, c’est apparemment la façon dont sa vie s’est terminée pour lui qui est différent de la plupart des êtres humains. Toutefois, il ne faut pas tirer de conclusions hazardeuses parce que comme nous dit la Parole de Dieu :

Toute autre hypothèse ne tient qu’à des suppositions sans aucun fondement biblique. 

En résumé, après avoir examiné les récits bibliques et les déclarations de Jésus, il devient évident que ni Hénok ni Élie ne sont montés au ciel comme le prétend la croyance populaire. Hénok, bien qu’enlevé, n’a pas été transporté au ciel, mais plutôt, selon toute vraisemblance, transféré ailleurs, comme le suggère le terme grec « metatithemi ». 

De même, Élie, bien que monté dans un tourbillon de vent, est allé dans le ciel visible, et non dans la résidence divine invisible. Ces événements, bien que mystérieux, ne changent pas la vérité révélée par les Écritures : tous les hommes, y compris Hénok et Élie, attendent dans le séjour des morts la résurrection finale lors du retour de Jésus au dernier jour. 

Les conjectures au sujet de leur rôle en tant que témoins de la fin des temps doivent être basées sur les révélations claires des Écritures et non sur des suppositions. Les mystères entourant ces personnages doivent nous mener à une compréhension plus profonde de la destinée humaine selon la Parole de Dieu.

Le millénium : comprendre le règne de Christ à la lumière du langage symbolique de l’Apocalypse

Le millénium dans l’Apocalypse est un concept symbolique représentant le règne spirituel actuel de Christ, débutant avec sa résurrection. Le chiffre mille n’est pas littéral, mais symbolise l’accomplissement selon Dieu. L’espérance chrétienne réside dans une nouvelle création, non dans un royaume terrestre, et les croyants participent déjà à ce règne.

Le mot millénium signifie littéralement « mille ans ». Ce terme apparaît uniquement dans le chapitre 20 de l’Apocalypse, un passage souvent débattu et parfois mal interprété. Plusieurs y voient un règne terrestre de Christ pendant mille ans après son retour. Mais pour bien comprendre cette notion, il est essentiel de saisir la nature même du livre de l’Apocalypse : un livre hautement symbolique, qui ne peut être interprété littéralement comme un récit historique. Il s’agit d’une révélation prophétique, transmise à travers des visions symboliques, à la manière des livres de Daniel, Ézéchiel et Zacharie.

L’Apocalypse : un livre prophétique et symbolique

Le livre s’ouvre ainsi :

« Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les événements qui doivent arriver bientôt. Il l’a fait connaître en envoyant son ange à son serviteur Jean. » – (Apocalypse 1.1)

Il s’agit d’une « révélation » (en grec apokalypsis), c’est-à-dire un dévoilement de réalités spirituelles cachées, exprimées à travers des symboles puissants.

Par exemple :

  • Jean voit Jésus comme un agneau égorgé :

« Je vis un Agneau qui se tenait au centre du trône […] Il avait sept cornes et sept yeux […]. Il avait l’aspect d’un agneau qu’on aurait égorgé. » – (Apocalypse 5.6)

Il ne s’agit pas d’un animal réel, mais d’un symbole de Christ crucifié et victorieux.

  • Il voit Christ tenant sept étoiles et marchant au milieu de sept chandeliers :

« Voici le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite et des sept chandeliers d’or : les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises. » – (Apocalypse 1.20)

  • Une femme est vue vêtue du soleil, avec la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles :

« Un grand signe apparut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, avec la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête. » – (Apocalypse 12.1)

Cette femme symbolise le peuple de Dieu, et non une femme littérale dans les cieux.

  • La fameuse bête à sept têtes et dix cornes représente un pouvoir politique et persécuteur :

« Puis je vis une bête sortir de la mer. Elle avait dix cornes et sept têtes […] » – (Apocalypse 13.1)

Ces exemples montrent que l’Apocalypse utilise un langage symbolique pour décrire des réalités spirituelles, invisibles ou futures. Interpréter ces visions littéralement mènerait à des confusions.

Le millénium : un symbole d’un règne spirituel

Dans Apocalypse 20, Jean parle de « mille ans » :

« Il se saisit du dragon, de l’antique serpent – c’est-à-dire le diable ou Satan – et l’enchaîna pour mille ans. Il le précipita dans l’abîme […]. Après cela, il faut qu’il soit relâché pour un peu de temps. » – (Apocalypse 20.2-3)

« Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans. » – (Apocalypse 20.4)

Mais ce chiffre n’est pas à prendre littéralement. Dans la Bible, le nombre mille symbolise l’accomplissement, la plénitude, la durée complète selon Dieu. C’est un chiffre d’abondance et de totalité ou une période de temps indéterminé.

Voici quelques exemples :

« Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier quand il est passé, comme une veille pendant la nuit. » – (Psaume 90.4)

« Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas oublier : pour le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. » – (2 Pierre 3.8)

« Tous les animaux des forêts m’appartiennent, même les bêtes par milliers sur les montagnes. » – (Psaume 50.10)

Ces versets montrent clairement que le chiffre mille représente une durée indéterminée mais complète, du point de vue de Dieu.

Le règne de Christ : une réalité présente

Loin d’un règne politique terrestre futur, le millénium symbolise, selon toute vraisemblance, la période actuelle du règne spirituel de Christ, inaugurée par sa résurrection et son ascension, et qui s’étendra jusqu’à son retour final. Jésus règne déjà :

« Il l’a ressuscité d’entre les morts et l’a fait siéger à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance […]. » – (Éphésiens 1.20-21)

Et les croyants nés de nouveau participent à ce règne :

« Par notre union avec Jésus-Christ, il nous a ressuscités ensemble et nous a fait siéger ensemble dans le monde céleste. » – (Éphésiens 2.6)

Pendant ce temps, Satan est limité :

« Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le dominateur de ce monde va être jeté dehors. » – (Jean 12.31)

« Mais si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, alors c’est que le Royaume de Dieu est venu jusqu’à vous. Ou bien, comment quelqu’un pourrait-il entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, sans avoir d’abord attaché cet homme fort ? Alors seulement, il pourra piller sa maison. » – (Matthieu 12.28-29)

Ce « lien » de Satan ne signifie pas qu’il est inactif, mais qu’il ne peut empêcher la proclamation de l’Évangile parmi les nations. Il est lié dans ses capacités à dominer les peuples comme avant la croix.

L’espérance chrétienne : non un royaume terrestre, mais une nouvelle création

L’idée d’un règne terrestre littéral de mille ans est étrangère à l’enseignement de Jésus. Jamais il n’a promis un royaume politique temporaire. Son Royaume n’est pas de ce monde (Jean 18.36), et notre espérance ultime est la nouvelle Jérusalem, la nouvelle création, non un gouvernement millénaire sur terre.

« Puis je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle […]. Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une mariée […]. Il essuiera toute larme de leurs yeux. » – (Apocalypse 21.1-4)

Conclusion : le vrai sens du millénium

Le millénium n’est pas une attente terrestre, mais une réalité spirituelle. Il représente le règne actuel de Christ dans le cœur de ses rachetés, et la victoire déjà acquise sur le diable. Les croyants morts en Christ règnent déjà avec lui (Apocalypse 20.4-6), et nous sommes appelés à vivre ce règne par la foi, en proclamant son Royaume jusqu’à son retour glorieux.

« Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection : la seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux ; ils seront prêtres de Dieu et du Christ et régneront avec lui pendant les mille ans. » – (Apocalypse 20.6)

Le chiffre mille ne fixe pas une durée terrestre, mais la pleine durée du plan de Dieu, entre la résurrection de Jésus et son retour. Ne cherchons pas un âge d’or futur ici-bas, mais préparons-nous pour l’éternité, où nous serons à jamais avec le Seigneur.

Le salut selon la Bible

Le salut est le message central de la Bible et la promesse la plus précieuse que Dieu offre à l’humanité. Il répond à notre plus grand besoin : être réconciliés avec Dieu, libérés du péché et assurés d’une vie éternelle. C’est également l’un des thèmes centraux de la foi chrétienne, car il touche directement à notre relation avec Dieu, notre avenir éternel et notre vie présente. Mais pourquoi avons-nous besoin du salut ? Qui en est l’auteur, et comment peut-il être reçu ? Ce texte explore les fondements bibliques du salut, en soulignant d’une part la gravité de notre condition de pécheurs séparés de Dieu, et d’autre part l’immense amour de Dieu qui, par Jésus-Christ, offre la réconciliation. Nous découvrirons également les transformations qu’il apporte dans nos vies, l’importance de persévérer dans la foi, et les avertissements bibliques concernant le danger de s’en détourner. À travers une réflexion guidée par les Écritures, ce parcours vise à éclairer le chemin du salut, un chemin qui mène à la paix, à la sécurité éternelle et à une vie sanctifiée en communion avec Dieu.

1. Pourquoi avons-nous besoin du salut ?

La Bible enseigne que tous les humains ont péché et sont séparés de Dieu :
Romains 3.23« Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

Le péché est une rébellion contre Dieu, et sa conséquence ultime est la mort :
Romains 6.23« Le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ. »

Cette séparation d’avec Dieu ne peut être réparée par nos propres efforts. Nous avons besoin d’un Sauveur pour nous libérer de cette condamnation.

2. Qui est l’auteur du salut ?

Le salut est un cadeau que Dieu offre par amour :
Jean 3.16« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. »

Jésus-Christ est le Sauveur promis, celui qui a donné sa vie pour expier nos péchés :
1 Pierre 2.24« Il a porté lui-même nos péchés dans son corps sur le bois. »

C’est par son sacrifice à la croix que Jésus a ouvert la voie de la réconciliation avec Dieu :
Jean 14.6« Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi. »

3. Comment recevoir le salut ?

La Bible enseigne que le salut est reçu par la foi, non par les œuvres :
Éphésiens 2.8-9« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter. »

Les étapes pour recevoir le salut :

  1. Reconnaître son péché :
    « Changez radicalement, revenez à Dieu pour qu’il efface vos péchés. » (Actes 3.19)
  2. Croire en Jésus-Christ :
    « Si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » (Romains 10.9)
  3. Confesser Jésus comme Seigneur :
    « Si, de ta bouche, tu affirmes devant tous que Jésus est Seigneur, tu seras sauvé. » (Romains 10.10)

4. Les effets du salut

Lorsque nous recevons le salut, plusieurs transformations s’opèrent dans notre vie :

  1. Une nouvelle identité en Christ :
    « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17)
  2. La paix avec Dieu :
    « Ayant été déclarés justes sur la base de la foi, nous sommes en paix avec Dieu. » (Romains 5.1)
  3. La sécurité éternelle :
    « Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais. » (Jean 10.28)
  4. Un appel à la sanctification :
    « Vous serez saints, car moi, je suis saint. » (1 Pierre 1.16)

5. L’importance de persévérer dans le salut

Bien que le salut soit un don de Dieu, la Bible nous exhorte à persévérer dans notre foi :
Matthieu 24.13« Mais celui qui tiendra bon jusqu’à la fin sera sauvé. »

Cela signifie marcher quotidiennement avec Dieu, demeurer dans sa Parole et vivre une vie conforme à l’Évangile.

6. Le danger de négliger ou de perdre son salut

La Bible avertit les croyants de rester vigilants dans leur marche avec Dieu, car négliger la foi ou s’éloigner intentionnellement de Lui peut entraîner une perte de salut.

  1. Un avertissement contre l’apostasie :
    • Hébreux 6.4-6 :
      « En effet, il est impossible que des gens qui ont été éclairés, qui ont goûté au don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté combien la Parole de Dieu est bonne et les puissances du monde à venir, et qui pourtant sont tombés, soient amenés à un changement radical. »
  2. L’exhortation à persévérer :
    • Hébreux 3.12-14 :
      « Prenez garde, frères, qu’aucun de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule qui l’amène à se détourner du Dieu vivant. Encouragez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire aujourd’hui, afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse, trompé par le péché. »
  3. Un appel à marcher dans l’obéissance :
    • Jean 15.6 :
      « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche. »

Conclusion

Le salut est bien plus qu’un simple concept religieux : c’est une rencontre personnelle avec le Dieu vivant, une transformation profonde et une espérance éternelle. C’est une grâce inestimable offerte par Dieu à travers Jésus-Christ. Nous avons vu que le salut est un don immérité offert par la grâce de Dieu, accessible à tous ceux qui croient en Jésus-Christ et se repentent. Mais ce don précieux appelle à une réponse : marcher fidèlement avec Dieu, persévérer dans la foi, et demeurer attaché à la Parole. Les avertissements contre l’apostasie rappellent que notre foi ne doit pas être passive, mais active et vivante.

Alors que nous méditons sur ces vérités, rappelons-nous que le salut n’est pas seulement une porte d’entrée dans la vie éternelle : il transforme également notre existence ici et maintenant, en nous offrant une nouvelle identité, une paix durable, et un appel à la sainteté. Puissions-nous, en réponse à cet amour divin, vivre pleinement pour la gloire de Dieu, dans l’espérance de son retour. Comme le dit l’apôtre Paul : « Combattez le bon combat de la foi, saisissez la vie éternelle » (1 Timothée 6.12). Que notre marche reflète cette espérance, et que notre témoignage attire d’autres à recevoir ce don inestimable.

Verset-clé :
Jean 5.24« Celui qui écoute mes paroles et qui croit à celui qui m’a envoyé possède la vie éternelle. Il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. »

La transfiguration : une rencontre symbolique entre la loi, les prophètes et le Messie

La transfiguration, rapportée dans les Évangiles (Matthieu 17.1-9 ; Marc 9.2-10 ; Luc 9.28-36), est l’un des moments les plus riches en signification dans la vie de Jésus-Christ. Sur une haute montagne, Jésus se révèle dans toute sa gloire céleste devant Pierre, Jacques et Jean. Moïse et Élie apparaissent à ses côtés, discutant avec lui. Ce récit, bien qu’émerveillant, revêt une signification profondément symbolique et ne doit pas être interprété littéralement.

Moïse et Élie : les représentants de la loi et des prophètes

Moïse, le grand législateur d’Israël, représente la Loi. Il est celui qui a reçu les commandements de Dieu sur le mont Sinaï, guidant le peuple dans l’alliance de l’obéissance. Élie, quant à lui, est une figure centrale des prophètes, incarnant leur appel à la repentance et leur rôle de messagers de la justice divine. Ensemble, ils personnifient l’ensemble des Écritures de l’Ancien Testament, appelées communément « la Loi et les Prophètes ».

Le but de la rencontre : les souffrances du Messie

L’entretien entre Jésus, Moïse et Élie porte sur les souffrances et la mission rédemptrice du Messie. Dans Luc 9.31, il est précisé qu’ils « parlaient de son départ qu’il allait accomplir à Jérusalem ». Ce départ (ou exode, selon le texte grec) fait allusion à la mort sacrificielle de Jésus sur la croix, suivie de sa résurrection et de son ascension. Cette discussion symbolise l’accomplissement de la Loi et des prophéties par Jésus-Christ, le véritable Messie.

La voix du Père : la confirmation divine

Au cœur de cet événement, une voix venant du ciel proclame : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le » (Marc 9.7). Cette déclaration divine souligne la primauté de Jésus sur la Loi et les Prophètes. Il n’est pas simplement un autre prophète ou législateur, mais le Fils de Dieu venu pour accomplir l’œuvre de rédemption.

Une signification pour aujourd’hui

La transfiguration rappelle aux croyants que Jésus est le centre de toute l’Écriture. La Loi et les Prophètes trouvent leur accomplissement ultime en lui. Ce récit invite chacun à méditer sur le plan divin de salut, où la gloire de Christ est manifestée à travers sa souffrance et sa résurrection.

Ce texte est une image vivante de la transition entre l’ancienne alliance, fondée sur la Loi, et la nouvelle alliance, scellée par le sang de Jésus-Christ. Moïse et Élie disparaissent, laissant Jésus seul, soulignant qu’il est désormais l’unique chemin, la vérité et la vie.

Vivre une relation authentique avec Jésus : le chemin d’une foi transformée

Une relation avec Jésus est une invitation divine à vivre une vie transformée et centrée sur Lui. Cette relation ne se résume pas à un simple engagement verbal ou à des actes religieux occasionnels; elle dépasse les rituels pour devenir une véritable communion avec le Sauveur. Comprendre ce que cela implique demande une réflexion profonde sur les écritures et une remise en question des conceptions populaires qui entourent le salut et la foi chrétienne.

La foi en Jésus comme Seigneur et Sauveur est le fondement de cette relation. Jean 3.16 affirme : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Cette foi n’est pas une simple croyance intellectuelle, mais un abandon total à sa Seigneurie. Elle s’accompagne d’une repentance sincère, un changement de mentalité et de cœur, comme le souligne Actes 3.19 : « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés. » Cette repentance est une réponse authentique à l’amour incommensurable de Dieu.

Cet amour doit devenir le moteur de notre vie. Jésus a dit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22.37). Un amour sincère pour Christ se manifeste par une obéissance à ses commandements : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14.15). Ainsi, la foi véritable conduit à une transformation intérieure et à un désir profond de marcher dans ses voies.

La communion quotidienne avec Jésus est essentielle pour nourrir cette relation. Paul exhorte les croyants à prier sans cesse (1 Thessaloniciens 5.17). Cette communion continue nous permet de rester connectés à Lui, de trouver force et direction, et de cultiver une confiance inébranlable en toutes circonstances, comme le rappelle Proverbes 3.5-6 : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ton intelligence. Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. »

Suivre Jésus implique également un engagement à partager sa foi. Matthieu 28.19-20 nous appelle à faire de toutes les nations des disciples. Cet appel missionnaire est une réponse naturelle à l’œuvre de Christ dans nos vies. Mais il ne se limite pas à l’évangélisation individuelle; il inclut aussi notre appartenance à son corps, l’Église. Hébreux 10.25 nous encourage à ne pas abandonner notre assemblée, car l’Église est un lieu de communion, de soutien mutuel et de croissance spirituelle.

La relation avec Jésus demande aussi de la persévérance. Matthieu 24.13 nous avertit : « Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » Cette persévérance s’exprime dans notre capacité à porter notre croix chaque jour, comme Jésus l’a dit dans Matthieu 16.24 : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. » Cette fidélité, même dans les épreuves, révèle une foi authentique.

Enfin, cette relation produit une transformation intérieure continue. 2 Corinthiens 5.17 déclare : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » Cette transformation est l’œuvre de l’Esprit Saint qui nous renouvelle chaque jour à l’image de Christ.

Bien que la prière de salut soit souvent utilisée pour introduire une personne à Christ, elle ne garantit pas une relation véritable avec Lui. Ce qui prime, c’est la profondeur de la relation, le cœur sincère qui se tourne vers Dieu et la vie transformée qui en résulte. La prière peut être un point de départ, mais la relation est un voyage qui dure toute la vie.

En conclusion, être sauvé n’est pas le résultat d’un acte isolé ou d’une formule, mais d’une relation vivante et continue avec Jésus. Cela demande foi, repentance, amour, obéissance, communion, confiance, engagement, persévérance et transformation. Chacun de ces éléments reflète une vie pleinement donnée à Christ. Sommes-nous prêts à répondre à cet appel ? À vivre une foi qui transforme nos cœurs, nos pensées et nos actions ? À marcher avec Jésus chaque jour, en Lui offrant tout ce que nous sommes ? La véritable question n’est pas simplement : « Ai-je prié une prière ? », mais : « Suis-je en communion avec mon Sauveur aujourd’hui ? »

Comment être sauvé ?

Pour être sauvé, selon les enseignements bibliques, il faut plus qu’une simple prière de salut. Il est essentiel de se tourner vers Jésus-Christ avec un cœur sincère, en répondant à son appel à la repentance et à la foi. Voici les étapes fondamentales basées sur les Écritures, sans dépendre d’une simple prière de salut :

Premièrement, reconnaître son besoin de salut. La Bible enseigne que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3.23). Cette reconnaissance est un point de départ essentiel pour comprendre pourquoi nous avons besoin d’un Sauveur.

Deuxièmement, se repentir sincèrement. La repentance, comme mentionné dans le texte principal, est un changement de mentalité qui mène à un changement de vie. Cela signifie se détourner du péché et se tourner vers Dieu avec un cœur humble (Actes 3.19).

Troisièmement, croire en Jésus-Christ. La foi en Jésus-Christ comme le Fils de Dieu, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification, est le fondement du salut (Jean 3.16, Romains 10.9-10). Cette foi va au-delà d’un simple assentiment intellectuel; elle engage la confiance entière de l’individu en la personne et l’œuvre de Christ.

Quatrièmement, marcher dans l’obéissance et la fidélité. Le salut est une œuvre de grâce, mais la foi véritable se manifeste par une vie transformée et une obéissance à la Parole de Dieu (Éphésiens 2.8-10, Jacques 2.14-17). Cela inclut de se joindre à une communauté de croyants pour grandir dans la foi et l’amour.

Le salut ne repose pas sur une formule ou des mots récités, mais sur une œuvre de Dieu dans le cœur de celui qui croit.

Une communion véritable avec Jésus : Au-delà des rituels vers une foi transformée

Une relation avec Jésus est une invitation divine à vivre une vie transformée et centrée sur Lui. Cette relation ne se résume pas à un simple engagement verbal ou à des actes religieux occasionnels; elle dépasse les rituels pour devenir une véritable communion avec le Sauveur. Comprendre ce que cela implique demande une réflexion profonde sur les écritures et une remise en question des conceptions populaires qui entourent le salut et la foi chrétienne.

Il est fréquent dans les cercles chrétiens modernes d’entendre parler de la « prière de repentance » comme étant le point de départ d’une relation avec Christ. Cependant, cette notion n’est pas fondée sur les enseignements bibliques. La Bible appelle les hommes et les femmes à se repentir, ce qui signifie littéralement « changer de mentalité » et tourner le dos au péché pour suivre Dieu. La repentance, dans son essence, est un changement de cœur profond et non une simple récitation de mots. Elle s’accompagne d’une foi sincère en Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. De plus, l’Écriture enseigne que le salut ne repose pas sur une action humaine, mais sur l’œuvre rédemptrice de Christ à la croix. C’est par la foi seule que nous sommes sauvés, et cette foi se manifeste par une obéissance quotidienne à la Parole de Dieu.

Une relation avec Jésus implique donc un engagement total. Elle commence par une régénération, un acte surnaturel de l’Esprit Saint qui change la nature du croyant. Cette transformation conduit à une soif de connaître Dieu plus intimement, par la lecture de sa Parole, la prière, et une vie de sainteté. Le disciple de Christ n’est plus guidé par ses propres désirs ou les normes du monde, mais par l’Esprit de Dieu qui l’appelle à marcher dans la vérité.

L’un des éléments centraux de cette relation est l’abandon de soi. Suivre Jésus exige une renonciation à tout ce qui pourrait rivaliser avec Lui dans nos cœurs. Dans Luc 9:23, Jésus dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.» Cet appel est exigeant, mais il conduit à une vie remplie de la paix et de la joie de Dieu, même au milieu des épreuves.

Enfin, une relation authentique avec Jésus ne peut exister sans une obéissance constante à ses commandements. La foi véritable produit des fruits visibles. Comme l’explique Jacques dans son épître, « la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:26). Cette obéissance n’est pas le moyen de gagner le salut, mais plutôt l’évidence que Christ vit en nous. L’amour pour Dieu et pour notre prochain devient alors le fondement de toutes nos actions.

En conclusion, une relation avec Jésus ne se limite pas à une déclaration ou à une émotion passagère. Elle demande un cœur régénéré, une foi active et une obéissance sincère. La prière de repentance, telle qu’elle est souvent présentée, ne garantit en aucun cas le salut. Ce dernier est un acte de grâce divine qui transforme et renouvelle entièrement la vie de celui qui croit en Christ. Cette réalité doit nous conduire à une réflexion personnelle : Sommes-nous prêts à abandonner tout pour suivre Jésus, à le connaître davantage chaque jour et à vivre pour sa gloire ? La véritable relation avec Lui commence lorsque nous nous soumettons entièrement à sa Seigneurie et que nous marchons dans la vérité de sa Parole.

7 raisons pour lesquelles Noël n’est pas une fausse doctrine 

Introduction

Dans un monde où les traditions et les célébrations sont parfois remises en question, il est essentiel pour les croyants de s’assurer que leurs pratiques reposent sur des fondements solides et bibliques. Noël, célébration universelle de la naissance de Jésus-Christ, est parfois critiqué comme étant une invention humaine ou même une fausse doctrine. Cependant, en examinant ses origines et son contenu à la lumière des Écritures, nous découvrons qu’elle repose sur des vérités essentielles de la foi chrétienne. Prenons un moment pour réfléchir à sept raisons qui confirment que Noël n’est pas une fausse doctrine, mais bien une occasion de célébrer l’amour de Dieu et le miracle de l’incarnation.

1. L’événement central est biblique

La naissance de Jésus-Christ est un fait historique et prophétique annoncé dans l’Ancien Testament (Ésaïe 7.14, Michée 5.2) et accompli dans le Nouveau Testament (Matthieu 1.18-25 ; Luc 2.1-20). De plus, cet événement marque l’incarnation de Dieu en Jésus, une vérité fondamentale de la foi chrétienne.

2. L’incarnation est une doctrine essentielle

Noël célèbre la venue de Jésus sur terre, ce qui rappelle Jean 1.14 : « La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. » L’incarnation est au cœur du plan de salut, car Jésus devait naître pour vivre, mourir et ressusciter pour notre rédemption » (Philippiens 2.6-8).

3. Dieu a envoyé son Fils par amour

Noël souligne l’amour de Dieu pour l’humanité, comme exprimé dans Jean 3.16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. »

4. Une occasion de célébrer et d’annoncer l’Évangile

Les anges ont célébré la naissance de Jésus en proclamant la bonne nouvelle de paix et de joie pour tous les hommes (Luc 2.10-14). Noël peut être un temps pour proclamer la mission salvatrice de Jésus (Luc 19.10).

5. Les récits bibliques invitent à la commémoration

Les bergers sont allés adorer Jésus après avoir entendu l’annonce de sa naissance (Luc 2.15-20). Les mages sont venus honorer Jésus comme Roi (Matthieu 2.1-12). Ces actions soulignent que la naissance de Christ mérite d’être reconnue et célébrée.

6. Une opportunité d’adoration et de gratitude

Noël peut être utilisé pour louer Dieu et rendre grâce pour le don de son Fils, conformément à Hébreux 12.28 : « Rendons grâce à Dieu en lui offrant un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte. »

7. Pas d’opposition biblique à la célébration

Nulle part dans la Bible, il n’est interdit de commémorer la naissance de Jésus. La Bible met plutôt l’accent sur l’adoration sincère et le souvenir des œuvres de Dieu (Psaume 77.12).

Conclusion

La célébration de Noël ne se limite pas à des traditions ou à des festivités culturelles. Elle nous invite à méditer sur la profondeur de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ et sur l’importance de l’incarnation dans le plan de rédemption. En célébrant Noël, nous ne glorifions pas une date ou une coutume, mais nous proclamons la vérité centrale de l’Évangile : Dieu s’est fait chair pour sauver l’humanité. Que cette réflexion nous pousse à vivre chaque jour dans l’adoration, la gratitude et l’annonce de cette merveilleuse nouvelle. Noël est bien plus qu’une fête, c’est une occasion de renouveler notre engagement envers Celui qui est venu nous apporter la vie éternelle.

Comment reconnaître de faux enseignants selon la Bible

Introduction

Déjà au commencement, l’Église de Christ a été confrontée à des menaces spirituelles venant de l’intérieur et de l’extérieur. Parmi elles, l’émergence de faux enseignants occupe une place centrale. Ces individus, souvent charismatiques et persuasifs, ne se contentent pas de nier ouvertement la vérité : ils la détournent subtilement, séduisant les âmes et semant la confusion parmi les croyants. Leur impact est d’autant plus dangereux qu’ils se présentent comme des messagers de la vérité, mais leurs enseignements, déguisés en lumière, mènent à l’erreur et à l’éloignement de Dieu.

Les Écritures regorgent d’avertissements contre ces faux enseignants, depuis les prophètes de l’Ancien Testament jusqu’aux apôtres du Nouveau Testament. Jésus lui-même a mis en garde ses disciples contre les « loups déguisés en brebis » (Matthieu 7.15), signalant que ces trompeurs apparaîtront au sein même du peuple de Dieu. Ces avertissements ne sont pas réservés à une époque passée ; ils résonnent avec une urgence particulière à notre époque, où les moyens modernes de communication permettent à des voix séduisantes de se faire entendre à l’échelle mondiale.

Cette étude vise à équiper les croyants pour discerner la vérité de l’erreur. Nous examinerons les caractéristiques des faux enseignants, leurs motivations et les fruits qu’ils produisent, à la lumière des Écritures. Nous explorerons également les outils bibliques pour les identifier et nous en protéger. Enfin, nous analyserons les dangers spécifiques liés à l’ère numérique, où de nombreux prédicateurs exploitent Internet pour diffuser des doctrines contraires à l’Évangile.

Il ne s’agit pas seulement d’un exercice intellectuel, mais d’une nécessité spirituelle vitale. L’apôtre Paul exhorte : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5.21). En reconnaissant les faux enseignants et en restant fidèles à la Parole de Dieu, les croyants peuvent non seulement protéger leur propre foi, mais aussi être des instruments pour guider d’autres vers la vérité.

Que cette étude serve à renforcer votre discernement spirituel, à approfondir votre ancrage dans les Écritures et à vous encourager à marcher avec vigilance et assurance dans la lumière de Christ.

1. Les avertissements bibliques concernant les faux enseignants

La Bible ne cesse d’avertir contre les faux enseignants et leurs dangers :

  • Jésus avertit ses disciples : « Prenez garde aux faux prophètes. Ils viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans, ce sont des loups féroces » (Matthieu 7.15). Jésus enseigne que les faux prophètes se présentent comme inoffensifs, mais leurs intentions sont destructrices.
  • L’apôtre Paul exhorte les Églises : « Je sais que, dès que je ne serai plus là, des loups cruels s’introduiront parmi vous et ils ne ménageront pas le troupeau » (Actes 20.29). Paul souligne la menace de ceux qui s’infiltrent dans l’Église pour semer la confusion.
  • Pierre met en garde contre les faux enseignants : « Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura aussi parmi vous de faux enseignants qui introduiront des doctrines destructrices » (2 Pierre 2.1).

2. Les caractéristiques des faux enseignants

Les Écritures décrivent plusieurs traits communs aux faux enseignants :

a. Ils déforment la vérité

Les faux enseignants prennent souvent des vérités bibliques et les manipulent pour servir leurs propres intérêts : « Ils pervertissent la grâce de notre Dieu pour en faire un prétexte à l’immoralité » (Jude 1.4). Ils minimisent les exigences morales de Dieu tout en séduisant leurs auditeurs avec des messages agréables.

b. Ils sont motivés par le profit

Beaucoup de faux enseignants cherchent à s’enrichir : « Par cupidité, ils exploiteront certains d’entre vous au moyen de paroles trompeuses » (2 Pierre 2.3). Leur motivation n’est pas le service de Dieu, mais leur propre gain matériel.

c. Ils attirent les foules par des paroles flatteuses

Les faux enseignants séduisent par des discours qui plaisent : « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais, au gré de leurs propres désirs, ils se donneront une foule de maîtres qui leur diront ce qu’ils aiment entendre » (2 Timothée 4.3). Ils évitent de confronter leurs auditeurs à leurs péchés et à la nécessité de la repentance.

d. Ils rejettent l’autorité divine

Les faux enseignants n’acceptent pas l’autorité de la Parole de Dieu : « Ces gens-là méprisent l’autorité et s’abandonnent à leurs propres instincts » (2 Pierre 2.10).

3. Les fruits des faux enseignants

Jésus enseigne que l’on reconnaît un arbre à ses fruits : « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7.20). Voici quelques-uns des fruits typiques des faux enseignants :

  • Division dans l’Église : « Ils causent des divisions et scandalisent les croyants, en s’opposant à l’enseignement que vous avez reçu » (Romains 16.17).
  • Confusion doctrinale : « Certains sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas vraiment des nôtres… Ils voulaient semer la confusion parmi vous » (1 Jean 2.19-26).
  • Un comportement immoral : « Leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11.15). Les faux enseignants mènent souvent une vie contraire à la sainteté prêchée dans l’Évangile.

4. Comment les identifier et s’en protéger

a. Comparer leurs enseignements avec la Parole de Dieu

La Bible est la norme ultime pour juger toute doctrine : « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, convaincre, corriger et instruire dans la justice » (2 Timothée 3.16).

b. Examiner leur vie et leur témoignage

Jésus a enseigné de regarder la conduite des enseignants : « Tout bon arbre produit de bons fruits, mais le mauvais arbre produit de mauvais fruits » (Matthieu 7.17). Un enseignant authentique doit refléter la sainteté et l’humilité du Christ.

c. Être vigilant et spirituellement mature

Paul exhorte les croyants à ne pas être facilement influencés : « Ainsi, nous ne serons plus des enfants flottants et emportés à tout vent de doctrine » (Éphésiens 4.14).

d. Rechercher la direction du Saint-Esprit

Le discernement spirituel est essentiel : « Le Saint-Esprit que vous avez reçu de lui demeure en vous… Vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne, car son onction vous enseigne tout » (1 Jean 2.27).

e. Demeurer dans la communion de l’Église

Une Église locale solide aide à se prémunir contre les fausses doctrines : « Prenez garde, frères, qu’aucun de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule qui l’amène à se détourner du Dieu vivant » (Hébreux 3.12).

5. Les dangers de la séduction sur Internet

Dans notre époque moderne, Internet est devenu une plateforme puissante pour diffuser la Parole de Dieu, mais aussi pour propager des doctrines trompeuses. De nombreux prédicateurs utilisent les réseaux sociaux, YouTube et d’autres médias pour attirer un public vaste, souvent sans être soumis à une supervision spirituelle ou à un cadre ecclésial. Cela représente un danger particulier pour les chrétiens.

a. La facilité de diffusion de fausses doctrines

Internet permet à quiconque de partager ses idées sans filtre ni responsabilité. Certains prédicateurs, bien qu’éloquents et charismatiques, enseignent des doctrines qui s’éloignent des Écritures : « Il viendra un temps où les hommes… se donneront une foule de maîtres qui leur diront ce qu’ils aiment entendre » (2 Timothée 4.3). Ils exploitent les aspirations spirituelles des croyants, parfois en exagérant ou en manipulant des passages bibliques pour séduire.

b. L’absence de discernement chez de nombreux chrétiens

Tous les chrétiens ne disposent pas d’une solide connaissance biblique ou d’un discernement spirituel, ce qui les rend vulnérables : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance » (Osée 4.6). Les croyants qui suivent aveuglément des prédicateurs en ligne sans examiner leurs enseignements à la lumière des Écritures risquent de s’éloigner de la vérité.

c. Le danger des doctrines axées sur les émotions ou la prospérité

Sur Internet, de nombreux messages sont centrés sur le bien-être émotionnel, la prospérité matérielle ou des miracles sensationnels. Ces doctrines séduisent, mais ne confrontent pas les auditeurs à leur besoin de repentance et de sanctification : « Ils ont des cœurs exercés à la cupidité » (2 Pierre 2.14).

d. Les divisions causées par des enseignements non conformes

Certains prédicateurs, par leurs messages polarisants ou controversés, sèment la division dans les Églises locales. Ce phénomène fragilise la communion entre croyants : « Éloignez-vous de ceux qui causent des divisions et scandalisent les croyants, en s’opposant à l’enseignement que vous avez reçu » (Romains 16.17).

6. Comment se protéger des dangers d’Internet ?

  1. Vérifier chaque enseignement à la lumière des Écritures :
    « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5.21). Ne pas se contenter de ce qui est dit, mais retourner aux Écritures pour en vérifier la véracité.
  2. S’entourer de conseils spirituels avisés :
    Partagez ce que vous entendez avec des leaders spirituels de confiance dans votre Église locale.
  3. Privilégier des enseignants reconnus :
    Suivez des prédicateurs dont le ministère est bien établi, enraciné dans une Église locale, et aligné sur la doctrine biblique.
  4. Demander le discernement du Saint-Esprit :
    « Le Saint-Esprit vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16.13). Priez pour recevoir la sagesse spirituelle face à cette surabondance de contenus en ligne.

Internet peut être un outil pour édifier la foi, mais il peut également devenir un piège pour les âmes non averties. En restant fermement ancrés dans la Parole de Dieu et en exerçant un discernement spirituel, nous pouvons éviter les séductions de ces nombreux prédicateurs en ligne. La vigilance est essentielle pour ne pas être entraîné loin du véritable Évangile.

Conclusion

Les avertissements bibliques sur les faux enseignants ne sont pas des mises en garde superflues, mais des appels pressants à la vigilance et au discernement. À travers cette courte étude, nous avons vu que les faux enseignants se distinguent par leur déformation de la vérité, leurs motivations égoïstes et leurs fruits destructeurs. Leur influence peut provoquer des divisions, semer la confusion doctrinale et détourner les croyants de la foi authentique en Christ.

Dans un monde où les plateformes numériques amplifient la voix de ceux qui prêchent des doctrines douteuses, le danger est d’autant plus grand. Internet, bien qu’étant une bénédiction pour l’évangélisation et l’enseignement biblique, peut également devenir un terrain fertile pour la séduction spirituelle. C’est pourquoi chaque croyant doit être enraciné dans la Parole de Dieu, éclairé par le Saint-Esprit, et entouré de conseils spirituels solides.

La clé pour résister à ces influences est double : d’une part, développer une connaissance profonde des Écritures et, d’autre part, cultiver une relation personnelle et vivante avec Jésus-Christ. Comme le souligne l’apôtre Paul : « Que votre amour abonde de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour discerner ce qui est essentiel » (Philippiens 1.9-10).

Être vigilant face aux faux enseignants ne consiste pas seulement à les identifier, mais aussi à persévérer dans une foi pure et active, qui glorifie Dieu et édifie les autres. Nous sommes appelés à combattre le bon combat de la foi, à rester attachés à la vérité et à refléter la lumière de Christ dans un monde rempli de ténèbres.

En terminant, rappelons-nous ces paroles de Jésus : « Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10.11). Notre meilleur refuge contre l’erreur est de demeurer près de notre Berger, d’écouter sa voix et de marcher dans ses voies. Que cette étude nous pousse à redoubler de vigilance et à rechercher avec persévérance la vérité qui conduit à la vie éternelle.

Ce que la Bible enseigne concernant la grâce

La grâce est un concept fondamental de la foi chrétienne, un don immérité qui reflète l’amour et la générosité de Dieu envers l’humanité. Mais qu’est-ce que la grâce ? Comment agit-elle dans nos vies, et quelle est la réponse appropriée à un cadeau d’une telle ampleur ? Ce texte explore la définition de la grâce selon les Écritures, sa manifestation en Jésus-Christ, ses effets transformateurs sur la vie des croyants, et la manière dont elle appelle à une réponse de foi, de reconnaissance et d’obéissance. En comprenant mieux ce qu’est la grâce et comment elle agit, nous pouvons approfondir notre relation avec Dieu et vivre pleinement en accord avec son appel.

1. Définition de la grâce

  • Un don de Dieu : La grâce est le don gratuit de Dieu, accordé sans mérite de notre part. Le mot « grâce » vient du grec charis, signifiant « faveur, bonté ou bienveillance non méritée ». Elle reflète la nature généreuse de Dieu envers les pécheurs.
    • Éphésiens 2.8-9 8 Car c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; 9 ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies. Personne n’a donc de raison de se vanter. 

2. La grâce en action

  • Dans le salut : La grâce est l’origine de notre réconciliation avec Dieu. C’est par elle que nous recevons le pardon de nos péchés.
    • Romains 3.23-24 23 Tous ont péché, en effet, et sont privés de la gloire de Dieu, 24 et ils sont déclarés justes par sa grâce ; c’est un don que Dieu leur fait par le moyen de la délivrance apportée par Jésus-Christ. 
  • Par Jésus-Christ : La grâce a été pleinement manifestée en Jésus, qui a offert sa vie pour nous.
    • Jean 1.16-17 16 Nous avons tous été comblés de ses richesses. Il a déversé sur nous une grâce après l’autre. 17 En effet, si la Loi nous a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. 

3. Les effets de la grâce

  • Transformation : La grâce nous enseigne à vivre une vie pieuse et à rejeter le péché.
    • Tite 2.11-13 : 11 En effet, la grâce de Dieu s’est révélée comme une source de salut pour tous les hommes. 12 Elle nous éduque et nous amène à nous détourner de tout mépris de Dieu et à rejeter les passions des gens de ce monde. Ainsi nous pourrons mener, dans le temps présent, une vie équilibrée, juste et empreinte de piété, 13 en attendant que se réalise notre bienheureuse espérance : la révélation de la gloire de Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur. 
  • Force dans les épreuves : Elle soutient les croyants dans leurs faiblesses et leurs luttes.
    • 2 Corinthiens 12.8-98 Au sujet de cette épreuve, j’ai prié par trois fois le Seigneur de l’éloigner de moi, 9 mais il m’a répondu : « Ma grâce te suffit, c’est dans la faiblesse que ma puissance se manifeste pleinement. » C’est pourquoi je me vanterai plutôt de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. 

4. La réponse à la grâce 

Bien que la grâce soit un don gratuit, elle appelle à une réponse :

  • La foi : Nous recevons la grâce par la foi en Jésus.
    • Romains 5.1-2 1 Puisque nous avons été déclarés justes en raison de notre foi, nous sommes en paix avec Dieu grâce à notre Seigneur Jésus-Christ. 2 Par lui, nous avons eu accès, au moyen de la foi, à ce don gratuit de Dieu qui nous est désormais acquis ; et notre fierté se fonde sur l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. 
  • La reconnaissance et l’obéissance : Une vie transformée est une réponse naturelle à la grâce.
    • 1 Corinthiens 15.10 10 Ce que je suis à présent, c’est à la grâce de Dieu que je le dois, et cette grâce qu’il m’a témoignée n’a pas été inefficace. Loin de là, j’ai peiné à la tâche plus que tous les autres apôtres – non pas moi, certes, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. 

5. La grâce et les œuvres

La grâce exclut le salut par les œuvres, mais elle produit des œuvres comme fruit de la foi.

  • Jacques 2.26 26 Car comme le corps sans l’esprit est mort, la foi sans les actes est morte. 
  • Éphésiens 2.10 10 Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu ; car par notre union avec Jésus-Christ, Dieu nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions. 

Conclusion

La grâce de Dieu est un trésor inestimable, offert librement à tous ceux qui se tournent vers Lui par la foi. Elle ne se limite pas à notre salut, mais agit activement dans nos vies pour nous transformer, nous fortifier dans les épreuves, et nous enseigner à vivre pour la gloire de Dieu. Cette grâce, révélée parfaitement en Jésus-Christ, appelle à une réponse humble et volontaire : croire, obéir et refléter son amour par des œuvres bonnes qui témoignent de notre foi vivante.

En nous rappelant que tout ce que nous sommes et tout ce que nous faisons découle de la grâce de Dieu, puissions-nous marcher chaque jour avec reconnaissance, nous appuyant non sur nos propres forces, mais sur cette grâce qui suffit à tous nos besoins. Que notre vie soit une démonstration vivante de ce don merveilleux, et que nos paroles et nos actions attirent d’autres à goûter eux aussi à la grâce abondante de notre Seigneur. Comme Paul l’a si bien dit : « Ce que je suis à présent, c’est à la grâce de Dieu que je le dois » (1 Corinthiens 15.10).

Pourquoi la Bible n’enseigne-t-elle pas un réveil mondial avant le retour de Christ

Introduction

La Bible, dans plusieurs passages prophétiques, parle d’un réveil spirituel, mais l’idée d’un « grand réveil mondial » à la fin des temps n’est absolument pas ce que la Bible enseigne. C’est une mauvaise interprétation de certains passages bibliques. Encore une fois, cela vient ajouter à cette fausse doctrine un autre concept qui n’est absolument pas biblique. C’est une fois de plus, des versets sortis de leurs contextes pour leur faire dire une chose qu’ils ne disent pas. Voici quelques exemples de versets utilisés pour appuyer leur doctrine.

1. La prophétie de Joël

Dans Joël 3.1-2 et dans d’autres versions 2.28-29, Dieu promet une effusion de son Esprit :

« 1-28 Après cela, moi, je répandrai mon Esprit sur tout le monde. Vos fils, vos filles prophétiseront. Vos vieillards, par des songes, vos jeunes gens, par des visions, recevront des révélations. 2-29 Et même sur les serviteurs, sur les servantes, moi, je répandrai mon Esprit en ces jours-là. »

Ce passage est souvent interprété comme une prophétie d’un réveil spirituel mondial. Certains croient qu’il a eu un accomplissement partiel à la Pentecôte (Actes 2), mais qu’il pourrait aussi avoir un accomplissement plus large dans les derniers temps.

Malheureusement, c’est une interprétation erronée de ce passage. Le fait que Dieu répande son Esprit sur tout le monde ne signifie pas que des milliards d’âmes vont se convertir au Seigneur. Cela veut tout simplement dire que maintenant son Esprit est répandu et accessible à tout le monde dans la nouvelle alliance contrairement à l’ancienne alliance où ce n’était pas le cas.

2. L’annonce de l’évangile à toute la terre

Jésus, dans Matthieu 24.14, déclare :

« 14 Cette Bonne Nouvelle du royaume de Dieu sera proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples en entendent le témoignage. Alors seulement viendra la fin. »

Ce passage parle d’une diffusion universelle de l’Évangile avant la fin, mais il n’indique pas nécessairement qu’un grand nombre de personnes se tourneront vers Dieu. Il souligne plutôt que le message du salut atteindra tous les coins de la terre. C’est encore une fois, une interprétation erronée de ce passage.

3. Les temps de l’apostasie

Parallèlement à la possibilité d’un réveil, la Bible annonce aussi une grande apostasie, ou un abandon de la foi, dans les derniers temps. Paul écrit dans 2 Thessaloniciens 2.3 :

« 3 Que personne ne vous égare d’aucune façon. Car ce jour n’arrivera pas avant qu’éclate le grand Rejet de Dieu, et que soit révélé l’homme de la révolte qui est destiné à la perdition. »

Ce passage, ainsi que bien d’autres (Mt 24.10-12; 1 Ti 4.1-2; 2 Ti 3.1-5; Hé 3.12; Jd 1.18-19; Ap 3.15-16), parle plutôt d’une période de déclin spirituel et de rejet de la vérité.

Je me demande bien, comment on peut parler de grand réveil mondial alors que la Bible parle d’apostasie généralisée c’est un aberration.

4. Les deux témoins et le ministère prophétique

Dans Apocalypse 11, les deux témoins prophétisent avec puissance et amènent de nombreux signes et jugements. Leur ministère est un signe de la puissance de Dieu dans les derniers jours, mais il est également accompagné de persécutions et de résistance. Ce passage pourrait être vu comme une forme de réveil, mais dans un contexte de jugement et de tribulations. 

Ce que nous retrouvons dans le livre de l’Apocalypse c’est plutôt que les hommes refusent de se repentir. Comme par exemple, dans ces passages: 

Apocalypse 9.20–21 :

« 20 Mais le reste des hommes qui avaient survécu à ces fléaux ne renoncèrent pas aux œuvres de leurs mains ; ils ne cessèrent pas d’adorer les démons ainsi que les idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre et de bois, bien qu’elles soient incapables de voir, d’entendre et de bouger. 21 Ils ne renoncèrent pas à leurs meurtres, à leurs pratiques magiques, à leur immoralité et à leur malhonnêteté. » 

Apocalypse 16.9 :

« 9 Les hommes furent atteints de terribles brûlures, et ils insultèrent Dieu qui a autorité sur ces fléaux, mais ils refusèrent de changer et de lui rendre hommage. »

Apocalypse 16.11 :

« 11 Sous le coup de leurs souffrances et de leurs ulcères, ils insultèrent le Dieu du ciel, et ils ne renoncèrent pas à leurs mauvaises actions. »

Apocalypse 16.21 :

« 21 Des grêlons énormes, pesant près d’un demi-quintal, s’abattirent du ciel sur les hommes ; et ceux-ci insultèrent Dieu à cause du fléau de la grêle, car il était absolument terrible. »

5. Le retour de Jésus après des temps troubles

Cependant, le problème de cet enseignement est considérable. Ces enseignants laissent entendre qu’il y aura un réveil mondial juste avant le retour de Jésus. Toutefois, il place le retour de Jésus juste avant la période des tribulations, ce qui n’est absolument pas biblique non plus. Certes, il y aura un retour du Seigneur Jésus, mais la Bible le place au dernier jour soit après la période des tribulations comme en font foi ces passages :

Matthieu 24.29-31 nous dit :

« 29 Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune perdra sa clarté, les étoiles tomberont du ciel ; les puissances célestes seront ébranlées. 30 C’est alors que le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel. Alors tous les peuples de la terre se lamenteront, et ils verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire. 31 Il enverra ses anges rassembler, au son des trompettes éclatantes, ses élus des quatre coins du monde, d’un bout à l’autre de l’univers. »

Ce passage indique clairement que le retour de Jésus se produira « aussitôt après ces jours de détresse », ce qui signifie après et non pas avant la période des tribulations parce que ces jours de détresses font allusion, dans leur contexte, à la période des tribulations.

Marc 13.24-27 décrit le même scénario que Matthieu : 

« 24 Cependant, en ces jours-là, après ce temps de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune perdra sa clarté, 25  les étoiles tomberont du ciel ; les puissances célestes seront ébranlées. 26 Alors on verra le Fils de l’homme venir sur les nuées avec beaucoup de puissance et de gloire. 27 Il enverra ses anges rassembler ses élus des quatre coins du monde, d’un bout à l’autre de l’univers. »

2 Thessaloniciens 2.1-3 nous dit explicitement :

« 1 Au sujet de la venue de notre Seigneur Jésus-Christ et de notre rassemblement auprès de lui, nous vous le demandons, frères et sœurs : 2 ne vous laissez pas si facilement ébranler dans votre bon sens, ni troubler par une révélation, un message ou une lettre qu’on nous attribuerait, et qui prétendrait que le jour du Seigneur serait déjà là. 3 Que personne ne vous égare d’aucune façon. Car ce jour n’arrivera pas avant qu’éclate le grand Rejet de Dieu, et que soit révélé l’homme de la révolte qui est destiné à la perdition ».

Paul précise bien ici que le retour de Christ ne pourra pas avoir lieu avant que deux choses ne se produisent : l’apostasie, c’est-à-dire le rejet de la foi et la révélation de l’Antichrist. Ceci suppose un retour après une période de trouble et non pas avant et juste après un grand réveil mondial. C’est complètement faux de prétendre une chose pareille.

Jean 6.39-40 nous enseigne : 

« 39 Or, celui qui m’a envoyé veut que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. 40 Oui, telle est la volonté de mon Père : que tous ceux qui tournent leurs regards vers le Fils et qui croient en lui, possèdent la vie éternelle, et moi, je les ressusciterai au dernier jour. »

Jésus promet donc que la résurrection des croyants aura lieu au « dernier jour ». Ceci implique que son retour, ainsi que la résurrection des croyants, se produiront à la fin des temps et pas avant. 

Apocalypse 20.4-5 :

« 4 Ensuite je vis des trônes. On remit le jugement entre les mains de ceux qui y prirent place. Je vis aussi les âmes de ceux qu’on avait décapités à cause du témoignage rendu par Jésus et à cause de la Parole de Dieu. Je vis encore tous ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image et qui n’avaient pas reçu sa marque sur leur front et leur main. Ils vécurent et régnèrent avec Christ pendant mille ans. 5 C’est la première résurrection. Les autres morts ne vécurent pas avant la fin des mille ans. »

Ce passage mentionne ceux qui ont traversé la période des tribulations (ayant refusé d’adorer la bête) et qui sont ressuscités pour régner avec Christ. Cela indique un retour de Jésus après cette période de tribulations.

Finalement, Apocalypse 1.7 nous mentionne :

« 7 Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l’ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ! »

Bien que ce passage ne mentionne pas explicitement la période des tribulations, il parle d’un retour visible, où « tout œil le verra ». Cela est souvent interprété comme un retour triomphal après une période de crise. Le retour de Jésus est tout sauf secret.

Ces derniers passages montrent que la Bible indique un retour de Jésus après des temps de détresse ou lors du dernier jour, ce qui contraste avec les interprétations d’un enlèvement avant la période des tribulations.

Conclusion

Comme nous venons de le voir, la Bible n’enseigne absolument pas un grand réveil mondial. Pourquoi ce faux concept est-il allègrement enseigné dans nos églises aujourd’hui ? Comme nous l’avons vu, le texte met en lumière une compréhension biblique du retour de Jésus et du déroulement des événements de la fin des temps. Plutôt que de promettre un réveil spirituel universel, la Bible annonce une période de grande apostasie et de tribulations. Les passages étudiés montrent que le retour de Christ se fera après ces épreuves et non avant, rectifiant ainsi l’idée erronée d’un enlèvement avant les tribulations. Cette approche encourage les croyants à se préparer spirituellement, à persévérer dans la foi, et à rester vigilants face aux fausses doctrines qui pourraient les égarer ou leur faire croire autre chose que ce que la Bible enseigne.

Dans un monde de distractions, un message d’espérance

Voilà un message que nous entendons et auquel nous ne portons malheureusement que peu d’attention. Car les temps que nous vivons en ce moment sont des temps de distractions. La télévision est omniprésente dans tous les foyers. Nous portons avec nous notre téléphone intelligent que nous pouvons consulter à tout moment ou encore communiquer avec des amis constamment. Je ne parle pas des ordinateurs et des tablettes électroniques que nous possédons. Nous sommes constamment connectés à ce monde et nous avons peine à nous en séparer par peur de manquer une nouvelle, un événement ou encore un commentaire qui ne nous serait que de peu d’utilité. 

Cependant, la promesse que Jésus reviendra est une vérité profonde de la Parole de Dieu. C’est une promesse qui nous est faite pour nous encourager à persévérer dans les moments difficiles et surtout à garder espoir qu’un jour nous serons délivrés de bien des tourments. 

Aujourd’hui, les troubles sont loin de nous. Les guerres et bruits de guerre se passent sur d’autres continents et ne nous affectent que peu. Mais en sera-t-il toujours ainsi ? Il y a des événements significatifs qui se préparent, en ce moment même, et qui vont toucher tous les habitants de la terre. C’est ce que nous appelons la période des tribulations. 

Nombre de croyants croient qu’ils seront épargnés de ce moment parce que le Seigneur viendrait avant qu’ils ne débutent pour prendre son église. Bien entendu, ce faux enseignement est très populaire de nos jours. C’est un enseignement qui est vu comme une promesse de libération, mais qui n’est pas cohérent avec les Écritures ou encore avec ce que Jésus a toujours affirmé. 

La vérité c’est qu’il y a des tempos de grandes souffrances qui attendent les chrétiens. Lorsque l’antichrist sera dévoilé, une persécution monstre va débuter contre les croyants. Ça, c’est ce qui est en conformité avec les Écritures. Nombre de chrétiens vont abandonner leur Seigneur par peur de la souffrance ou de la mort. D’ailleurs, il n’en faut pas beaucoup aujourd’hui pour que les gens se détournent du Seigneur alors que nous vivons des temps relativement calmes loin des conflits et de la persécution. Toutefois, le jour où notre vie sera menacée, qu’est-ce que nous allons bien pouvoir faire ?

La seule chose qui nous restera, ce sera de se raccrocher aux promesses de la Parole de Dieu. Les promesses qui nous encouragent à persévérer et de toujours garder espoir dans la venue de notre libérateur. Nous savons par expérience et par le témoignage des Écritures que les promesses de Dieu sont fiables et s’accomplissent toujours. Les promesses de la première venue de Jésus se sont réalisées exactement comme elles avaient été prédites dans le temps du Seigneur. Chaque promesse a vu son accomplissement. Pourquoi est-ce que ce serait différent, aujourd’hui, pour nous, alors que nous attendons la seconde venue du Seigneur Jésus ? 

Jésus a dit : « Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. » (Jean 14.3) C’est une promesse auquel nous pouvons nous raccrocher et être certain de son accomplissement. Jésus n’est pas menteur et n’a jamais menti. Ce qu’il dit est fiable à 100 % et même plus. Il n’y a aucun risque que cela ne se réalise pas. Maintenant, pour bien comprendre ce passage, regardons le contexte de celui-ci. Cela nous évitera une mauvaise interprétation des Écritures.

Jean 14.3 se situe dans un discours plus large que Jésus adresse à ses disciples lors de la dernière cène, juste avant sa crucifixion (Jean 13-17). Ce passage fait aussi partie des discours d’adieu de Jésus, alors qu’il prépare ses disciples à son départ imminent par la mort sur la croix et qu’il leur donne des instructions et des encouragements pour les jours à venir qui seront somme toute difficiles pour eux. Le portrait est que Jésus venait d’annoncer à ses disciples qu’il allait les quitter, ce qui les a plongés dans l’inquiétude et la tristesse (Jean 13.33-36). Ils ne comprenaient pas encore pleinement ce qu’il voulait dire par son départ. Ainsi, dans Jean 14, Jésus commence par rassurer ses disciples en disant : « Que votre cœur ne se trouble pas. Ayez foi en Dieu, ayez aussi foi en moi. » (Jean 14.1) 

Ce même message fut adressé aux disciples qui nous ont précédés et qui sont morts dans l’attente du retour du Seigneur Jésus. Parce qu’ils savaient que la promesse de les prendre avec lui ne serait pas anéantie par leur mort. Ils avaient une pleine confiance en leur Dieu s’appuyant sur la Parole de Dieu qui dit: « Car, lorsque cette trompette retentira, les morts ressusciteront pour être désormais incorruptibles, tandis que nous, nous serons changés. » (1 Corinthiens 15.52) Toutefois, ils avaient aussi cette autre promesse qui les assurait qu’il ressusciterait. « Nous savons en effet que Dieu, qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître, avec vous, en sa présence. » (2 Corinthiens 4.14 )

Pour nous aujourd’hui également, nous devons mettre toute notre foi en Dieu et croire en Jésus. Toujours garder espoir, en nous, que Jésus va revenir pour nous prendre avec lui. Et même si nous ne le voyons pas de notre vivant cet espoir demeurera inchangé même dans la mort parce que nous avons les promesses que Jésus nous ressuscitera comme ce fut le cas pour lui et qu’il « transformera notre corps misérable pour le rendre conforme à son corps glorieux par la puissance qui lui permet aussi de tout soumettre à son autorité. » (Philippiens 3.21) Avec de telles promesses, pourquoi douter encore du Seigneur Jésus ? C’est là que la foi s’exerce.

Continuons, si vous le voulez bien. Dans ce passage, Jésus leur explique qu’il part pour leur préparer « une place dans la maison de son Père ». (Jean 14.2) C’est une métaphore pour décrire la demeure céleste qui est la nouvelle Jérusalem céleste.

Ainsi, Jean 14.3 est la promesse que, même si Jésus part pour un temps, il reviendra pour prendre ses disciples avec lui afin qu’ils soient toujours avec lui. Elle est aussi pour tous les disciples à travers les âges. 

Cette promesse est généralement comprise comme une référence à son retour à la fin des temps, sa seconde venue ou, plus largement, à l’idée que les croyants rejoindront Jésus dans la vie éternelle. Parce que c’est au retour de Jésus que les morts ressusciteront et que les vivants vont être changés en « un instant en un clin d’œil » (1 Corinthiens 15.52) pour le rejoindre dans les cieux comme l’apôtre Paul nous décrit si bien ce moment glorieux pour les disciples du Seigneur Jésus disant: « En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l’archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis à Christ ressusciteront en premier lieu. Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur. » (1 Thessaloniciens 4.16-17) Puis, il ajoute au verset suivant : « Encouragez-vous donc mutuellement par ces paroles. » (1 Thessaloniciens 4.18)

Pour conclure, le thème central de ce passage est l’union continue entre Jésus et ses disciples, même après son départ. Il leur promet le Saint-Esprit comme consolateur (Jean 14.16-17) et assure que, même s’il n’est plus physiquement présent, il ne les laissera pas orphelins (Jean 14.18). Il souligne également que leur relation avec lui transcende le temps et l’espace, culminant dans la vie éternelle avec lui.

Ce passage de Jean 14.3 est souvent interprété comme une promesse d’espérance pour les chrétiens aujourd’hui, soulignant que la séparation physique d’avec Jésus n’est que temporaire et que leur destin final est d’être avec lui pour l’éternité et même s’il devait mourir avant son retour cette promesse s’accomplirait. 

Ce verset reflète pareillement l’assurance du salut et la réalité de la vie éternelle pour ceux qui croient en Jésus. C’est pourquoi Jean 14.3 se trouve dans un contexte de réconfort et d’encouragement où Jésus promet qu’il reviendra pour emmener ses disciples avec lui dans la présence de Dieu, assurant ainsi une relation éternelle avec lui.

Osez être différent

Youcef Nadarkhani a rencontré Jésus-Christ à l’âge de dix-neuf ans. Il a ensuite été ordonné comme pasteur et a dirigé une église en Iran.

En 2010, à l’âge de trente-deux ans, marié et père de deux jeunes enfants, il a été arrêté et condamné à mort pour “apostasie” (conversion de l’islam au christianisme).

Heureusement, deux ans plus tard, après une pression internationale soutenue, la décision a été annulée.

Au cours de son procès, le pasteur Nadarkhani a refusé de se rétracter malgré sa condamnation à mort. Il a déclaré au juge : « Je suis résolu dans ma foi et mon christianisme et je n’ai pas envie de me rétracter ».

Le ministre britannique des affaires étrangères de l’époque, William Hague, a rendu hommage à son courage. Le journal Guardian l’a décrit comme « un chrétien inspiré et courageux ».

Le pasteur Nadarkhani, comme beaucoup de chrétiens dans le monde aujourd’hui, est toujours persécuté pour sa foi. Jésus nous donne une image de ce qu’est la véritable humanité.

Osez être différents, en étant comme lui. Ne suivez pas ce que le monde vous dit être désirable, mais suivez Dieu.

Source : La Bible en un ans Youversion

Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu

Aujourd’hui, les gens vivent leur vie sans se préoccuper qu’un jour ils devront faire face à Dieu. Ils ignorent le Seigneur pensant peut-être qu’ils seront capables de se justifier eux-mêmes devant le créateur lorsque celui-ci leur demandera des comptes. Malgré cela, il y a aussi plusieurs croyants qui agissent de même. Ils croient que parce qu’ils portent l’étiquette de chrétien, ils auront tous les passe-droits pour entrer dans la vie éternelle. Malheureusement, c’est une tragédie que de vivre sa vie de croyant sans se préoccuper d’obéir aux commandements du Seigneur Jésus.

Le prophète Amos a donné un avertissement aux israélites en leur disant: « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. » (Amos 4.12) C’est un avertissement important pour tous les croyants vivant dans les dernières heures. Alors que nous sommes à l’aube de la période des tribulations. Et que les gens du monde seront sévèrement repris par Dieu, nous les croyants devrons aussi passer par la fournaise de l’épreuve entre les mains de l’antichrist. L’avertissement d’Amos est très important. Il ne faut pas le négliger.

Le prophète Amos a oeuvré au 8e siècle avant Jésus-Christ. C’est-à-dire aux alentours de 760 et 750 av. J.-C, soit sur une période de 10 ans. Il exerça son ministère principalement dans le royaume du nord, soit Israël. Comme quoi, Dieu se sert d’homme et de femme pour le servir dans les pires conditions. Il ne les retire pas, mais il les protège.

Amos a prophétisé pendant une période de prospérité économique, mais aussi dans un temps de décadence morale et spirituelle sous les règnes de Jéroboam II (en Israël) et d’Ozias (en Juda). Ce qui ressemble beaucoup à l’époque dont nous vivons maintenant.

Amos, chapitre 4, se concentre sur les péchés du peuple et sur les divers moyens par lesquels Dieu a tenté de ramener son peuple à lui, mais en vain. Encore aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une situation similaire. Les croyants, au sens large, vivent leur vie comme ils l’entendent. Ils font tout ce qu’ils veulent sans se préoccuper de ce que Jésus leur demande. 

Selon les sondages, les gens au Canada affirment être croyants dans une proportion de 68%. Malheureusement, ils ne cherchent pas Dieu et font ce qui leur plait. Ils ne se soucient pas de savoir ce que le Seigneur attend d’eux. De même, une majorité de croyants, dans l’église, agissent ainsi. Ils sont croyants, mais de nom seulement. Comme l’apôtre Paul dit: « Certes, ils resteront attachés aux pratiques extérieures de la piété, mais, en réalité, ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait la force. » (2 Timothée 3.5) Qu’est-ce qui fait la force de notre foi ? N’est-ce pas le Seigneur Jésus ? Nous retrouvons aussi de l’idolâtrie et de l’hypocrisie religieuse au sein du corps de Christ. Les gens prétendent aimer Christ, mais ne lui obéissent pas. Ils prétendent être chrétiens, mais ils renient celui qui en fait la force. 

Dans les versets 6-11 du chapitre 4, Amos énumère une série de calamités que Dieu a envoyées sur Israël pour les corriger et les amener à se repentir. 

  • La famine (v. 6)
  • La sécheresse (v. 7-8)
  • Les récoltes ravagées par les sauterelles (v. 9)
  • Les pestes et les maladies (v. 10)
  • La destruction similaire à celle de Sodome et Gomorrhe (v. 11)

Malgré toutes ces tentatives de correction, le refrain répété est : « Malgré cela, vous ne revenez pas à moi, l’Éternel le déclare.  » (Amos 4.6, 8, 9, 10, 11)

Combien de choses nous sont-elles arrivées pour nous ramener à Dieu, après que nous nous soyons éloignés de lui pour une raison ou une autre ? Combien d’avertissements Dieu nous a-t-il donnés, que nous avons ignorés ? Combien de fois nous a-t-il appelés à revenir à lui, et nous avons fait la sourde oreille ?

Il y a des temps difficiles qui approchent auquel devront faire face les croyants de toute la terre. Cependant, le message populiste nous dit de ne pas craindre de souffrir parce que nous chrétien, membre de l’Église de Christ allons être enlevé avant la période des tribulations. C’était le même message qui était véhiculé par les prophéties au temps de Jérémie. Ceux-ci disaient de ne pas craindre le roi de Babylone, qu’ils ne seraient pas faits prisonniers et que Dieu allait les délivrer. Comment allons-nous pouvoir nous en sortir si aujourd’hui, nous refusons d’obéir au Seigneur Jésus? Tandis que Jérémie leur disait de se rendre s’ils voulaient avoir la vie saufs. Je crains que ce soit la même chose qui va se passer si le peuple de Dieu continue de ne pas obéir. Maintenant, s’ils sont incapables de lui obéir aujourd’hui, demain, je crains fort que ce soit pareil.

Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu.  C’est un appel que Dieu nous lance maintenant. Un jour, nous devrons faire face à Dieu. Un jour nous nous tiendrons tous debout devant lui. Même ceux qui ne croient pas en Dieu aujourd’hui. Ce jour va venir et il est inévitable. Personne ne pourra s’y soustraire. Chacun de nous devra répondre pour nous même. Qu’est-ce que vous croyez que vous allez répondre à ce moment ? Comment allez-vous justifier le fait que vous avez refusé d’obéir au Seigneur Jésus ? La bible dit : « En effet, c’est en fonction de tes propres paroles que tu seras déclaré juste, ou que tu seras condamné. » (Matthieu 12.37) 

L’appel de Dieu est sérieux en ces jours que nous vivons maintenant. Nous devons considérer cet appel avec circonspection. Le temps vient ou bientôt nous serons confrontés devant Dieu. Nous serons seuls devant lui pour répondre de nous même.

Aujourd’hui, dans de nombreuses églises, on prêche ce que les gens veulent entendre. La vérité est bien souvent complètement absente. Même Jésus est trop souvent absent des messages. Les gens changent d’église pour aller là où on va leur dire ce qu’ils veulent entendre. Ils ne se soucient même pas de savoir si c’est ce que le Seigneur demande d’eux. Chacun agit en fonction de ses sentiments et de ses désirs. Toutefois, comme au temps d’Élie, seul un petit groupe de fidèles se soucient de faire ce que le Seigneur Jésus leur demande. 

Le passage d’Amos 4.12 dit : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël;  et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, O Israël ! » (Amos 4.12) Regardons trois choses dans ce passage.


1. « C’est pourquoi » 

Ce terme montre que ce verset est une conclusion basée sur les avertissements et les jugements précédemment énumérés et que Dieu ne laissera pas impuni le péché de désobéissance. Le refus d’obéir à Dieu, c’est ce qui occasionna la perte de plusieurs personnages bibliques. En contrepartie, ceux qui marchaient dans l’obéissance vécurent une vie complètement différente.

2. « Je te traiterai ainsi »

Dieu indique qu’il va continuer à agir de manière encore plus décisive envers Israël en raison de leur manque de repentance. Le manque de repentance est un mal très répandu dans l’Église aujourd’hui. Plusieurs marchent dans la désobéissance, pour toutes sortes de raison. Jamais ils ne se repentent. Ils sont là bien en vue, faisant de belles prières en public. Professant le nom de Christ avec conviction et éloquence. Cependant, leur vie est entachée par la désobéissance. Ils refusent de faire ce que le Seigneur leur demande. Mais le jugement que Dieu va exercer sur eux sera terrible. 

Israël est dans la Bible un modèle de désobéissance. Les conséquences de leur désobéissance leur ont couté très cher. Plusieurs sont morts dans la désobéissance. Quelle fin tragique pour un croyant !

3. « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu »

Ceci est un avertissement solennel. Dieu annonce une rencontre imminente où il jugera Israël pour ses péchés. Ce n’est pas une rencontre de salut, mais de jugement si le peuple persiste dans son obstination. De la même manière, Dieu annonce une rencontre imminente ou il jugera les croyants pour leur désobéissance. L’apôtre Jean écrit : « Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. » (Apocalypse 20.12) Ce passage est particulièrement intéressant. Plusieurs croyants pensent que nous ne passerons pas en jugement. Maintenant, regarder dans ce passage quel livre fut ouvert. C’est le livre de vie. Celui-ci apparaît 7 fois dans le Nouveau Testament (1 fois en Philippiens et 6 fois dans le livre de l’Apocalypse). 

Paul nous dit que le nom de croyants est inscrit dans le livre de vie. (Philippiens 4.3) Jésus nous dit que les vainqueurs ne verront pas leur nom effacé du livre de vie. (Apocalypse 3.5) Tous ceux dont leur nom n’est pas inscrit dans le livre de vie vont adorer la bête. (Apocalypse 13.8)  De plus, les gens dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie s’émerveilleront en voyant la bête. (Apocalypse 17.8) Ce livre sera ouvert lors du grand jugement. (Apocalypse 20.12) Tous ceux dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie vont périr. (Apocalypse 20.15) Finalement, seuls ceux dont le nom est écrit dans le livre de vie pourront entrer dans la nouvelle Jérusalem. (Apocalypse 21.27)

Ce ne sera pas un temps de tout repos. C’est maintenant que nous devons prendre en considération les paroles de notre Dieu. Certains croient qu’ils seront épargnés de ce moment parce qu’ils sont chrétiens. C’est une très mauvaise interprétation de la Parole de Dieu. 

L’apôtre Jean dans sa première épitre parle ainsi: « Et voici pourquoi l’amour se manifeste pleinement parmi nous : c’est pour que nous ayons une entière assurance au jour du jugement, d’autant plus que notre situation dans ce monde est celle que Christ a connue lui-même. » (1 Jean 4.17) Jean s’adresse à des croyants. Nous devons donc nous attendre à passer en jugement devant Dieu. De même l’auteur de l’épitre aux Hébreux mentionne qu’après le mort vient le jugement de Dieu. (Hébreux 9.27) L’apôtre Paul disait dans sa lettre à son collaborateur Timothée: « Telle une couronne, la justice que Dieu accorde est déjà préparée pour moi. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra au jour du jugement, et pas seulement à moi, mais à tous ceux qui, avec amour, attendent sa venue.» (2 Timothée 4.8) Ainsi, Paul confirme qu’il y aura un jour de jugement pour les croyants. Nous ne devons pas ignorer ce fait et prendre conscience de son importance afin de mettre notre vie en règle avec le Seigneur Jésus. 

Ce qui est terrifiant c’est que les croyants savent cela et qu’ils continuent d’agir tout aussi mal. Ils continuent de marcher dans la désobéissance sans se soucier des conséquences de leurs actes. Comme nous sommes habitués à toujours entendre de belles paroles, nous ne faisons plus de cas des avertissements de notre Dieu. Le Saint-Esprit dit expressément maintenant: « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. »Parce que bientôt, il reviendra. Ce jour sera un jour terrible pour les désobéissants. Toutefois, ce sera un jour de joie pour ceux qui lui obéissent. Fréquenter une église c’est bien, mais l’obéissance à la Parole de notre Dieu c’est primordial. Jean, l’apôtre que Jésus aimait, nous dit « C’est là que les membres du peuple saint, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et vivent selon la foi en Jésus, doivent faire preuve d’endurance. » (Apocalypse 14.12) Jean mentionne les membres du peuple saint. N’est-ce pas l’Église du Seigneur Jésus, pourquoi est-elle encore sur la terre à ce moment de la période des tribulations ? Il nous dit que les membres du peuple saint, les croyants, les chrétiens, ce sont ceux qui obéissent aux commandements de Dieu. Ils font ce que Dieu leur demande. Non pas sans crainte, mais avec courage surmontant leurs appréhensions.

Jésus est notre exemple d’obéissance par excellence. Toute sa vie, il n’a fait que ce que Dieu lui demandait de faire. Sa vie était dictée par son obéissance à son Père. Aujourd’hui le Seigneur nous demande :

  • de bénir et nous ne le faisons pas; 
  • de donner et nous ne donnons pas ou moins que ce qu’il nous demande;
  • d’aimer et nous ne le faisons pas, ou seulement ceux qui nous aime;
  • de prier et nous ne le faisons pas; 
  • de proclamer sa Parole et nous ne le faisons pas; 
  • de prophétiser et nous ne le faisons pas;
  • de le mettre en premier dans notre vie et nous ne le faisons pas; 
  • de témoigner et nous ne le faisons pas. 

Le temps n’est plus à la rigolade. Son retour est pour bientôt et nous nous devons de nous préparer à la rencontre de notre Dieu.

Amos 4.12 est un appel à la repentance et un avertissement solennel du jugement de Dieu. Malgré les nombreux avertissements et les calamités envoyées pour corriger Israël, celui-ci a persisté dans son péché. Par conséquent, Dieu annonce une rencontre inévitable avec lui. Un temps où il jugera leurs actions. Ce passage nous rappelle l’importance de répondre aux avertissements divins et de revenir à Dieu avec un cœur repentant.

Comment puis-je me préparer à la rencontre de Dieu si je suis croyant ? La réponse est bien simple. Obéis, obéis au Seigneur Jésus comme lui fut obéissant en toutes choses. Paul nous dit, en parlant de Jésus, qu’il « s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix. » (Philippiens 2.8) Même si c’était un chemin de souffrance, Jésus a choisi d’obéir.

C’est une obéissance sacrificielle que le Seigneur nous demande. Obéir jusque dans la mort. Obéir même lorsque cela ne fait pas notre affaire ou encore lorsque nous ne voulons pas ou que nous avons peur.

Matthieu 24.1-2: Comprendre la destruction du temple physique et ses implications actuelles

1 Là-dessus, Jésus quitta la cour du Temple. Tandis qu’il s’éloignait, ses disciples s’approchèrent pour lui faire remarquer l’architecture du Temple. 2 Alors il leur dit : Oui, regardez bien tout cela ! Vraiment, je vous l’assure : tout sera démoli : il ne restera pas une pierre sur une autre. 

 La Bible du Semeur (Colorado Springs: Biblica, 2015), Mt 24.1–2.

Introduction

La scène décrite dans ce passage de l’évangile de Matthieu 1.1-2 se déroule quelques jours avant que Jésus ne célèbre sa dernière Pâque avec ses disciples. Les événements futurs que Jésus décrit ont été initiés par une simple question des disciples. Cela montre que les révélations du Seigneur peuvent souvent être déclenchées par des questions simples que nous nous posons.

L’Observation du Temple par les Disciples

La beauté du temple

Dans le texte, les disciples marchent avec Jésus en s’éloignant du temple pour se diriger vers le Mont des Oliviers. Ils lui font remarquer la beauté et l’impressionnante structure du temple. Pour eux, ce temple semblait permanent.

La destruction du temple

Cependant, nous savons aujourd’hui que le temple a été détruit par l’armée romaine sous les ordres de Titus en 70 de notre ère. Le temple était le symbole de l’ancienne alliance, mais avec la venue de Jésus, les choses allaient changer. C’est ce que nous allons explorer à travers la prophétie de Jésus à ses disciples.

La prophétie de Jésus

Une référence spirituelle

Une question à se poser est : à quoi Jésus fait-il référence lorsqu’il parle du temple ? Nous savons que Jésus s’exprimait souvent de manière spirituelle, alors que ses auditeurs comprenaient ses paroles de manière physique. Un exemple de cela est rapporté par l’apôtre Jean quand Jésus dit : « Démolissez ce temple, et en trois jours, je le relèverai. » (Jn 2.19). Les accusateurs de Jésus n’ont pas compris le sens spirituel de ses paroles, comme le montre le témoignage de quelqu’un devant le grand conseil : « Nous l’avons entendu dire : Je démolirai ce temple fait de main d’homme et, en trois jours, j’en reconstruirai un autre, qui ne sera pas fait par des mains humaines. » (Mc 14.58). De même, certains ont utilisé ces paroles pour se moquer de Jésus sur la croix : « Hé ! toi qui démolis le Temple et qui le reconstruis en trois jours » (Mc 15.29).

Une portée spirituelle

Aujourd’hui, nous savons que Jésus ne parlait pas du temple physique, mais de son corps, comme l’apôtre Paul le confirme dans sa deuxième épître aux Corinthiens : « Car nous sommes, nous, le temple du Dieu vivant. » (2 Co 6.16). La réponse de Jésus aux disciples ne se limitait donc pas aux bâtiments en pierre, aussi magnifiques soient-ils. Elle avait une portée spirituelle, comme le confirme l’apôtre Pierre : « Et vous aussi, comme des pierres vivantes, vous formez un temple spirituel » (1 Pi 2.5). Le temple fait de pierre où Dieu résidait n’existe plus ; il existe maintenant dans le corps des croyants, les pierres vivantes constituant l’édifice spirituel où Dieu habite.

L’apôtre Paul démontre cela en disant aux Corinthiens : « Car nous travaillons ensemble au service de Dieu, et vous, vous êtes le champ qu’il cultive. Ou encore : vous êtes l’édifice qu’il construit. » (1 Co 3.9). Ce passage montre que, bien que Paul parle à des individus, ces individus forment l’Église, le temple de Dieu.

Un autre passage pertinent est : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit ce temple, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est saint, et ce temple, c’est vous. » (1 Co 3.16-17). Ce passage s’adresse à la fois aux personnes individuellement et aussi formant le corps des croyants qui est l’Église. Comme Pierre le confirme, les croyants sont les pierres vivantes constituant le temple spirituel de Dieu, qui est l’Église. Ainsi, Dieu habite aussi bien dans les croyants que dans l’Église de Jésus-Christ.

Un changement de paradigme annoncé par Jésus

La fin de l’adoration au temple

Ce que Jésus a annoncé à ses disciples marque un changement de paradigme. La destruction du temple signifiait que Dieu n’habiterait plus dans un temple fait de main d’homme, mais dans le cœur de ses élus. Cela est corroboré par les paroles de Jésus à la Samaritaine : « Crois-moi, l’heure vient où il ne sera plus question de cette montagne ni de Jérusalem pour adorer le Père. » (Jn 4.21).

Avec la destruction du temple, la prophétie de Jésus à la Samaritaine s’est accomplie en l’an 70, marquant la fin de l’adoration à Jérusalem et le début de l’adoration « en esprit et en vérité » (Jn 4.22) partout, car nous sommes maintenant le temple du Dieu vivant, constitué de pierres vivantes comme le dit Pierre. C’est aussi ce que Jésus déclarait par ces propos : « Car là où deux ou trois sont ensemble en mon nom, je suis présent au milieu d’eux. » (Mt 18.20).

Lorsque Jésus dit : « Regardez bien tout cela » (Mt 24.2), le mot grec utilisé pour « regarder » est « blepo », qui se réfère à l’observation physique. Jésus attirait l’attention des disciples sur le temple physique.

Marc confirme que Jésus parlait bien du temple : « Comme Jésus sortait du Temple, un de ses disciples lui dit : Regarde, Maître, quelles belles pierres ! Quel édifice magnifique ! Jésus lui répondit : Oui, regarde bien ces grandes constructions : il ne restera pas une pierre sur une autre, tout sera démoli. » (Mc 13.1-2). Luc ajoute que Jésus parlait du temple en mentionnant : « Certains disaient du Temple : Avec ses belles pierres et les beaux objets déposés en offrandes, il est magnifique. Jésus leur dit : Il viendra un temps où tout ce que vous regardez sera détruit ; pas une pierre ne restera sur une autre. » (Lc 21.5-6).

Il est donc clair que Jésus prophétisait la destruction du temple de Jérusalem. Il ne parlait pas d’un temple spirituel, mais physique, car une grande partie du chapitre 23 est une réprimande de Jésus aux pharisiens qui ne croyaient pas en lui. Jésus se lamente sur Jérusalem et son peuple, comme le montre ce passage : « Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! Toi qui fais mourir les prophètes et qui lapides ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu ! Maintenant, votre maison va être abandonnée et restera déserte. En effet, je vous le déclare : Désormais, vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Mt 23.37–39).

La lamentation de Jésus sur Jérusalem

Luc contient aussi une lamentation de Jésus sur Jérusalem, incluant une référence à des pierres dispersées : « Quand il fut arrivé près de la ville et qu’il la vit, il pleura sur elle : Ah, dit-il, si seulement tu avais compris, toi aussi, en ce jour, de quoi dépend ta paix ! Mais, hélas, à présent, tout cela est caché à tes yeux. Des jours de malheur vont fondre sur toi. Tes ennemis t’entoureront d’ouvrages de siège, t’encercleront et te presseront de tous côtés. Ils te détruiront complètement, toi et les habitants qui seront dans tes murs, et ils ne laisseront pas chez toi une pierre sur une autre. Pourquoi ? Parce que tu n’as pas su reconnaître le moment où Dieu est intervenu pour toi. » (Lc 19.41-44).

Conclusion

La prophétie de Jésus sur la destruction du temple de Jérusalem révèle un changement profond dans la manière dont Dieu se manifeste et réside parmi les hommes. Ce passage nous montre comment une simple question des disciples a conduit à une révélation majeure, démontrant que les réponses du Seigneur peuvent être déclenchées par nos propres interrogations.

La beauté et la grandeur du temple physique, pourtant perçues comme permanentes par les disciples, ont été prophétisées comme étant éphémères. La destruction du temple en 70 après J.-C. par les Romains symbolise la fin de l’ancienne alliance et marque le début d’une nouvelle ère où Dieu n’habite plus dans des bâtiments faits de main d’homme, mais dans le cœur de ses croyants.

Jésus utilise cette prophétie pour enseigner une vérité spirituelle plus profonde : le véritable temple de Dieu est formé par les croyants eux-mêmes. Comme l’apôtre Paul et Pierre le confirment, les chrétiens sont les pierres vivantes qui constituent l’édifice spirituel de Dieu, où Il habite désormais. Ce changement de paradigme est crucial, car il signifie que l’adoration n’est plus liée à un lieu physique spécifique, mais se fait « en esprit et en vérité » partout où les croyants se réunissent.

Les lamentations de Jésus sur Jérusalem montrent son chagrin face au rejet de ses habitants et annoncent les conséquences de leur incrédulité. Toutefois, elles portent aussi un message d’espoir : même après la destruction du temple, la présence de Dieu demeure au milieu de son peuple, transformant chaque croyant en un temple vivant où Dieu réside.

Ainsi, la prophétie de Jésus sur la destruction du temple nous appelle à reconnaître que la véritable maison de Dieu est dans nos cœurs et simultanément dans la communauté des croyants, où que nous soyons.

Le récit de l’homme riche et du pauvre Lazare (partie V)

Cet enseignement vidéo (partie V) conclut cette série d’enseignements en abordant la fin du discours de Jésus sur l’homme riche et le pauvre Lazare. Nous discuterons encore de quelques points concernant le Talmud, affirmant qu’il est non scripturaire et contient des enseignements blasphématoires. Nous discuterons de l’intégration de certains concepts du Talmud dans la religion catholique, les considérant comme non bibliques. L’enseignant rejette également divers dogmes mariaux et rituels catholiques, citant des versets bibliques pour soutenir ses arguments. L’explication de la parabole de Jésus met l’accent sur le rejet des enseignements des pharisiens et du Talmud, soulignant que le véritable point de l’histoire est la cupidité plutôt que la validation des mythes sur l’enfer. En conclusion, nous vous exhortons à la prudence face aux récits d’expériences de l’au-delà et souhaitons que les lecteurs comprennent davantage les Écritures afin de ne pas être induits en erreurs.

Le récit de l’homme riche et du pauvre Lazare (partie IV)

Dans cet enseignement vidéo (partie IV) nous allons discuter des diverses contradictions perçues dans les enseignements de Jésus concernant le séjour des morts, en se basant sur des points tels que la connaissance des morts, la médiation de Jésus, l’existence du sein d’Abraham, le transport par les anges, l’amour du riche pour ses frères, etc. Nous pouvons attribuer ces contradictions aux doctrines non scripturaires des Pharisiens, précisant que ces traditions sont originaires du Talmud. Celui-ci étant une collection de textes rabbiniques comprenant la Mishna et le Gemara. Le Talmud est décrit comme une compilation de commentaires, discussions et interprétations de la loi juive et des traditions rabbiniques. Nous verrons que le Talmud a été mis par écrit après la destruction du deuxième temple et que celui-ci mentionne certaines histoires fictives. Nous les comparerons aux enseignements de Jésus sur le séjour des morts. Finalement, Une mise en garde contre l’acceptation de croyances non bibliques sera faites afin de nous encourager à se fier uniquement à la Bible et à la guidance du Saint-Esprit pour l’édification de notre foi. Le prochain enseignement vidéo (partie V) conclura cet enseignement sur le passage de Luc 16.19-31 de l’homme riche et du pauvre Lazare.

Le récit de l’homme riche et du pauvre Lazare (partie III)

Dans cet enseignement vidéo (partie III), nous terminons d’explorer les contradictions perçues dans les enseignements de Jésus sur le séjour des morts. Nous citerons les trois derniers points ce qui porte à once le nombre de contradiction que Jésus fait concernant les Écritures, dont la connaissance des morts, le rôle médiateur de d’Abraham, l’existence du sein d’Abraham, le transport par les anges, le mérite basé sur la souffrance, et l’idée de deux endroits distincts dans le séjour des morts. Nous présentons ces points comme étant non bibliques et nous attribuons ces contradictions aux doctrines non scripturaires des Pharisiens. Nous soulignerons que Jésus n’est pas en train d’établir de nouvelles doctrines mais de révéler les erreurs des traditions pharisiennes. La vidéo met en garde contre l’acceptation de croyances non bibliques et insiste sur la nécessité de se fier uniquement à la Parole de Dieu. La prochaine vidéo (partie IV) abordera l’origine de la tradition des anciens et cela nous aideras à mieux comprendre ce discours de Jésus adressé aux pharisiens.

Le récit de l’homme riche et du pauvre Lazare (partie II)

Dans cet enseignement vidéo (partie II), nous continuons à exposer des contradictions perçues dans le passage biblique de l’homme riche et du pauvre Lazare (Luc 16.19-31). Quelques points supplémentaires sont soulevés, notamment le concept du sein d’Abraham, la prétendue assistance des anges au moment de la mort, le fait que le riche se souvienne de ses frères, son adresse de prière à Abraham, et l’idée que le séjour des morts est la destination commune pour tous, juste et injuste. Nous soulignerons également que ces éléments contredisent d’autres enseignements bibliques sur la mort et le séjour des morts. Nous remettons également en question l’idée d’Abraham agissant en tant que médiateur et nous parlerons sur la divergence entre les propos de Jésus dans ce passage et d’autres parties de la Bible. Dans la partie III, de cette enseignement vidéo, nous terminerons la série de contradictions et nous aborderons également quelques points doctrinaux.

Le récit de l’homme riche et du pauvre Lazare (partie I)

Dans cet enseignement vidéo (partie I), nous discutons au sujet du passage biblique de l’homme riche et du pauvre Lazare (Luc 16.19-31), soulignant des contradictions entre les enseignements de Jésus dans ce récit et d’autres passages des Écritures. Nous verrons aussi que plusieurs croyances populaires sur le séjour des morts, telles que les expériences de personnes prétendant avoir visité le ciel ou l’enfer, sont basées sur des interprétations erronées de ce passage. Nous metterons en évidence onze points où Jésus semble contredire les Écritures, remettant en question la compréhension traditionnelle de ce récit. Les contradictions incluent des notions telles que les morts ayant des connaissances et discutant entre eux, ainsi que la médiation d’Abraham plutôt que de Jésus entre les vivants et les morts. Dans la partie II, de cet enseignement vidéo, nous allons continuer à explorer d’autres contradictions.

Le rôle de la femme dans l’église est aussi d’enseigner et de prêcher

Les faux enseignements sont monnaie courante dans le corps de Christ dans ces jours qui sont la fin.

Nous voyons aujourd’hui, dans l’Église du Seigneur Jésus, beaucoup de faux enseignements. C’est-à-dire des enseignements qui sont tirés de passages de la Bible et malheureusement toujours tirés hors de leur contexte. Jésus nous a pourtant mis en garde contre cela lorsqu’il a dit :

Jésus leur répondit : faites bien attention que personne ne vous induise en erreur. Matthieu 24.4

Dans ces temps qui sont la fin, ces faux enseignements affluent et induisent les croyants dans l’erreur. Une multitude de chrétiens défendent ces faux enseignements sans se rendre compte qu’ils sont pris dans ces hérésies.

L’un de ceux-ci, sur lequel, je veux lever le voile, est cet enseignement qui dit que la femme ne peut pas enseigner dans l’église. Mais honnêtement, ça vient d’où ce concept erroné ? Où est-ce qu’ils ont été chercher cela dans la Parole de Dieu, la Bible ?

Apparemment, l’un des versets sur lequel ce faux enseignement s’appuie est celui-ci :

…que les femmes gardent le silence dans les assemblées ; car il ne leur est pas permis de parler. (1 Corinthiens 14.34)

Comme je le dis toujours, pour comprendre un passage, il nous faut toujours regarder le contexte dans lequel le verset est mentionné. Lorsque nous regardons le contexte, nous nous apercevons assez rapidement qu’il ne dit pas ce que certains prétendent qu’il dit.

Ce passage de 1 Corinthiens 14.34 est mentionné dans le contexte de l’ordre dans l’église qui est du verset 26 jusqu’au verset 40 de 1 Corinthiens 14. Mais que nous dit ce passage ?

À prime à bord, ce passage nous parle du bon ordre et de la décence dans les réunions en particulier en ce qui concerne les dons spirituels et les prophéties. Oui, vous avez bien lu. Il ne concerne pas l’enseignement de la femme dans l’église. Je le répète, il concerne les dons spirituels et les prophéties et non pas du fait que la femme puisse ou non enseigner ou prêcher dans l’église. Allons un peu plus loin.

Les versets vingt-sept et vingt-huit nous disent que si quelqu’un parle en langue, que ce soit deux personnes au plus, et il doit y avoir un interprète. Si personne ne peut interpréter, il doit se taire dans l’assemblée. Si quelqu’un prophétise, cela doit être fait de manière ordonnée, avec une ou deux personnes parlant à tour de rôle, et les autres écoutants.

Les versets vingt-neuf à trente-trois nous mentionnent que les prophètes doivent être en contrôle de leurs paroles, et les autres membres de l’assemblée peuvent juger de la prophétie. Ils nous disent aussi que Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Puis, les femmes sont également exhortées à se taire dans les assemblées et à demander des explications à la maison si elles ont des questions. Comme vous pouvez le remarquer, jusqu’ici, il n’est nullement question d’interdiction d’enseignement pour la femme.

Les versets trente-quatre à trente-cinq nous mentionnent que les femmes sont instruites de se taire dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler, mais elles doivent être soumises, comme le dit aussi la loi. Si elles ont des questions, elles doivent les poser à la maison. Jusqu’à maintenant, où est-ce que nous voyons qu’il est interdit aux femmes d’enseigner ou de prêcher dans l’église, dans ce contexte ? On va continuer avec les derniers versets au cas où Paul le mentionnerait explicitement.

Finalement, les versets trente-six à quarante l’apôtre Paul concluent en soulignant que la parole de Dieu ne vient pas seulement d’eux à Corinthe, mais de toutes les églises. Il exhorte les Corinthiens à rechercher le bien de l’Église et à respecter ces enseignements. Il insiste sur l’importance de la décence et de l’ordre dans les réunions de l’Église et encourage la prophétie. En fin de compte, il rappelle que tout doit être fait de manière appropriée et avec le souci de l’édification spirituelle de tous.

Je suis estomaqué de voir que certaines personnes peuvent être aussi malhonnêtes en tordant les sens des écritures pour satisfaire leur égo démesuré. Pour s’assurer qu’une femme qui est meilleure qu’eux ne les ridiculise devant toute l’assemblée.

Il y a un deuxième passage dans les écritures qui est plus explicite et que je me dois, pour être honnête de le mentionner. Il s’agit du passage de 1 Timothée 2.12 qui mentionne ceci :

Je ne permets pas à une femme d’enseigner, ni de prendre autorité sur l’homme. (1 Timothée 2.12)

Ici, c’est clair, mais encore une fois, regardons le contexte avant de crier victoire. Le contexte de ce verset se place dans l’attitude des hommes et des femmes dans la communauté. L’apôtre Paul écrit une lettre à Timothée, un jeune pasteur ou dirigeant de l’Église, pour lui donner des conseils et des instructions sur la manière de gérer l’Église à Éphèse. Dans ce passage, Paul discute de la décence et de l’ordre dans le culte public, et il fait des recommandations personnelles spécifiques concernant le rôle des hommes et des femmes.

Si vous remarquez bien dans ce contexte Paul, mentionne deux fois « Je veux » (1 Tm 2.8; 9) puis, une autre fois, il dira « Je ne permets pas » (1 Tm 2.12). Avez-vous remarqué que c’est son avis personnel qu’il donne ici ? Il ne dit pas que c’est quelque chose qu’il a reçu du Seigneur ou que c’est le Seigneur Jésus qui le dit. Non, c’est sa recommandation personnelle à Timothée.

Ce qu’il faut comprendre c’est que les épîtres du Nouveau Testament ne sont pas des livres de loi. Ce n’est pas la Torah des chrétiens. Les épitres du Nouveau-Testament décrivent des situations particulières que les églises vivaient et démontrent la façon dont les apôtres ont réglé ces cas particuliers. Tout comme nous aujourd’hui, nous vivons des problématiques particulières, dans nos églises, et appliquons des moyens particuliers pour régler les problèmes.

L’apôtre Paul dit à Timothée « je ne veux pas ». Ce n’est donc pas une règle à suivre. Cela devient une conviction personnelle de chaque dirigeant dans l’église.

Pour moi, les femmes ont le droit de prêcher ou d’enseigner. Elles ont quelque chose que le Seigneur a mis sur leur cœur et elles ont, tout aussi bien que les hommes, le droit de le dire. C’est ma conviction. Si vous avez la même conviction que l’apôtre Paul c’est correct aussi.

Cependant, ce qui n’est pas correct et qui devient un faux enseignement, qui induit les gens en erreur, c’est de dire que c’est ce que la Bible déclare. Parce qu’elle ne dit pas ça, et c’est important de comprendre cela.

En terminant, pourquoi l’apôtre ne voulait-il pas que les femmes enseignent, la Bible ne le dit pas, mais c’était certainement, une raison contextuelle. Et en étudiant d’autres passages, on peut s’apercevoir que la philosophie de Paul sur le sujet aurait apparemment changé.

De grâce, avant d’affirmer une soi-disant vérité de la Parole de Dieu, allez voir le contexte. C’est tellement important, dans un premier temps, pour mieux comprendre les écritures et ensuite pour éviter d’être induit en erreur.

Les faux enseignements sont monnaie courante dans le corps de Christ dans ces jours qui sont la fin. Il faut être très, très prudent et surtout, avant de répéter ce que nous avons entendu d’aller vérifier par nous-mêmes si ce qui nous est enseigné est conforme aux Écritures. C’est trop facile de se laisser embobiner par de faux enseignements.

Il est maintenant temps de revenir à Jésus

Dans un article précédent, je mentionnais que la fin des temps avait commencé par la venue de Jésus. Je faisais référence à ce passage de l’épitre aux Hébreux chapitre 9 et le verset 26 qui dit que Jésus « est apparu une seule fois, à la fin des temps pour ôter les péchés par son sacrifice. »

Par le passé, j’avais de la difficulté à comprendre pourquoi les apôtres mentionnaient, qu’ils vivaient les temps de la fin, alors que nous aujourd’hui vivons vraisemblablement les derniers moments du monde tel que nous le connaissons. Les apôtres Pierre, Jean, Jude, Jacques et Paul faisaient mention que les croyants à qui ils écrivaient vivaient les temps de la fin et qu’eux-mêmes étaient convaincus que Jésus reviendrait de leur vivant.

Ainsi, à la lumière du passage d’Hébreux 9.26, il est maintenant beaucoup plus clair que les apôtres, tout comme nous aujourd’hui, vivons les temps de la fin. La différence, entre eux, du premier siècle, et nous aujourd’hui, c’est que ceux-ci vivaient le début de la période de la fin et nous aujourd’hui vivons la dernière période de la fin qui se conclura par la venue de l’antéchrist, suivie de la période des tribulations pour finalement faire place au retour du Seigneur Jésus.

Plusieurs personnes annoncent haut et fort que Jésus est sur le point de revenir. Malheureusement, ils ont tort et ceux-ci entraînent avec eux, dans leurs mensonges, des milliers de croyants leur donnant de faux espoirs.

Ne croyez pas ceux qui vous annoncent des jours cléments parce que ce ne sera pas le cas. Les jours à venir seront les pires de notre existence même des moments que la terre n’a jamais connu auparavant comme Jésus, lui-même nous le dit : « Car à ce moment-là, la détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du monde ; et jamais plus, on ne verra pareille souffrance. » (Mt 24.21) Jésus nous fait savoir que ce ne sera pas facile. Qu’il va y avoir beaucoup de souffrances comme jamais auparavant ! Tous les habitants de la terre vont y passer et en particulier les croyants. Une chose qui va aider les croyants, ce sera leur amour pour le Seigneur Jésus. Un amour comme celui de notre sauveur subissant la croix pour nous. À notre tour, par amour pour lui, serons-nous prêts à souffrir ?

Ensuite, le prophète Daniel mentionne sous l’inspiration : « En ce temps-là, se lèvera Michel, le grand chef qui a pour mission d’aider ton peuple. Ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu depuis que des nations existent jusqu’à ce moment-là. En ce temps-là seront sauvés ceux de ton peuple dont le nom est inscrit dans le livre. » (Da 12.1) Par amour pour nous, Dieu enverra l’ange Michel, le grand chef, pour nous venir en aide parce que ces temps ne seront pas faciles.

Je ne veux pas faire peur, à qui que ce soit, ou être défaitiste. Mon but est seulement que nous nous préparions à affronter la pire période de difficultés de toute votre existence. Mais soyez rassuré, Dieu ne vous laissera pas seul dans cette période des tribulations. L’ange Michel sera à vos côtés (Da 12.1). Dieu va écourter ce temps de grandes souffrances (Mt 24.22). Jésus va vous garder à l’heure de l’épreuve qui va venir sur le monde. (Ap 3.10)

C’est cela qui nous attend. Il ne faut pas se mettre la tête dans le sable et faire comme si rien ne se passait. Il ne faut pas vivre non plus dans le déni ou encore croire tous ces mensonges qui nous font miroiter un avenir tout rose qui en réalité se transformera véritablement en cauchemar pour ceux qui les auront crus.

Mais Dieu dans son amour ne nous abandonnera pas. Il nous en a fait la promesse et je sais qu’il tient toujours ses promesses. Jésus adressa une merveilleuse promesse à l’Église de Philadelphie. Il lui dit : « Tu as gardé le commandement de persévérer que je t’ai donné. C’est pourquoi, à mon tour, je te garderai à l’heure de l’épreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver tous les habitants de la terre. » (Ap 3.10) Une épreuve qui va venir sur le monde entier. Une épreuve qui va éprouver tous les habitants de la terre.

Vous savez, les Églises qui sont mentionnées dans le livre de l’Apocalypse sont tous les types de croyants que nous retrouvons sur la terre. Les paroles qui leur sont données sont aussi pour nous aujourd’hui. Cette Parole donnée à l’Église de Philadelphie est véritablement un puissant encouragement pour les croyants qui vont mettre toute leur confiance dans le Seigneur Jésus lors de cette période de difficultés. Ainsi ceux-ci marcheront avec assurances dans ces moments de grande détresse sachant qu’ils seront gardés par Dieu lui-même. Tout cela, simplement parce qu’ils auront accepté de persévérer. C’est-à-dire d’aller jusqu’au bout en refusant la marque de la bête attendant avec grand espoir le retour de leur Seigneur et sauveur bien aimé.

Peuple de Dieu, c’est maintenant le temps de se prendre en main. C’est maintenant le temps d’en finir avec la séduction du péché dans notre vie. C’est maintenant le temps de revenir à Jésus notre premier amour. De renoncer à votre confort et revenir à la Parole de Dieu. Délaissez vos téléromans ainsi que vos séries télévisées et consacrez-vous à nouveau au Seigneur Jésus. Il est votre seul sauf-conduit. Ne l’oubliez jamais.

Les chrétiens vont-ils recevoir des récompenses ?

La question est pertinente et elle mérite que nous nous y attardions un instant. Selon la croyance populaire, véhiculé par nombre de pasteurs, d’enseignants, d’évangélistes et de chrétiens, Jésus reviendrait pour prendre les croyants avec lui. Il les emmènerait au ciel et ils passeraient devant le tribunal de Christ pour recevoir prétendument leurs récompenses. Malheureusement, cet énoncé est mensonger. Celui-ci ne fait que leurrer les chrétiens en leur promettant quelque chose que la Bible ne dit pas. Qu’en est-il des récompenses énoncées alors ?

Tout d’abord, le mot récompense, est la traduction du mot grec misthos. Celui-ci apparait vingt-huit fois dans le Nouveau Testament réparti ainsi. Une fois, il est traduit, dans la Bible version Louis-Second, par le mot rétribution[1]. Une fois encore par le mot œuvre[2]. Neuf fois par le mot salaire[3] et finalement misthos est traduit seize fois par le mot récompense[4].

Chaque fois que nous voyons le mot, récompense, il est toujours au singulier et jamais au pluriel. Cela veut dire que la Bible ne fait aucunement mention de plusieurs récompenses, mais, chaque fois, à une seule récompense. Le site internet, Got Question, en français,[5] pose la question suivante, pourquoi y aura-t-il des récompenses célestes ? Ensuite, en introduction de leur texte, ils écrivent que « La Bible mentionne les récompenses célestes à plusieurs reprises »[6]. À la suite de cette phrase, ils donnent des références bibliques suivantes : « Matthieu 5.12, Luc 6.23, 35, 1 Corinthiens 3.14, 9.18 ». Chacun des passages, dont ils font référence, le mot récompense est au singulier. Alors pourquoi parlent-ils des récompenses ? Il me semble qu’il y ait apparemment ici un imbroglio.

La question qui se pose maintenant est, d’où vient l’enseignement dont nous recevrons des récompenses. Cet enseignement est véhiculé par les adeptes de l’enlèvement prétribulationnel. Comme dans bien des sujets qu’ils avancent, ils vont sortir des passages de leur contexte pour séduire les croyants mal affermis.

Comme j’ai mentionné au début, le mot récompense est au singulier. Ce qui veut dire que c’est une récompense que nous recevrons. Mais, quelle est cette récompense ? La récompense que tous les croyants se doivent d’attendre est la vie éternelle. Comme nous dit l’apôtre Jean dans son évangile « Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle.  » (Jean 3.16)

L’apôtre Pierre va aussi dans le même sens en déclarant : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans sa grande compassion, il nous a fait naître à une vie nouvelle, pour nous donner une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ. Car il a préparé pour nous un héritage qui ne peut ni se détruire, ni se corrompre, ni perdre sa beauté. Il le tient en réserve pour vous dans les cieux, vous qu’il garde, par sa puissance, au moyen de la foi, en vue du salut qui est prêt à être révélé au moment de la fin. » (1 Pierre 1.3-5)

À la lumière de ces passages, il va de soi que la récompense qui nous est promise et à laquelle nous devons nous attendre est la vie éternelle. En aucun temps, la Bible ne parle de recevoir de multiples récompenses.


[1] Apocalypse 22.12

[2] Romains 4.4

[3] Matthieu 20.8, Luc 10.7, Jean 14.36, Actes 1.8, 1 Timothée 5.18, Jacques 5.4, 2 Pierre 2.13, 2 Pierre 2.15, Jude 1.11

[4] Matthieu 5.12, Matthieu 5.46, Matthieu 6.1, Matthieu 6.5, Matthieu 6.16, Matthieu 10.41, Matthieu 10.42, Marc 9.41, Luc 6.23, Luc 6.35, 1 Corinthiens 3.8, 1 Corinthiens 3.14, 1 Corinthiens 9.17, 1 Corinthiens 9.18, 2 Jean 1.8, Révélation 11.18

[5] https://www.gotquestions.org/Francais/recompenses-celestes.html

[6] Idem

[7] Bob Yandian, Comprendre la fin des temps, Éditions Lettres aux nations, 2003, p70.

[8] Bob Yandian, Comprendre la fin des temps, Éditions Lettres aux nations, 2003, p71.

Matthieu 24 et 25 des chapitres prophétiques

Le chapitre 24 de l’Évangile de Matthieu est véritablement prophétique. Jésus prophétise, d’abord, la destruction du temple de Jérusalem. (Matthieu 24.1-2) Alors que Jésus et ses disciples quittent le temple, les disciples soulignent la magnificence du bâtiment. Jésus prédit que le temple sera complètement détruit, ce qui s’est effectivement produit en 70 apr. J.-C. lors de la destruction de Jérusalem par les Romains.

Ensuite, ce passage nous parle des signes de la fin des temps. (Matthieu 24.3-14) Les disciples demandent à Jésus de leur dire quand ces événements, la destruction du temple, aura-t-elle lieu et quels seront les signes de sa venue et de la fin du monde. Jésus énumère plusieurs signes, y compris des faux prophètes, des guerres et des rumeurs de guerres, des famines, des tremblements de terre, et la persécution des croyants.

Puis, Jésus décrit la période des tribulations. (Matthieu 24.15-28) Il prédit une période de grandes tribulations et de souffrances pour tous les habitants de la terre y compris les croyants. Il parle de l’abominable profanation mentionnée par le prophète Daniel, qui est généralement interprétée comme une profanation du temple. Un fait à remarquer est que tous ceux, qui, dans le passé, ont pénétré dans le temple, ne se sont jamais proclamés Dieu. C’est ce signe qui nous démontrera que ce leader est l’antéchrist.

Par la suite, Jésus nous renseigne sur son retour. (Matthieu 24.29-31) Après la période des tribulations, il dit que des signes apparaîtront dans le ciel, et alors le Fils de l’homme (une référence à lui-même) apparaîtra et enverra ses anges rassembler ses élus.

Après, Jésus apporte des paraboles et des enseignements. (Matthieu 24.32-51; 25.1-30) Il utilise ensuite plusieurs paraboles pour encourager la vigilance en attendant son retour. Il parle de l’importance de rester éveillé, prêt et fidèle.

En dernier lieu, Jésus nous parle du jugement qui s’exercera sur les nations lorsqu’il sera revenu. (Matthieu 25.31-46)

C’est intéressant de voir comment Jésus présenta les événements. Il le fit dans un ordre chronologique sans toutefois indiquer de temps. Dans l’ordre, le premier événement prophétisé par Jésus est la destruction du temple de Jérusalem. Le second événement est les signes des temps. Ce sont les moments dont nous vivons la fin. Par la suite, Jésus va nous présenter la période des tribulations et il va terminer en nous annonçant son retour. Par la suite, il nous présente des illustrations pour imager ce qu’il vient de dire et nous aider à bien comprendre ses propos. Finalement, le jugement des nations.

Dans le graphique ci-dessous, j’ai décrit la chronologie de Matthieu 24 et 25. Vous remarquerez que chacune des parties est entre lacée avec l’autre. Cela est pour démontrer qu’il n’y a pas de distinction nette entre les événements. Il n’y a pas de coupures qui définissent nettement qu’un événement se termine et qu’ensuite un second commence. Par exemple, les adeptes de la théorie de l’enlèvement prétribulationnel enseignent qu’ils seront enlevés au début de la période des tribulations. Comment feront-ils pour déterminer quand commencera la période des tribulations et quand se terminera la période des signes des temps ? Ceux-ci s’en chainant les uns aux autres.

J’ai aussi défini la période des signes des temps plus longue, en temps, que les autres événements de la chronologie simplement parce que ceux-ci se sont déroulés sur une période d’environ 2000 ans alors que les autres en comparaison sont beaucoup plus courtes.

Pour ma part, je tiens à vous dire de ne pas compter sur un enlèvement prétribulationnel (avant la période des tribulations) parce que ça n’arrivera pas. Jésus ne reviendra pas avant la période des tribulations. C’est une fausse doctrine qui induit les gens en erreur et qui les trompe en leur donnant de faux espoirs. Ce n’est pas ce que la Parole de Dieu nous enseigne sauf peut-être si nous prenons des versets et les sortons de leur contexte. Préparez-vous parce que les temps à venir ne seront pas de tout repos. Ce seront des temps comme le monde n’en a jamais connu et qu’il n’en connaîtra plus jamais. (Mt 24.21) La chronologie des événements comme Jésus l’a présenté dans l’Évangile de Matthieu nous démontre bien cet état de fait.

Jésus a prophétisé comme l’un des signes des temps que : « Parce que le mal ne cessera de croître, l’amour du plus grand nombre se refroidira. » (Matthieu 24.12) La période des signes des temps débute après la destruction du temple à Jérusalem en s’accentuant jusqu’à la révélation de l’antéchrist. D’ailleurs, ces moments de tumulte, de la fin de la période des signes des temps, lui serviront, de leviers pour commettre tous ses crimes contre les disciples du Seigneur Jésus.

Un des signes des temps est l’augmentation du mal dans la société et un amour qui se refroidit. Beaucoup des actions des gens sont une démonstration de l’augmentation du mal. Prenons, par exemple, ce que les gouvernements ont fait endurer à leur peuple pendant la pseudopandémie de covid 19. Interdisant la vente de produits pouvant guérir les gens. Également, la pression qui fut mise, sur les gens, pour la vaccination avec un produit nocif pour la santé et causant la mort. Lors de cet épisode, nous n’étions pas dans l’amour, c’était une belle démonstration du mal qui s’accroit. Sans oublier la haine de ceux qui se sont fait vacciner envers ceux qui ont choisi de ne pas se faire vacciner.

Nous pouvons aussi observer que les gens sont devenus de plus en plus intolérants envers les autres. De même que l’accroissement des tensions et des guerres entre les pays. Si vous suivez les actualités, autre que les médias subventionnés, vous serez en mesure de voir partout dans le monde des gens qui sortent dans les rues pour signifier leur mécontentement envers leur gouvernement pour toutes sortes de choses.

L’amour que Jésus est venu nous enseigner se refroidit de plus en plus chaque jour. Ce manque d’amour, cette intolérance et ce mécontentement serviront à l’antéchrist utilisant les gens pour persécuter les véritables disciples du Seigneur Jésus.

De plus, lors de cette période, comme nous dit Jésus « beaucoup abandonneront la foi » et plus encore, ils vont se trahir et se haïr. (Matthieu 24.9) La persécution contre les disciples du Seigneur Jésus viendra aussi de l’intérieur de l’église. Des croyants et des amis ayant renié la foi pendant cette intense période de tribulations vont se retourner vers ceux qu’ils appelaient frères et sœurs et les trahir devant les autorités. La haine va remplacer l’amour. D’ailleurs, nous sommes déjà à même de considérer comment les croyants n’hésitent pas un instant à signifier avec véhémence leur désaccord lorsqu’un autre croyant ne pense pas comme eux.

Ce sera des temps très difficiles, mais Jésus ne nous abandonnera pas. Jésus nous dit qu’il a décidé de réduire le nombre de ces jours parce que ceux qu’il a choisis ne pourraient pas passer au travers tellement ce sera excessif.

Une question, qui me vient à l’esprit est comment les adeptes de l’enlèvement prétribulationnel font-ils pour savoir qu’ils seront enlevés au ciel avec le Seigneur Jésus (ce qui n’est pas biblique) pour une période de 7 ans alors que Jésus lui-même nous dit que les temps seront écourtés ? Est-il possible que leur interprétation de la semaine de Daniel soit erronée quelque peu ?

En terminant, Luc nous dit une parole encourageante alors que les disciples seront dans la tourmente de la période des tribulations. Il nous dit en décrivant les événements qui vont se produire juste avant le retour de Jésus : « Quand ces événements commenceront à se produire, levez la tête et prenez courage, car alors votre délivrance sera proche. » (Luc 21.18) Les temps à venir seront très difficiles, mais lorsque nous verrons poindre les premiers signes du retour de Jésus, ce sera un moment de grande joie sachant que Jésus revient nous chercher.

Il y a de nombreux faux prophètes aujourd’hui dans le corps de Christ, comment pouvons-nous les reconnaître ?

En ces jours de la fin, nous constatons une recrudescence de faux prophètes dans l’Église du Seigneur Jésus. Plusieurs personnes prétendent parler de la part de Dieu, mais en réalité ce ne sont qu’eux-mêmes qui parlent.

Ils interprètent la Parole de Dieu à leur façon. Ils donnent de faux espoirs aux croyants. Ils annoncent des choses qui n’arriveront pas. Ils prêchent un évangile de prospérité qui n’est pas biblique. Ils annoncent que Jésus reviendra deux fois. Une première fois pour prendre les croyants et les amener au ciel avec lui. Puis qu’il reviendrait avec ceux-ci pour y établir son règne de 1000 ans. D’autres proclament que si tu as été sauvé un jour, tu le seras pour toujours, et cela, peu importe comment tu te conduis. Encore là cela est complètement antibiblique.

Jésus a pourtant averti son Église que « De nombreux faux prophètes surgiront et ils tromperont beaucoup de gens. » (Matthieu 24.11) Aujourd’hui, une multitude de croyants sont pris dans ces faux enseignements et croient que tout est bien et que tout va bien. Malheureusement, ils sont séduits et trompés par ces faux prophètes.

Certaines personnes pensent que ces faux prophètes se révéleront seulement à la fin des temps. Sachez que nous vivons actuellement la fin des temps et que ces paroles de Jésus étaient pour ses disciples de tous les âges.

Tout a commencé lorsque Jésus quitta ce monde. Tout de suite après son enlèvement et la venue du Saint-Esprit, les disciples ont été pris à partie par les autorités juives de l’époque (Actes 4). Une persécution éclata, contre eux, à Jérusalem et ils durent quitter la ville pour se réfugier dans les régions (Actes 8.1). Continuant de propager la Bonne Nouvelle de la résurrection de Jésus, ils ont été persécutés par les Juifs religieux et plus tard une persécution éclata dans tout l’Empire romain de l’époque, sous Néron, aux environs de 64. Un grand nombre de croyants de son mort à ce moment-là. Les persécutions se sont poursuivies sous différents empereurs pour se terminer d’abord avec l’édit de tolérance de Galère en 311 apr. J.-C., et l’édit de Milan de Constantin Ier en 313 apr. J.-C. Ces édits ont mis fin à la persécution officielle des chrétiens dans l’Empire romain. L’édit de Milan, en particulier, a décrété que les chrétiens devraient être autorisés à pratiquer leur foi sans oppression, ouvrant la voie à la christianisation de l’Empire romain.

Puis, de faux prophètes se sont levés et ont commencé à déformer les écritures pour leur faire dire ce qu’elles ne disaient pas. L’apôtre Paul dans sa première lettre à Timothée met en garde les croyants contre ces faux enseignements. (1 Timothée 6.3-10) De faux enseignements similaires sont encore prêchés dans l’Église aujourd’hui.

À ce moment-ci, ce qu’il faut savoir c’est qu’un prophète n’est pas une personne qui prédit l’avenir. Un prophète est une personne qui parle de la part de Dieu. C’est ici que c’est difficile de les démasquer et d’être séduit par leurs enseignements, parce qu’ils prétendent parler de la part de Dieu, mais en réalité ce n’est pas le cas. Un croyant rempli du Saint-Esprit discernera ces faux prophètes s’il les observe et est attentif à ce qu’ils disent. Le Saint-Esprit, en eux, se manifestera par le don de discernements des esprits.

Je vous donne quelques points, qui je l’espère, vous aideront à discerner les faux enseignements des faux prophètes pour ne pas vous laissez tromper.

Tout d’abord, les faux prophètes ont tendance à se mettre en avant et à chercher à être adorés ou vénérés, plutôt qu’à diriger l’adoration vers Dieu. Cela s’appelle de l’autopromotion. Beaucoup de publicités sur Facebook, de soi-disant prophètes, sont en fait de l’autopromotion. Un passage qui m’a toujours beaucoup parlé est celui-ci : « Que ta bouche ne chante pas tes louanges, laisse aux autres le soin de le faire. Oui, que ce ne soit pas toi, mais quelqu’un d’autre, qui fasse ton éloge. » (Proverbes 27.2) C’est un signe observable que lorsqu’une personne se promeut elle-même cela nous dit que quelque chose ne va pas.

Une autre chose observable est que les faux prophètes peuvent enseigner des doctrines qui sont en contradiction directe avec les enseignements bibliques fondamentaux et cela est très populaire de nos jours. Prenons, par exemple, la théorie de l’enlèvement prétribulationnel, c’est un enseignement qui est en contradiction direct avec les enseignements bibliques fondamentaux. L’évangile de prospérité, l’évangile de la grâce et l’évangile « sauvé un jour, toujours sauver » sont aussi des cas d’enseignements qui sont en contradictions avec les Écritures.

Les faux prophètes ont aussi tendance à prédire des événements qui ne se produiront jamais. Qui plus est, d’interpréter de manière incorrecte les prophéties existantes dans la Bible. L’apôtre Paul nous enseigne dans 1 Corinthiens 2.14-16 ceci : « Mais l’homme sans Dieu ne reçoit pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu ; à ses yeux, c’est pure folie et il est incapable de le comprendre, car seul l’Esprit de Dieu permet d’en juger. 15 Celui qui a cet Esprit peut, lui, juger de tout, sans que personne ne puisse le juger. Car il est écrit : 16  Qui donc connaît la pensée du Seigneur et qui pourrait l’instruire  ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ. »

Dans ce passage, l’apôtre Paul fait une distinction entre l’homme sans Dieu et l’homme spirituel. L’homme sans Dieu, selon Paul, est incapable de comprendre les choses de l’Esprit de Dieu, car elles doivent être discernées spirituellement. En revanche, l’homme spirituel, celui qui est guidé par l’Esprit de Dieu, est capable de comprendre toutes choses.

Il est important de noter que lorsque Paul parle de comprendre, il parle de discernement spirituel c’est-à-dire la capacité de comprendre les choses de Dieu.

Enfin, au verset 16, Paul fait référence à une citation d’Isaïe 40.13, pour souligner que personne ne peut connaître la pensée de Dieu par ses propres moyens. Cependant, ceux qui sont en Christ c’est-à-dire ceux qui ont une relation avec Jésus ont la pensée de Christ. Autrement dit, ils ont accès à la sagesse et à la compréhension divines grâce à leur relation avec Jésus.

En résumé, ce passage enseigne l’importance d’être guidé par l’Esprit de Dieu pour comprendre les choses spirituelles, et l’idée que ceux qui sont en Christ ont accès à la pensée de Dieu. Cela nous permet d’éviter la tromperie de ces faux prophètes. Ne soyez pas surpris, ces faux prophètes sont beaucoup plus nombreux, présents et actifs que nous le croyons.

Une autre chose qui caractérise les faux prophètes est le gain matériel. Ils peuvent utiliser leur notoriété pour gagner de l’argent, du pouvoir ou d’autres avantages matériels. Ainsi, nous pouvons les reconnaître par ce fait.

Finalement, nous pouvons reconnaître ces faux prophètes par leur manipulation et leur désir de contrôle. Ils peuvent utiliser leur influence pour contrôler ou manipuler les autres, souvent en utilisant la peur ou la culpabilité.

Tous ces signes nous aident à identifier un faux prophète et éviter d’être trompés par leurs enseignements. Ce que le Seigneur nous demande, ce n’est pas de condamner ces gens, mais leur enseignement. Parce que leur enseignement trompe les croyants mal affermis. De plus, il nous est demandé de prier pour que ceux-ci reviennent au Seigneur pour sauver leur âme et aussi d’annuler les effets de leur enseignement sur les croyants vulnérables.

Dans le Nouveau Testament, Jésus met en garde contre les faux prophètes en disant, « Gardez-vous des faux prophètes ! Lorsqu’ils vous abordent, ils se donnent l’apparence d’agneaux, mais, en réalité, ce sont des loups féroces. 16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Est-ce que l’on cueille des raisins sur des buissons d’épines ou des figues sur des ronces ?  » (Matthieu 7.15) Cela signifie que les faux prophètes peuvent sembler respectables ou pieux en surface, mais leurs véritables intentions sont nuisibles. Jésus continue en disant qu’on reconnaîtra les faux prophètes « à leurs fruits », c’est-à-dire à leurs actions et à leur caractère.

En conclusion, le chapitre 28 du livre de Jérémie raconte l’histoire de la confrontation entre le prophète Jérémie et le faux prophète Hanania, fils d’Azzour.

Au début de ce chapitre, Hanania annonce devant les prêtres et tout le peuple rassemblé dans le temple de Jérusalem que Dieu a brisé le joug du roi de Babylone, Nabuchodonosor, et que dans deux ans, tous les objets précieux qui ont été pris du temple de Jérusalem seront ramenés de Babylone. Il dit également que le roi Yeconia et tous les exilés judéens reviendront de Babylone à Jérusalem. Cela contredit directement les prophéties de Jérémie, qui avait annoncé une période d’exil de 70 ans en Babylone.

Jérémie, présent à ce discours, répond d’abord avec ironie, disant qu’il serait merveilleux si les paroles de Hanania étaient vraies. Cependant, Jérémie rappelle également que de nombreux prophètes avant eux ont prédit la guerre, la famine et la peste, et que c’est seulement quand la parole d’un prophète se réalise, alors on sait que l’Éternel l’a vraiment envoyé.

Hanania prend alors le joug de bois que Jérémie porte autour de son cou. C’était un symbole de la domination de Babylone. Il le brise, et répète sa prophétie que le joug de Nabuchodonosor sera brisé dans deux ans. Jérémie s’en va sans mot dire.

Cependant, plus tard, Dieu parle à Jérémie et lui dit de retourner voir Hanania. Jérémie lui annonce alors que, puisqu’il a brisé le joug de bois, Dieu le remplacera par un joug de fer sur toutes les nations, leur faisant servir Nabuchodonosor. De plus, Jérémie prophétise que Hanania mourra cette année même, pour avoir enseigné la rébellion contre Dieu. Et en effet, Hanania meurt deux mois plus tard, comme Jérémie l’avait prédit.

La différence entre un véritable prophète et un faux prophète est dans la réalisation de la prophétie. (Deutéronome 18.22) Il était difficile, voire impossible, de constater la différence auparavant sauf si ce qu’il disait s’accomplirait, mais cela pouvait prendre du temps.

Pour nous aujourd’hui c’est un peu différent. La Parole de Dieu est maintenant complète. Une personne qui annonce des choses contraires à la Parole de Dieu est vue comme un faux prophète. Rappelez-vous qu’un prophète est une personne qui parle de la part de Dieu. Si cette personne ne parle pas conformément à la Parole de Dieu c’est un faux prophète. C’est l’un des signes observables. Pour cela, le croyant aura besoin de connaître la Parole de Dieu pour être en mesure de discerner le vrai du faux.

Quel est la vie réelle des disciples du Seigneur Jésus ?

Notre conception de la vie d’un disciple du Seigneur Jésus est déphasée par rapport à la description de celle-ci dans la Parole de Dieu. Le disciple, aujourd’hui, en occident, n’est pas une personne qui souffre pour sa foi. Il n’est à peu près pas persécuté, si ce n’est par quelques paroles déplacées occasionnellement. Il n’est pas arrêté ni mis en prisons pour sa foi. Il n’est pas martyrisé ni tué pour sa foi non plus. Il y a peu de haine contre sa personne, aujourd’hui, à cause de son amour, pour le Seigneur Jésus. En comparaison aux disciples du premier siècle, les disciples de la fin, que nous sommes, vivent actuellement une vie sans beaucoup de tracas si ce n’est les quelques soucis de la vie quotidienne.

Au cours des âges, depuis l’ascension du Seigneur Jésus, les disciples ont connu bien des difficultés. Au travers des siècles, ceux-ci ont été faits prisonniers et fouettés. Ils ont été tués pour leur foi. Ils ont été rejetés de la société. Les autorités ont fermé et brûlé leurs églises. Ils ont subi toutes sortes de sévices. Cependant, ils ne se sont jamais découragés et ils ont toujours continué de faire confiance au Seigneur Jésus en toutes circonstances.

Pour les disciples du premier siècle, ils s’attendaient à cela parce que Jésus les avait avertis. Il leur a dit en Matthieu 24.9 « Alors on vous persécutera et l’on vous mettra à mort. Tous les peuples vous haïront à cause de moi. » Ils savaient qu’ils seraient persécutés, qu’ils seraient mis à mort et qu’ils seraient haïs des peuples à cause de leur amour et de leur foi au Seigneur Jésus.

Pourtant, cela, ne les a pas arrêtés de se multiplier, de témoigner et de faire face à la mort avec courage. Ils savaient qu’une vie meilleure les attendait après. Cette vie, de souffrance, sur cette terre, pour eux n’avait aucune valeur par rapport à la vie promise par le Seigneur Jésus.

Dans les siècles qui ont suivi, la situation ne s’est pas améliorée du tout. Jésus avait dit à ses disciples « À cause de cela, beaucoup abandonneront la foi, ils se trahiront et se haïront les uns les autres. » (Matthieu 24.10) Mais aujourd’hui, nous ne voyons pas ces choses en Occident. Les gens semblent très compréhensifs et très tolérants par rapport à la foi des autres surtout si ça ne les heurte pas. De cette façon, les disciples du Seigneur Jésus ne sont pas inquiétés par les autres.

Toutefois, les choses peuvent changer très rapidement. Demain pourrait être très différent d’aujourd’hui. Parce que la tranquillité dans laquelle nous vivons dans ce monde aujourd’hui n’est pas de bon augure. Cette tranquillité et cette paix, en apparences, ne sont que passagères. Des temps difficiles s’en viennent et les paroles de Jésus dans l’évangile de Matthieu au chapitre 24 et les versets 9 à 10 vont prendre leur réelle signification pour nous bientôt.

Le jour ou l’antéchrist sera dévoilé, et qu’il ira s’assoir dans le temple se proclamant lui-même Dieu (2 Thessaloniciens 2.4) une persécution monstre contre tous les chrétiens de la terre va prendre place. À ce moment, les paroles de Jésus cité en Matthieu 24.9-10 vont prendre toutes leurs réelles significations pour nous les croyants de la fin. Nous serons persécutés et mis à mort et comme nous dit Apocalypse 13.7 « Il (la bête) lui fut même permis de faire la guerre aux membres du peuple saint et de les vaincre. Elle reçut autorité sur tout peuple, toute tribu, toute langue et toute nation. » Il va littéralement faire la guerre aux croyants, les membres du peuple saint, et les vaincre. Ce ne sera pas des temps de tout repos. À cause de cela, tous les peuples vont nous haïr. Plus encore, dans ces moments très difficiles beaucoup vont abandonner la foi et les croyants vont se trahir et se haïr les uns les autres. Non seulement la persécution viendra de l’extérieur contre le corps de Christ, mais elle sera aussi présente dans le corps des croyants. Ce seront des temps très difficiles pour les véritables croyants.

Malheureusement, des gens interprètent mal ce passage de Matthieu en disant que ce que Jésus a dit à ce moment s’adressait principalement aux disciples de l’époque et pas à nous. Ce raisonnement est complètement erroné et pas biblique du tout.  Dans le livre de l’Écclésiaste, il y a un passage merveilleux, remplis de sagesses et définitivement pour nous les disciples de la fin. C’est en même temps un passage qui vient remettre en perspective ce que Jésus a dit à ses disciples et également à nous maintenant. « Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera : il n’y a rien de nouveau sous le soleil. » (Ecclésiaste 1.9) Ce qui veut dire que ce qui s’est passé au premier siècle se répétera également à la fin.

En terminant, certaines personnes croient qu’elles seront enlevées avant que ces temps ne viennent. Toutefois, il nous faut réaliser que c’est un mensonge. La Bible ne mentionne pas un enlèvement des croyants avant la période des tribulations. Elle ne mentionne évidemment pas deux retours de Jésus ni deux classes de croyants. Les croyants qui attendent un enlèvement avant la période des tribulations, dont on ne sait pas quand celle-ci va commencer, seront amèrement déçus d’avoir attendu en vain et avoir été bernés dans un faux espoir. En plus, ils ne seront pas préparés pour affronter les temps difficiles auxquels ils seront désormais confrontés lors de la révélation de l’antéchrist.

J’encourage les croyants d’aujourd’hui à ne plus adhérer à cette fausse doctrine de l’enlèvement prétribulationnel qui n’aura pas lieu. Je vous exhorte à prendre le temps de regarder l’autre côté de la médaille. Vérifier, par vous-même, dans la parole de Dieu, ce qui est prophétiquement annoncé.

Les chrétiens se doivent d’être vigilants

Jésus leur répondit : Faites bien attention que personne ne vous induise en erreur. 5 Car plusieurs viendront sous mon nom en disant : « Je suis le Messie ! », et ils tromperont beaucoup de gens.

La Bible du Semeur (Colorado Springs: Biblica, 2015), Mt 24.4–5.

Ce passage de Matthieu 24.4-5 fait partie du discours sur la fin des temps que Jésus a donnés à ses disciples sur le mont des Oliviers. Il fait suite à une question que les disciples ont posée à Jésus. Ils lui ont demandé « quel signe annoncera ta venue et la fin du monde ».

La première chose que Jésus fit dans ces versets fut d’avertir ses disciples des faux prophètes et des faux messies qui viendraient avant son retour. Il leur dit de faire attention à ne pas être trompés par ceux qui prétendent être le Christ.

Bien entendu, certaines personnes, dans le monde, prétendre qu’ils sont Jésus. Lorsque nous connaissons la Parole de Dieu, il est bien évident que ces personnes sont des imposteurs.

Cependant, il y a un autre type de personne auquel nous devons faire très attention. Ce sont ceux qui viennent au nom du Seigneur Jésus. Ils viennent avec de fausses doctrines et sont à l’heure actuelle en train de séduire une multitude de croyants.

Les fausses doctrines ou hérésies ne sont pas nécessairement nouvelles et certaines d’entre elles existent depuis les premiers jours de l’Église. Cependant, certaines doctrines erronées sont devenues plus populaires ou se sont présentées sous de nouvelles formes au cours des dernières décennies. Voici quelques-unes de ces fausses doctrines :

L’Évangile de prospérité : Cette doctrine affirme que la foi en Dieu mène à une prospérité matérielle et à une santé physique. C’est souvent présenté de manière à donner l’impression que si vous êtes fidèle et généreux envers Dieu, il vous récompensera avec de la richesse et une bonne santé.

Cette fausse doctrine est aujourd’hui très répandue dans l’Église et les chrétiens ne se rendent même pas compte qu’ils sont induits en erreur. Ils croient que c’est cela la foi.

Nouvel Âge : Il s’agit d’un mélange de croyances spirituelles, souvent caractérisé par une vision panthéiste[1] de Dieu (Dieu est en tout) et une croyance en la réincarnation. Le mouvement Nouvel Âge se concentre souvent sur l’autoréalisation personnelle plutôt que sur une relation avec Dieu telle que décrite dans la Bible.

Cette fausse doctrine à ses ramifications dans nos églises aujourd’hui avec le mode de pensée positive. Crois que tu es guéri et tu le seras assurément. Si tu n’es pas guéri, c’est parce qu’il y a un péché non confessé dans ta vie. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Alors que nous ne devons pas croire en la guérison, mais croire la Parole de Dieu. Dans le Nouveau Testament, les gens qui ont été guéris par Jésus ont tous, sans exception, cru ce que Jésus leur a dit.

Relativisme moral : Il s’agit de la croyance que la moralité est subjective et dépend de la personne ou de la culture. Cela contredit les enseignements bibliques selon lesquels il existe une vérité morale objective établie par Dieu.

Cette fausse doctrine va à l’encontre de la parole de Dieu et pourtant des croyants y adhèrent totalement ou en partie sans savoir qu’ils sont induits en erreur. Par exemple, le concubinage n’est pas un péché, s’il y a promesse de mariage entre les personnes.

Universalisme : Cette doctrine affirme que tout le monde sera sauvé à la fin, indépendamment de leur foi ou de leur manque de foi en Jésus-Christ pendant leur vie. Cela contredit les enseignements bibliques qui disent que le salut ne vient que par la foi en Jésus-Christ.

C’est la fausse doctrine du sauvé un jour, sauvé toujours. C’est un mensonge qui contredit la Parole de Dieu. Des gens vivent leur vie sans tenir compte des avertissements de Dieu parce qu’ils se croient sauvés, quoi qu’ils fassent. Ils ont pour leur dire qu’un jour, ils ont fait une prière de repentance et que celle-ci maintenant leur assure une place avec Jésus pour l’éternité. C’est malheureusement un faux enseignement qui séduit une multitude de croyants.

Émergentisme : C’est une tendance dans certaines parties de l’Église à remettre en question les doctrines traditionnelles du christianisme et à adopter une approche plus libérale et pluraliste de la foi. Cela peut inclure des remises en question de la vérité absolue, de l’inerrance biblique, et de l’exclusivité du salut à travers Jésus-Christ.

L’émergentisme est surtout populaire avec la génération montante qui remet en question la foi de leurs pères. Ils remettent en question les doctrines fondamentales de la Parole de Dieu. Ils veulent plus de liberté pour manifester leur foi comme ils l’entendent. Malheureusement, cette attitude fait en sorte que la foi chrétienne perd tout son attrait lorsqu’elle est diluée avec une dose d’émergentisme.

L’enlèvement prétribulationnel : Cette fausse doctrine a vu le jour au cours du 19e siècle. Élégamment élaboré avec des passages de la bible tirés hors de leur contexte. Cette fausse doctrine enseigne que les croyants seront enlevés de la terre lorsque le Seigneur Jésus reviendra une première fois afin de leur éviter les souffrances de la grande détresse.

Encore une fois, de nombreux croyants sont induits en erreur par cette fausse doctrine leur donnant de faux espoirs par rapport à l’avenir.

Il est important de noter que tout croyant doit lire la Bible et chercher à comprendre ses enseignements, en faisant attention à ne pas être trompé par des interprétations incorrectes ou des enseignements qui s’écartent de la vérité biblique.

Ces versets de l’évangile de Matthieu 24.4-5 mettent l’accent sur l’importance de la vigilance spirituelle. Jésus savait qu’au fur et à mesure que le temps avancerait vers sa seconde venue, il y aurait une augmentation des tromperies spirituelles. Il a donc voulu préparer ses disciples à être sur leurs gardes.

En conclusion, ces versets sont une mise en garde contre les faux enseignements et les faux messies, qui cherchent à détourner les gens de la vérité de l’Évangile de Jésus-Christ. Et ceux-ci sont très nombreux et populaires en ces temps de la fin que nous vivons maintenant et prenons très au sérieux le conseil de Jésus qui dit : « Faites bien attention que personne ne vous induise en erreur ». Soyez vigilant et avisé par rapport à tout ce qui vous est enseigné pour ne pas être induit en erreur. Plus nous avançons vers la fin et plus la séduction ira grandissant.


[1] Panthéisme (Nom commun) / Masculin

(Philosophie) Système philosophicoreligieux qui affirme l’identité substantielle de Dieu et du monde et n’admet d’autre Dieu qu’une substance infinie dont tous les êtres sont des modes.

Les chrétiens seront présents sur la terre pendant la période des tribulations; ce sont ceux qui viennent de la grande détresse

Alors l’un des représentants du peuple de Dieu prit la parole et me demanda : ces gens vêtus d’une tunique blanche, qui sont-ils et d’où sont-ils venus ? Je lui répondis : mon seigneur, c’est toi qui le sais. Il reprit : ce sont ceux qui viennent de la grande détresse. Ils ont lavé et blanchi leurs tuniques dans le sang de l’Agneau. Apocalypse 7.13-14

Le contexte d’Apocalypse 7.9-17 est une vision de l’apôtre Jean concernant les événements futurs qui se produiront pendant la période des tribulations. Dans cette vision, Jean voit une grande foule de personnes qui se tiennent devant le trône de Dieu et de l’Agneau. Ils sont vêtus de robes blanches et tiennent des palmes dans leurs mains.

Ces personnes sont décrites comme étant de toutes les nations, tribus, peuples et langues, ce qui montre que l’évangile aura été prêché dans le monde entier avant et pendant la période des tribulations, même si cela devait coûter la vie à certains croyants.

Jean est alors informé que ces personnes sont celles qui sont passées par la grande tribulation et qui ont lavé leurs robes dans le sang de l’Agneau. Ils ont subi de grandes épreuves et persécutions pour leur foi, mais ils ont été fidèles jusqu’à la mort. Maintenant, ils sont devant le trône de Dieu et ils servent Dieu jour et nuit dans son temple. Ainsi, Dieu les protégera de tout mal et leur donnera la nourriture et l’eau de la vie.

Cette vision montre que même dans les moments les plus sombres de l’histoire, il y aura un grand nombre de personnes qui croiront en Jésus-Christ et lui resteront fidèles, même au prix de leur vie. Elle montre également que Dieu sera avec eux et leur donnera la force de persévérer jusqu’à la fin, et qu’ils seront récompensés pour leur foi et leur fidélité. C’est le cas pour les croyants qui seront présents pendant la période des tribulations.

Ces gens, qui viennent de la grande détresse ou de la période des tribulations, sont ceux qui ont blanchi leurs tuniques dans le sang de l’Agneau. Ceci est une nouvelle image de purification. Le sang de l’agneau qui fut versé à la croix purifiera « notre conscience des œuvres qui mènent à la mort afin que nous servions le Dieu vivant » nous dit Hébreux 9.14. Nous pouvons également constater un exemple similaire en 1 Jean 1.7 qui dit que le sang de Jésus nous purifie de tout pécher.

Par conséquent, suivre l’agneau et imiter son témoignage c’est imiter ses souffrances comme nous dit Apocalypse 1.9 : « Moi, Jean, votre frère, qui partage avec vous la détresse, le royaume et la persévérance dans l’union avec Jésus, j’étais dans l’île de Patmos parce que j’avais proclamé la Parole de Dieu et le témoignage rendu par Jésus. » Si l’apôtre Jean était emprisonné sur l’ile de Patmos, c’est parce qu’il avait proclamé la Parole de Dieu et le témoignage de Jésus. Jésus avait bien averti ses disciples de cela en Matthieu 24.9 « Alors on vous persécutera et l’on vous mettra à mort. Tous les peuples vous haïront à cause de moi. » Ce même message nous est aussi adressé.

Suivre Jésus c’est emprunter le chemin de la souffrance. La période des tribulations sera un chemin de souffrance pour tous les habitants de la terre. Jésus nous dit deux choses importantes. La première c’est que ce moment de « détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du monde ; et jamais plus, on ne verra pareille souffrance » (Mt 24.21). La seconde chose qu’il nous dit est que « si le Seigneur n’avait pas décidé de réduire le nombre de ces jours, personne n’en réchapperait ; mais, à cause de ceux qu’il a choisis, il abrégera ce temps » (Mt 24.22). Ce passage nous permet de déduire que les croyants seront présents lors de la période des tribulations et à cause d’eux et des gens en vie à ce moment Dieu va écourter ce temps parce que sinon toutes âmes qui vivent périraient. Dieu dans son amour aura pitié de nous.

Seulement, ceux qui feront confiance à Jésus et qui accepteront la mort pour leur témoignage se retrouveront devant le trône de Dieu avec leurs tuniques blanchies par le sang de l’agneau.

Malheureusement, d’autres renieront Jésus et abandonneront la foi comme nous dit le Christ : « À cause de cela, beaucoup abandonneront la foi, ils se trahiront et se haïront les uns les autres. » (Mt 24.10) Non seulement ils vont abandonner la foi, mais ils vont se haïr et se trahir les uns les autres. Quelle triste fin pour ces gens qui affirmait aimer Jésus !

Jésus nous dit que « celui qui tiendra bon jusqu’au bout sera sauvé » (Mt 24.13) Ce ne sera pas facile. Il va y avoir de multiples occasions d’abandonner tellement la pression sera forte. Celui qui acceptera de périr pour sa foi sera sauvé. Les occasions de renier Jésus pour avoir la vie sauve vont constamment nous être présenté. Il faudra être fort pour ne pas abandonner au milieu de ce combat.

Ma prière est que vous preniez au sérieux l’appel de Jésus aujourd’hui pour vous préparer au pire. Vous croyez que vous êtes prêt ! Et bien souvenez-vous que ce sera comparable au pire moment de votre existence multiplié par 1000 si ce n’est pas plus. Nous n’avons rien vu encore. Je vous sers ce conseil de la bouche même de notre merveilleux sauveur : « Restez sur vos gardes et priez sans relâche que Dieu vous donne la force d’échapper à tout ce qui doit arriver et de vous présenter debout devant le Fils de l’homme. » (Lc 21.36)

Attention de ne pas vous laissez séduire

Il y a beaucoup de faux enseignements qui circule dans le peuple de Dieu et ceux-ci n’ont pour but que de séduire les croyants et des écartés de la vérité. Parce qu’un faux enseignement donne de faux espoirs et une fausse sécurité.

Par exemple, il y a un enseignement qui circule dans l’Église et cela depuis de nombreuses années. Cet enseignement stipule que les croyants ne passeront pas au travers de la période des tribulations qui est annoncée dans le livre de l’Apocalypse.

Les adeptes de cet enseignement prétendent que Jésus va revenir prendre son Église juste avant la période des tribulations. D’autres, encore, enseignent que cet enlèvement se fera au milieu de cette période de 7 ans de grandes tribulations qui va s’abattre sur le monde.

Le problème avec ce faux enseignement est qu’il donne de faux espoirs et une faisse sécurité aux croyants. Ceux-ci pensent à tort qu’ils vont échapper à cette période. Malheureusement, ce n’est pas ce qui est démontré dans le Nouveau Testament.

Dans la Bible Louis Second (BLS), il est question des saints qui sont mentionnés dans le livre de l’Apocalypse. Le mot saint est la traduction française du mot grec hagios. Ce mot apparaît 211 fois dans le Nouveau Testament et il est traduit par chose très sainte, consacrée, un saint. Donc, lorsque la BLS utilise les saints, elle fait référence aux croyants.

Cependant, dans la Bible Juive Complète (BJC) le mot hagios est traduit par ton peuple. Ceci pourrait peut-être nous indiquer qu’il s’agit du peuple juif, seulement ce n’est pas le cas. Tout simplement, parce que partout dans tout le Nouveau Testament lorsqu’il est fait mention de ton peuple, cela fait référence aux croyants nés de nouveau et jamais au peuple hébreu comme cela est démontré dans l’Ancien Testament.

Maintenant, dans la Bible du Semeur, révision 2015 (BDS), que j’utilise, c’est l’expression peuple saint ou membre du peuple saint qui est utilisé. Honnêtement cette expression nous donne une excellente traduction du mot hagios lorsqu’il est question des croyants nés de nouveau.

Je vais vous donner quelques exemples d’utilisation du mot hagios dans le livre de l’Apocalypse.

Les autres peuples s’étaient soulevés dans leur fureur, mais ta colère est arrivée. L’heure est venue où tous les morts seront jugés, et où tes serviteurs les prophètes, et les membres du peuple saint, eux qui te craignent, petits et grands, seront récompensés. C’est aussi le moment où ceux qui détruisent la terre seront détruits.

Apocalypse 11.18

Nous avons, ici, dans ce passage, une très belle illustration de la promesse qui est faite aux croyants. Alors que tous les morts seront jugés, les serviteurs de Dieu, quant à eux, seront récompensés. L’expression les membres du peuple saint est la traduction du mot grec hagios.

Il lui fut même permis de faire la guerre aux membres du peuple saint et de les vaincre. Elle reçut autorité sur tout peuple, toute tribu, toute langue et toute nation.

Apocalypse 13.17

Si apparemment, comme le prétendent, les adeptes de la théorie de l’enlèvement avant la période des tribulations, comment se fait-il que l’on parle ici des membres du peuple saint ? La réponse est bien simple. Les croyants seront présents pendant toute la période des tribulations et c’est seulement au moment de la fin que reviendra Jésus et qu’il prendra avec lui ceux qui seront restés en vie à ce moment. D’ailleurs, ce passage est corroboré par l’apôtre Paul lorsqu’il dit :

Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur.

1 Thessaloniciens 4.17

Paul parle aussi dans le passage précédent que lorsque Jésus va revenir, les morts en Christ vont ressusciter les premiers. Donc tous ceux qui auront subi la persécution pendant la période des tribulations et qui auront perdu leur vie la retrouveront au retour de Jésus. N’est pas là un réel encouragement ?

Les mots « Nous qui serons restés en vie » nous démontrent bien que la persécution qui va faire rage sera grande et dévastatrice comme nous le dit Jésus :

Car à ce moment-là, la détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du monde ; et jamais plus, on ne verra pareille souffrance.

Matthieu 24.21

Les croyants seront témoins de cela, parce qu’ils seront présents lors de la période des tribulations. Il ne faut pas se faire d’illusion et au contraire, nous préparer à tenir bon et même à mourir pour notre foi.

La théorie de l’enlèvement avant les tribulations donne de faux espoirs et laisse un nombre grandissant de croyants qui seront pris au dépourvu lorsque l’antéchrist se manifestera et que les persécutions vont commencer à faire rage contre le peuple de Dieu.

C’est là que les membres du peuple saint, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et vivent selon la foi en Jésus, doivent faire preuve d’endurance.

Apocalypse 14.12

Il est bien évident qu’à partir du chapitre quatre, jusqu’au chapitre 20 du livre de l’Apocalypse que le mot église ekklesia n’est plus mentionné. Cela ne signifie pas que les croyants ne seront plus présents sur la terre lors de la période des tribulations. Parce que les croyants que nous appelons aussi les saints hagios seront bien présents à ce moment-là.

Ce message n’a pas pour but de faire peur, mais d’avertir les croyants de ne pas se laisser séduire par de faux enseignements qui donnent de faux espoirs et une fausse sécurité. Préparons-nous pour cette période en nous appuyant dès maintenant sur le Seigneur dans les épreuves que nous vivons aujourd’hui. Mettons en Dieu, dès à présent, toute notre confiance sachant qu’il saura nous protéger et nous garder dans sa main. Comme Jésus a dit :

Or, celui qui m’a envoyé veut que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. 40 Oui, telle est la volonté de mon Père : que tous ceux qui tournent leurs regards vers le Fils et qui croient en lui, possèdent la vie éternelle, et moi, je les ressusciterai au dernier jour.

Jean 6.39-40

Comme l’apôtre Paul disait :

Qu’est-ce qui pourra nous arracher à l’amour de Christ ? La détresse ou l’angoisse, la persécution, la faim, la misère, le danger ou l’épée ? 36 Car il nous arrive ce que dit l’Écriture : à cause de toi, nous sommes exposés à la mort à longueur de jour. On nous considère comme des moutons destinés à l’abattoir. 37 Mais dans tout cela nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38 Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, 39 ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur.

Romains 8.35-39

Pourquoi vivons-nous des épreuves qui nous font tant souffrir aujourd’hui ?

Nous vivons des épreuves qui nous font souffrir parce que celles-ci nous préparent pour ce que nous devrons affronter demain. Elles nous rapprochent du Seigneur pour trouver la force de continuer. Elles nous font rechercher la consolation auprès du Seigneur.

Les deux dernières années n’ont pas été faciles pour personne. Laissez-moi vous dire que ce qui s’en vient sera encore pire que ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. Tranquillement, mais surement, l’étau se resserre sur les gens et le jour viendra ou celui qui ne se conformera pas sera persécuté et même tué. Ce n’est pas du baratin. Il nous suffit simplement d’observer et vous constaterez. À moins que les chrétiens ne soient correctement enseignés, ils ne pourront pas passer à travers ce temps d’épreuves et de souffrances sans précédent.

Quand je regarde l’état de l’église, je n’ai pas de difficulté à voir cela. Nous ne subissons pas encore de persécution et les chrétiens ne font que se tirailler. La susceptibilité est à son comble et je ne vois pas comment les chrétiens actuellement pourraient passer à travers la persécution. Ils n’ont que peu de foi. Ils ne font pas confiance à Jésus. Ils ne servent plus le Seigneur. Ils ne se servent plus les uns les autres comme le demande la Parole. Tout est prétexte à la discorde. Il y a apparence d’amour, seulement celle-ci s’est considérablement refroidie.

Pour une majorité ce qui compte c’est d’abord et avant tout son bien être personnel. Vous allez peut-être me dire : « Heureusement que nous ne sommes pas comme ça ! » Moi je vais vous répondre que la chrétienté dans laquelle nous vivons est exactement comme ça.

Sachez que je ne suis pas défaitiste. Au contraire, je remercie le Seigneur pour chacune des épreuves que je peux vivre. Comme le disait Friedrich Nietzsche (1844-1900) : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». Croyez-moi, ce ne sont pas les occasions qui manquent et comme dirigeant d’église, nous sommes la cible de bien des croyants. Toutes les occasions sont une opportunité pour mener la vie difficile au pasteur. Vous pensez peut-être que j’exagère ! Pas du tout. Venez vivre seulement un mois dans les souliers d’un pasteur et nous en reparlerons. Trahison, mauvais commentaires, abandon, rébellion, colère, crise d’adolescence répétée, menace, pression sociale, hypocrisie, mensonge, etc. La majorité des pasteurs ne pourrait pas passer au travers de telles épreuves s’ils n’y étaient pas préparés et soutenus par le Seigneur Jésus. Je ne suis pas en train de me plaindre, je tente seulement de dresser un portrait de la situation de mon point de vue.

Qu’est-ce que les chrétiens vont faire demain lorsque la persécution va s’abattre sur eux ?

Lorsque je constate la faiblesse avec laquelle les croyants abordent les difficultés, je me demande bien qu’est-ce que ce sera demain. Plusieurs se croient en sécurité aujourd’hui, mais demain ce sera une tout autre situation. Ce qui s’en vient n’a rien à voir avoir avec ce que nous vivons maintenant.

Y a-t-il un but aux épreuves et aux souffrances dans la vie d’un croyant ? Celui-ci est autre que celui de s’écraser et de ne plus vouloir avancer. Ou encore de vouloir s’y soustraire coûte que coûte. Certes, il y a un but. C’est ce que nous allons voir maintenant. Le but de ce blogue aujourd’hui est de vous rendre plus fort, plus résistant aux épreuves et plus fort dans les souffrances. Faire en sorte de ne plus voir ces moments comme des calamités, mais comme des opportunités de vous approcher davantage de Christ.

L’histoire de la persécution de Paul lui a évidemment donné un aperçu spirituel plus profond du plan que Dieu a en réserve pour ceux qui prennent la croix et qui le suivent. L’épître aux Romains, comme les quatre évangiles et le livre des Actes, parle très clairement des épreuves que l’Église a vécues. Elles parlent aussi des épreuves que l’Église chrétienne endurera jusqu’au retour du Seigneur Jésus-Christ. Par ailleurs, tout le Nouveau Testament fut rédigé pendant que l’Église subissait des pressions et des persécutions. Pourtant, ça n’a pas empêché les chrétiens de répondre à l’appel de Jésus de partager la Bonne Nouvelle du Royaume.

Alors que le message de Paul s’adresse principalement à la communauté romaine, les quatre premiers chapitres parlent des conséquences de la colère pour l’incroyant. Cependant, Paul dit aussi aux appelés le but derrière la souffrance d’une grande tribulation.

2Par lui, nous avons eu accès, au moyen de la foi, à ce don gratuit de Dieu qui nous est désormais acquis ; et notre fierté se fonde sur l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. 3 Mieux encore ! Nous tirons fierté même de nos détresses, car nous savons que la détresse produit la persévérance, 4 la persévérance conduit à une fidélité éprouvée, et la fidélité éprouvée nourrit l’espérance. 5 Or, notre espérance ne risque pas de tourner à notre confusion, car Dieu a versé son amour dans notre cœur par l’Esprit Saint qu’il nous a donné. Romains 5.2-5

Le mot grec pour l’expression « fidélité éprouvée » est dokime, et selon W. E. Vine ce mot signifie le « processus de prouver ». Mettre à l’épreuve pour en faire ressortir les forces de la personne.

Dans ces versets, Paul souligne quelques-unes des raisons pour lesquelles l’Église chrétienne doit subir une grande tribulation avant que Jésus ne revienne rassembler les croyants dans les airs.

Dans Romains 6, Paul rappelle une fois de plus à l’Église chrétienne que la souffrance doit être associée à son union au Christ, puisque par sa mort, notre résurrection est garantie. Notre union avec le Christ fait donc de nous des héritiers de tout ce qu’il hérite. Ce qui implique également de partager les mêmes souffrances qu’il a endurées. Serons-nous prêts ?

Celui qui prétend qu’il demeure en Christ doit aussi vivre comme Christ lui-même a vécu. Et ce qu’il a vécu c’est la souffrance. Puis ce à quoi il nous appelle c’est la souffrance. Tout ce que Jésus a appris, c’est par la souffrance qu’il l’a appris. 1 Jean 2.6

Bien qu’étant Fils de Dieu, il a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert. Hébreux 5.8

Dieu utilise ce moyen pour nous façonner. Ce que j’ai souffert ces dernières années m’a beaucoup appris. Je ne serais pas où j’en suis dans ma relation avec le Seigneur sans les épreuves et la souffrance.

C’est à cela que Dieu vous a appelés, car Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces. 1 Pierre 2.21

Ce sont des paroles de Dieu que nous nous devons de prendre réellement en considération. Nous ne devons pas nous soustraire de ces moments de souffrances, mais les vivre pleinement sachant qu’elles sont les outils, entre les mains de Dieu de notre transformation.

Et puisque nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et donc cohéritiers de Christ, puisque nous souffrons avec lui pour avoir part à sa gloire. Romains 8.17

Je peux vous dire, sans me tromper, qu’une majorité de croyants n’ont pas réellement souffert, si ce n’est que quelques difficultés ici et là dans leur vie. Leur vie n’a jamais été menacée à ce que je sache. Cependant, il y en a d’autres qui souffrent réellement et qui sont mis à mort encore aujourd’hui pour leur foi. Le fait que Paul nous dise que nous ne serons jamais séparés de Christ, quelle que soit la persécution à venir, cela me confirme que les persécutions font partie du plan global de Dieu.

Chaque fois que l’Église a été persécutée, il y a eu une vague de conversion. La persécution réveille les croyants et ranime l’Église. L’Église primitive s’est répandue dans le monde à cause de la persécution à Jérusalem. Les persécutions font partie du plan global de Dieu. Elles ont pour effets de purifier. Parce qu’elles séparent l’ivraie du bon blé. Les disciples du Seigneur seront toujours plus fort lors de persécutions. Tandis, que ceux qui ne sont disciples que par les apparences vont s’en fuir.

35 Qu’est-ce qui pourra nous arracher à l’amour de Christ ? La détresse ou l’angoisse, la persécution, la faim, la misère, le danger ou l’épée ? 36 Car il nous arrive ce que dit l’Écriture : A cause de toi, nous sommes exposés à la mort à longueur de jour. On nous considère comme des moutons destinés à l’abattoir. 37 Mais dans tout cela nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38 Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, 39 ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur. Romains 8.35-39

Qu’est-ce qui nous rend plus que vainqueurs ? Ce n’est pas notre attitude positive. Ce n’est pas, non plus, notre force de caractère. Ce n’est, encore moins, pas notre argent. Ce qui nous rend plus que vainqueurs ce sont les persécutions. Alors, pourquoi vouloir se soustraire des souffrances et des épreuves ? Pourquoi vouloir absolument s’en sortir ?

Il ressort clairement de ces versets (en particulier le verset 36 qu’en tant que disciple du Christ, faire face à la mort comme des brebis avant l’abattage est une réalité attendue. Ceci n’est qu’une petite partie des persécutions anticipées qui attendent ceux qui sont appelés, maintenant et dans les temps futurs. Une fois de plus, Paul rappelle à l’Église que non seulement, il y aura des persécutions de la part des incroyants, mais celles-ci viendront aussi de ceux qu’ils aiment plus que tout. Ça va même venir de la famille immédiate. Cependant, Paul déclare clairement que nous n’aurons pas besoin de nous armer et de nous défendre contre ces persécutions. Seulement, nous devrons être prêts à offrir notre corps pour le service du Seigneur.

Je vous recommande donc, frères et sœurs, à cause de cette immense bonté de Dieu, à lui offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et qui plaise à Dieu. Ce sera là de votre part un culte raisonnable. Romains 12.1

Paul poursuit en disant que, quels que soient les types de persécution qui attendent ceux qui sont appelés, ils doivent être prêts à aller jusqu’au bout de leur engagement envers Christ, quel qu’en soit le prix. Amen ! Seigneur Jésus.

Ce que je réalise c’est qu’une majorité de chrétiens ne sont plus prêts à souffrir pour la cause de Christ. Leur confort est maintenant plus important.

Romains 14.8 Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, que nous vivions ou que nous mourions, nous appartenons au Seigneur.

Lorsque Paul écrit sa lettre aux Romains vers 56-58, ceux-ci sont sous le règne de Néron qui débuta en 54 et se termina en 68. Les chrétiens de Rome ont dû être encouragés par cette lettre de l’apôtre. Possiblement que la persécution était commencée à cette époque. D’ailleurs, lorsqu’Aquilas et Priscille sont arrivés à Éphèse, c’est parce qu’ils avaient été chassés de Rome par l’empereur qui chassait tous les chrétiens de la ville.

Comme j’ai dit plus haut, une grande partie du Nouveau Testament fut écrit pendant que l’Église était persécutée. Cela n’a pas arrêté les chrétiens. Au contraire, sous la pression de la souffrance et des épreuves, ils ont redoublé d’efforts.

Alors que Paul conclut sa lettre aux Romains, il donne à l’Église chrétienne un indice qu’une partie des persécutions inclura des divisions doctrinales au sein de la communauté chrétienne. Bien que certains ne considèrent pas les différences de doctrine comme une forme de persécution. Alors, se voir refuser la vérité sur ce que Dieu dit vraiment à travers ses mots est une forme de persécution. C’est de refuser à un compagnon de service – en particulier les nouveaux convertis – tous les outils de la foi nécessaires pour endurer les tribulations à venir.

Je vous engage instamment, chers frères et sœurs, à prendre garde à ceux qui sèment la division et égarent les autres en s’opposant à l’enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d’eux, 18 car les gens de cette sorte ne servent pas Christ, notre Seigneur, mais leur ventre. Romains 16.17-18

Cette division, pour beaucoup, sera malheureusement plus douloureuse que la mort elle-même. Plus tôt, j’ai dit que de nombreux parents du chrétien se retourneront contre eux et c’est ce que Jésus a aussi dit.

Le frère livrera son propre frère pour le faire condamner à mort, et le père livrera son enfant. Des enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. 22 Tout le monde vous haïra à cause de moi. Mais celui qui tiendra bon jusqu’au bout sera sauvé. Matthieu 10.21-22

Les trahisons de sa famille de sang se comparent peu à la trahison qui viendra sur de nombreux chrétiens aux mains de leurs confrères membres de l’église qui sont censés être la vraie famille de Dieu.

Mais Jésus leur répondit : Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui font ce qu’elle demande. Luc 8.21

Aujourd’hui, ce que vous souffrez contribue à vous préparer pour ce qui va venir demain. Soyez fort aujourd’hui et vous serez en mesure de suivre Christ au sein de la persécution qui va venir sur le monde. Elle s’en vient. L’étau se resserre lentement, mais surement. Acceptez ce qui vous arrive aujourd’hui, c’est la meilleure façon de vous préparer. Dans les difficultés, louez le Seigneur. Remerciez-le pour le chemin par lequel vous êtes en train de passer. Parce que celui-ci est votre sauf-conduit. Il vous prépare pour le monde de demain. N’oubliez jamais qu’une personne prête à souffrir pour la cause de Christ sera récompensée.

ATTENTION aux pratiques trompeuses

Les gens honnêtes, qui prêchent la vérité n’ont pas besoin d’essayer quoi que ce soit pour faire croire aux gens que c’est la vérité qui est prêchée. En contrepartie, les gens qui prêchent des demi-vérités ou des mensonges ont besoin d’user de stratagème pour que les croyants croient leur mensonge.

Lorsque nous nous apercevons que ce sont des pratiques trompeuses, encore faut-il les discerner, nous devrions toujours nous arrêter pour les remettre en question. À tout le moins en vérifier la véracité dans la Parole de Dieu. Mais combien le font réellement ? La plupart du temps, nous acquiesçons et acceptons ce qui nous est dit sans vérifier.

Il m’arrive d’utiliser des versets isolés ou même seulement des portions de versets dans mes prédications. Je les utilise par manque de temps dans un exposé parce qu’en réalité personne ne peut raisonnablement pas lire chaque contexte en entier. Seulement cette pratique engendre le risque de s’éloigner de la vérité que le verset est censé nous enseigner et pour être honnête cela m’est arrivé.

Les chrétiens font confiance naturellement aux prédicateurs et, en cela, il y a un risque de manipulation et de tromperie. Nous voyons cela surtout lorsqu’une personne écoute une prédication, par exemple sur internet, et qu’elle ne connait pas le prédicateur. Il pourrait enseigner une fausseté et le croyant accepterait ce qui lui est enseigné sans rien vérifier. Connaître le prédicateur est très important parce qu’il y a une confiance réciproque qui s’installe entre les deux et chacun voudra être le plus honnête possible avec l’autre.

Vous savez, la pratique qui consiste à extraire de son contexte un passage et de l’utiliser pour enseigner une idée qui ne se trouve pas dans le contexte est appelé une tromperie. Seulement, il y a un réel danger pour les chrétiens qui manquent de discernement ou qui font confiance aveuglément sans rien vérifier ce qui leur est enseigné. Ce sont des concepts empoisonnés qui deviennent des vérités, malheureusement des vérités sans fondement scripturaire.

Une chose à faire pour se protéger est de prendre le temps de lire le passage dans son contexte et de se demander si ce verset ou cette portion de verset dit réellement ou si on lui a attribué un sens nouveau par rapport à ce qui a été enseigné.

Maintenant, si l’extrait ne semble pas concorder avec l’original, il est très possible que ce concept soit faux. Nous l’appellerons alors une fausse doctrine.

Dès qu’il fit nuit, les frères firent partir Paul et Silas pour Bérée. Une fois arrivés là, ceux-ci se rendirent à la synagogue des Juifs. Ils y trouvèrent des gens qui étaient bien mieux disposés que les Juifs de Thessalonique et qui accueillirent la Parole de Dieu avec beaucoup d’empressement ; ceux-ci examinaient chaque jour les Écritures pour voir si ce qu’on leur disait était juste.

Actes 17.10-11

Si cette pratique était normale pour tous les chrétiens d’aujourd’hui comme ça l’était pour les croyants de Bérée, il y aurait beaucoup moins de fausses doctrines qui souilleraient l’Église.

Si les croyants développaient une évaluation critique, il y aurait beaucoup moins de mensonges souillant le Corps de Christ. Parce que cette pratique d’examen critique des Écritures pourrait libérer les chrétiens de beaucoup de fausses doctrines qui sont enseignées dans l’Église présentement.

La connaissance de la vérité libère tandis que les pratiques trompeuses nous gardent prisonniers de fausses doctrines qui avec le temps sont acceptées et même enseignées au sein même de l’Église et des croyants disent amen! à ce qu’ils viennent d’entendre. C’est ainsi que les fausses doctrines prennent place par la tromperie de prédicateurs qui ne souhaitent que la popularité et l’acclamation des foules.

Les erreurs d’interprétations des Écritures se produisent encore aujourd’hui

Jésus vient tout juste de restaurer Pierre dans son appel. (Jn 21.15-18) Ici au verset 18, Jésus va dire à l’apôtre de quelle façon il allait mourir comme Jean nous le rapporte. Jésus lui dit : « Vraiment, je te l’assure : quand tu étais plus jeune, tu mettais toi-même ta ceinture et tu allais où tu voulais, mais quand tu seras vieux, tu étendras les bras, un autre nouera ta ceinture et te mènera là où tu n’aimerais pas aller. Par ces mots, il faisait allusion au genre de mort que Pierre allait endurer à la gloire de Dieu. Après avoir dit cela, il ajouta : suis-moi ! » (Jn 21.18-19)

Après cette conversation, Pierre se retourne et voit Jean qui marchait derrière eux (Jn 21.20)  En le voyant, Pierre va demander à Jésus, qu’est-ce qui va se passer avec lui ? (Jn 21.21) Pierre était curieux de savoir ce que Jésus allait bien faire avec Jean. À ce moment, Jésus va dire à Pierre : « Si je veux qu’il reste en vie jusqu’à ce que je revienne, que tu importes ? Toi, suis-moi. » (Jn 21.22)

Jean nous dit au verset 23 que « Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. » Les disciples, ces gens, qui venaient de passés 3 ½ ans avec Jésus, sont là en train d’interprété ses paroles et font courir le bruit. Non pas de ce que Jésus a dit, mais de ce qu’eux ont interprété.

C’est encore pareil aujourd’hui. Des gens surement bien intentionnés, des disciples du Seigneur Jésus, vont interpréter les paroles de Jésus, la Parole de Dieu, la Bible, et en faire courir le bruit comme si c’était ce que Jésus avait dit.

C’est exactement ce qui se passe avec les différentes théories de l’enlèvement. Les gens rapportent des théories, des suppositions, du non-dit comme si c’était ce que Jésus avait dit. Malheureusement, ceci ne fait qu’embrouiller l’esprit des croyants et parfois leur donner de faux espoirs ou encore des illusions par rapport à l’avenir.

L’apôtre Jean apporte une correction par rapport à ce que Jésus avait dit à Pierre et comment les disciples ont interprété et fait courir le bruit. Il va dire : « En fait, Jésus n’avait pas dit qu’il (Jean) ne mourrait pas, mais seulement : si je veux qu’il (Jean) reste en vie jusqu’à ce que je revienne, que tu importes ? » (Jn 21.23)

Qu’est-ce que Jésus nous a dit par rapport à son retour et à l’enlèvement des croyants ? « Quant au jour et à l’heure où cela se produira, personne ne les connaît, ni les anges du ciel, ni même le Fils ; personne, sauf le Père, et lui seul. » (Mt 24.36) Il me semble que c’est assez clair cette parole de Jésus. Il me semble que nous n’avons pas besoin d’extrapoler toutes sortes de théories pour tenter de deviner un moment que nous ne savons pas. Jésus va même dire que son retour ou l’enlèvement va se faire à un moment que nous ignorons (Mt 24.42)