Est-ce biblique de dire que ce qui retient l’Antéchrist c’est l’Église ?

L’affirmation selon laquelle l’Église retient l’Antéchrist est contestée et sans fondement biblique solide. Ce concept, influencé par le dispensationalisme, ne repose pas sur des versets clairs. L’Église persévérera dans les épreuves, et le mystère de ce qui retient relève de la volonté divine, non d’une interprétation spéculative.

Non, dire que ce qui retient l’Antéchrist, c’est l’Église n’est pas une affirmation biblique, même si elle est souvent répétée dans certains milieux évangéliques influencés par le dispensationalisme. Cette interprétation repose principalement sur une lecture spécifique de 2 Thessaloniciens 2.6-7, mais elle est très contestée et ne repose pas sur un fondement solide si l’on respecte le contexte et l’ensemble du message biblique.


📖 Le texte en question : 2 Thessaloniciens 2.6-7 (BDS)

« Vous savez ce qui le retient pour l’instant afin qu’il ne soit révélé que lorsque son heure sera venue. 7 Car la puissance mystérieuse de la révolte contre Dieu est déjà à l’œuvre ; mais il suffira que celui qui le retient jusqu’à présent soit écarté »

Analyse théologique du passage

L’interprétation dispensationaliste : l’Église serait l’obstacle

Selon le dispensationalisme, « ce qui le retient » (v.6) et « celui qui le retient » (v.7) désignent l’Église et le Saint-Esprit, respectivement. Cette école de pensée enseigne que :

  • L’Église sera enlevée avant la tribulation.
  • Le Saint-Esprit, qui agit par l’Église, sera retiré.
  • Cela permettra à l’Antéchrist d’être manifesté.

Cependant, cette idée ne repose sur aucun verset explicite. Le texte ne dit pas que l’Église sera enlevée pour laisser place à l’Antéchrist, ni que le Saint-Esprit sera retiré de la terre. C’est une interprétation spéculative, et elle est contradictoire avec d’autres affirmations bibliques sur la persévérance de l’Église pendant les épreuves.

L’approche biblique et contextuelle

Voici quelques arguments contre l’idée que « ce qui retient l’Antéchrist, c’est l’Église » :

1. L’Église est présente jusqu’au retour de Christ

  • L’Église est appelée à persévérer jusqu’à la fin (Matthieu 24.13).
  • L’Antéchrist fait guerre aux saints et les vaincra pendant un temps (Apocalypse 13.7), ce qui implique que l’Église est encore sur terre.

2. Le « ce qui retient » et le « celui qui retient » sont voilés volontairement

  • Paul ne donne pas explicitement l’identité de ce qui/lequel retient.
  • Les pères de l’Église comme Tertullien, Irénée et Chrysostome pensaient que cela pouvait être l’ordre romain ou une puissance politique souveraine permettant de restreindre le chaos jusqu’au moment prévu.

3. L’idée d’un enlèvement préalable n’existe pas dans les Écritures

  • Jésus revient au dernier jour, et c’est à ce moment-là qu’a lieu la résurrection (Jean 6.39-40, 44, 54).
  • L’Église n’est pas enlevée pour éviter la tribulation, mais elle est gardée au milieu de l’épreuve (Jean 17.15, Apocalypse 3.10 dans son sens contextuel).

Conclusion

Il n’est pas biblique de dire que l’Église retient l’Antéchrist. Cette affirmation est issue d’une interprétation théologique influencée par le dispensationalisme, et non d’un enseignement clair des Écritures.

L’Écriture montre plutôt que :

  • L’Église sera présente et persécutée par l’Antéchrist.
  • Le temps de sa manifestation est retenu par une volonté divine souveraine, un mystère que Dieu contrôle.
  • Ce qui retient peut être l’ordre établi par Dieu, ou encore une puissance politique ou spirituelle, mais le texte ne l’identifie pas clairement.

Gardons-nous d’imposer au texte biblique des doctrines qu’il ne soutient pas. Restons fidèles au contexte et à l’ensemble du message de l’Évangile.

Comprendre pour mieux discerner : l’héritage du dispensationalisme

L’article questionne la prédominance du dispensationalisme dans les églises actuelles, malgré son origine récente au 19e siècle. Il décrit l’influence de figures comme John Nelson Darby et la Bible annotée de Scofield, ainsi que les facteurs historiques et culturels qui ont facilité son adoption. L’auteur conclut en appelant à un enseignement plus centré sur Christ et la Parole de Dieu.

La question que je me suis demandé est pourquoi le dispensationalisme est-il majoritairement enseigné dans nos églises aujourd’hui ? Chaque fois que j’entends un message sur le retour de Jésus, le millénium, la fin des temps, l’antichrist, etc. celui-ci est toujours teinté de la doctrine du dispensationalisme sans exception. Pourquoi est-ce que c’en est ainsi? C’est ce que je vais tenter d’analyser dans cet article aujkourd’hui.

En introduction, mentionnons que le dispensationalisme, bien qu’apparu relativement tard dans l’histoire de l’Église soit au 19e siècle, est devenu au fil du temps une doctrine dominante dans plusieurs milieux évangéliques, y compris dans les églises du Québec, du Canada francophone et de la francophonie évangélique. Mais comment une interprétation aussi récente, non scripturaire et controversée a-t-elle pu s’imposer aussi largement ? Il y a plusieurs facteurs historiques, théologiques et culturels qui peuvent expliquer cette situation.

1. L’influence de John Nelson Darby et des Frères de Plymouth

D’abord, le dispensationalisme est né avec John Nelson Darby (1800-1882), un ancien prêtre anglican irlandais devenu l’un des leaders du mouvement des Frères de Plymouth. Darby introduit l’idée que Dieu agit selon des dispensations ou périodes distinctes dans l’histoire, séparant Israël et l’Église, et affirmant que l’enlèvement de l’Église aura lieu avant la grande tribulation.

Darby voyagea aux États-Unis et ses enseignements influencèrent plusieurs pasteurs, théologiens et instituts bibliques, notamment à Dallas Theological Seminary et dans plusieurs mouvements évangéliques américains de l’époque.

2. La Bible annotée de Scofield (1909, 1917)

Le véritable accélérateur du dispensationalisme fut la Bible annotée de Scofield (C.I. Scofield), qui inséra les doctrines de Darby directement dans les notes explicatives de la Bible. Pour des générations de croyants, ces notes furent perçues comme des vérités au même titre que le texte biblique.

Cette Bible a été massivement diffusée dans les pays anglophones puis traduite, influençant puissamment la manière dont les pasteurs, enseignants et croyants comprenaient l’eschatologie sans tenir compte du contexte réel des Écritures.

3. L’attrait de la clarté et du sensationnalisme

Le dispensationalisme offre une chronologie nette et simple des événements de la fin : enlèvement secret, tribulation de sept ans, retour visible de Christ, millénium terrestre, etc. Pour beaucoup, cette structure semblait rassurante et facile à enseigner. De plus, elle est souvent accompagnée de spéculations sensationnalistes sur l’Antichrist, Israël moderne, les catastrophes mondiales, les puces électroniques, etc.

Ce sensationnalisme a trouvé un écho favorable dans les médias chrétiens, les films (comme Left Behind), les romans, les livres sur le sujet, les conférences prophétiques et les prédications populaires.

4. L’implantation dans les instituts bibliques et écoles de formation

De nombreuses écoles bibliques, en particulier en Amérique du Nord, ont adopté une théologie dispensationaliste comme cadre d’enseignement. Les pasteurs formés dans ces milieux ont ensuite reproduit ces doctrines dans leurs églises, souvent sans les remettre en question.

En francophonie, plusieurs ministères influents, comme certains mouvements pentecôtistes, baptistes ou charismatiques, ont adopté ces schémas enseignés dans les manuels d’enseignement ou importés des États-Unis.

5. La confusion entre Israël selon la chair et Israël spirituel

Le dispensationalisme repose sur une séparation rigide entre Israël et l’Église, allant jusqu’à dire que les promesses de l’Ancien Testament s’accompliront littéralement en Israël ethnique, même après l’établissement de l’Église. Cette vision va à l’encontre de l’enseignement du Nouveau Testament selon lequel tous les croyants en Christ, Juifs et non-Juifs, forment un seul peuple de Dieu (Éphésiens 2.14-18 ; Galates 3.28-29 ; Romains 2.28-29).

Mais cette distinction artificielle continue d’être véhiculée, nourrissant une théologie eschatologique centrée sur Israël national au lieu du Royaume de Dieu spirituel et universel.

6. Le manque d’enseignement critique et d’alternative biblique solide

Dans bien des églises, le dispensationalisme est enseigné par défaut, comme s’il s’agissait de la seule lecture possible de l’Apocalypse ou du livre de Daniel. Peu de croyants savent qu’il existe une perspective biblique fidèle, comme une lecture symbolique et spirituelle du livre de l’Apocalypse, enracinée dans la tradition des Pères de l’Église et des Réformateurs.

Conclusion : Un appel au discernement biblique

Le fait que le dispensationalisme soit majoritairement enseigné aujourd’hui ne signifie pas qu’il est juste. Sa popularité tient plus à des circonstances historiques, culturelles et pédagogiques qu’à sa fidélité aux Écritures. Il est temps que les églises chrétiennes retrouvent un enseignement eschatologique centré sur Christ, enraciné dans l’ensemble de la révélation biblique, et non dans des systèmes construits sur des hypothèses modernes.

Il ne faut jamais oublier que l’autorité repose sur la Parole de Dieu seule (2 Timothée 3.16-17), et non sur les notes d’une Bible d’étude, ni sur des traditions importées. Ce retour aux Écritures est essentiel pour que l’Église demeure fidèle, éveillée et prête pour le véritable retour du Seigneur. Non pas dans un enlèvement secret, mais dans sa gloire visible pour juger et régner éternellement.

L’Église au ciel avant la période tribulations : mythe ou vérité biblique ?

Introduction


L’idée que l’Église sera enlevée au ciel avant une période de tribulations est un enseignement qui fascine de nombreux chrétiens. Cependant, cette perspective mérite une réflexion approfondie à la lumière des Écritures. Selon Romains 2.11, Dieu ne fait pas de favoritisme, et cette justice divine est un principe fondamental pour comprendre la question de l’enlèvement. Examinons donc les arguments bibliques pour déterminer si cette doctrine de l’enlèvement prétribulationnel est réellement fondée sur la Parole de Dieu.

L’Église au ciel, une analyse biblique

Avec Dieu, il n’y a pas de passe droit ou encore de favoritisme. Il est dit sur ce sujet que Dieu « ne fait pas de favoritisme ». (Romains 2.11) Cela est répété cinq fois dans le Nouveau Testament. À partir de là, nous pouvons nous attendre que Dieu est juste avec tous et quand Dieu dit quelque chose, il ne ment pas. Ainsi, Affirmer que l’Église sera enlevé et montera au ciel pour une période de sept ans, bien que cela semble fascinant, est incohérent avec les Écritures.

D’abord, Jésus, lui-même, a dit « que personne n’est monté au ciel ». (Jean 3.13) Si Jésus dit que personne n’est monté au ciel et que Dieu ne fait pas de favoritisme alors, l’Église ne peut avoir ce passe droit et accéder au ciel. C’est tout à fait légitime de conclure cela. 

Une autre chose, tous les hommes qui sont morts depuis Adam, aucun d’eux n’est monté au ciel. La Bible nous dit, en premier lieu,  qu’ils sont endormis qui est un euphémisme pour dire que les gens sont mort : « Les nombreux humains qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et l’horreur éternelles. » (Daniel 12.2

Ensuite, elle nous enseigne qu’ils reposent dans le séjour des morts : « C’est l’Eternel qui fait mourir et vivre, il fait descendre dans le séjour des morts et en fait remonter. (1 Samuel 2.6) Il y a aussi d’autres passages qui confirment cela.

Puis, les gens sont là, dans le séjour des morts, en attendant la résurrection au dernier jour. « Or, celui qui m’a envoyé veut que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. (Jean 6.39

Finalement, le dernier jour est celui du retour du Seigneur Jésus : « En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l’archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis à Christ ressusciteront en premier lieu. » (1 Thessaloniciens 4.16

Nous pouvons aussi constater que le jour de la résurrection des morts est le dernier jour et non pas lors d’un supposé enlèvement avant la période des tribulations. Jésus a mentionné à plusieurs reprise que c’est au dernier jour qu’il ressuscitera les morts et ce ne peut être autrement. 

N’oublions pas que ce sont tous les morts qui vont ressuscité en même temps. Ce n’est pas biblique, non plus, d’affirmer qu’il y aura deux résurrections. Voici un passage que corrobore cela. « Les nombreux humains qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et l’horreur éternelles. » (Daniel 12.2

Malheureusement, la fausse doctrine de l’enlèvement prétribulationnel ne peut confirmer ce qu’elle avance que par des suppositions et des versets tiré hors de leur contexte. Ce que je vous ai amené est la Parole de Dieu. 

Conclusion


En conclusion, l’examen des Écritures révèle que l’idée de l’enlèvement prétribulationnel est en décalage avec les enseignements bibliques sur la résurrection et le ciel. Jésus et les Écritures nous indiquent clairement que personne n’est monté au ciel avant le retour du Seigneur et la résurrection des morts. En adhérant à une interprétation fidèle de la Bible, nous devons rejeter les spéculations non fondées et nous en tenir à ce que la Parole de Dieu nous enseigne véritablement sur ces questions cruciales.

La bienheureuse espérance révélée : pourquoi Tite 2.13 ne parle pas de l’enlèvement avant les tribulations

Le passage de Tite 2.13, qui mentionne « la bienheureuse espérance », est souvent interprété comme faisant référence à l’enlèvement de l’Église avant la période des tribulations. Toutefois, une analyse du texte et de son contexte montre que cette interprétation est erronée. En effet, il est crucial de comprendre ce que la Bible dit réellement sur ce sujet pour éviter de tirer des conclusions qui pourraient dénaturer le message biblique. Nous allons examiner de plus près ce passage pour démontrer pourquoi la « bienheureuse espérance » n’est pas l’enlèvement de l’Église avant les tribulations.

Étude du texte de Tite 2.13

L’enseignement qui est amené de nos jours concernant le passage de Tite 2.13 qui nous parle de la « bienheureuse espérance » nous dit : « en attendant que se réalise notre bienheureuse espérance : la révélation de la gloire de Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur. » (Tite 2.13) Effectivement, ce passage mentionne que notre bien heureuse espérance est lorsque sera révélé la gloire de Jésus-Christ qui est son retour. Le problème avec cela c’est que la doctrine de l’enlèvement prétribulationnel collent l’étiquette « enlèvement avant la période des tribulations » à « la révélation de la gloire de Jésus-Christ ». Est-ce que le texte parle d’un enlèvement prétribulationnel ? Est-ce que son contexte en fait seulement une seule allusion ? C’est important de savoir cela parce que dans le cas contraire ce serait de sortir ce verset de son contexte et de lui faire dire une chose qu’il ne dit pas. Regardons maintenant ce que dit le contexte de ce passage.

Le contexte de Tite 2.13 se trouve dans la lettre de l’apôtre Paul à Tite, un jeune collaborateur de l’apôtre Paul et pasteur en Crète. Dans ce passage, Paul exhorte Tite à enseigner la saine doctrine et à encourager les croyants à mener une vie pieuse en attendant le retour de Jésus-Christ.

Ainsi, Paul commence ce chapitre deux en donnant des instructions sur la façon dont les différents groupes au sein de l’Église, les hommes âgés, les femmes âgées, les jeunes femmes, les jeunes hommes et les esclaves, doivent se comporter. Il insiste sur la nécessité de vivre une vie conforme à l’Évangile, ce qui témoigne de la transformation intérieure opérée par la grâce de Dieu.

Le verset 13, pour sa part, est situé dans le contexte de Tite 2.11-14 où Paul parle de la grâce de Dieu qui apporte le salut à tous les hommes. Cette grâce nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, pour vivre dans la sagesse, la justice et la piété dans le présent siècle, tout « en attendant que se réalise notre bienheureuse espérance : la révélation de la gloire de Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur. » (Tite 2.13)

Ce verset met l’accent sur l’attente de la « bienheureuse espérance » qui effectivement est le retour glorieux de Jésus-Christ. Puis, Paul rappelle aux croyants que leur vie doit être marquée par cette attente active, en vivant d’une manière qui honore Dieu, tout en gardant les yeux fixés sur la promesse du retour de Christ.

En somme, Tite 2.13 s’inscrit dans un passage qui encourage les croyants à vivre pieusement dans ce monde motivé par la grâce de Dieu et l’espoir de la seconde venue de Jésus-Christ.

Pouvons-nous y voir une seule allusion à un enlèvement avant la période des tribulations dans ce contexte ? La réponse est non. Le passage parle bien de la venue de Christ, mais pas de l’enlèvement prétribulationnel. C’est un autre exemple de verset qui est tiré hors de son contexte pour lui faire dire une chose qu’il ne dit pas. Il ne parle pas de l’enlèvement prétribulationnel, mais plutôt de la venue de Jésus qui aura lieu au dernier jour et pas avant. Parce que Jésus le répète quatre fois de suite dans Jean 6.39, 40, 44, 54 qu’il va ressuscité les gens au dernier jour. Ce ne peut pas être avant, parce que ce n’est absolument pas cohérent avec les Écritures.

Certains mentionnent que l’enlèvement est une grande et glorieuse espérance. Pour cela, ils ont raison. Toutefois là, où ils font fausse route, c’est lorsqu’ils affirment que les croyants de la période des tribulations rejoindront les croyants qui ont déjà été ressuscités au moment de l’enlèvement avant la dernière période des tribulations de sept ans. Ils donnent comme référence le passage d’Apocalypse 20.4 qui dit : « Ensuite, je vis des trônes. On remit le jugement entre les mains de ceux qui y prirent place. Je vis aussi les âmes de ceux qu’on avait décapités à cause du témoignage rendu par Jésus et à cause de la Parole de Dieu. Je vis encore tous ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image et qui n’avaient pas reçu sa marque sur leur front et leur main. Ils vécurent et régnèrent avec Christ pendant mille ans. » (Apocalypse 20.4)  Je ne sais pas si je ne lis pas bien ou si c’est la version de ma Bible qui lui manque des mots, mais il m’apparait que ce n’est absolument pas mentionné que les croyants de la tribulation rejoindront les croyants qui ont déjà été ressuscités au moment de l’enlèvement, avant la dernière période de tribulation de sept ans. Je regarde le contexte et celui-ci ne le mentionne nullement. Alors, d’ou peut provenir un pareil scénario ?

C’est un enseignement imaginatif parce qu’il mentionne que ces croyants de la tribulation passent directement de la mort à la présence de Christ comme s’il passait par le temps et allait droit à l’apparition glorieuse. La référence qui appuie cette idée est 1 Corinthiens 5.8 qui dit: « C’est pourquoi célébrons la fête de la Pâque, non plus avec le « vieux levain », le levain du mal et de la méchanceté, mais uniquement avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. » Où est le rapport, avec ce passage, qu’après la mort les croyants passent directement de la mort à la présence de Christ.

Luc 23.43 est un autre passage qui semble simple à première vu, mais en fait qui demande quelques explications pour le comprendre avant d’affirmer les croyants de la tribulation au moment où ils meurent vont directement avec Jésus dans l’éternité. Voici ce que Luc 23.43 nous dit : « Et Jésus lui répondit : Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis. » Le problème avec ce passage c’est que Jésus ne peut pas se contredire ou contredire les Écritures. Jésus lui-même va dire : « Car personne n’est monté au ciel, sauf celui qui en est descendu : le Fils de l’homme. » (Jean 3.13) Alors, si personne n’est monté au ciel pourquoi les croyants morts de la tribulation iraient-ils rejoindre les croyants enlevés avant la période des tribulations ? Pourquoi sont-ils au ciel ? Ont-ils des passe-droits que nous n’avons pas ? 

Une autre chose, le passage de Luc 23.43 peut être compris autrement en changeant la virgule de place, pour une certaine version, et en enlevant les deux points et le mot français qui ont été rajoutés au texte grec original de la version du Semeur que j’utilise. La virgule au temps des apôtres dans le texte n’avait pas la même fonction qu’aujourd’hui. Elle servait seulement à marquer une pause dans le texte. Aujourd’hui, les deux points, les virgules sont ajoutés pour rendre le texte plus claire. Mais parfois, il arrive que les traducteurs aillent faire les tournures de phrases en fonctions de leurs croyances. Maintenant, si l’on s’en tient au texte original grec, le mot « même » de l’expression « aujourd’hui même » est absent. 

Le texte aujourd’hui dit : « Et Jésus lui répondit : Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis. » Reprenons la phrase avec les modifications. « Et Jésus lui répondit : vraiment, je te l’assure aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » Ce peut être un peu différent avec les différentes traductions, mais le résultat est le même. Ce que Jésus semble être en train de lui dire, pour ne pas se contredire, c’est : « Je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ». Pas aujourd’hui, mais à la résurrection au dernier jour. Cela a plus de sens et est plus cohérent avec les Écritures. L’homme n’est pas monté au paradis, il est allé comme tous les autres dans le séjour des morts dans l’attente de la résurrection au dernier jour. La promesse de Jésus est qu’ils sera ressuscité au dernier jour lorsque Jésus reviendra pour nous prendre avec lui. C’est ça que la Bible enseigne. Ce passage n’enseigne pas qu’il est monté directement au ciel avec Jésus après sa mort. Ce serait contredire les Écritures.

Comme vous pouvez le constater, la doctrine de l’enlèvement prétribulationnel est comme un sceau plein de trous. Il n’y a rien qui se raccroche aux Écritures. Ce n’est que des suppositions et des présuppositions. C’est rempli d’incohérences et de passage sortis hors de leur contexte pour leur faire dire ce qu’ils veulent. Il ne faut pas de grandes études pour réaliser cela. Il suffit d’un peu de discernement et de questionner le texte et cela nous apparait tout de suite.

La fausse doctrine de l’enlèvement n’est qu’une fausse doctrine parmi tant d’autres auxquels nous sommes, confrontés dans ces temps de la fin. Malheureusement, plusieurs vont se perdre à cause de leur ignorance. C’est cet état de fait qui m’attriste.

Conclusion


En fin de compte, une lecture attentive et contextuelle de Tite 2.13 révèle que ce verset parle de la seconde venue glorieuse de Jésus-Christ, et non d’un enlèvement avant la période des tribulations. Il est essentiel de rester fidèle à l’enseignement des Écritures, sans succomber à des doctrines basées sur des interprétations erronées ou des extrapolations non fondées. La vraie « bienheureuse espérance » des croyants réside dans l’attente du retour glorieux de notre Seigneur, qui viendra au dernier jour pour accomplir pleinement sa promesse de rédemption et de restauration. Que cette espérance nous encourage à vivre dans la piété et la fidélité, en gardant les yeux fixés sur Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur.

L’Église sera présente pendant la période des tribulations et voici pourquoi !

Beaucoup de mensonges sont colportés de nos jours. Toutes sortes de théories farfelues et fausses sont propagées par des prédicateurs qui ne prennent pas le temps de scruter les Écritures et qui préfèrent répéter ce que l’on leur a dit. Ce qui fait que le mensonge se propage et devient avec le temps une vérité. Comme on dit: « un mensonge répété souvent devient, avec le temps, une vérité. »

La fausse doctrine des événements de la fin des temps est truffée de mauvaises interprétations de toutes sortes. L’une d’elles est qu’à partir du chapitre 4 de l’Apocalypse l’église n’est plus présente dans le livre. D’après l’enseignement répété, elle serait enlevée au chapitre 4.1 ce qui est invraisemblable d’accepter une telle théorie, parce qu’il n’y a rien dans ce passage, ni dans son contexte, qui confirme cela. Ce n’est qu’une déduction fantaisiste que certains ont faites.

Puis, l’Église referait son apparition lorsque Jésus reviendrait avec ses saints, ses saints étant les croyants enlevés avant la période des tribulations. Bon, cela est un autre sujet intéressant que je discuterai une autre fois.

Honnêtement, nous avons ici tous les éléments pour créer un conte fantastique. C’est malheureusement ce qui se produit avec toutes ces doctrines aussi farfelues que fausses qui sont véhiculées depuis des décennies. 

Prenons par exemple l’affirmation qui mentionne que l’église n’est plus présente dans le livre de l’Apocalypse à partir du chapitre quatre. Je tiens à vous dire que pour justifier ce mensonge, ces enseignants ont inventé le fait que c’était des gens qui seront sauvés après l’enlèvement. Une théorie qui n’est absolument pas soutenue nulle part dans les Écritures de quelques façons que ce soit. Cela repose seulement sur l’imaginaire de personnes refusant de voir la vérité. 

Maintenant, prenons le temps de regarder la présence de l’Église tout au long du livre de l’Apocalypse. Celle-ci apparaît 13 fois après le chapitre 4. Nous la retrouvons au milieu même des tribulations tout en étant protégé par Dieu sous sa main protectrice comme nous dit le psalmiste : « Qui s’abrite auprès du Très-Haut, repose sous la protection du Tout-Puissant. » (Psaumes 91.1) 

Il y a des termes différents en français qui traduisent le mot grec hagios selon les traducteurs et les divers traductions de nos Bibles en français. Par exemple la Bible Louis Second traduits ce mot par les saints. La Parole de vie utilise l’expression ceux qui appartiennent à Dieu. La Bible en Français courant (97) utilise la tournure le peuple de Dieu. Pour terminer, la Bible du Semeur utilise la locution les membres du peuple saint. Toutes ces formes ne font que décrire l’Église. 

Maintenant, avant de regarder quelques exemples, j’aimerais vous faire remarquer que partout dans le Nouveau Testament où cette expression les membres du peuple saint est utilisée, elle sert à décrire l’église. Je vous donne seulement quelques exemples, mais avec une concordance, il est très facile de retrouver les autres références. 

La première mention se retrouve dans le livre des Actes : « Pierre, qui parcourait tout le pays, passa aussi chez les membres du peuple saint qui habitaient à Lydda. » (Actes 9.32) Nous voyons bien, sans aucun doute, que cela fait référence à un groupe de chrétiens.

Ensuite, Paul va dire alors qu’il défend sa cause devant le roi Agrippa : « C’est ce que j’ai fait à Jérusalem : j’ai jeté en prison, en vertu des pouvoirs que j’avais reçus des chefs des prêtres, un grand nombre des membres du peuple saint et, lorsqu’il s’agissait de les condamner, j’ai voté leur mise à mort. » (Actes 26.10-18) Nous savons tous que selon les Écritures que le pharisien Paul persécutait les chrétiens avant sa conversion et les faisait jeter en prison à cause de leur foi.

Puis, ce passage de 1 Corinthiens 14.33 est tout de même très explicite lorsqu’il dit : « Dieu, en effet, n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des membres du peuple saint ». Ce n’est pas bien difficile de comprendre que les membres du peuple saint sont les chrétiens.

Il y a plusieurs autres références que je ne peux citer ici dans cet article. Chaque fois que les membres du peuple saint sont écrits, c’est la traduction du mot grec hagios. Celui-ci apparait au bas mot 31 fois du livre des Actes jusqu’au livre de Philémon. De plus, chaque fois qu’il est mentionné, il fait référence aux chrétiens.

Maintenant, la question que je pose est que si chaque fois qu’il apparait dans le Nouveau Testament il fait référence aux chrétiens, pourquoi cela serait-il différent dans le livre de l’Apocalypse ? Je sais qu’il y a toutes sortes de théories qui justifient le fait que ce n’est pas les croyants, mais honnêtement pouvons-nous accepter ce fait seulement parce que des gens le disent ? Alors que la Bible dit le contraire. Cette simple mention de ce fait vient détruire toute la théorie de l’enlèvement de l’Église avant la période des tribulations. Si nous voulons être honnêtes avec soi-même, regardons les choses comme il se doit.

Regardons quelques références se rapportant aux membres du peuple saint, les chrétiens dans l’Apocalypse. Nous retrouvons cette expression 13 fois du chapitre 5 au chapitre 20 de l’Apocalypse. C’est à peine croyable de fermer les yeux sur une telle évidence. Plus encore de créer de toutes pièces une théorie pour justifier un concept qui est totalement faux. Je parle du concept de l’enlèvement de l’Église avant la période des tribulations. Cela est encore enseigner allègrement dans les églises aujourd’hui. C’est un péché que d’affirmer une chose pareil. Vous savez comme moi que les enseignants seront jugés plus sévèrement, nous dit l’apôtre Jacques. (Jacques 3.1)

La référence à l’Église dans l’Apocalypse apparait au chapitre 5. 8; 8.3, 4; 11.18; 13.7, 10; 14.12; 16.6; 17.6; 18.20, 24; 19.8 et finalement 20.9. Je vais prendre seulement trois références et vous pouvez aller vérifier le reste. D’ailleurs, à la fin de cet article, je vais mettre toutes les références du Nouveau Testament incluant l’Apocalypse.

D’abord, ce passage : « Il (la bête) lui fut même permis de faire la guerre aux membres du peuple saint et de les vaincre. Elle reçut autorité sur tout peuple, toute tribu, toute langue et toute nation. » (Apocalypse 13.7)  Lorsque je parle de la présence de l’Église pendant la période des tribulations, ceci en est un bon exemple. Il serait difficile de le nier à moins de fermer volontairement les yeux pour ne pas voir l’évidence.

Un autre passage qui nous démontre la réalité des choses pour les chrétiens pendant la période des tribulations : « Si quelqu’un doit aller en captivité, il ira certainement en captivité. Si quelqu’un doit périr par l’épée, il périra certainement par l’épée. C’est là que les membres du peuple saint doivent faire preuve d’endurance et de foi. » (Apocalypse 13.10 ) C’est un autre passage qui mentionne explicitement la présence de l’église pendant la période des tribulations alors que la bête déchaine toute sa colère sur les chrétiens.

Finalement, pour conclure cet article, ce passage nous dit : « Réjouis-toi de sa ruine, ciel ! Et vous, membres du peuple saint, apôtres et prophètes, réjouissez-vous ! Car en la jugeant, Dieu vous a fait justice. » (Apocalypse 18.20) Le contexte de ce passage est lors de la ruine de Babylone. 

Comme vous avez pu le voir, l’Église sera sur la terre pendant la période des tribulations. Prenez le temps de vérifier les références inscrites, ici, à la fin de cet article. 


Référence biblique concernant les membres du peuple saint 

Actes 9.32 Pierre, qui parcourait tout le pays, passa aussi chez les membres du peuple saint qui habitaient à Lydda. 

Actes 26.10 C’est ce que j’ai fait à Jérusalem : j’ai jeté en prison, en vertu des pouvoirs que j’avais reçus des chefs des prêtres, un grand nombre des membres du peuple saint et, lorsqu’il s’agissait de les condamner, j’ai voté leur mise à mort. 

Actes 26.18 Tu devras leur ouvrir les yeux et les faire passer des ténèbres à la lumière et du pouvoir de Satan à Dieu pour qu’en croyant en moi, ils reçoivent le pardon de leurs péchés et une part d’héritage avec les membres du peuple saint. » 

Romains 8.27 Et Dieu qui scrute les cœurs sait ce vers quoi tend l’Esprit, car c’est en accord avec Dieu qu’il intercède pour les membres du peuple saint. 

Romains 15.25 Pour l’instant, je vais à Jérusalem pour le service des membres du peuple saint. 

Romains 15.31 Qu’il me fasse échapper aux incrédules de la Judée et permette que l’aide que j’apporte à Jérusalem puisse être reçue favorablement par les membres du peuple saint. 

Romains 16.2 Réservez-lui, en vertu de votre union commune au Seigneur, l’accueil que lui doivent des membres du peuple saint. Mettez-vous à sa disposition pour toute affaire où elle aurait besoin de vous. Car elle est intervenue en faveur de beaucoup et, en particulier, pour moi. 

Romains 16.15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, Olympas et tous les membres du peuple saint qui sont avec eux. 

1 Corinthiens 6.1 Lorsque l’un de vous a un différend avec un frère ou une sœur, comment ose-t-il le citer en justice devant des juges incroyants au lieu de recourir à l’arbitrage des membres du peuple saint ? 

1 Corinthiens 14.33 Dieu, en effet, n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. 

Comme dans toutes les Églises des membres du peuple saint, 

1 Corinthiens 16.15 Encore une recommandation, frères et sœurs : vous connaissez Stéphanas et sa famille. Vous vous souvenez qu’ils ont été les premiers à se convertir au Seigneur dans toute l’Achaïe. Vous savez qu’ils se sont spontanément mis au service des membres du peuple saint. 

2 Corinthiens 1.1 Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et le frère Timothée, saluent l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe ainsi que tous les membres du peuple saint dans l’ensemble de l’Achaïe. 

2 Corinthiens 9.13 Par ce service, vous allez démontrer la réalité de votre engagement. Aussi ces membres du peuple saint loueront-ils Dieu pour l’obéissance par laquelle s’exprime votre foi en l’Evangile de Christ. Ils le loueront aussi pour la largesse avec laquelle vous partagez vos biens avec eux et avec tous. 

Éphésiens 1.15 Pour toutes ces raisons, moi aussi, après avoir entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre amour pour tous les membres du peuple saint, 

Éphésiens 1.18 qu’il illumine ainsi votre intelligence afin que vous compreniez en quoi consiste l’espérance à laquelle vous avez été appelés, quelle est la glorieuse richesse de l’héritage que Dieu vous fera partager avec les membres du peuple saint, 

Éphésiens 2.19 Voilà pourquoi vous n’êtes plus des étrangers ou des résidents temporaires, vous êtes concitoyens des membres du peuple saint, vous faites partie de la famille de Dieu. 

Éphésiens 3.8 Oui, c’est à moi, le plus petit de tous les membres du peuple saint, que Dieu a fait cette grâce d’annoncer aux non-Juifs les richesses insondables de Christ 

Éphésiens 4.12 Il a fait don de ces hommes pour que les membres du peuple saint soient rendus aptes à accomplir leur service en vue de la construction du corps de Christ. 

Éphésiens 5.3 Quant à l’immoralité et aux pratiques dégradantes sous toutes leurs formes, et à la soif de posséder, qu’il n’en soit pas même question entre vous : ce ne sont pas des sujets de conversation qui conviennent aux membres du peuple saint, 

Éphésiens 6.18 En toutes circonstances, faites toutes sortes de prières et de requêtes sous la conduite de l’Esprit. Faites-le avec vigilance et constance, et intercédez pour tous les membres du peuple saint, 

Philippiens 1.1 Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, saluent tous ceux qui, par leur union à Jésus-Christ, sont membres du peuple saint, et qui vivent à Philippes, ainsi que les dirigeants de l’Eglise et les diacres. 

Philippiens 4.22 Tous les membres du peuple saint vous adressent leurs salutations, et en particulier ceux qui sont au service de l’empereur. 

Colossiens 1.4 En effet, nous avons entendu parler de votre foi en Jésus-Christ et de votre amour pour tous les membres du peuple saint. 

2 Thessaloniciens 1.10 lorsqu’il viendra pour être en ce jour-là honoré dans la personne des membres du peuple saint et admiré dans la personne de tous les croyants. Et vous aussi, vous en ferez partie, puisque vous avez cru au message que nous vous avons annoncé. 

1 Timothée 5.10 Elle doit être connue pour ses œuvres bonnes, avoir bien élevé ses enfants, ouvert sa maison aux étrangers, lavé les pieds des membres du peuple saint, secouru les malheureux, et pratiqué toutes sortes d’actions bonnes. 

Philémon 5 car j’entends parler de l’amour et de la foi dont tu fais preuve envers le Seigneur Jésus et envers tous les membres du peuple saint. 

Apocalypse 5.8 Lorsqu’il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre représentants du peuple de Dieu se prosternèrent devant l’Agneau. Ils avaient chacun une harpe et des coupes d’or remplies d’encens qui représentent les prières des membres du peuple saint. 

Apocalypse 8.3 Un autre ange vint et se plaça sur l’autel. Il portait un encensoir d’or. On lui remit de nombreux parfums pour les offrir sur l’autel d’or devant le trône avec les prières des membres du peuple saint. 

Apocalypse 8.4 Et, de la main de l’ange, la fumée des parfums s’éleva devant Dieu, avec les prières des membres du peuple saint. 

Apocalypse 11.18 Les autres peuples s’étaient soulevés dans leur fureur, mais ta colère est arrivée. L’heure est venue où tous les morts seront jugés, et où tes serviteurs les prophètes, et les membres du peuple saint, eux qui te craignent, petits et grands, seront récompensés. C’est aussi le moment où ceux qui détruisent la terre seront détruits. 

Apocalypse 13.7 Il lui fut même permis de faire la guerre aux membres du peuple saint et de les vaincre. Elle reçut autorité sur tout peuple, toute tribu, toute langue et toute nation. 

Apocalypse 13.10 Si quelqu’un doit aller en captivité, il ira certainement en captivité. Si quelqu’un doit périr par l’épée, il périra certainement par l’épée. C’est là que les membres du peuple saint doivent faire preuve d’endurance et de foi. 

Apocalypse 14.12 C’est là que les membres du peuple saint, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et vivent selon la foi en Jésus, doivent faire preuve d’endurance. 

Apocalypse 16.6 Parce qu’ils ont versé le sang des membres du peuple saint et des prophètes, tu leur as aussi donné à boire du sang. Ils reçoivent ce qu’ils méritent. 

Apocalypse 17.6 Je vis qu’elle était ivre du sang des membres du peuple saint et des témoins de Jésus. A sa vue, je fus profondément bouleversé. 

Apocalypse 18.20 Réjouis-toi de sa ruine, ciel ! Et vous, membres du peuple saint, apôtres et prophètes, réjouissez-vous ! Car en la jugeant, Dieu vous a fait justice. 

Apocalypse 18.24 et que chez toi on a vu couler le sang des prophètes et des membres du peuple saint, ainsi que de tous ceux qu’on a égorgés sur la terre. 

Apocalypse 19.8 Et il lui a été donné de s’habiller d’un lin pur éclatant. Ce lin représente le statut des membres du peuple saint déclarés justes. 

Les erreurs d’interprétations des Écritures se produisent encore aujourd’hui

Jésus vient tout juste de restaurer Pierre dans son appel. (Jn 21.15-18) Ici au verset 18, Jésus va dire à l’apôtre de quelle façon il allait mourir comme Jean nous le rapporte. Jésus lui dit : « Vraiment, je te l’assure : quand tu étais plus jeune, tu mettais toi-même ta ceinture et tu allais où tu voulais, mais quand tu seras vieux, tu étendras les bras, un autre nouera ta ceinture et te mènera là où tu n’aimerais pas aller. Par ces mots, il faisait allusion au genre de mort que Pierre allait endurer à la gloire de Dieu. Après avoir dit cela, il ajouta : suis-moi ! » (Jn 21.18-19)

Après cette conversation, Pierre se retourne et voit Jean qui marchait derrière eux (Jn 21.20)  En le voyant, Pierre va demander à Jésus, qu’est-ce qui va se passer avec lui ? (Jn 21.21) Pierre était curieux de savoir ce que Jésus allait bien faire avec Jean. À ce moment, Jésus va dire à Pierre : « Si je veux qu’il reste en vie jusqu’à ce que je revienne, que tu importes ? Toi, suis-moi. » (Jn 21.22)

Jean nous dit au verset 23 que « Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. » Les disciples, ces gens, qui venaient de passés 3 ½ ans avec Jésus, sont là en train d’interprété ses paroles et font courir le bruit. Non pas de ce que Jésus a dit, mais de ce qu’eux ont interprété.

C’est encore pareil aujourd’hui. Des gens surement bien intentionnés, des disciples du Seigneur Jésus, vont interpréter les paroles de Jésus, la Parole de Dieu, la Bible, et en faire courir le bruit comme si c’était ce que Jésus avait dit.

C’est exactement ce qui se passe avec les différentes théories de l’enlèvement. Les gens rapportent des théories, des suppositions, du non-dit comme si c’était ce que Jésus avait dit. Malheureusement, ceci ne fait qu’embrouiller l’esprit des croyants et parfois leur donner de faux espoirs ou encore des illusions par rapport à l’avenir.

L’apôtre Jean apporte une correction par rapport à ce que Jésus avait dit à Pierre et comment les disciples ont interprété et fait courir le bruit. Il va dire : « En fait, Jésus n’avait pas dit qu’il (Jean) ne mourrait pas, mais seulement : si je veux qu’il (Jean) reste en vie jusqu’à ce que je revienne, que tu importes ? » (Jn 21.23)

Qu’est-ce que Jésus nous a dit par rapport à son retour et à l’enlèvement des croyants ? « Quant au jour et à l’heure où cela se produira, personne ne les connaît, ni les anges du ciel, ni même le Fils ; personne, sauf le Père, et lui seul. » (Mt 24.36) Il me semble que c’est assez clair cette parole de Jésus. Il me semble que nous n’avons pas besoin d’extrapoler toutes sortes de théories pour tenter de deviner un moment que nous ne savons pas. Jésus va même dire que son retour ou l’enlèvement va se faire à un moment que nous ignorons (Mt 24.42)